Yvetot — Wikipédia

Yvetot
Yvetot
La mairie.
Blason de Yvetot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité CC Yvetot Normandie
(siège)
Maire
Mandat
Francis Alabert
2022-2026
Code postal 76190
Code commune 76758
Démographie
Gentilé Yvetotais
Population
municipale
11 385 hab. (2021 en diminution de 5,69 % par rapport à 2015)
Densité 1 524 hab./km2
Population
agglomération
15 001 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 04″ nord, 0° 45′ 15″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 157 m
Superficie 7,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Yvetot
(ville-centre)
Aire d'attraction Yvetot
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Yvetot
Liens
Site web www.yvetot.fr

Yvetot (/iv.to/) est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Yvetot est une ville normande, capitale du pays de Caux, située à 32 km au nord-ouest de Rouen, 46 km du Havre, 28 km du littoral de la Côte d'Albâtre à Saint-Valery-en-Caux.

Elle fait partie du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 952 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Ectot-lès-Baons à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 905,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Le sud de la ville d’Yvetot est principalement composé de quartiers populaires tels que Rétimare et Fief de Caux ainsi qu'une zone commerciale. Alors que plus au nord se trouvent des quartiers plus résidentiels comme le Fay et le Vallon Fleuri.

Typologie[modifier | modifier le code]

Yvetot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yvetot, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 15 001 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yvetot, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,9 %), terres arables (16,8 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 6 407, alors qu'il était de 6 068 en 2014 et de 5 666 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yvetot en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,6 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Yvetot en 2019.
Typologie Yvetot[I 1] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 90,6 87,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 4 9,7
Logements vacants (en %) 8,5 8,2 8,2

Le bailleur social historique de la ville est la SA HLM d’Yvetot, créée en 1922 et devenue Logeal, dont le patrimoine s'étend désormais sur les départements de la Seine-Maritime et de l’Eure[17].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Yvetot est desservie par la l'ancienne route nationale 15 (actuelle RD 6015) reliant Rouen au Havre en passant par le pays de Caux. Elle est également proche de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 929), qui la relie à Amiens, et de l'autoroute A150 (tronçon nord), raccordée à l'autoroute A29.

La gare d'Yvetot est desservie par les trains NOMAD Paris St Lazare - Rouen - Le Havre (ex-Intercités) ainsi que des TER Normandie (Rouen - Le Havre et Yvetot - Elbeuf).

Des correspondances par car pour Saint-Valery-En-Caux (ligne régionale NOMAD Car 525) sont assurées avec les trains Paris - Le Havre et Le Havre - Paris. La gare, le centre-ville et les établissements scolaires (collèges et lycées) sont également desservis par les lignes 503 et 510 du réseau NOMAD Car respectivement à destination de Caudebec-en-Caux et Fécamp[18]

Des car depuis et vers Doudeville, Alvimare et Fauville-en-Caux sont également mis en place les jours de marché sous le numéro 540 du réseau NOMAD Car[18].

La ville est également desservie par son réseau de transport « Vikibus », composé de 2 lignes circulaires bouclant sur la gare et totalisant 52 arrêts. Le réseau circule tous les jours sauf le dimanche. Une troisième ligne, gratuite, est également mise en place les jours de marché pour desservir plus finement le centre-ville[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ivetoht en 1025-1026, Ivetot en 1046-1048[20].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tot, issu de l'appellatif toponymique d'origine norroise topt, toft[20], signifiant « emplacement, endroit constructible, ferme », dont on compte environ 350 exemples en Normandie.

Le premier élément est le nom de personne Ivo, anthroponyme d'origine franque[20] et qui a donné les prénoms Yves (cas sujet) et Yvon Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (cas régime) en français. Le nom de personne n'indique pas l'origine ethnique du propriétaire qui peut très bien être d'origine norroise ou anglo-scandinave. En effet, les colons ont souvent adopté, surtout au moment de leur baptême, des anthroponymes germaniques ou autres (cf. Hrólfr / Rollon, baptisé « Robert », ou encore Bernard le Danois, Stigand de Mézidon dit « Odon », et Turstin Haldup dit « Richard »).

François de Beaurepaire estime qu'un seul et même personnage pourrait se retrouver dans Ismesnil (Yvemesnil XIIe siècle), hameau situé à 5 km sur la commune voisine d'Allouville-Bellefosse et Yvecrique « l'église d'Yves » à 10 km de là[20].

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom d'Yvetot-la-Montagne[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les origines d'Yvetot, et plus particulièrement du royaume d'Yvetot, restent obscures et de nombreuses hypothèses ont été avancées. Une chose est certaine, aux XIVe et XVe siècles, des actes officiels mentionnent effectivement la qualification de « roi d'Yvetot ». Le nom d'Yvetot est cité pour la première fois dans une charte de donation du duc de Normandie Richard II, en 1021, aux religieux de l'abbaye de Saint-Wandrille. Plusieurs familles (dont la famille d'Yvetot jusqu'en 1401) tinrent la seigneurie d'Yvetot, avec le titre de roi (ou de prince, notamment à partir de Martin du Bellay, vers 1551). On en connaît les généalogies.

Le roi d'Yvetot[modifier | modifier le code]

Ces seigneurs portent souvent le titre de roi, bénéficiant de tous les privilèges de souveraineté jusqu'en 1551. Ce titre de noblesse est attesté en 1024. Détaché de tout hommage, au moins depuis 1203, ce territoire reste une principauté jusqu'en 1789. Cette principauté dépassait les limites actuelles de la commune d'Yvetot puisqu'il comprenait aussi les anciennes paroisses de Saint-Clair-sur-les-Monts et Sainte-Marie-des-Champs.

En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les droits de la seigneurie d'Yvetot[22].

Incendies[modifier | modifier le code]

La ville d'Yvetot a été incendiée alors qu'elle était sous domination anglaise en 1418 lors de la Guerre de Cent Ans, puis lors des guerres de Religion en 1592. Redevenue un centre commercial prospère sous Louis XIV avec cinq halles pour les grains, les cordonniers, bouchers, filassiers, merciers et drapiers. Un incendie le détruisit tout le centre-ville. La ville ne fut reconstruite qu'en 1698 et l'église Saint-Pierre en 1771[23].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Femme portant la coiffe du Pays de Caux dit « bonnet cauchois » ou coiffe d'Yvetot[24] (vers 1930).

La prospérité de la ville est liée à un commerce fort développé dès le XVIIe siècle, grâce à son statut de paradis fiscal, et à des filatures de coton en pleine expansion après 1794, avec l'arrivée des machines à vapeur, la ville n'étant traversée d'aucun cours d'eau. Comme dans tout le pays de Caux se pratique, la sculpture et la taille de l'ivoire et de l'os[25].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le 4 mars 1789, la ville est le lieu d'une émeute due à la cherté des blés. Pendant l'été 1789 la bourgeoisie de la ville s'arme, marquant les tensions dans la ville avec les manants, d'autant que les problèmes d'approvisionnement demeurent. Yvetot devient chef-lieu de district de 1790 à 1795[21], en lieu et place de Caudebec réputée favorable à la Vendée. Jacobine au début de la révolution, Yvetot prend le nom du parti de Robespierre, La Montagne en 1793. Fêtes civiques s'y déroulent, luttes contre les accapareurs, Comité de Salut Public.

Napoléon Ier vient deux fois à Yvetot, en 1802 et 1810[26].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare vers 1900.

En 1847 est mise en service la gare d'Yvetot, sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, facilitant le déplacement des personnes et le transport des marchandises, favorisant ainsi le développement économique de la ville.

Au XIXe siècle, la ville et son arrondissement développent une production de tissus, essentiellement du coton, de la soie et de la laine à travers des [27]. L'activité cotonnière disparaît presque complètement après 1870, à laquelle se substitue aux XIXe et XXe siècles, une forte activité dans le domaine de l'imprimerie.

La chute de Napoléon III[modifier | modifier le code]

L'église St-Pierre d'Yvetot dans France-Album (fascicules 40-54) par A. Karl vers 1880 (source BNF).

Durant la guerre franco-allemande de 1870, Yvetot sert de base arrière pour les Prussiens, qui s'ils ont pris Rouen ne parviennent pas à prendre Le Havre[28].

Le Guide-oanne, de 1885, décrit Yvetot, comme un chef-lieu d'arrondissement de 8 397 habitants, située dans une plaine fertile mais dépourvu de cours d'eau. L'église du XVIIIe siècle renferme un autel en marbre, des boiseries en chêne et une chaire de 1786[29].

Le , la ville reçoit le président Carnot.

Pendant la Première Guerre mondiale, Yvetot est la base arrière du front britannique sur la Somme avec un hôpital militaire anglais.

Développement de l'Imprimerie[modifier | modifier le code]

L'Abeille Cauchoise d'Yvetot.

L'imprimerie apparaît à Yvetot autour de 1762, le premier typographe y est autorisé en 1789. Le journal L'Abeille Cauchoise ou L'Abeille Cauchoise, journal d'Yvetot et d'annonces judiciaires est fondé en 1804. Ce journal très populaire est imprimé au 122, rue du Calvaire, puis rues Haëmers et Lormier. L'Imprimerie de l'Abeille Cauchoise édite aussi le pays de Caux et l'Almanach du Roy d'Yvetot. L'Abeille Cauchoise disparaît en 1944. Imprimés par les imprimeurs Bretteville Frères à Yvetot, les journaux hebdomadaires L'Avenir de Duclair, Journal républicain, Le Flot, Le Réveil d'Yvetot sont fondés vers 1885.

La seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Centre-ville et Église Saint-Pierre à Yvetot) en 1941 (Maillard Marcel) - Source BNF.

Le 10 juin 1940, le 25e Panzer-Regiment commandé par Rommel entre dans Yvetot[30], désertée par ses habitants. La ville est alors incendiée en particulier tout le centre-ville et l'église Saint-Pierre. L’occupation commence, elle dure 50 mois dans des conditions inconfortables, avec des centaines de maisons calcinées, plus de 1 000 sinistrés et 2 hectares de terrain anéantis[31]. La gare et sa ligne de chemin de fer sont bombardées en 1942 et en 1944. En juin 1944, des commandos parachutistes anglais y sont largués avec succès[32]. Yvetot est libérée le , par les troupes anglo-canadiennes.

La reconstruction et l'évolution de l'Imprimerie[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre, Reconstruction (1956-1963), des architectes Chirol, Flavigny et Marchand avec des vitraux de Max Ingrand.

Pratiquement rasée en 1940 au début de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, la ville est reconstruite dans un style classique à partir de 1945. La ville reprend de l'ampleur économique et devient un grand centre d'imprimerie, pour les journaux Témoignage Chrétien, ou en encore les éditions du Fleuve Noir qui y imprime les romans de Frédéric Dard, San-Antonio grâce entre autres à l'Imprimerie Commerciale[33], également imprimeur du fameux J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian en 1946 pour les éditions Scorpion[34]. Sous l'impulsion d'André Bettencourt, les journaux Le Petit Cauchois et Le Réveil d'Yvetot fusionnent en 1948 et deviennent Le Courrier cauchois, publié par la Société Cauchoise de presse et de publicité sise à Yvetot[35].

En 1958, Yvetot est décrite comme un centre d'imprimerie d'intérêt régional selon La revue de Rouen, en effet les destructions sévères du Havre et de Rouen ont entrainé une relocalisation vers les imprimeries d'Yvetot, restées indemne. La ville compte 5 Imprimeries. En 1967, l'Imprimerie Commerciale devient l'Imprimerie Nouvelle[36]. Elle fusionne avec l’imprimerie Édition Témoignage Chrétien, et devient ETC Inn installée à Sainte-Marie-des-Champs jusqu’à sa fermeture en 2018[37]. Les bâtiments de l'Imprimerie Nouvelle sont détruits en décembre 2022[38].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Crée en 1912, une marque de layette Ozona, développe des layettes pour bébé à partir de 1950 avec près de 800 ouvrières. Dernier établissement de tisserands, les Établissements Laporte ferme en 2014. La ville comptait également deux minoteries. La marque de margarine Astra crée en 1912 à Yvetot déménage dans la banlieue parisienne en 1933. la laiterie est fermée en 1972[39].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 1926, Yvetot a été chef-lieu de l'ancien arrondissement d'Yvetot, supprimé à cette occasion et jamais reconstitué. Elle était donc siège d'une sous-préfecture.

La ville d'Yvetot est le chef-lieu du canton.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune après avoir été le chef-lieu de l'arrondissement d'Yvetot de 1801 à 1926, fait désormais partie de l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Yvetot[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Yvetot

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Yvetot est le siège de la communauté de communes Yvetot Normandie, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de communauté de communes de la Région d'Yvetot et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

Élections présidentielles[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Élections municipales[modifier | modifier le code]

  • Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste menée par le maire sortant Émile Canu (PS) remporte le scrutin avec 56,71 % des suffrages exprimés et 2 016 voix, suivie par les listes menées respectivement par la candidate divers-centre Charlotte Masset (29,59 %, 1 052 voix) et par le divers-centre Laurent Benard (13,7 %, 487 voix), l'abstention s'élevant à 59,26 %[40].

Référendums[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1798 1830 Charles Delalande[41]    
1830 1840 Jean-Louis Bourdon-Bénard   Conseiller général d'Yvetot (1833 → 1842)
    Alexandre Roussel[42]   Président de la Caisse d'épargne (1856 → 1862 et 1874 → 1880)
    Augustin Buisson[43]   Avocat
Député de la Seine-Inférieure (1869 → 1870 et 1871 → 1876)
1846   Pierre Lefèvre[44],[45] Droite
Légitimiste
Filateur,
Conseiller général d'Yvetot (1848 → 1852)
Représentant du peuple (1848 → 1849)
Chevalier de la Légion d'honneur
1881 1905 Ferdinand Lechevallier[46],[Note 3] républicain modéré Manufacturier
Député de la Seine-Inférieure (1881 → 1905)
    Robert Lemonnier Républicain Manufacturier
Conseiller général d'Yvetot (1883 → 1910)
1908 1925 Eugène Bocheux[47],[Note 4] URD Directeur de la caisse d'épargne
Conseiller général d'Yvetot (1910 → 1925)
Fondateur de la société d’HBM en 1922, actuellement Logéal Immobilière
Les données manquantes sont à compléter.
1933 mars 1959 Marcel Richard   Médecin
Conseiller général d'Yvetot (1931 → 1940 et 1945 → 1958)
mars 1959 juin 1995 Pierre Bobée[48],[Note 5] SE puis
Rad. puis MRG
Médecin
Conseiller général d'Yvetot (1960 → 1994)
Officier de la Légion d'honneur
juin 1995 mars 2008 Philippe Décultot[49] DVD Médecin
Conseiller général d'Yvetot (1994 → 2008)
Président de la CC Yvetot Normandie (2002 → 2004)
mars 2008 septembre 2022[50]
(démission)
Émile Canu[51] PS Docteur ès lettres, proviseur de lycée retraité
Conseiller général d'Yvetot (2008 → 2015)
octobre 2022[52] En cours
(au 23 mars 2023)
Francis Alabert   Cadre retraité

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2011, la commune d'Yvetot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[53].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Ainsi, la Ville est jumelée depuis 1967 avec Hemmingen en Allemagne, depuis 1975 avec Lanark en Écosse, et elle a souhaité s'ouvrir sur les pays de l'Est en signant officiellement une charte de jumelage avec Kyjov, ville de Moravie en République tchèque le Ce jumelage tripartite a tissé des liens très forts entre les populations et les différentes générations de ces trois villes. Des échanges sont régulièrement organisés entre les établissements scolaires, les sapeurs pompiers, les employés de la Poste, les clubs sportifs, les écoles de musique...

En 2007, un protocole de coopération décentralisée entre le département de Seine-Maritime, la Ville d'Yvetot, la province de Bam (Burkina) et la ville de Bourzanga (Burkina Faso) a été signé.

Un futur jumelage est enfin prévu avec la ville polonaise de Murowana-Goslina. Une délégation des habitants et élus de cette ville a été récemment reçue[Quand ?] par la municipalité et le comité des échanges.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Liste des établissements scolaires[54]
Écoles maternelles Écoles primaires Collèges Lycées

Écoles maternelles publiques :

  • École Elisabeth Cottard
  • École Léopoldine Hugo
  • École Auguste Rodin

École maternelle privée :

  • École Saint-Michel

Écoles primaires publiques :

  • École Cahan-Lhermitte
  • École Jean Prévost

École primaire privée :

  • École Saint-Michel

Établissement public :

  • Collège Albert Camus

Établissement privé :

  • Collège Bobée

Établissement public :

  • Lycée Raymond Queneau

Établissement public agricole :

  • Lycée Agricole et Agro-alimentaire / CFA-CFPPA

Établissement privé :

  • Lycée Jean XXIII

L'école Saint-Michel est la plus vieille école maternelle et primaire (316 ans). Elle a été ouverte le [réf. nécessaire]. Elle était auparavant une école mixte et un pensionnat pour filles. La ville dispose également d'une école maternelle et primaire publique, d'un collège public, d'un collège privé, d'un lycée polyvalent public, d'un lycée privé et d'un lycée agricole.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[55],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 11 385 habitants[Note 7], en diminution de 5,69 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 8009 5009 4189 7589 0219 0209 0839 1838 922
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 6048 9218 8738 2828 4448 3977 9727 6177 545
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 3527 1337 1267 0107 1347 1627 2146 8046 885
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 9329 51010 43310 60510 80710 77010 94311 72511 888
2021 - - - - - - - -
11 385--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[56].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Yvetot abrite de nombreux clubs sportifs, parfois de haut niveau, comme ceux de handball et de hockey sur gazon. On y trouve également le football, le basket, le rugby, la gymnastique, l'athlétisme, le VTT, le tennis, la pétanque, le judo, le karaté, le full contact, le tennis de table et l'escrime et d'autres. La MJC Yvetot propose des animations sportives également.

L'équipe féminine d'Yvetot de hockey sur gazon entraînée par Hubert Verrier est montée en élite en 2009, soit la première division française.

La maison des jeunes et de la culture Yvetot[modifier | modifier le code]

Logo de la MJC Yvetot.

La MJC Yvetot[57] est une association laïque régie par la loi de 1901 et agréée Jeunesse et Éducation populaire. Elle fut fondée en 1962 par l'équipe municipale de Pierre Bobée et une quarantaine de jeunes.

Elle repose sur l’apprentissage de la citoyenneté des jeunes en favorisant leur accès à la responsabilité. La MJC est affiliée au Réseau des MJC Normandes (RMJCN), elle-même membre de la Confédération des MJC de France (CMJCF).

La démocratie se vivant au quotidien, la MJC a pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale répondant aux attentes des habitants. Ses actions et services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Concours d'animaux de boucherie en 2013.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Abbaye d'Yvetot
Vitrail de l'église Saint-Pierre.
  • Église Saint-Pierre, construite de 1949 à 1956 après les destructions de la Seconde Guerre mondiale sur les plans de Pierre Chirol, Robert Flavigny et Yves Marchand:sur un plan circulaire destiné à favoriser des innovations liturgiques, mais l'emplacement de l'autel et du chœur surélevé lui donnent un fonctionnement proche d'une église à plan basilical.
    L'édifice a un diamètre de 40 m et une hauteur de 20 m. Le campanile, séparé du bâtiment, a une hauteur de 44 m et a été construit en 1963. L'entrée est surmontée d'une sculpture monumentale de René Collamarini représentant saint Pierre
    Son vitrail (considéré comme le plus grand d'Europe avec 1 046 m2) achevé en 1956 par Max Ingrand est un puzzle minutieux d'une douzaine de pièces en verre qui présente des saints, avec un large volet consacré aux Normands du diocèse de Rouen. Il donne une ambiance lumineuse particulière à l'édifice[58].
  • Musée municipal des ivoires
  • Manoir du Fay : Un manoir typiquement cauchois construit en 1613 par Pierre Houel de Valleville. Ce manoir fut notamment la résidence de vacances de Pierre Corneille. Il a été classé Monument historique en 1996. D'une exceptionnelle qualité architecturale, en pierre calcaire et briques à motif de losanges dans le style Henri IV, il est maintenant à l'abandon[59], mais le parc et la cour sont régulièrement utilisés pour des représentations artistiques ou théâtrales et des feux d'artifice. Le club de tir à l'arc utilise également des installations sur le territoire du manoir du Fay.

Institution ecclésiastique[modifier | modifier le code]

Le Séminaire d'Yvetot, institution ecclésiastique scolaire, fondée en 1826, a eu comme élèves l'écrivain Guy de Maupassant (de 1863 à 1868), l'évêque de Soissons, Jean-Baptiste Théodore Duval, l'évêque d'Arras, Eugène Julien, Louis Deschamps, Edward Montier, Raymond Mensire et Léonard-Auguste Beaucousin[60] fut fermé en 1908. Deux écoles privées catholiques existent toujours L'école St Michel fondée en 1707, pour les filles (et où fut scolarisée Annie Ernaux) et le Lycée Jean XXIII.

Yvetot dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Coiffe d'Yvetot.

À l'entrée « Yvetot » du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, on trouve l'article suivant : « YVETOT : Voir Yvetot et mourir ! (v. Naples et Séville) ».

De nombreux ouvrages de l'auteure Annie Ernaux ont pour cadre la ville d'Yvetot, parmi eux : La Place, Les Années, Retour à Yvetot

Citée dans une chanson de Béranger : le Roi d'Yvetot[61].

Film tourné à Yvetot[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Natifs d'Yvetot[modifier | modifier le code]

Monument funéraire du colonel Trupel.
  • Jean-Aimable Trupel (1771-1850) - Forgeron de formation, il s'engage dans l'armée en 1791 comme simple soldat et finit sa carrière en tant que colonel de l'armée impériale, baron d'Empire, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis. Il a participé à de nombreuses batailles du Premier Empire dont Wagram, Leipzig, Waterloo et a subi de multiples blessures. Les soldats impériaux disaient d'ailleurs : « Brave comme Trupel ». Il est né à Yvetot le , est mort à Rouen le et est inhumé au cimetière monumental de Rouen[62],[63] ;

Y ont passé leur enfance ou leur adolescence[modifier | modifier le code]

  • Pierre Delanoë (1918-2006), parolier ;
  • Annie Ernaux (1940), écrivaine française, lauréate du prix Renaudot en 1984 pour La Place et du prix Nobel de littérature en 2022 ;
  • Jean-Luc Mélenchon (1951), homme politique français, y est scolarisé à onze ans, après son arrivée de Tanger en famille ;
  • Claudine Loquen (1965), artiste peintre, y passe ses vacances chez sa grand-mère maternelle, y est scolarisée au collège Albert-Camus (de 1976 à 1978) ;
  • Georges Pernoud (1947-2021), animateur de télévision ;
  • Serge Reggiani (1922-2004), comédien y a vécu rue Carnot;[64]
  • Auguste Rodin (1840-1917), sculpteur, dont le père Jean Baptiste (1803-1883) né à Yvetot et sa famille paternelle Claude Rodin (1764-1823) et Clothilde Renault (1775-1858) née à Yvetot sont des toiliers (marchand de coton) d'Yvetot.

Y est mort[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Yvetot Blason
De gueules à deux gerbes de blé en chef et deux navettes passées en sautoir en pointe, le tout d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Une rue de la commune porte le nom de ce maire
  4. Une cité de logements municipaux porte son nom.
  5. Le nom de ce maire a été donné en 2014 à l'IME situé rue Joseph-Coddeville : « Merci Monsieur Bobée » : À l’occasion de la pose de la première pierre de sa réhabilitation, l’institut médico-éducatif a révélé son nouveau nom : Pierre Bobée. Le chantier durera deux ans pour un budget de six millions d’euros », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Yvetot » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Yvetot - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Yvetot - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Yvetot et Ectot-lès-Baons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Ectot Les Baons » (commune d'Ectot-lès-Baons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Yvetot », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Yvetot », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Ghislain Annetta, « Yvetot : logement social, Logeal soigne ses locataires : Vendredi, le bailleur social Logeal a signé, avec les représentants des locataires de son parc, le plan de concertation 2017-2020. Cette cérémonie officielle s’est déroulée au siège, à Yvetot. », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a et b « Seine-Maritime : lignes régulières | Région Normandie », sur normandie.fr (consulté le ).
  19. « Yvetot.fr | Site officiel de la Ville d'Yvetot. Fil Infos - Actualités - Conseil Municipal - Mairie - Cadre de vie - Enfance et jeunesse - Sports et loisirs - Solidarité et santé - Culture et patrimoine » (consulté le ).
  20. a b c et d François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 167.
  21. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Lettres patentes de Louis XI, Rouen, octobre 1464 (lire en ligne).
  23. Alexandre Fromentin, Essai historique sur Yvetot, et coup d'œil jeté sur ses environs, Valmont ... Péron, Rouen, 1844, p. 80-84.
  24. Voir le site patrimoine normand, Georges Bernage, Coiffes et costume normand : bonnet cauchois, Patrimoine Normand n°48, novembre-décembre 2003-janvier 2004. À lire sur https://www.patrimoine-normand.com/article-147079-bonnet-cauchois.html, consulté le 14 décembre 2022
  25. voir son Musée de l'ivoire
  26. in Francis RENOUT, Yerville de la Révolution à l'Empire, Cercle généalogique du Pays de Caux, publié le 14 avril 2021 à lire sur https://www.geneacaux.fr/
  27. in Francis Renout, L'Industrie cotonnière dans l'arrondissement d'Yvetot au XIXe siècle, Cercle Généalogique du Pays de Caux, Seine Maritime, 7 octobre 2022 à lire sur https://www.geneacaux.fr/spip/spip.php?article821
  28. Ghislain Annetta, Une guerre oubliée : l'arrondissement d'Yvetot pendant le conflit franco-allemand de 1870, Le Courrier Cauchois, le 10 juin 2016à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-89442-une-guerre-oubliee-l-arrondissement-d-yvetot-pendant-le-conflit-franco-allemand-de-1870
  29. in Guide Joanne, Normandie, Paris Hachette, 1885 p. 36
  30. in Raymond Ruffin, Jeannine Balland, Normandie 1939-1944, le temps des épreuves, éditions Presse de la Cité, 1997.
  31. in Site Officiel de la ville d'Yvetot à lire sur https://www.yvetot.fr/histoire-de-la-ville/
  32. Jean-Luc Leleu, Combattre en dictature 1944, La Wehrmacht face au débarquement, Perrin, Paris, 2022.
  33. in Didier Clatot, Yvetot grand centre d'imprimerie aux XIXe et XXe siècles, éditions Caravel création, Fauville-en-Caux, 2015.
  34. in Noel Arnaud, Dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes, Bourgois, Paris, 2006, p. 270
  35. in Laurent Quevilly La Presse cauchoise à lire sur http://jumieges.free.fr/journal_de_Duclair2.html
  36. in Ghislain Annetta, "Yvetot : imprimerie, une histoire qui a fait couler de l'encre , le Courrier Cauchois, le 31 décembre 2015.
  37. in Parc Régional des Boucles de la Seine Normandie à lire https://webmuseo.com/ws/pnr-seine-normande/app/collection/expo/72
  38. in Yvetot. Une page se tourne à l'Imprimerie Nouvelle, Patrimoine. L'imprimerie Nouvelle aura imprimé Le Courrier Cauchois de 1967 à 2007. Des travaux de démolition ont débuté. Le Courrier Cauchois, publié le 13/12/2022 à 19h57, à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-333046-yvetot-une-page-se-tourne-a-l-imprimerie-nouvelle
  39. Ghislain Annetta, Yvetot : textile et idustrie, l'économie au passé composé, Le Courrier Cauchois, Yvetot, le 30 septembre 2016
  40. a et b « Yvetot 76190 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  41. « Charles Delalande », Les célébrités, sur seine76.fr (consulté le ).
  42. « Alexandre Roussel », Les célébrités, sur seine76.fr (consulté le ).
  43. « Augustin, François Buisson (1812-1876) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
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  45. « Lefèvre Pierre Nicolas Pascal », base Léonore, ministère français de la Culture.
  46. « Ferdinand Lechevallier (1840-1905) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  47. « Eugène Bocheux », Célébrités, sur seine76.fr (consulté le ).
  48. « Yvetot: Pierre Bobée, maire pendant 36 ans : Figure historique de la commune, Pierre Bobée est décédé samedi à l'âge de 85 ans. Estimé par ses concitoyens, il est à l'origine de nombreuses institutions », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire pour la première fois en 1959, l'homme de gauche fut réélu cinq fois.Au cours de ses trente-six années de mandature, Pierre Bobée participa activement à l'essor d'Yvetot, tant sur le plan social que culturel.MJC, IME, hôpital…Il est notamment à l'origine de la MJC ».
  49. François Manoury, Éléonore Sinoquet, « Municipales 2020 : l’ancien maire d’Yvetot, Philippe Décultot, veut rassembler le centre et la droite : Philippe Décultot rêve que la ville retombe dans l’escarcelle de la droite. Probable futur allié de Charlotte Masset, l’ancien maire prône le rassemblement et cherche à dissuader Laurent Bénard de se présenter », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 72 ans, Philippe Décultot (Modem) estime avoir encore des choses à apporter à la ville d’Yvetot, dont il fut maire de 1995 à 2008. Battu par Émile Canu (DVG) lors des deux dernières élections municipales, ce médecin retraité milite pour rassembler les forces du centre et de droite. Et pourrait bien répondre à l’appel du pied de la candidate Charlotte Masset ».
  50. Mireille Loubet, « À Yvetot, Émile Canu, maire de la ville depuis 2008 démissionne de son mandat pour raisons de santé : C’est par un courrier lu par le premier adjoint à la toute fin du conseil municipal du mercredi 21 septembre 2022 que sa décision de se retirer de la vie politique cauchoise a été annoncée », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Yvetot. Emile Canu vise un troisième mandat : "L'âge, c'est dans la tête" : Émile Canu, maire d'Yvetot depuis 2008, vise une troisième mandat. Il sera à nouveau tête de liste aux prochaines élections », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Olivier CASSIAU et Mireille Loubet-Anquetil, « Après la démission d’Émile Canu, Francis Alabert est élu maire d’Yvetot : Premier adjoint au maire depuis quatorze ans à Yvetot, Francis Alabert a été élu maire d’Yvetot lundi 10 octobre 2022. Il succède à Émile Canu, démissionnaire pour raisons de santé. », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  54. http://www.yvetot.fr/?q=node/95
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  57. Site de la MJC d'Yvetot
  58. Jean-Louis Rinuy et Pascal Lemaître (Photographies), XXe-XIXe siècle Patrimoine sacré : Les lieux de culte en France depuis 1905, Paris, Éditions du patrimoine, , 232 p. (ISBN 978-27577-0344-1), p. 108-109.
  59. Pierre Jamme et Jean-François Dupont-Danican, Gentilshommes et gentilhommières en pays de Caux, Éditions de la Morande, 1996, pages 300 et 301
  60. in Robert Eude, Histoire religieuse du diocèse de Rouen au XIXe siècle - Séminaires et établissement d’enseignement , In: Études Normandes, livraison 18, no 65, 1er trimestre 1956. Histoire religieuse du diocèse de Rouen au XIXe siècle - Séminaires et établissement d’enseignement. p. 187, à lire sur DOI : https://doi.org/10.3406/etnor.1956.3125, www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1956_num_18_65_3125, consulté le 18 janvier 2023
  61. [1]
  62. « Trupel pur produit de la révolution... »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Paris-Normandie, (consulté le ).
  63. Rémy GODBERT (modérateur du site), « TRUPEL Jean Aimable », sur Les amis du patrimoine napoléonien (consulté le ).
  64. https://seine76.fr/celebrites76/popup_portraits.php?var_portrait=reggiani-serge