Florent Boudié — Wikipédia

Florent Boudié
Illustration.
Fonctions
Vice-président du groupe LREM puis RE à l'Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an, 9 mois et 18 jours)
Avec Sylvain Maillard (1er VP)
Marc Ferracci
Anne Genetet
Emmanuel Lacresse
Christine Cloarec-Le Nabour
Président Aurore Bergé

(1 an, 8 mois et 23 jours)
Avec Marie Lebec (1re VP)
Guillaume Vuilletet
Benjamin Dirx
Sophie Beaudouin-Hubiere
Président Gilles Le Gendre
Christophe Castaner
Député français
En fonction depuis le
(11 ans, 10 mois et 3 jours)
Élection 17 juin 2012
Réélection 18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 10e de la Gironde
Législature XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
LREM (2017-2022)
RE (depuis 2022)
Prédécesseur Jean-Paul Garraud
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 19 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Gironde
Président Alain Rousset
Conseiller municipal de Sainte-Foy-la-Grande

(1 an, 9 mois et 7 jours)
Élection 30 mars 2014
Maire Christophe Chalard
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance Sainte-Foy-la-Grande (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2017)
LREM/RE (depuis 2016)

Florent Boudié, né le à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), est un homme politique français.

D'abord membre du Parti socialiste, il est élu député en 2012 dans la 10e circonscription de la Gironde, puis conseiller régional et porte-parole de la région Nouvelle-Aquitaine en décembre 2015.

Il est réélu député en 2017, après avoir rejoint La République en marche (LREM), puis à nouveau en 2022 sous cette même étiquette. Depuis septembre 2020, il est vice-président du groupe LREM puis du Groupe Renaissance chargé des territoires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Petit-fils de résistant devenu gendarme à la Libération et d'un d'instituteur[réf. souhaitée], Florent Boudié est né le à Sainte-Foy-la-Grande et passe son enfance et son adolescence dans la commune de Pineuilh.

À 17 ans, il entre à l'Institut d'études politiques de Bordeaux dont il est diplômé en 1994[1]. Il décroche également une maîtrise en droit européen à l'université de Bordeaux la même année[1].

Il poursuit ses études à l'Université Panthéon-Assas où il obtient un DEA de droit européen. Après ses études, il enseigne le droit public à l'Université Panthéon-Assas puis à l'Université Bordeaux-Montesquieu[réf. souhaitée].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En 2003, il devient conseiller aux transports et à la décentralisation auprès d'Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, puis devient son chargé des travaux rédactionnels jusqu'en octobre 2007. À cette date, il prend les fonctions de directeur de cabinet de Gilbert Mitterrand à la ville de Libourne, jusqu'au mois de mai 2011.

Député PS de la XIVe législature[modifier | modifier le code]

En 2012, il se présente aux élections législatives dans la 10e circonscription de la Gironde. Arrivé en tête au premier tour, devant le député sortant Jean-Paul Garraud, avec respectivement 36,96 % et 32,22 % des suffrages exprimés, il s'impose au second tour, avec 54,60 %.

Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (depuis 2015)[modifier | modifier le code]

En décembre 2015, il est élu conseiller régional d'Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, lors des élections régionales en Gironde[2]. Il est alors désigné porte-parole d'Alain Rousset, président de la région Nouvelle Aquitaine. Il démissionne alors du mandat de conseiller municipal de Sainte-Foy-la-Grande pour se conformer à la règle du non-cumul des mandats.

Élection présidentielle de 2017 et adhésion à En marche[modifier | modifier le code]

Dès le printemps 2016, il soutient Emmanuel Macron, adhère au mouvement En marche et intègre le comité politique (COPOL) du candidat pour l'élection présidentielle de 2017[3]. En septembre 2016, il crée avec plusieurs autres parlementaires issus du Parti Socialiste, un groupe intitulé "La Gauche avec Macron". Au mois de décembre 2016, il accepte de parrainer Manuel Valls dans le cadre de la primaire de la Belle alliance populaire, considérant qu'une même famille de pensée doit se rassembler, des modérés de la droite républicaine à Manuel Valls en passant par Emmanuel Macron[4].

Il confirme néanmoins son soutien au candidat En marche, ce qui lui vaut d'être exclu du Parti socialiste et de se voir retirer l'investiture socialiste en vue des élections législatives des 11 et 18 juin 2017.

Député LREM de la XVe législature[modifier | modifier le code]

Le 11 mai 2017, il fait partie des 27 députés sortants investis candidats de La République en marche.

Confronté à un candidat du Parti socialiste au premier tour de l'élection législative ayant obtenu 4,94 % des suffrages, il remporte le second tour avec 67,90 % des voix face à la candidate du Front national[5].

Florent Boudié devient membre de la commission des Lois de l'Assemblée nationale.

Il est responsable du projet de loi sur l'immigration au sein du groupe LREM (chargé des discussions avec le cabinet du ministre Gérard Collomb)[6]. A ce titre, il travaille étroitement avec Élise Fajgeles, rapporteure du projet de loi[7]. Il pilote également un groupe de travail de députés LREM sur l'islam, dont l’objectif est d’identifier des pistes de réforme, pouvant amener à une rénovation de la loi de séparation des Églises et de l'État[8],[9].

En juillet 2019, à l'occasion des élections pour le renouvellement des postes à responsabilités au sein du groupe LREM à l'Assemblée, il se porte candidat à la présidence du groupe LREM[10]. Alors que Gilles Le Gendre est réélu dès le premier tour, il arrive en deuxième position sur six avec 76 voix[11].

En septembre 2020, après l'élection de Christophe Castaner comme président du groupe LREM, celui-ci le nomme vice-président du groupe chargé des territoires[12].

Avec sa collègue Olga Givernet, il est chargé de proposer une stratégie à Stanislas Guerini, délégué général de LREM, pour les élections régionales de 2021[13].

En 2023, il est rapporteur du projet de loi « immigration »[14], controversé pour le principe de préférence nationale qu'il introduit. Le , il vote en faveur de cette loi, avec le soutien de la droite et l'extrême-droite[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Florent Boudié (promotion 1994), élu député LREM de la 10ème circonscription de la gironde | Le Réseau de Sciences Po Bordeaux », sur reseau.sciencespobordeaux.fr (consulté le )
  2. Gironde : vos 47 élus au Conseil régional,Sud ouest, 14 décembre 2015
  3. [1]
  4. « Gironde : le député PS Florent Boudié soutient Emmanuel Macron », sur SudOuest.fr (consulté le )
  5. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  6. Manuel Jardinaud et Mathilde Mathieu, « Migrants: Collomb verrouille son texte malgré les haut-le-cœur de députés LREM », sur Mediapart, (consulté le ).
  7. Jean-Baptiste Daoulas, « Elise Fajgeles, démineuse macroniste », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  8. Mathilde Siraud, « Les députés LaREM planchent sur l'islam de France », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  9. Alexandre Lemarié, « Des députés La République en marche s’attellent au sujet de l’islam de France », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  10. Caroline Vigoureux, « Groupe LREM à l’Assemblée: Gilles Le Gendre, un président contesté et désormais menacé », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  11. Le Monde avec AFP, « Gilles Le Gendre reste président du groupe macroniste à l’Assemblée nationale », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. AFP, « Députés LREM: Aurore Bergé, ex-rivale de Castaner, nommée "présidente déléguée" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  13. « Comment les lieutenants d'Emmanuel Macron préparent la bataille des régionales de 2021 », sur La Lettre A.fr, (consulté le ).
  14. « Qui est vraiment… Florent Boudié, le député Renaissance en première ligne dans le débat sur le projet de loi « immigration » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Simon Barthélémy, « Loi immigration : ces parlementaires girondins qui ont voté avec l'extrême droite », sur Rue89Bordeaux, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]