René Haby — Wikipédia

René Haby
Fonctions
Député français

(2 ans, 1 mois et 6 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Meurthe-et-Moselle
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur André Rossinot
Successeur Guy Vattier

(7 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection 19 mars 1978
Réélection 14 juin 1981
Circonscription 4e de Meurthe-et-Moselle
Législature VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Jean Bichat
Successeur Proportionnelle par département
Ministre de l'Éducation nationale[N 1]

(3 ans, 10 mois et 4 jours)
Président Valéry Giscard d'Estaing
Gouvernement Jacques Chirac I
Raymond Barre I et II
Prédécesseur Joseph Fontanet
Successeur Christian Beullac
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Dombasle-sur-Meurthe (France)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décès Paris 10e (France)
Nationalité Française
Parti politique RI, PR puis UDF
Enfants Jean-Yves Haby
Profession Enseignant

René Haby, né le à Dombasle-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle) et mort le à Paris 10e[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Ancien élève au cours complémentaire de Dombasle, il est admis à l'École normale de Nancy en 1935. En 1938, il est nommé instituteur, dans la banlieue de Nancy. Mobilisé en 1940 et fait prisonnier, il est libéré. En 1941, il est affecté à Nancy.

En 1946, il obtient une licence. En 1954, il est agrégé de géographie[2]. Sa thèse de doctorat, publiée en 1965, est consacrée aux Houillères de Lorraine et à leur environnement.

Enseignant, universitaire et haut fonctionnaire[modifier | modifier le code]

De 1954 à 1962, il est proviseur des lycées de Saint-Avold, d’Avignon, de Metz, de Montgeron. Il est chargé de cours de géographie à la faculté des lettres de Metz (1964-1965), à la faculté des lettres de Nancy (1965-1970) et enfin à la Sorbonne (1970-1972).

De 1962 à 1965, il est directeur de la pédagogie au ministère de l'Éducation nationale. En 1963, il est nommé inspecteur général de l'Instruction publique. De 1966 à 1968, il est directeur de cabinet de François Missoffe, ministre de la Jeunesse et des Sports. Du à 1974, il est recteur de l'académie de Clermont-Ferrand.

Ministre[modifier | modifier le code]

Du au , il est ministre de l'Éducation[3] dans le gouvernement Chirac I, puis est reconduit dans les gouvernements Barre I et II. Il est présenté par Valéry Giscard d'Estaing comme un technicien de l'éducation.

Membre du Parti républicain, il est élu député UDF en 1978, réélu en 1981 et 1986, il siège à l'Assemblée nationale jusqu'en 1988. Élu conseiller général en 1979, il vote blanc lors de l'élection du président du conseil général, ce qui provoque l'élection d'un président communiste, car il était mécontent de ne pas avoir été choisi comme candidat de la majorité à la présidence[4]. Il devient vice-président du conseil général de Meurthe-et-Moselle en 1985.

Durant son passage au ministère de l'Éducation nationale, René Haby fait promulguer une loi de démocratisation qui porte son nom. Elle prévoit notamment la mise en place d'un « Collège pour tous » en continuité de l'« École pour tous ». On parle dès lors de « collège unique ». Cette loi avait l'ambition de la « réussite pour tous » mais est critiquée quant à la réussite de ses objectifs.

Famille et fin de vie[modifier | modifier le code]

Il est le père de l'homme politique Jean-Yves Haby. Son épouse, Paulette Masson, meurt le à 94 ans.

René Haby meurt le 6 février 2003 à Paris 10e.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ministre de l'Éducation du au , dans le gouvernement Raymond Barre I.

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]