Jacques Bordeneuve — Wikipédia

Georges Caillau
Fonctions
Député français

(1 an, 1 mois et 28 jours)
Élection 12 mars 1967
Circonscription 1re de Lot-et-Garonne
Législature IIIe (Cinquième République)
Groupe politique FGDS
Prédécesseur Jean Deltimple
Successeur Georges Caillau
Sénateur français

(7 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Livrade-sur-Lot
Date de décès (à 72 ans)
Lieu de décès Neuilly-sur-Seine
Nationalité Française
Parti politique RRRS
Profession Secrétaire général de mairie

Jacques Bordeneuve est un homme politique français, né le à Sainte-Livrade-sur-Lot (Lot-et-Garonne), et mort le à Neuilly-sur-Seine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Orphelin très jeune, Jacques Bordeneuve est élevé par son oncle[1]. Il suit ses études au collège Georges-Leygues de Villeneuve-sur-Lot, puis aux facultés de droit de Paris et Toulouse.

Il s'inscrit comme avocat à la cour d’Appel d’Agen en 1937[2].

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Jacques Bordeneuve s’engage dans la Résistance et débute dès 1945 une carrière politique dans les rangs du parti radical-socialiste.

Conseiller général de Lot-et-Garonne, dans le canton de Penne-d'Agenais dès , il est élu au Conseil de la République puis au Sénat de 1946 à 1967.

Très impliqué dans les questions touchant à l'éducation, il est, de 1951 à 1956, président de la commission de l'Éducation nationale du Conseil de la République.

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

En 1956, il est nommé secrétaire d'État aux Arts et Lettres au sein du cabinet Mollet, fonction qui dépend alors du ministère de l'Éducation nationale[2]. Maintenu à cette fonction jusqu'en , il s'illustre par la poursuite de la restauration du Château de Versailles, entamée par André Cornu, et par la création de l'ordre des arts et des lettres[3].

Jacques Bordeneuve devient ministre de l'Éducation nationale le dans l'éphémère gouvernement Pflimlin[3]. Les développements de la crise de mai 1958 entraîne la démission du gouvernement, qui cesse ses fonctions le .

Retour au Sénat[modifier | modifier le code]

Jacques Bordeneuve est élu sénateur le . Il siège au Sénat jusqu'en 1967, date à laquelle il est élu député Fédération de la gauche démocrate et socialiste. Il perd cependant son siège l'année suivante et se consacre au conseil général, dont il est le président depuis 1960, et ce jusqu'en 1976. Il ne retrouve le Sénat qu'en 1974. Il est vice-président de la commission des Affaires culturelles[4],[2].

Soutien de Chaban-Delmas lors de l'élection présidentielle de 1974, il perd le soutien des socialistes pour l'élection cantonale de 1976 et n'est pas réélu.

Décès[modifier | modifier le code]

Jacques Bordeneuve meurt en cours de mandat de sénateur le à l'hôpital américain de Neuilly, des suites d'une longue maladie[3].

Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]

Décoration[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Fogacci, « Que sont les « couches nouvelles » devenues ? Une sociologie des élus radicaux et radicaux-socialistes de la IV e et des débuts de la V e République », Histoire, économie & société, vol. 31e année, no 4,‎ , p. 113 (ISSN 0752-5702 et 1777-5906, DOI 10.3917/hes.124.0113, lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c « Jacques, Guillaume Bordeneuve - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. a b et c « Mort de M. Bordeneuve sénateur de Lot-et-Garonne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Anciens sénateurs Vème République : BORDENEUVE Jacques », sur www.senat.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]