Mont-Dore (Puy-de-Dôme) — Wikipédia

Mont-Dore
Mont-Dore (Puy-de-Dôme)
Le bourg avec le puy de Sancy en arrière-plan.
Blason de Mont-Dore
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Issoire
Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Sancy
(siège)
Maire
Mandat
Sébastien Dubourg
2020-2026
Code postal 63240
Code commune 63236
Démographie
Gentilé Montdorien
ou Mont-Dorien[1]
Population
municipale
1 237 hab. (2021 en diminution de 6,85 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 34′ 38″ nord, 2° 48′ 35″ est
Altitude Min. 897 m
Max. 1 883 m
Superficie 35,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sancy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Mont-Dore
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Mont-Dore
Liens
Site web mairie-mont-dore.fr

Mont-Dore (nom officiel[2]), très souvent appelée Le Mont-Dore (notamment sur la totalité des panneaux de signalisation routière, ainsi que sur la majorité des enseignes de la ville), est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Montdoriens et les Montdoriennes ou les Mont-Doriens et les Mont-Doriennes[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située à une altitude de 1 050 m, elle est entourée de volcans parmi lesquels le puy de Sancy, point culminant du Massif central. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se rejoignent pour former la Dordogne.

Huit communes sont limitrophes (neuf en incluant le quadripoint avec Laqueuille)[3] :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par la Dordogne, qui y prend sa source.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

La desserte du Mont-Dore a été facilitée par l'arrivée de l'autoroute A89 en provenance de Bordeaux et Ussel depuis 2000 et vers Clermont-Ferrand depuis 2006, par la sortie 25, suppléant l'ancienne route nationale 89 désormais déclassée en départementale 2089.

Les routes départementales suivantes traversent la commune :

Transports routier[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore est desservi par la ligne 45 du réseau Transdôme reliant La Bourboule à la station du Grand Sancy, en été (de juin à août) et en hiver (de décembre à mars), sept jours sur sept[4]. Cette desserte ne permet pas de correspondances avec la capitale régionale ; en contrepartie, la région assure des liaisons directes entre ces deux communes, de gare à gare[5].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare du Mont-Dore était accessible par des rames TER Auvergne en provenance ou à destination de Clermont-Ferrand, mais la desserte par voie ferrée s'est arrêtée en raison de problèmes de shuntage du matériel assuré par des X 73500 assurant cet aller-retour. Depuis le 2 novembre 2015, la desserte est remplacée par des autocars TER Auvergne. La gare en cul de sac sur la ligne de Laqueuille au Mont-Dore est à voie unique. Le , la ligne de cars TER est à son tour remplacée par la ligne P46 des Cars Région.

Par voie aérienne[modifier | modifier le code]

L'aéroport de Clermont-Ferrand-Auvergne est à 60 km par la route.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 482 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 8,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 783,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Statistiques 1991-2020 et records LE MONT-DORE BG (63) - alt : 1050m, lat : 45°34'28"N, lon : 2°48'25"E
Records établis sur la période du 01-01-1950 au 09-06-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −2,5 −0,1 2,2 5,5 8,6 10,2 10,1 7 4,6 0,9 −1,3 3,6
Température moyenne (°C) 1,2 1,4 4,3 6,9 10,6 14,1 16,1 16 12,3 9,1 4,4 2 8,2
Température maximale moyenne (°C) 4,7 5,3 8,7 11,6 15,8 19,6 21,9 21,9 17,7 13,6 8 5,2 12,8
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
12.01.1987
−23,8
11.02.1956
−17,2
01.03.05
−10,4
11.04.1973
−3,5
04.05.1979
−2
02.06.1975
1,6
17.07.00
1
30.08.1986
−2,2
22.09.1977
−7,9
25.10.03
−12,9
27.11.1985
−18,8
24.12.1962
−23,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,6
30.01.02
23,4
29.02.1960
22,6
17.03.04
25,8
30.04.05
28,8
22.05.22
36
26.06.19
34,5
31.07.20
34,8
12.08.03
29,1
10.09.11
25,7
12.10.01
21,5
08.11.15
18,7
29.12.1983
36
2019
Précipitations (mm) 161,3 145,7 139,7 153,5 152,9 124,6 119,2 111 132 152 195,6 195,8 1 783,3
Source : « Fiche 63236002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,6 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (3,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logement[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune comptait 2 630 logements, contre 2 788 en 2006. Parmi ces logements, la majorité étaient des résidences secondaires (58,1 %). Les résidences principales ne concernent que près d'un quart de ces logements ; les logements vacants représentent une part de 17,2 %. Ces logements étaient pour 29,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 69,7 % des appartements[a 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,2 %, en hausse sensible par rapport à 2006 (54,5 %). La part de logements HLM loués vides était de 11,6 % (contre 10,5 %)[a 2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Les Bains-du-Montdor[17].

La ville se nomme Boains en occitan auvergnat[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et protohistoire[modifier | modifier le code]

Des archéologues ont découvert les restes d'un bassin en madrier de sapin sous les constructions des thermes romains[19], attestant l'occupation des lieux et l'exploitation des sources par les Celtes, plusieurs siècles avant l'occupation romaine. Il s'agit cependant du seul vestige permettant d'attester une présence avant l'époque romaine.

Époque romaine[modifier | modifier le code]

Les vestiges des thermes antiques du Mont-Dore sont décrits pour la première fois en 1575 par M. Chaduc. Les travaux de construction du nouveau bâtiment thermal en 1807 permettront de mettre au jour l'ensemble des vestiges de l'établissement thermal gallo-romain avec une grande quantité de mobilier ainsi que de nombreux éléments architectoniques[19].

Plusieurs travaux de construction ont également permis de dégager les vestiges du temple, dénommé Panthéon dans la bibliographie, à l'avant des thermes antiques. Les premières découvertes datent de 1824[19].

En 1922, lors de la démolition des Pradets, une cruche décorée à la molette contenant des ossements humains a été retrouvée, signe qu'il doit exister une nécropole sur la rive droite de la Dordogne[19].

En 1995, le diagnostic archéologique mené lors de la construction de la maison de retraite, place Charles-de-Gaulle, a permis de mettre au jour des traces d'occupation antique : sol en terre battue recouvert par des niveaux d'épandage de tegulae avec des tessons de poteries commune et des fragments de verre[19].

Déjà mentionnée comme une possible ville romaine dans les années 1930, le Mont Dore a été identifié en tant que tel dès les années 1990 puis dans les années 2000[20]. Bien que les connaissances sur l'agglomération antique du Mont-Dore se limitent actuellement aux thermes et au lieu de culte associé, une étude portant sur les agglomérations romaines à l'échelle du Massif central a confirmé que les découvertes anciennes et récentes ne laissent aucun doute sur la présence d'une telle occupation gallo-romaine même si les données demeurent insuffisantes pour en établir la morphologie[20].

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune du Mont-Dore est le siège de la communauté de communes du Massif du Sancy[2], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le . Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Issoire depuis 2017[Note 3], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[2]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Rochefort-Montagne[24].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Sancy pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[2], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[24].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal du Mont-Dore, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[25], pour un mandat de six ans renouvelable[26]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[27]. Lors du premier tour, tenu le , aucun candidat n'a été élu. Les quinze conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 69,30 %[28], se répartissant en : douze sièges issus de la liste de Sébastien Dubourg et trois sièges issus de la liste de Séverine Monestier[28].

Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Massif du Sancy se répartissent en : quatre sièges issus de la liste de Sébastien Dubourg et un siège issu de la liste de Séverine Monestier[28].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
17XX 17XX Léger Boyer[Note 4]    
1945 1950 Georges-Constant Lagaye[Note 5]    
Jean-Michel Frénial   Médecin
1994 Michèle Mabru    
Jean-François Dubourg UMP puis LR Chirurgien-dentiste, chevalier de la Légion d'honneur,
2e vice-président de la communauté de communes du Massif du Sancy[29]
En cours Sébastien Dubourg[30] LR Hôtelier

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

En 2021, la commune comptait 1 237 habitants[Note 6], en diminution de 6,85 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6567417458501 0101 0651 0611 1411 011
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0551 1951 1931 2481 3081 4381 7951 7581 866
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0922 0892 1252 0032 1582 6292 7032 6522 511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 1352 2432 2162 3291 9751 6821 4641 4271 329
2017 2021 - - - - - - -
1 2781 237-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sur la période 1999-2006, la baisse de la population est justifiée par des soldes naturel et migratoire négatifs (respectivement 2 % et -0,6 %. Le taux de natalité relevé était de 7,6  et celui de mortalité de 13,9 . La période 2006-2011 a enregistré un taux de mortalité plus élevé (16,3 )[a 3].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,8 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 580 hommes pour 700 femmes, soit un taux de 54,69 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
5,0 
7,3 
75-89 ans
16,8 
24,1 
60-74 ans
22,4 
25,4 
45-59 ans
22,1 
14,1 
30-44 ans
13,0 
13,5 
15-29 ans
9,6 
14,7 
0-14 ans
11,2 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique (du Sancy). L'école élémentaire privée (Saint-Joseph) a fermé en 2016[36].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Marcel-Bony de Murat-le-Quaire[37], puis à Clermont-Ferrand, au lycée Ambroise-Brugière pour les filières générales et STMG, ou au lycée La-Fayette pour la filière STI2D[38].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Depuis 1989 a lieu en février le Sancy Snow Jazz qui se déroule principalement au Mont-Dore. D'une durée de huit jours, le festival programme une cinquantaine de concerts qui mettent en avant le jazz classique, le new orleans et le swing entre autres[39].

Depuis 2007 a lieu en septembre, le Volcanic Blues Festival qui se déroule sur quatre jours[40].

Depuis 2011 a lieu en juillet le Retro Rockin' Festival, consacré au rock 'n' roll[41].

Santé[modifier | modifier le code]

Quelques pharmacies sont présentes sur le terrain mais c'est la station thermale du Mont-Dore qui restera l'établissement de Santé le plus connu du grand public, notamment pour les vertus curatives de ses sources (Rhumatologie, voies respiratoire). Les premiers Thermes datant pourtant de l'époque Celtique, Ce sont les romains qui ont réellement développés l'architecture de véritables bains publics au Mont Dore Pendant la période gallo-romaine. (Bien sur, la station actuelle a été construite entre 1817 et 1823 avec des moyens et une technologie moderne, mais tout en gardant un style d'architecture romane : Peintures, mosaïques et fresques polychromes, datant pour certaines du XIXe siècle (donc relativement récente), charpente métallique à la Gustave Eiffel, vastes salles aux plafonds peints, coupoles, marbres, ruines romaines, sculptures)

Sports[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore possède une école de ski et un club de ski. Un derby de ski se déroule également toutes les mi mars.

Une équipe de hockey sur glace.

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore compte notamment sur son territoire plusieurs sources (dont la source dite de la Montille à 1 220 m d'altitude) qui sont exploitées pour la production de l'eau de source du Mont-Dore[42], commercialisée en France. La société « Sources du Mont-Dore en Auvergne » (SMDA) produisait 150 millions de litres en 2010[43].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 23 319 euros, ce qui plaçait le Mont-Dore au 27 440e rang des communes de plus de 49 ménages en métropole[44].

En 2011, sur les 902 foyers fiscaux existants, 45,6 % n'étaient pas imposables[a 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2011, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 822 personnes, parmi lesquelles on comptait 79,1 % d'actifs dont 72,9 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs[a 5].

On comptait 1 111 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 611, l'indicateur de concentration d'emploi est de 181,9 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[a 6].

438 des 611 personnes âgées de 15 ans ou plus (soit 71,7 %) sont des salariés[a 7]. La majorité des actifs (86,9 %) travaillent dans la commune de résidence et seulement 12 % travaillent en dehors de la commune tout en restant dans le même département[a 8].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , le Mont-Dore comptait 228 entreprises : 9 dans l'industrie, 19 dans la construction, 166 dans le commerce, les transports et les services divers et 34 dans le secteur administratif[a 9], ainsi que 281 établissements[a 10].

Agriculture[modifier | modifier le code]

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait cinq exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 1988 (13) (les chiffres de 2000 ne sont pas diffusés pour cause de secret statistique). La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 229 hectares en 2010[45].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le Mont-Dore vit du tourisme. Il existait 19 hôtels classés entre zéro et quatre étoiles au . Ces hôtels comptabilisent 505 chambres. La majorité de ces hôtels étaient classés deux étoiles[a 11] et on les trouve principalement au pied de la station du Sancy ou en centre-ville.

Elle possède également quatre campings (3 étoiles : L'Esquiladou ; 2 étoiles : La Grande Cascade, La Plage Verte et Les Crouzets[46]), totalisant 336 emplacements[a 12], ainsi qu'une résidence de tourisme (65 places lit), deux villages vacances (670 places lit) et un autre hébergement collectif de 106 places lit[a 13].

Fin le conseil d'administration de la société des Remontées mécaniques demande son placement en redressement judiciaire[47].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade en doréite des thermes du Mont-Dore.
L'église Saint-Pardoux.
L'église Saint-Pardoux.
  • Le funiculaire du Capucin est le plus ancien funiculaire à traction électrique de France. Inauguré en 1898 et inscrit au titre des Monuments historiques.
  • La construction des thermes du Mont-Dore, de 1817 à 1823, est confiée à l'architecte Louis-Charles Ledru. De style néo-byzantin, ils sont agrandis et modernisés depuis. La décoration intérieure comporte de multiples références à l'architecture romaine, byzantine et à l'art roman auvergnat. Ils sont considérés comme les plus vastes d'Europe. Le hall des Sources (dont la charpente métallique est due à Gustave Eiffel) et la salle des pas perdus du premier étage sont les deux merveilles à visiter. Le peintre Roger Forissier y réalise en 1975 une peinture murale inaugurée par le président Valéry Giscard d'Estaing. Chaque mois de février a lieu, en ses murs, le SAFE (Salon d'Art Fantastique Européen), où exposent des peintres de renommée internationale issus du mouvement dalinien.
  • Le Palace Sarciron, aujourd’hui résidence privée, face aux thermes, est l'un des derniers témoins muets de l'époque florissante du thermalisme montdorien. Œuvre de l'architecte clermontois Louis Jarrier, il ouvrit ses portes en . Fréquenté par le gotha européen, les princes d'Asie, les grandes familles d'industriels et banquiers et les artistes, il était doté de 300 chambres et suites où travaillaient plus de 200 employés. Le Sarciron fut longtemps considéré comme l'un des cinq plus grands palaces de France jusqu'à sa fermeture en 1953.
  • Le lac de Guéry est le plus haut lac d'Auvergne perché à 1 247 m, situé à 9 km du Mont-Dore en direction de Clermont-Ferrand. Il est connu pour être le seul lac d'Europe occidentale où est pratiquée la pêche sur glace dite pêche au trou ou à l'esquimau. Quand la couche de glace est suffisante, dès l'ouverture (généralement second week-end de mars), les pêcheurs creusent un trou dans celle-ci, jettent leurs lignes et n'ont plus qu'à attendre le bon vouloir des truites et autres brochets. Cette manifestation, gérée par la société des pêcheurs à la ligne du Mont-Dore, attire chaque année des milliers d'aficionados de l'épuisette. À noter que même sans glace, la pêche a également lieu.
  • Le puy de Sancy est à 1 885 mètres le point culminant du Massif Central. Il est sur le territoire de la commune du Mont-Dore et c'est là que se trouvent les sources de la Dordogne. Haut lieu touristique de l'Auvergne, cet ancien volcan, qui se couvre de neige chaque hiver, propose un choix considérable de chemins et sentiers de randonnées accessibles au plus grand nombre. Il est le domaine de nombreuses et très rares variétés de plantes et d'insectes (notamment papillons). Mouflons, chamois, marmottes, aigles l'ont choisi comme domaine. On peut également accéder au sommet du Sancy où se trouve une très belle table d'orientation, par deux téléphériques.
  • L'église Saint-Pardoux, imaginée par l'architecte Aymon Mallay en 1852, inaugurée en 1855 et agrandie en 1886, présente un mélange de styles néo-gothique et néo-roman. Cette église est classée "hors normes". Son entrée est située plein Nord et non pas à l'Est comme traditionnellement, et elle n'est pas construite en forme de croix. Elle date de la fin du XIXe siècle[48].
  • Les cascades du Mont-Dore : Grande cascade, cascade du Saut du Loup, cascade du Queureuilh, cascade du Rossignolet. Accessibles par chemin de randonnée.

Équipements[modifier | modifier le code]

Station de ski[modifier | modifier le code]

La station de ski du Mont-Dore est située sur le versant nord du Puy de Sancy. Elle est reliée à la station de ski du Super-Besse sur le versant sud. La station est la troisième créée en France après Mongenevre et Chamonix. Elle ouvrit ses premières pistes (dotée de deux remonte-pentes et d'un téléphérique) en 1936 grâce aux investissements de Dieudonné Costes, le célèbre aviateur qui traversa pour la première fois l'Atlantique d'est en ouest avec Maurice Bellonte à bord de leur avion Le Point d'Interrogation. Appelée Les Champs de Neige de Paris, le Mont-Dore devint tout de suite une station à la mode très fréquentée par la jet-set du moment tels les acteurs, Roland Toutain, Gaby Morlay, la romancière Colette, Coco Chanel et bien d'autres. Devenue depuis une station familiale, et souvent classée comme la plus enneigée de France, elle attire chaque hiver des milliers de skieurs de tous âges sur ses pistes reliées à l'autre versant à la station de Super-Besse et formant ensemble le domaine du Grand Sancy (avec notamment près de 500 km de pistes de ski de fond, de raquette). La station d'hiver du Mont-Dore est classée parmi les quatre premières stations de ski hors-piste par la qualité et la difficulté de son domaine et a reçu en 2010 les Championnats de France de ski.

Thermalisme[modifier | modifier le code]

La ville est connue essentiellement comme station thermale[49]. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé.

Au Moyen Âge, cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était alors gratuit et la fréquentation très populaire[50].

Au XIXe siècle, le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et les stations thermales comme La Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des hôtels, autour des établissements de soins.

Les eaux sont les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide carboniques, leur température est comprise entre 38 et 44 °C.

On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes nasosinusienne.

Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore, citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred de Musset, Charles Nodier, Honoré de Balzac, Anatole France, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, Paul Bourget, Francine Bloch

De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle : la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand qui suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du Mont-Dore. De son côté, Anatole France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Claude Antoine Gaspard Riche (1762-1797), naturaliste ;
  • Michel Bertrand (1774-1857), médecin fondateur de la station thermale du Mont-Dore ;
  • Eugène Scribe (1791-1861), auteur dramatique. Il consacra une de ses pièces (Les Eaux du Mont-Dore, 1822) à la station ;
  • Raphaël de Valentin (personnage de fiction). Héros de La Peau de chagrin d'Honoré de Balzac, il vient soigner sa santé déclinante au Mont-Dore où son amante Pauline Gaudin de Witschnau vient le retrouver ;
  • Amédée Tardieu (1841-1920), médecin à la station thermale du Mont-Dore qui y consacre de nombreux ouvrages médicaux ;
  • Les frères Lumière (Louis : 1864-1948 ; Auguste : 1862-1954) consacrèrent au Mont-Dore deux de leurs films : La Montée du funiculaire et La Sortie des thermes ;
  • Armand Sauvagnat (1900-1979), Montdorien de vieille souche, exploitant de cinéma, il fut longtemps président de l'office de tourisme du Mont-Dore. Il est l'auteur de La Fabuleuse Histoire du Mont-Dore, parue en 1962 avec une préface de Valéry Giscard d'Estaing ;
  • Joseph Foret (1901-1991), éditeur d'art né au Mont-Dore, connu comme l'éditeur du livre unique L'Apocalypse selon saint Jean, tiré à un exemplaire et aux dimensions impressionnantes ;
  • Georges Fontanet (1901-1986), d'origine montdorienne, peintre proche de l'école de Murol, surnommé le peintre du Sancy car il a consacré un grand nombre de ses toiles à ce massif ;
  • Pierre Gatignol (1921-2013), pionnier du ski en Auvergne, il est le premier Auvergnat et l'un des premiers de France à obtenir son diplôme de moniteur de ski (le document porte le no 102). Dès 1947, il fonde l'école du ski français du Mont-Dore ;
  •  Éliane Castelnau  (1923), architecte née au Mont-Dore ;
  • Léon Darnis (1928-2023), né à Mont-Dore, député de la 4ème circonscription de Vendée de 1974 à 1978 et maire du Poiré-sur-Vie de 1977 à 2001.
  • Denis Collangettes (1945-1999), ce « fou » de montagne fut le premier guide de haute montagne d'Auvergne. Il ouvrit de très nombreuses voies d'escalades au puy de Sancy. Il se tua accidentellement au cours de l'une de ses sorties ;
  • Dominique Dimey, née en 1957, d'origine parisienne mais possédant un chalet au Mont-Dore, fille du poète Bernard Dimey, chanteuse, actrice et compositrice ;
  • Le skieur Gauthier de Tessières, vice-champion du monde de super G, Clermontois d'origine et qui débuta le ski sur les pistes de la station est devenu, en , citoyen d'honneur du Mont-Dore ;
  • Emmanuel Guillaume, issu d'une très ancienne famille montdorienne, il est membre du Conseil d'État, auteur d'ouvrages sur la station, le Sancy et sur des thèmes bien précis : la justice, la vie religieuse, la forêt… Parmi ceux-ci, il faut citer Justice seigneuriale dans le massif du Sancy au XVIIIe siècle, L'Eau, la forêt et les hommes au cœur de l'ancienne Auvergne et La Foi des sommets, anciennes familles des montagnes d'Auvergne (ce dernier en collaboration avec Thierry Pibouleau et Thibault Fouris) ;
  • Ghislaine Pierrat, Montdorienne par le sang, juriste et docteure en communication politique et économique, auteure du livre La communication n'est pas un jeu paru aux éditions L'Harmattan ;
  • Bernard Bellot, journaliste, historien du Mont-Dore, cofondateur du seul journal non communal Le Capucin Bavard apparu en 1996 ;
  • Pierre Kalmar, né en 1967, à Montluçon, est un auteur montdorien qui a composé de nombreux ouvrages (nouvelles, romans, guides, etc.), dont certains consacrés au Mont-Dore passé ou actuel. En collaboration avec Denis Chassain, né en 1959, à Clermont-Ferrand, il a écrit trois ouvrages, dont deux qui concernent les cascades du Puy-de-Dôme et d'une partie du Cantal et de la Corrèze.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Lecoq, Description pittoresque de l'Auvergne : Le Mont-Dore et ses environs, Paris, J.-B. Baillière, , 437 p. (BNF 30768223, lire en ligne).
  • François de Reynaud de Montlosier, Le Mont Dore ; de sa composition, de sa formation, de son origine, Clermont-Ferrand, Imprimerie de Thibaud-Landriot, , 59 p. (BNF 30972592, lire en ligne).
  • Jules Mascarel, Le Mont-Dore en 1803 et le Mont-Dore en 1891, suivi d'une esquisse médicale sur La Bourboule et le Mont-Dore, travail lu à la Société d'hydrologie de Paris, avril 1891, Imprimerie de G. Mont-Louis, .
  • Ambroise Tardieu, Le Mont-Dore et la Bourboule historiques et archéologiques et leurs environs, Imprimerie Centrale-Malleval, .
  • Hyacinthe Audiffred, Quinze jours au Mont-Dore - Souvenirs de voyage orné d'une carte et de dessins, par Thénot, indispensable aux touristes et aux baigneurs, Paris, David et Fontaine, libraires, 35, passage des Panoramas, Clermont, H. Schreiber, librairie, rue Saint-Esprit, 1850.
  • Pierre Kalmar, Les bains du Mont-Dore - Album de photographies anciennes, CRÉBU NIGO, 2014.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [22]. La communauté de communes du Massif du Sancy à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement d'Issoire ; ainsi, le Mont-Dore est passé le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui d'Issoire[23].
  4. Ancêtre de Jean-François Dubourg et de Sébastien Dubourg, maire actuel[réf. souhaitée].
  5. Fils du confiseur clermontois Antoine Lagaye, il est le beau-frère de Paul Pochet-Lagaye, maire de Clermont-Ferrand de 1935 à 1945. La famille Pochet est également liée au Mont-Dore.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références Insee[modifier | modifier le code]

Certaines données sont issues du dossier local établi par l'Insee [lire en ligne (page consultée le 8 février 2015)] :

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. POP T2M – Indicateurs démographiques.
  4. REV T1 – Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 – Emploi et activité.
  7. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2011.
  8. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  9. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  10. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  11. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  12. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  13. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Mont-Dore (63240) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. a b c et d « Commune du Mont-Dore (63236) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. Mont-Dore sur le site Géoportail de l'IGN.
  4. « La Bourboule – Le Mont-Dore – Le Sancy (ligne 45) » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  5. Conseil régional d'Auvergne et SNCF, Guide régional des transports, relation 8 « Clermont-Ferrand – Le Mont-Dore – Brive ».
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Le Mont-Dore Bg » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Le Mont-Dore Bg » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Jean Roux, L'auvergnat de poche, Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198).
  19. a b c d et e Florian Baret, Les agglomérations « secondaires » gallo-romaines dans le Massif Central (cités des Arvernes, Vellaves, Gabales, Rutènes, Cadurques et Lémovices) : Ier siècle avant J.-C. - Ve siècle après J.-C., t. 4 : Corpus (thèse de doctorat en archéologie), Clermont-Ferrand, Université Blaise-Pascal, (lire en ligne), p. 278-286.
  20. a et b Florian Baret, Origines de la ville dans le Massif Central. Les agglomérations antiques, Tours, Presses Universitaires François-Rabelais, coll. « Villes et territoires », (ISBN 978-2-86906-804-9), p. 82-85.
  21. « CC du Massif du Sancy (No SIREN : 246300966) », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  22. « Modification des limites territoriales des arrondissements du Puy-de-Dôme au  », sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  23. Préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « Arrêté no 16-536 du 21 décembre 2016 portant sur les modifications des limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme » [PDF], Recueil des actes administratifs no 63-2016-065, sur puy-de-dome.gouv.fr, Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ), p. 211-214.
  24. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  25. Loi no 2013-403 du relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51, et son décret d'application no 2013-938 du .
  26. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL.
  27. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  28. a b et c « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  29. Lionel Gay (dir.), « Un Conseil Communautaire renouvelé », Sancy Mag, Communauté de communes du Massif du Sancy, no 19,‎ , p. 4-6 (lire en ligne [PDF]).
  30. Marion Chavot et Maxime Escot, « Avec 56,89 % des voix, Sébastien Dubourg est élu maire du Mont-Dore (Puy-de-Dôme) », La Montagne,‎ (ISSN 0767-4007, lire en ligne, consulté le ).
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Mont-Dore (63236) », (consulté le ).
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Puy-de-Dôme (63) », (consulté le ).
  36. Annuaire des établissements scolaires du Mont-Dore sur le site du Ministère de l'Éducation nationale.
  37. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « MONT-DORE » dans le formulaire de saisie.
  38. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 9.
  39. « Que réserve la 31e édition du Sancy Snow Jazz qui débute ce samedi au Mont-Dore (Puy-de-Dôme) », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  40. « Le Volcanic Blues a envahi la ville pendant quatre jours », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  41. « Le Mont-Dore (Puy-de-Dôme) au rythme du Rétro Rockin' Festival jusqu'à ce dimanche », La Montagne,‎ (lire en ligne).
  42. Les eaux du Mont-Dore sur le site de Massif du Sancy
  43. Information de la société SMDA.
  44. Revenus fiscaux localisés des ménages [zip], Insee, année 2011.
  45. Résultats du recensement agricole (cadrage) sur le site du ministère de l'Agriculture.
  46. Campings du Mont-Dore, Office de tourisme du Massif du Sancy (consulté le 26 octobre 2013).
  47. « Exclusif - La station de ski du Mont-Dore (Puy-de-Dôme) vers un redressement judiciaire », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  48. Notice no IA63000558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  49. Laurent Beaudonnat, « Rôle des docteurs Chabory, Tardieu et Duliège sur le développement de deux stations thermales du Sancy », Le Gonfanon, Argha, no 82,‎
  50. Marchand, journal de mon voyage au Mont Dore, le Gonfanon no 36, Argha