Gabriel Attal — Wikipédia

Gabriel Attal
Illustration.
Gabriel Attal en 2023.
Fonctions
Premier ministre français
chargé de la Planification écologique et énergétique
En fonction depuis le
(3 mois et 9 jours)
Président Emmanuel Macron
Gouvernement Attal
Législature XVIe (Cinquième République)
Coalition Ensemble
RE-MoDem-HOR
Prédécesseur Élisabeth Borne
Conseiller municipal de Vanves
En fonction depuis le
(10 ans et 19 jours)
Élection 23 mars 2014
Réélection 28 juin 2020
Maire Bernard Gauducheau
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

(5 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gouvernement Borne
Prédécesseur Pap Ndiaye
Successeur Amélie Oudéa-Castera
Député français

(1 mois)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RE
Prédécesseur Florence Provendier
Successeur Claire Guichard

(1 an, 4 mois et 26 jours)
Élection 18 juin 2017
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature XVe (Cinquième République)
Groupe politique LREM
Prédécesseur André Santini
Successeur Florence Provendier
Ministre délégué chargé des Comptes publics

(1 an et 2 mois)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Ministre Bruno Le Maire
Gouvernement Borne
Prédécesseur Olivier Dussopt
Successeur Thomas Cazenave
Secrétaire d'État auprès du Premier ministre
Porte-parole du gouvernement

(1 an, 10 mois et 14 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Jean Castex
Gouvernement Castex
Prédécesseur Sibeth Ndiaye
Successeur Olivia Grégoire
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

(1 an, 8 mois et 20 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Édouard Philippe
Ministre Jean-Michel Blanquer
Gouvernement Philippe II
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Sarah El Haïry
Porte-parole de La République en marche

(9 mois et 12 jours)
Prédécesseur Sibeth Ndiaye
Successeur Laetitia Avia
Biographie
Nom de naissance Gabriel Nissim Attal
Date de naissance (35 ans)
Lieu de naissance Clamart (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (2006-2016)
EM/LREM/RE (depuis 2016)
Père Yves Attal
Diplômé de IEP de Paris
Résidence Hôtel de Matignon (Paris, VIIe)

Signature de Gabriel Attal

Gabriel Attal
Ministres français de l'Éducation nationale
Premiers ministres français

Gabriel Attal Écouter, né le à Clamart (Hauts-de-Seine), est un homme d'État français, Premier ministre depuis le .

Militant au Parti socialiste de 2006 à 2016, il est membre du cabinet de la ministre de la Santé Marisol Touraine de 2012 à 2017, ainsi que conseiller municipal de Vanves depuis 2014.

En 2016, il rejoint En marche, le parti fondé par Emmanuel Macron dont il est porte-parole en 2018 et membre du bureau exécutif à partir de 2021. Il est élu député en 2017 dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine. À l'Assemblée, il est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation et rapporteur du projet de loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (ORE).

En 2018, il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse dans le second gouvernement Édouard Philippe, devenant à 29 ans le plus jeune membre d'un gouvernement sous la Ve République. Il est notamment chargé de mettre en place le service national universel. Il est ensuite porte-parole du gouvernement Jean Castex, entre 2020 et 2022.

Après la réélection d'Emmanuel Macron en 2022, il est d'abord ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement d'Élisabeth Borne. Réélu député dans la foulée, il n'occupe pas cette fonction afin de rester au gouvernement. En , il est nommé ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse.

En , au lendemain de la démission d'Élisabeth Borne, le président Emmanuel Macron le nomme à Matignon, ce qui fait de lui le plus jeune Premier ministre de l'histoire de la Ve République.

Situation personnelle

Origines

Gabriel Nissim Attal naît le à Clamart et grandit dans les 13e et 14e arrondissement de Paris[1],[2],[3], dans une famille aisée[4],[5],[6]. Baptisé en la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky[7] et élevé par sa mère dans la foi chrétienne orthodoxe[8], il se considère comme non-croyant[7].

Son père, Yves Attal (1948-2015), avocat et producteur de cinéma, descend par son père Claude Attal (1916-1978, né à Tunis, naturalisé français en janvier 1937[9] et devenu chef de service en pédiatrie à Paris) d'une famille juive tunisienne et par sa mère Jeanine Weil (1920-2011) d'Ashkénazes parisiens d'origine alsacienne (un de ses cousins éloignés est Théophile Bader, cofondateur des Galeries Lafayette[10],[11],[5],[12],[13]). De par son nom de famille, son père, non-pratiquant, lui avait dit : « Tu te sentiras toute ta vie solidaire des Juifs car tu subiras comme eux l'antisémitisme »[7]. Il meurt d'un cancer foudroyant[14] le à Paris, à l'âge de 66 ans[15].

Sa mère, Marie de Couriss (née en 1964), salariée d'une société de production[16], descend par son père Alexandre "Sandrik" de Couriss (1925-2006), porte-parole français de l'avionneur Boeing[17], d'une famille de Russes blancs d'Odessa[18] d'origine grecque[19], liée aux familles Meyendorff, Dolgorouki, Galitzine et Orlov, et par sa mère Anne-Marie de La Forest Divonne (1927-2005), des pairs de France Louis de La Forest Divonne (1765-1838), Guillaume Pavée de Vendeuvre (1779-1870) et Philippe Panon Desbassayns (1774-1840), tous trois hommes politiques sous la Restauration[13],[20].

Gabriel Attal a deux sœurs cadettes, et une demi-sœur aînée issue du précédent mariage de son père Yves Attal. Il a aussi un frère adoptif[1], fils d'une cousine décédée dans un accident de voiture en 2016[15]. Après le divorce de ses parents en 2000, il ajoute le nom de sa mère à son patronyme et se fait appeler « Gabriel Attal de Couriss »[21],[22].

Études

Il étudie à l'École alsacienne[10], établissement privé laïc huppé, où il côtoie la future chanteuse Joyce Jonathan[23], qu'il dira avoir été un de ses « premiers amours »[24],[N 1],[15] ainsi que le futur avocat et activiste Juan Branco, avec qui se développe une profonde inimitié en raison d'un blog co-administré par ce dernier et où plusieurs utilisateurs postent des commentaires dénigrants sur le physique des élèves[25],[26]. Gabriel Attal déclarera y avoir été victime pendant plusieurs mois de cyberharcèlement, un déferlement d'insultes et d'injures homophobes[25].

En 2007, il est admis à l'Institut d'études politiques de Paris, où il obtient en 2013 un master 2 en affaires publiques. Il étudie le droit à l'université Panthéon-Assas pendant trois ans sans décrocher sa licence de droit[27].

En marge de ses études, il pratique le théâtre pendant dix ans[15]. Il apparaît comme figurant dans le rôle d'un lycéen dans le long-métrage La Belle Personne de Christophe Honoré, sorti en 2008[28].

Vie privée

Gabriel Attal a été pacsé de 2017 à 2022[15],[29],[30] avec Stéphane Séjourné, alors conseiller politique à la présidence de la République puis député européen[31],[15],[32].

Gabriel Attal évoque son homosexualité pour la première fois publiquement en décembre 2018, dans un portrait publié par L'Obs[33],[34]. Deux mois plus tôt, il a été victime d'un « outing » sur Twitter de la part de Juan Branco[N 2],[35],[26], après que des allusions à sa vie privée et à son couple eurent circulé dans les travées de l'Assemblée nationale[36],[37]. En août 2019, il explique assumer son homosexualité sans la revendiquer[38].

Parcours politique

Militantisme au PS

Selon une de ses proches, sa vocation politique naît lorsque ses parents l'emmènent à une manifestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002[16].

Il indique avoir participé en 2006 au mouvement contre le contrat première embauche[10]. Il rejoint le Parti socialiste (PS) en 2006 pour soutenir la candidature de Ségolène Royal à l'élection présidentielle de 2007[39]. Le Monde le situe, dès son adhésion, « dans le sillage de cette « deuxième gauche » pour qui l'entreprise et le libéralisme ne sont pas des gros mots, tout en ayant des convictions humanistes assumées »[40]. Il indique quant à lui avoir « adhéré au PS en étant dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn »[40].

En 2009-2010, il effectue une mission auprès d'Éric de Chassey, directeur de la villa Médicis[41].

Après un stage à l'Assemblée nationale auprès de Marisol Touraine pendant la campagne présidentielle, Gabriel Attal entre en 2012 dans le cabinet de la ministre de la Santé[42], avec l'aide de Benjamin Griveaux[43], lui aussi membre du cabinet, dont il est l'adjoint[40],[10]. Il devient ainsi le plus jeune conseiller ministériel du quinquennat[10]. Jusqu'en 2017, il travaille au cabinet comme préposé aux discours, puis comme conseiller politique après le départ de Benjamin Griveaux[44],[45].

Cinquième sur la liste PS aux élections municipales de 2014, Gabriel Attal devient l'un des quatre conseillers municipaux PS de Vanves et prend la tête de l'opposition, après la démission de la tête de liste socialiste[46],[47].

Militant chez En marche

Il adhère à En marche, devenu ensuite La République en marche (LREM), selon les sources dès la création du mouvement en avril 2016[47] ou fin 2016[37], et quitte le PS, selon les sources lorsque Emmanuel Macron déclare sa candidature à l'élection présidentielle de 2017[48] ou après avoir obtenu l'investiture LREM pour les élections législatives de 2017[10]. Il déclare avoir été déçu par l'opposition de certains élus PS à la loi Macron, notamment à propos du travail du dimanche[47],[40]. Selon Libération, il est « heurté par le raidissement de Manuel Valls sur les questions d'identité et d'immigration »[45].

Député de la XVe législature

Gabriel Attal en 2017.

Il est élu député en dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine avec 60,94 % des suffrages exprimés et un taux d'abstention de 51,82 %[49]. Lors la campagne électorale, il a affronté Jérémy Coste, dont le suppléant était André Santini, ainsi que le général Bertrand Soubelet[44].

Au sein de l'Assemblée nationale, Le Monde le classe en comme faisant partie des « snipers » d'Emmanuel Macron[50] : « Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l'État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu'à lui »[50]. Il est également proche de Christophe Castaner[51] et de Stéphane Séjourné[52].

Toujours selon Le Monde, au sein de l'Assemblée nationale, les députés de La République en marche (LREM) considèrent qu'avec Amélie de Montchalin, il fait partie des députés les plus talentueux. Le Monde indique qu'il y est parvenu « grâce à son sens politique et à son aisance à l'oral. Et surtout, en profitant du vide. Alors que beaucoup de ses collègues du groupe LREM, composé en majorité de novices, n'osaient pas prendre la parole en public au début de la législature, lui a très vite crevé l'écran en défendant l'action d'Emmanuel Macron avec un aplomb et une facilité déconcertants pour son jeune âge »[40].

Libération relève qu'il « est invité partout, des matinales de radio à l'émission On n'est pas couché, reléguant les autres porte-parole de LREM au rang de figurants », et qu'il est « l'un des seuls à monter au feu cet été [en 2018] pour défendre Emmanuel Macron et l'Élysée en pleine affaire Benalla, gagnant du même coup de nouveaux galons »[45]. Il bénéficie d'un accès privilégié au palais de l'Élysée, qui lui fournit les éléments de langage en vue de ses passages dans les médias[40].

Porte-parole de la majorité

Il est porte-parole de LREM de janvier à octobre 2018[53],[54].

Sa maison de famille à l'Île-aux-Moines fait par ailleurs office de « petit carrefour de la majorité »[45].

En avril 2018, à la veille du mouvement social contre la réforme de la SNCF, sa dénonciation de « la gréviculture » suscite la polémique[10],[40]. En mai 2018, il prend ses distances avec les propos polémiques du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, selon lesquels les migrants font du « benchmarking » en comparant les pays européens[40].

En septembre 2018, après l'élection de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale, il se porte candidat pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[55], mais il annonce le retrait de sa candidature la veille du scrutin alors qu'il était considéré comme l'un des trois favoris pour l'emporter[56].

Travaux législatifs

À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation, au sein de laquelle il est le coordinateur (« whip ») du groupe La République en Marche[57].

Après six mois de législature, il est le 31e député le plus actif selon le classement établi par Capital, classement qualifié de « prime aux bavards » par le président du groupe La République en marche[58],[59] et dénoncé par Gabriel Attal lui-même qui affirme qu'il est favorisé car il a signé des amendements alors que ses collègues de LREM ont travaillé autant que lui à leur préparation[60].

Le journal Ouest-France relève que « selon le site Nosdéputés.fr qui scrute l'activité des députés, Gabriel Attal est l'un des élus les plus actifs (127 interventions en commission ce qui le classe parmi les vingt premiers) »[47].

En décembre 2017, il est nommé rapporteur du projet de loi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants (Loi ORE)[61],[62].

Le Monde indique que l'examen du texte « lui a permis de se distinguer par sa capacité à ferrailler avec l'opposition dans l'Hémicycle, en particulier avec La France insoumise (LFI), qu'il cible prioritairement dans ses prises de position »[40].

Il suscite la polémique en qualifiant les étudiants opposés à sa réforme de « bobos égoïstes »[10].

Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

Gabriel Attal au Festival d'Angoulême 2019.

Le , il est nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer. À 29 ans, il est le plus jeune membre d'un gouvernement sous la Ve République, battant de quelques mois le record établi par François Baroin en 1995[63].

Il est notamment chargé d'intervenir sur les dossiers de la jeunesse et la mise en place du service national universel (SNU)[40], jusque-là sous la responsabilité de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées[64].

Le 29 novembre 2018, il annonce des mesures concernant le monde associatif. En matière de philanthropie, il déclare souhaiter que « les grandes fortunes » puissent léguer leur patrimoine net d'impôt de succession à des fondations dont leurs enfants sont administrateurs, plutôt qu'à leurs enfants, ce qui est imposé à 45 %. En effet, de nombreuses fortunes françaises, comme c'est le cas, par exemple, de Johnny Hallyday, s'établissent à l'étranger afin de procéder à ce montage dans la légalité[65]. La réforme projetée finit par échouer.

Selon Libération, « il est un des rares secrétaires d'État à exister »[37].

Lors des élections municipales de 2020, il est deuxième sur la liste LREM à Vanves, qui arrive en troisième position au second tour (19,9 %), derrière celle du maire sortant (UDI) Bernard Gauducheau (53,3 %) et celle d'EÉLV (26,8 %). Il reste conseiller municipal d'opposition[66].

Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement

Gabriel Attal est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre, porte-parole du gouvernement le [67],[68]. Le , le premier ministre Jean Castex a laissé voir par inadvertance à des journalistes une note écrite confidentielle parlant de donner un « os à ronger » pour Gabriel Attal[69].

Il est candidat en dernière position sur la liste LREM dans les Hauts-de-Seine pour les élections régionales de 2021 en Île-de-France[70]. Dans la foulée, en , il intègre le bureau exécutif de LREM, élu sur la liste conduite par Richard Ferrand[71].

Alors que Gabriel Attal est en couple avec Stéphane Séjourné, conseiller politique d'Emmanuel Macron jusqu'en 2021, Le Monde juge qu'ils forment un couple au cœur du pouvoir[31]. Le quotidien constate qu'« ils se sont hissés au sommet de l'État dans une position totalement inédite sous la Ve République : l'un souffle à l'oreille du président, l'autre parle au nom du Premier ministre »[31].

Comme porte-parole du gouvernement, il lance et anime en février 2021 une émission sur Twitch et YouTube, au cours de laquelle il échange au palais de l'Élysée avec des influenceurs. Libération relève alors qu'« il rencontre déjà un certain succès auprès d'une communauté Instagram qui s'élève à 67 000 personnes, mais qu'il compte seulement 1 200 abonnés sur Twitch[72] ». Le premier rendez-vous est vivement critiqué sur Twitter par des étudiants ne se reconnaissant pas dans les influenceurs invités[73].

Ministre délégué chargé des Comptes publics

Gabriel Attal (deuxième en partant de la gauche) en .

Le , il est nommé ministre délégué chargé des Comptes publics dans le gouvernement Élisabeth Borne[74].

Lors des élections législatives de 2022, Gabriel Attal est candidat pour la majorité présidentielle dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine. L'Élysée annonce que tous les membres du gouvernement candidats qui sont battus dans leur circonscription devront quitter le gouvernement[75]. Au premier tour, il arrive en tête avec 48,06 % des voix devant la candidate NUPES, Cécile Soubelet (30,75 %)[76]. Au second tour, il obtient 59,85 % des suffrages, ce qui lui permet de se maintenir au gouvernement[77].

Comme ministre, il annonce qu'il va expérimenter la semaine de quatre jours pour les fonctionnaires[78].

Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse

Le , Gabriel Attal est nommé ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse et succède ainsi à Pap Ndiaye[79],[80]. Âgé de 34 ans, il devient le plus jeune ministre de l'Éducation nationale de la Ve République[81].

À la fin de l'été, il rédige une note de service qui interdit le port de l'abaya et du qamis en milieu scolaire[82]. Lors de la rentrée, 298 personnes (sur douze millions d'élèves) se présentent à l'entrée de leur établissement en portant un de ces vêtements, dont 67 sont interdits d'entrée après avoir refusé de se changer[83]. Cette annonce entraîne une polémique au sein de la classe politique où de nombreux élus défendent que ces deux vêtements n’expriment en rien une appartenance religieuse quelconque[84]. Le Conseil d’État, dans une décision prise le lundi 25 septembre 2023, confirme l’interdiction de ces habits[85]. Ils relèvent et s’inscrivent bien dans une logique d’affirmation religieuse selon le juge des référés saisi[85]. À la rentrée et malgré l'interdiction, 298 élèves se présentent à leur établissement en portant l'un de ces vêtements. 67 d'entre eux s'y voient interdits d'entrée après avoir refusé de se changer[83].

Il annonce la mise en place de cours d'empathie et de l'exclusion des harceleurs pour lutter contre le harcèlement scolaire. Il prévoit aussi que les redoublements soient décidés en dernier recours par l'équipe enseignante, et non plus par les parents[86]. Des groupes de niveau en français et mathématiques devraient être créés dans les classes de 6e et de 5e[87]. Il lance une expérimentation du port de l'uniforme[88], mesure dont l'efficacité pour réduire les inégalités est controversée[89],[90].

Il reçoit pendant l'été 2023 un rapport d'enquête administrative de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche aux conclusions accablantes sur « l'univers sexiste, homophobe et autoritaire du collège Stanislas »[91],[92] mais ne donne pas suite malgré l'alerte personnelle d'un parent d'élève[93].

Avec la multiplication de ces annonces, Gabriel Attal est rapidement remarqué pour son sens de la communication, là où son prédécesseur Pap Ndiaye se voyait reprocher une forme de difficulté à communiquer dans les médias. Son discours est marqué par de nombreux marqueurs traditionnels de la droite[94]. Sa popularité dans l'opinion publique connaît une augmentation rapide[95], tandis que le personnel éducatif reste, lui, dans sa globalité, très sceptique face aux nombreuses annonces du ministre, qu'il ne mettra finalement pas lui-même en place en raison de son départ[96].

Il quitte le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse le 9 janvier 2024 pour Matignon, ce qui fait de lui l'un des ministres de l'Éducation les plus éphémères de la Ve République. Il désigne Amélie Oudéa-Castéra pour lui succéder dans son propre gouvernement, mais celle-ci se rend rapidement très impopulaire et est remplacée moins d'un mois plus tard par Nicole Belloubet[97].

Premier ministre

Gabriel Attal avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, en février 2024.

Le , il est nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, succédant à Élisabeth Borne[98],[99]. À 34 ans, il devient le 25e et plus jeune Premier ministre de la Ve République, devançant de trois ans Laurent Fabius, nommé à 37 ans en 1984[100],[101]. Il est également le premier ouvertement homosexuel[102],[103],[104].

Rapidement, il doit faire face à un mouvement national de protestation des agriculteurs initié le  : les manifestants expriment leur colère et des revendications face à la baisse de leurs revenus, à la hausse des charges, aux normes environnementales, à la fiscalité, aux contrôles administratifs et à la concurrence internationale[105].

Résultats aux élections législatives

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2017[49] LREM 10e des Hauts-de-Seine 19 572 44,04 1er 20 818 60,94 Élu
2022[76] 20 679 48,06 1er 24 047 59,85 Élu

Décoration

Notes et références

Notes

  1. Joyce Jonathan parle, quant à elle, d'une « amourette de récréation ».
  2. Évoquant une promotion canapé pour Attal, pacsé avec le conseiller politique de Macron.

Références

  1. a et b Prisma Média, « Gabriel Attal Premier ministre : qui est sa mère, Marie de Couriss ? - Gala », sur Gala.fr, (consulté le ).
  2. « Gabriel Attal à Matignon, la promotion spectaculaire d'un fidèle du chef de l'Etat », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. Paul Ackermann, « Gabriel Attal, le premier ministre de deux arrondissements », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « La biographie de Gabriel Attal », sur Gala.fr, (consulté le ).
  5. a et b « Gabriel Attal : un vingtenaire débarque dans le gouvernement », sur start.lesechos.fr, (consulté le ).
  6. « Quel ministre du gouvernement Borne détient le plus gros patrimoine? », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  7. a b et c « Gabriel Attal, un premier ministre aux racines orthodoxes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. Mathilde Siraud, « Gabriel Attal, sur les traces de Macron ? », sur lepoint.fr, .
  9. « ...Sont naturalisés Français par application de la loi du 20 décembre 1923 :[...] ATTAL (Elie), avocat, né le 24 décembre 1885 à la Marsa (Tunisie), ayant trois enfants mineurs: 1° Haïm-Gilbert-Claude, né le 4 juin 1916 à Tunis ; 2° Georges-Marius-Clément, né le 27 décembre 1918 à Tunis ; 3° André-Neldo-Benjamin, né le 26 octobre 1923 à Tunis, et MODIGLIANI (Benvenuta-Lina), sa femme, née le 5 août 1890 à Tunis, de père italien, y demeurant. », Journal officiel de la République française, 24 janvier 1937, p.1002. Lire en ligne.
  10. a b c d e f g et h Laurent Telo, « Du Parti socialiste à La République en marche, la mue fulgurante de Gabriel Attal », M, le magazine du Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Mariana Grépinet, « Gabriel Attal, l'homme pressé », sur parismatch.com, (consulté le ).
  12. « Généalogie de Gabriel ATTAL », sur Geneanet (consulté le ).
  13. a et b Jean-Louis Beaucarnot, « La très belle généalogie de Gabriel Attal », sur rfgenealogie.com, (consulté le ).
  14. Lorine Paccoret, « Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement : la mort “brutale” de son père Yves », sur femmeactuelle.fr, .
  15. a b c d e et f « Gabriel Attal, un présidentiable propulsé à Matignon », sur Le Point, (consulté le ).
  16. a et b Delphine Bancaud, « Qui est Gabriel Attal, le plus jeune membre d'un gouvernement de la Ve République ? », sur 20minutes.fr, .
  17. (en) « Airlines Ground Most of World’s Boeing 737-400s », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
  18. « La rentrée très politique de Gabriel Attal », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  19. (en) Anna Bykova, « Fr. Nicholas Couriss (1895-1977) at the Head of the Russian Community in Ireland in the 20th century », sur rocorstudies.org, (consulté le ).
  20. « Gabriel ATTAL : un nouveau Premier Ministre aux origines bigarrées », sur geneanet.org (consulté le ).
  21. Juan Branco, Crépuscule, Vauvert/Paris, coéd. Au diable vauvert/ Massot Éditions, , 312 p. (ISBN 979-10-307-0260-6), p. 99.
  22. « Critique des médias, attaques sur Macron... On a lu "Crépuscule", le livre "censuré" de Juan Branco », sur Franceinfo, (consulté le ).
  23. « Gabriel Attal, du gouvernement Macron, a été en couple avec Joyce Jonathan », sur femina.fr, .
  24. « Le saviez-vous ? Gabriel Attal a été en couple avec l'ex du fils de François Hollande », Gala,‎ (lire en ligne).
  25. a et b « Harcèlement scolaire : Gabriel Attal raconte avoir subi "un déferlement d'insultes" au collège », sur Franceinfo, (consulté le ).
  26. a et b Jérôme Dupuis, Benoist Fechner et Ludwig Gallet, « Les réponses de L'Express à Juan Branco », sur lexpress.fr, .
  27. « Gabriel Attal : quel est le parcours scolaire du premier ministre ? », sur Le Figaro Etudiant, (consulté le ).
  28. Voir sur etudiant.lefigaro.fr.
  29. Claire Gatinois, « Gabriel Attal à Matignon : les coulisses d'une nomination disputée » Accès limité, sur Le Monde, (consulté le ).
  30. « Gouvernement Attal : Stéphane Séjourné, un stratège politique au Quai d'Orsay », sur Le Figaro, (consulté le ).
  31. a b et c Grégoire Biseau, « Stéphane Séjourné et Gabriel Attal, un couple au cœur du pouvoir », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  32. (en) « Who is Gabriel Attal, France's new prime minister? », sur POLITICO, (consulté le ).
  33. « Gabriel Attal, le bon élève de la macronie », sur L'Obs, (consulté le ).
  34. « Le secrétaire d'État Gabriel Attal parle de son homosexualité », sur tetu.com (consulté le ).
  35. « Juan Branco, l'avocat qui veut la peau de la Macronie et conseille le tombeur de Griveaux », sur L'Express, (consulté le ).
  36. « Affaire Griveaux : ce qu'il faut savoir sur Juan Branco », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  37. a b et c Quentin Girard, « Gabriel Attal, de ses propres zèles », Libération,‎ (lire en ligne).
  38. « Attal, Dussopt, Ruquier… Les "bons" et les "mauvais" homosexuels, une dangereuse dérive », sur L'Express, (consulté le ).
  39. « De nouveaux visages dans le paysage politique de Vanves : Gabriel Attal (PS) conseiller parlementaire », (consulté le ).
  40. a b c d e f g h i et j Alexandre Lemarié, « Gabriel Attal, secrétaire d'État auprès de Blanquer », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  41. Pierrick Baudais, « Qui est Gabriel Attal, le futur porte-parole de la République en marche ? », sur ouest-france.fr, .
  42. Nathalie Raulin, « Six relais du macronisme à l'Assemblée », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Nathalie Raulin, « Six relais du macronisme à l'Assemblée », sur liberation.fr, (consulté le ).
  44. a et b « Qui est Gabriel Attal, votre député (LREM) d'Issy-Vanves », sur Le Parisien, (consulté le ).
  45. a b c et d Laure Bretton, « Gabriel Attal, la météorite récompensée », sur liberation.fr, (consulté le ).
  46. « Conseiller de Marisol Touraine… et dans l'opposition locale », leparisien.fr,‎ 2014-04-08cest07:00:00+02:00 (lire en ligne, consulté le ).
  47. a b c et d Pierrick Baudais, « Qui est Gabriel Attal, le futur porte-parole de la République en marche ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  48. Martine Bréson, « Législatives 2017 : qui est Gabriel Attal le nouveau député REM des Hauts-de-Seine ? », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  49. a et b « Résultats des élections législatives 2017 Hauts-de-Seine - 10ème circonscription », sur lexpress.fr (consulté le ).
  50. a et b Cédric Pietralunga et Alexandre Lemarié, « Les snipers de la Macronie », sur Le Monde, (consulté le ).
  51. Yann Guégan et Diane de Fortanier, « Les tribus du groupe La République en marche à l'Assemblée nationale », sur contexte.com, (consulté le ).
  52. « Gabriel Attal, jeune loup de la macronie et benjamin du gouvernement », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  53. « « Un honneur » : le député Gabriel Attal sera le porte-parole de LREM », France Info, .
  54. Cyrielle Cabot, « La République en Marche réorganise sa structure interne », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  55. Alexandre Lemarié, « Quatre candidats pour la tête du groupe LRM à l'Assemblée nationale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  56. « Présidence du groupe LaREM à l'Assemblée : Attal et Bonnell jettent l'éponge », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. « Les whips, ces députés LREM de l'ombre au rôle stratégique », sur L'Opinion, (consulté le ).
  58. « Les députés d'En marche, cancres de l'Assemblée… Notre classement », sur Capital, (consulté le ).
  59. « Les députés macronistes s'indignent des classements de parlementaires », sur Le Monde (consulté le ).
  60. Gabriel Gabriel, « Mauvais critères= mauvais classement. Il favorise les députés d'opposition qui font de l'obstruction et les députés majoritaires qui ont pu être rapporteur d'un texte (c'est mon cas). Les amendements qu'on a signés ont été préparés avec nos collègues du groupe La République en marche qui bossent autant que nous », sur Twitter, (consulté le ).
  61. « Gabriel Attal : « Il faudra être très vigilant sur la rentrée 2018 à l'université » », sur Le Monde (consulté le ).
  62. Bruno Jeudy, « Gabriel Attal, la voix des « Marcheurs » », Paris Match,‎ , p. 23 (lire en ligne).
  63. « Gabriel Attal, plus jeune ministre de la République », L'Express,‎ (lire en ligne).
  64. Alain Barluet, « Les militaires soulagés par une participation a minima », Le Figaro,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  65. « Gabriel Attal : « Il faut que les grandes fortunes françaises puissent léguer leur argent à des œuvres » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  66. « Municipales : à part Édouard Philippe, les ministres sèchement battus au second tour », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  67. Décret du 6 juillet 2020 relatif à la composition du Gouvernement.
  68. « Gabriel Attal », sur Gouvernement.fr (consulté le ).
  69. « Remaniement : Jean Castex laisse apparaître une note confidentielle évoquant un "os à ronger" pour Gabriel Attal », sur Franceinfo, (consulté le ).
  70. « Régionales: le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal candidat dans les Hauts-de-Seine », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  71. « France: retour des poids lourds de LaREM au bureau exécutif du parti », sur rfi.fr, (consulté le ).
  72. Charlotte Chaffanjon, « Gabriel Attal, un influenceur au gouvernement », sur liberation.fr, (consulté le ).
  73. « "Sans Filtre", l'émission de Gabriel Attal avec des influenceurs agace les étudiants », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  74. « Gabriel Attal nommé ministre des comptes publics dans le nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  75. « Élections législatives : les ministres battus devront démissionner », Le Figaro, (consulté le ).
  76. a et b « Hauts-de-Seine (92) - 10ème circonscription : Résultats de la circonscription au 1er tour », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  77. « Élections législatives 2022 », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  78. « Le gouvernement expérimente la semaine de quatre jours dans la fonction publique », Les Échos, .
  79. « Remaniement : Gabriel Attal va succéder à Pap Ndiaye au ministère de l'Éducation nationale », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  80. « Remaniement : Gabriel Attal nommé ministre de l'Éducation nationale », BFMTV (consulté le ).
  81. Astrid de Villaines, Émilie Garcia et Jade Toussay, « Gabriel Attal ministre de l'Éducation nationale, itinéraire d'un surdoué de la politique », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  82. Gabriel Attal, « Note de service. Principe de laïcité à l'École », sur Ministère de l'Éducation Nationale, (consulté le ).
  83. a et b « Rentrée scolaire : 298 élèves se sont présentées en abaya, 67 ont refusé de l'enlever, a annoncé Gabriel Attal », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  84. « Polémique autour de l'abaya dans les écoles françaises : ce qu'il faut savoir », France 24,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  85. a et b « Abaya à l’école : le Conseil d’État confirme l’interdiction », Le Point,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  86. « Annonces de Gabriel Attal : "Le redoublement est la preuve de notre manque d'imagination pédagogique", estime une spécialiste de l'éducation », sur Franceinfo, (consulté le ).
  87. « Abaya, harcèlement, niveau scolaire… Les points clés du passage de Gabriel Attal à l'Éducation nationale », Europe 1, (consulté le ).
  88. « Uniforme scolaire : Nice, Châteaurenard, Aix-en-Provence... Quels sont les établissements qui se lancent dans l'expérimentation en 2024 », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le ).
  89. Linh-Lan Dao, « Vrai ou faux. L'uniforme à l'école permet-il d'atténuer les inégalités entre les élèves ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  90. Lara Bullens, « L'expérimentation de l'uniforme à l'école, un "sparadrap" sur les vrais problèmes scolaires », sur france24.com, (consulté le ).
  91. « Stanislas, le collège d'élite qui prône la "pudeur" féminine face aux "pulsions" des garçons », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  92. Marie-Béatrice Baudet et Sarah Belouezzane, « Les démons du collège Stanislas, citadelle de l'enseignement privé catholique », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  93. David Perrotin, Ilyes Ramdani, « « Ma fille a été broyée » : les silences de Gabriel Attal sur les méthodes de Stanislas », sur Mediapart, (consulté le ).
  94. « Le passage éclair de Gabriel Attal à l'éducation nationale, ministère du temps long », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  95. Cécile Bourgneuf, « Au ministère de l'Education, un Gabriel Attal com ci com ça », sur Libération (consulté le ).
  96. « Peut-on faire un bilan de Gabriel Attal à l'Education nationale ? », sur Alternatives Economiques, (consulté le ).
  97. Noémie Lair, « Remaniement : Nicole Belloubet devient ministre de l'Éducation, Oudéa-Castéra conserve les Sports et les JO », sur France Inter, (consulté le )
  98. Décret du 9 janvier 2024 portant nomination du Premier ministre
  99. « Remaniement : nommé Premier ministre, Gabriel Attal remplace Élisabeth Borne à Matignon », Le Figaro, .
  100. « Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre de la Ve République », France Inter, (consulté le ).
  101. « L'ascension fulgurante de Gabriel Attal, plus jeune Premier ministre de la Vᵉ République », France 24, (consulté le ).
  102. « Gabriel Attal : SOS Homophobie salue la nomination d'un Premier ministre ouvertement homosexuel », CNews,‎ (lire en ligne)
  103. Quentin Girard, « Gabriel Attal, premier Premier ministre gay : le signe d'une France qui progresse », sur Libération, (consulté le ).
  104. « Gabriel Attal est aussi le premier Premier ministre ouvertement gay en France », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  105. « Colère des agriculteurs : les revendications de la profession », sur L'Express, (consulté le ).
  106. « Article D911-72 - Code de l'éducation - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes