Marie Lebec — Wikipédia

Marie Lebec
Illustration.
Marie Lebec en 2017.
Fonctions
Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement
En fonction depuis le
(2 mois et 17 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Gabriel Attal
Gouvernement Attal
Prédécesseur Franck Riester
Députée française

(6 ans, 7 mois et 21 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 4e des Yvelines
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique LREM (2017-2022)
RE (2022-2024)
Prédécesseur Pierre Lequiller
Successeur Denis Bernaert
Première vice-présidente du groupe LREM
à l'Assemblée nationale[1]

(2 ans et 9 mois)
Avec Guillaume Vuilletet
Benjamin Dirx
Sophie Beaudouin-Hubiere
Florent Boudié
Président Gilles Le Gendre
Christophe Castaner
Prédécesseur Poste créé
Successeur Sylvain Maillard
Biographie
Date de naissance (33 ans)
Lieu de naissance Vernon (France)
Nationalité Française
Parti politique UMP
LREM/RE (depuis 2017)
Diplômée de IEP de Bordeaux
Université de Cardiff

Marie Lebec Écouter, née le à Vernon (Eure), est une femme politique française.

Elle s'engage en politique en devenant d'abord membre de l'Union pour un mouvement populaire (devenue LR) puis intègre En marche en 2016. Lors des élections législatives de 2017, elle est élue députée dans la 4e circonscription des Yvelines. À l'Assemblée nationale, elle est porte-parole du groupe LREM en 2019, puis 1re vice-présidente entre 2019 et 2022.

Le , elle est nommée ministre chargée des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Attal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Marie Lebec naît le à Vernon, dans le département français de l'Eure, au sein d'une fratrie de trois enfants. Fille d'un directeur commercial dans l'informatique et d'une pharmacienne responsable dans l'industrie, elle passe son enfance dans la banlieue parisienne de Louveciennes[2].

Elle effectue ses études à Louveciennes, Saint-Germain-en-Laye et Chatou, dans des établissements privés catholiques, puis en Angleterre dans une public school. Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Bordeaux (promotion 2014) en affaires publiques et représentation des intérêts (APRI), et de l’université de Cardiff en affaires européennes et internationales[3].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Elle occupe un poste de lobbyiste au sein du cabinet Euralia, dont elle se met en congé lorsqu'elle se présente aux élections législatives en 2017[4].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

Elle s'engage au sein du conseil municipal des jeunes de Louveciennes[Quand ?], puis pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Elle adhère à l'Union pour un mouvement populaire (UMP), et commence à militer[3], notamment au sein des Jeunes populaires[5].

Plus tard, elle s'engage aux côtés d'André Vanhollebeke, maire de Louveciennes et président départemental des Yvelines du Nouveau Centre[6], pour la campagne des élections municipales de 2014. Présente en 14e position sur sa liste[7], elle n'est pas élue. La liste à laquelle elle appartient est reléguée dans l'opposition par une autre liste de droite, UMP, dans une campagne dure entre les deux listes qui mène à l'annulation du premier scrutin puis à la confirmation de ce premier scrutin dans une nouvelle élection[8].

Elle est, pendant 18 mois, attachée parlementaire du Vosgien Christian Franqueville (Parti socialiste), député-maire de Bulgnéville[9], à l'Assemblée nationale[3].

Députée de la XVe législature[modifier | modifier le code]

Challenges la présente comme « une « marcheuse » de la première heure »[4]. Elle rejoint Les Jeunes avec Macron en 2015[4]. En , elle s'engage pour En Marche[réf. nécessaire]. Elle participe à l'organisation du mouvement dans la 4e circonscription des Yvelines et à la mise en place du comité de Louveciennes[réf. nécessaire].

Elle est investie par La République en marche pour les élections législatives de 2017[3],[10],[4],[11]. Alors âgée de 26 ans, elle est la benjamine des candidats LREM[12]. Elle finance sa campagne avec 20 000 euros d’économies personnelles, qui lui sont remboursés à l'issue de la campagne[4],[13]. Elle est élue le , au second tour, avec 61,39 % des suffrages exprimés face à Ghislain Fournier, maire de Chatou, candidat Les Républicains[14]. La droite avait jusqu'alors remporté toutes les élections législatives dans cette circonscription, à la population aisée, depuis 1973[4].

À l'Assemblée nationale, elle est membre de la commission des Affaires économiques[15] et vice-présidente de la délégation aux outre-mer, regroupant des députés ultra-marins et des députés métropolitains[16].

Le Monde indique en qu'elle fait partie d'une petite dizaine de députés qui forment « la garde avancée d’Emmanuel Macron, au Palais-Bourbon comme dans les médias. Des janissaires dévoués corps et âme au chef de l’État, qui ne dépendent que de lui, ne rendent de comptes qu’à lui[17]. »

Elle est rapporteuse du projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises (Pacte)[5]. Elle est également responsable de texte sur la Loi Climat et résilience, et s'engage sur la privatisation de la SNCF[13].

En , elle milite activement pour la candidature de Roland Lescure à la présidence du groupe La République en marche[5].

À partir de 2019, elle est porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée avec une mission centrée sur les réseaux sociaux[18]. En , elle devient première vice-présidente du groupe.

Le , l'ancien ministre de l'Intérieur et ancien Délégué général de LaREM Christophe Castaner, qui doit retrouver son siège de député de la seconde circonscription des Alpes-de-Haute-Provence à compter du 4 août 2020, annonce sa candidature en « ticket » avec elle à l'occasion de l'élection interne pour la présidence du groupe parlementaire LaREM à l'Assemblée nationale, après la démission de Gilles Le Gendre (dont elle était la 1re vice-présidente)[19]. Élu président, Christophe Castaner la confirme au poste de 1re vice-présidente, comme il l'avait annoncé lors de sa campagne[20].

Députée de la XVIe législature[modifier | modifier le code]

Elle est réélue à l'occasion des élections législatives de 2022 avec 65,69 % des suffrages exprimés face à la candidate de la NUPES, Céline Bourdon. À partir du 22 juin 2022, elle fait partie des députés de la XVIe législature de l'Assemblée nationale[21].

En mars 2023, Marie Lebec ainsi que la députée Aurore Bergé font l'objet de menaces de mort, Libération et Franceinfo précisent que cet événement engendra des infox qui prétendent que les députées auraient elles-mêmes rédigé ces menaces[22],[23].

Au cours de l'année 2023, elle s'investit notamment en faveur de la réforme des retraites[13].

Ministre chargée des Relations avec le Parlement[modifier | modifier le code]

Elle est nommée ministre délégué chargée des Relations avec le Parlement dans le gouvernement Attal le 11 janvier 2024[24]. Elle est la première femme à occuper ce poste sous la Ve République.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Vice-présidente de septembre 2019 au 29 septembre 2020.
  2. Jean-Baptiste Daoulas, « Marie Lebec, elle parlemente », sur Libération,
  3. a b c et d « Législatives : "Moi Candidate" avec Marie Lebec (LREM) dans la 4e circonscription », Yvelines Première,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a b c d e et f « Législatives 2017: qui est la plus jeune candidate investie par En Marche ? », Challenges,‎ (lire en ligne).
  5. a b et c Yann Guégan et Diane de Fortanier, « La galaxie LRM à l’Assemblée nationale », sur contexte.com, (consulté le ).
  6. « Politique : André Vanhollebeke président du Nouveau Centre », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  7. « Union pour Louveciennes. Marie ».
  8. « Municipale partielle : guerre des droites à Louveciennes », Valeurs Actuelles,‎ (lire en ligne).
  9. « Mairie de Bulgnéville », sur mairie-bulgneville.fr.
  10. RMC, « Législatives : ‘’être candidat issu de la société civile, c'est prendre un gros risque financier et professionnel’’ », RMC,‎ (lire en ligne).
  11. « Carte d'électeurs - Marie Lebec, jeune candidate La République en Marche dans les Yvelines », Radio France internationale,‎ (lire en ligne).
  12. « Législatives 2017 : dans la 4e circonscription, la benjamine des candidats en marche vers l’Assemblée », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  13. a b et c Maël Jouan et Thomas Ribaud, « Ancienne lobbyiste, sarkozyste, jeune : Marie Lebec, portrait d'un pur produit macroniste », sur www.marianne.net,
  14. « Législatives 2017 : qui est Marie Lebec la nouvelle députée REM des Yvelines ? », France Bleu,‎ (lire en ligne).
  15. Assemblée nationale, « Commission des affaires économiques », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  16. Assemblée nationale, « Délégation aux outre-mer », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  17. Cédric Pietralunga et Alexandre Lemarié, « Les snipers de la Macronie », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. Mathilde Siraud, « Le groupe LaREM à l'Assemblée muscle son équipe de porte-parole », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  19. AFP, « Politique. Castaner veut prendre la tête du groupe LREM à l'Assemblée », Le Républicain lorrain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. AFP, « Députés LREM: Aurore Bergé, ex-rivale de Castaner, nommée "présidente déléguée" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  21. « Elections législatives 2022 », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Désintox. Oui, les lettres de menaces d'Aurore Bergé et Marie Lebec sont bien réelles. », sur Franceinfo, (consulté le ).
  23. « Lettre de menaces visant Aurore Bergé et Marie Lebec : sur Twitter, l’emballement complotiste », sur Libération (consulté le ).
  24. Par Sébastien Birden Le 11 janvier 2024 à 21h05, « Remaniement : qui est Marie Lebec, la nouvelle ministre chargée des Relations avec le Parlement ? », sur leparisien.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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