Paray-Vieille-Poste — Wikipédia

Paray-Vieille-Poste
Paray-Vieille-Poste
L’hôtel de ville.
Blason de Paray-Vieille-Poste
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Nathalie Lallier (DVD)
2020-2026
Code postal 91550 et 94390
Code commune 91479
Démographie
Gentilé Paraysiens
Population
municipale
7 868 hab. (2021 en augmentation de 5,8 % par rapport à 2015)
Densité 1 281 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 46″ nord, 2° 21′ 49″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 94 m
Superficie 6,14 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Athis-Mons
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Paray-Vieille-Poste
Liens
Site web paray-vieille-poste.fr

Paray-Vieille-Poste (prononcé [paʁɛ viɛj pɔs] Écouter) est une commune française située à dix-sept kilomètres au sud de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Simple village agricole, agrémenté au XVIIe siècle d’un relais de poste en bordure de la route de Fontainebleau, la commune ne fut effectivement urbanisée qu’au sortir de la Première Guerre mondiale avec l’établissement par l’US Air Force puis par la Marine d’un aérodrome.

Rapidement lotis, le territoire fut, à partir de 1954, exproprié au bénéfice de l’aéroport Paris-Orly qui occupe au début du XXIe siècle les deux tiers du territoire municipal, assurant à la commune sa stabilité financière, mais constituant un frein dans son évolution. Le projet d’urbanisation des espaces libres sur l’emprise aéroportuaire, intitulé « Cœur d’Orly », permettra, à l’extrême nord du territoire, le développement d’un nouveau quartier d’affaires sans toutefois être un gage de croissance démographique.

Ses habitants sont appelés les Paraysiens[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Position de Paray-Vieille-Poste en Essonne.

Situation[modifier | modifier le code]

Paray-Vieille-Poste est située à l’extrême nord du département de l’Essonne, intégré à l’agglomération parisienne, dans la partie sud de la région Île-de-France, au cœur de l’ancien pays et aujourd’hui la région naturelle du Hurepoix.

La commune, située sur le plateau de Longboyau est caractérisée par une relative absence de relief. Elle occupe un territoire approximativement rectangulaire, suivant à l’est le tracé originel rectiligne de l’ancienne route de Fontainebleau et découpé à l’ouest dans sa partie basse pour suivre le tracé des aqueducs de la Vanne et du Loing.

Plus de 70 % des terres sont en 2008 urbanisées et construites et les 25 % de terres considérées comme rurales sont pour une large part composées de prairies libres mais intégrées aux terrains aéroportuaires : l'aéroport Paris-Orly s'étend sur les deux tiers du territoire et l’implantation dans la commune des deux aérogares, du pavillon d’honneur et des deux gares Orlyval, la commune est traversée du nord au sud par la route nationale 7, assurant un accès rapide à la capitale et aux grands axes autoroutiers, dont l’autoroute A106 qui achève son tracé au nord du domaine.

Elle est aussi traversée d’ouest en est par la route départementale 118 et dispose ainsi de nombreuses lignes d’autobus qui desservent les quartiers pavillonnaires. Les terrains habitables, qui ne représentent que cent dix-sept hectares sur les six cent quatorze que compte la commune[2] sont implantés au sud à l’emplacement de l’ancien lieu-dit le Contin.

À la frontière entre l’Essonne et le Val-de-Marne, Paray-Vieille-Poste est située à dix-sept kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, dix kilomètres au nord-ouest de la préfecture d’Évry, neuf kilomètres à l’est de Palaiseau, dix kilomètres au nord-est de Montlhéry, quatorze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, seize kilomètres au nord-est d’Arpajon, vingt-cinq kilomètres au nord de La Ferté-Alais, trente-trois kilomètres au nord-est de Dourdan, trente-quatre kilomètres au nord-est d’Étampes et trente-cinq kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Elle est aussi située à quarante-cinq kilomètres au nord-est de son homonyme Paray-Douaville dans les Yvelines, deux cent quarante-sept kilomètres au nord-ouest de Paray-le-Frésil et deux cent soixante-dix-neuf kilomètres au nord-ouest de Paray-sous-Briailles, toutes deux dans l’Allier et deux cent quatre-vingt-trois kilomètres au nord-ouest de Paray-le-Monial en Saône-et-Loire.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de Paray-Vieille-Poste, situé sur un plateau dominant trois rivières : (la Bièvre à l’ouest, l’Orge au sud et la Seine à l’est), est depuis le XIXe siècle (plan en date du indiquant un ruisseau la Gironde), totalement dépourvu de cours d'eau traversant la commune.

Urbanisé sur sa partie sud et aménagé au nord pour accueillir les installations aéroportuaires, il ne subsiste plus aucune mare ou étang autrefois disséminés dans les champs.

Seule voie d’eau, totalement artificielle, les aqueducs de la Vanne et du Loing passent en souterrain, depuis l’extrême sud-ouest de Paray-Vieille-Poste à Savigny-sur-Orge, longe la limite ouest puis traverse le territoire vers le nord, sous les pistes de l’aéroport et l’aérogare ouest, vers Rungis.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

La commune de Paray-Vieille-Poste est implantée à l’extrême sud du plateau de Longboyau.

Le sous-sol est caractéristique de la région, avec une succession de strates composées de meulière, limon, argile et calcaire[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Implantée à l’extrême nord du département, Paray-Vieille-Poste est limitrophe au nord de la commune val-de-marnaise de Rungis à proximité de la zone d’activité Orlytech, la frontière est partie matérialisée par la rue des Gémeaux, puis au nord-est se trouve la commune du même département Orly, séparée par la rue du Maréchal-Devaux et l’avenue de l’Europe, et à l’est toujours dans la Val-de-Marne, la commune de Villeneuve-le-Roi délimitée par la route nationale 7. Au sud-est et au sud se trouve la commune essonnienne d’Athis-Mons, elle aussi séparée par une portion de la route nationale puis par l’avenue de Morangis. À l’extrême sud-ouest se trouve une frontière avec Savigny-sur-Orge sur une courte portion de la route de la Voie verte. À l’ouest, l’allée des Meuniers matérialise la frontière avec Morangis, au nord-ouest, la voie des Avernaises marque une partie de la limite avec Wissous.

Communes limitrophes de Paray-Vieille-Poste
Wissous Rungis
Thiais
Orly
Paray-Vieille-Poste Villeneuve-le-Roi
Morangis Savigny-sur-Orge Athis-Mons

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 632 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Statistiques 1991-2020 et records ORLY (91) - alt : 86m, lat : 48°43'04"N, lon : 2°23'49"E
Records établis sur la période du 01-03-1921 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2 4,2 6,4 9,9 13,1 15 14,6 11,5 8,7 5 2,7 7,9
Température moyenne (°C) 4,7 5,2 8,3 11,3 14,8 18,2 20,4 20,2 16,5 12,6 7,9 5,2 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,5 16,2 19,8 23,2 25,8 25,7 21,5 16,4 10,9 7,6 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−16,8
17.01.1985
−15
02.02.1956
−9,4
01.03.05
−4,3
16.04.1921
−1,3
07.05.1957
3,1
01.06.06
6,7
01.07.1922
5,6
31.08.1923
1,7
20.09.1952
−3,9
30.10.1955
−9,6
28.11.1921
−13,3
29.12.1964
−16,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
27.01.03
20,8
27.02.19
25,3
31.03.21
29,4
16.04.1949
35
24.05.1922
37,1
21.06.17
41,9
25.07.19
40
12.08.03
35,4
09.09.23
31,3
04.10.1921
21,8
07.11.15
17,3
16.12.1989
41,9
2019
Ensoleillement (h) 533 852 1 529 2 025 217 2 243 2 469 2 209 1 857 1 166 624 639 18 313
Précipitations (mm) 46,8 42,6 44,4 44,5 63 56,1 52,9 57,9 47,4 52,8 53,4 60,4 622,2
Source : « Fiche 91027002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La route nationale 7, l’aérogare Orly-Sud et la tour de contrôle.

Le territoire communal de Paray-Vieille-Poste accueille 27,4 % de l’emprise au sol de l’aéroport Paris-Orly, soit une occupation des deux tiers nord de la commune, avec notamment sur cet espace les aérogares 1, 2 et 3 ainsi qu'une moitié de la 4, le pavillon d’honneur, la tour de contrôle et une part importante des pistes 06/24 et 08/26. La commune est ainsi celle qui dispose sur son territoire de la plus grande part des installations aéroportuaires, devant Villeneuve-le-Roi (22,5 %) et Orly (15,8 %). Dans l’espace aéroportuaire se trouve aussi la ligne de métro automatique Orlyval qui dessert deux stations situées sur le territoire municipal, Orly 1, 2, 3 et Orly 4. Enfin, dans le cadre du Grand Paris Express, la station de métro Aéroport d'Orly devrait ouvrir en 2024 pour le prolongement au sud de la ligne 14, puis accueillir la ligne 18 à partir de 2027. La commune est en outre située à trente-six kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Le territoire de la commune est aussi sur la totalité de sa partie est, traversé par la route nationale 7 appelée route de Fontainebleau dans sa partie sud du territoire, elle croise à l’extrême sud-est la route départementale 118 appelée avenue de Morangis dans la commune. À l’extrême nord-ouest, la route départementale 167A fait une courte incursion et à proximité, l’autoroute A 106 achève son tracé en reliant la route nationale 7 dans l’échangeur commun avec la route départementale 64.

En 2023, la commune est desservie par la ligne 480 du réseau de bus Seine Grand Orly, par la ligne DM8 du réseau de bus Cœur d'Essonne, par les lignes 183, 285, 292, 319, 392, 399, 486 et 487 du réseau de bus RATP, par la ligne N31 du réseau Noctilien et par la ligne 191-100 du réseau de bus Val d'Yerres Val de Seine.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Paray-Vieille-Poste est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[13] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Habitat[modifier | modifier le code]

En 2009, la commune disposait sur son territoire de trois cent cinquante-huit logements HLM répartis entre trois bailleurs sociaux[18] soit 11,42 % du parc total de logements de la commune, elle ne respectait ainsi pas les quotas instaurés par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Lieux-dits, écarts et quartiers[modifier | modifier le code]

La partie habitée, au sud du territoire de la commune de Paray-Vieille-Poste, occupe un ancien lieu-dit appelé le Contin qui a laissé le nom à un quartier à l’est appelé la Ferme de Contin. Le second quartier légèrement excentré est le quartier des Fleurs au sud de l’avenue de Verdun. À l’extrémité nord du territoire se trouve la zone d'activité Orlytech séparée des quartiers résidentiels par les terrains aéroportuaires.

Occupation des sols simplifiée[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 0,9 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 28,04  % d'espaces ouverts artificialisés et 71,06 % d'espaces construits artificialisés[19]

Toponymie[modifier | modifier le code]

L’origine du nom du lieu est peu connue. La commune fut créée en 1793 avec le simple nom de Paray, l’ajout de la mention Vieille-Poste intervint en 1926[20] en référence à l’ancien relais de poste présent à cet endroit sur la route de Fontainebleau. Le nom de la commune provient, selon les sources du mot latin pirus signifiant poirier, ou du mot paradum signifiant terre noble ou des gens de Parée, envoyé par saint Germain[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des origines à 1917[modifier | modifier le code]

Carte de la région de Parey au XVIIe siècle par Cassini.

L'endroit est cultivé depuis le Néolithique[22]. Il existait une zone d'habitation du IVe siècle au lieu-dit La Croix Blanche.

La première mention du lieu est de 1150 pour le village de Paray, puis en 1195 fut mentionné le lieu-dit Contin, respectivement possessions de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et de l’abbaye Sainte-Geneviève. À partir des années 1250, un major était désigné pour représenter les habitants auprès des ecclésiastes[23].

En 1648, le relais de poste installé à Juvisy-sur-Orge fut éloigné à Ris, il fut alors décidé d’implanter un nouveau relais en bordure du plateau de Longboyau. La réimplantation du relais à Juvisy en 1710 condamna à la fermeture du relais de Paray, qui prit le nom de Vieille-Poste, placé à proximité directe de l’importante route de Fontainebleau.

Louis XV offre des terres à Noël Jourda de Vaux sur les communes actuelles du Paray et Wissous. Le coeur de ce grand militaire se trouve au Monument sépulcral du maréchal de Vaux.

En 1769, un certain Pierre Mauger acquit un terrain appartenant à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés pour y construire une auberge. En 1859 elle devint une ferme.

En 1793 la commune se nomme Paray. Elle adoptera son nom actuel en 1926[20]. En 1836 elle compte 88 habitants.

Lors de la Guerre de 1870, le bourg est presque entièrement détruit.

En 1890 la première mairie-école est édifiée au lieu-dit Vieille-Poste.

Le Plan de défense de Paris, adopté le , prévoyait la rénovation de la ferme de Contin en ouvrage de défense[24].

De 1917 à aujourd'hui - l'aéroport et son développement[modifier | modifier le code]

En 1917, l’Armée de l’Air américaine s’engagea dans la Première Guerre mondiale et installa sur le plateau de Longboyau une piste d'atterrissage qui devint en 1919 l’aérodrome d’Orly-Villeneuve.

Cent-deux noms sont inscrits sur le monument aux morts du Paray, dont soixante enfants de la municipalité tombés aux champs d'honneur lors de la Première Guerre mondiale, les autres lors de la Seconde Guerre mondiale.

En 1921, un cabinet immobilier acheta les terrains de la ferme Contin pour implanter un lotissement[23]. En 1925, le diocèse acquit la grange de la ferme de Contin pour établir la nouvelle église Jésus-Ouvrier[25]. En 1929 fut édifié le groupe scolaire Jules-Ferry. En 1931 fut installé dans la commune l’électricité et l’eau potable. En 1932 fut ouvert le second groupe scolaire Paul Bert. En 1933 furent achevées les routes de la commune.

En 1946, les États-Unis vendirent à l’État français l’aérodrome en ruine. À partir de cette date, le centre-ville fut déplacé vers la nouvelle place Henri-Barbusse. Le est déclaré d’utilité publique l’extension de l’aéroport Paris-Orly. Des expropriations furent organisées, limitant l’urbanisation au tiers sud du territoire.

En 1957, le nouvel hôtel de ville et l’agence postale furent édifiés autour de la place Henri-Barbusse[23]. En 1958, le cimetière fut déplacé au frais des Aéroports de Paris.

En 1967 la commune fit l’acquisition du centre de vacances des Mélèzes à Bonneville puis en 1977 du centre de loisirs à Saint-Chéron.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [26], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, la commune est rattachée à la septième circonscription de l'Essonne.

Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Longjumeau, année où elle intègre le canton d'Athis-Mons[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 2 à 3 communes.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables Paraysiens au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, aux tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris[27].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre fondateur de la communauté de communes Les Portes de l’Essonne devenue communauté d'agglomération en 2009.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[28].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[29] et qui succède à plusieurs intercommunalités :

Tendances et résultats politiques[modifier | modifier le code]

La vie politique de Paray-Vieille-Poste se caractérise par une relative neutralité avec une tendance au vote à droite.

L’analyse chronologique montre lors de la présidentielle de 2002 un résultat inférieur de quatre points obtenu par le candidat Jacques Chirac (RPR) par rapport au résultat national mais un résultat supérieur de six points lors des léguslatives de 2002 pour le candidat Jean Marsaudon (UMP) par rapport au résultat de la circonscription.

Lors de l’élection européenne de 2004, le candidat socialiste arriva en tête du second tour mais seulement sept points devant la candidate Marine Le Pen (FN), lors de l’élection régionale, comme sur le reste du territoire le candidat socialiste Jean-Paul Huchon arriva en tête mais avec une avance moindre par rapport au candidat UMP Jean-François Copé et lors des élections cantonales, le candidat socialiste fut lui aussi opposé au second tour à un candidat frontiste.

En 2005, les électeurs rejetèrent le Traité de Rome comme ils avaient rejeté en 1992 le traité de Maastricht à 52,78 % des suffrages[31].

En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy (UMP) à l'élection présidentielle obtint dans la commune un résultat nettement supérieur que sur dans le reste du pays et le candidat Jean Marsaudon aux élections législatives réalisa strictement le même score qu’en 2002. Lors des municipales de 2008, le maire sortant Gaston Jankiewicz fut réélu dès le premier tour avec 57,06 % des voix devant son opposant de l’UMP.

Lors de l’élection européenne de 2009, c’est le candidat Michel Barnier (UMP) qui devança le candidat socialiste comme ailleurs en France. Pour les régionales de 2010, la liste de Valérie Pécresse (UMP) arriva en seconde position mais avec un résultat supérieur au reste du département et de la région.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Référendums

Politique locale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal de Paray-Vieille-Poste (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Union pour Paray » DVD Nathalie Lallier 24 Majorité
« Demain pour Paray » LR Pascal Picard 5 Opposition

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[51],[52]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
novembre 1794 1810 Toussaint Halle    
1810 1813 Xavier Roux    
1813 1853 Antoine Godefroy    
1854 1869 Auguste Rabourdin   Cultivateur et propriétaire
1870 1919 Charles Rabourdin (1844-1921)   Cultivateur et propriétaire
1920 avril 1925 Louis Marais    
mai 1925 juin 1926 René Maillard[53] PCF Orthopédiste
Démissionnaire d'office
août 1926 mai 1929 Joseph Monange[54] (1874-1932) PCF Terrassier puis marchand de vins
mai 1929 mai 1935 M. Cartier    
mai 1935 octobre 1939 Léon Bertrand[55] PCF Suspendu, déporté en Algérie
novembre 1939 août 1940 Gaston Chrétien   Président de la délégation spéciale[55]
août 1940 août 1944 Marcel Souillat   Président de la délégation spéciale[55]
septembre 1944 octobre 1944 Roger Michon   Président du comité de Libération
octobre 1944 mars 1959 Léon Bertrand[56] PCF  
mars 1959 mars 1983 Pierre Bouguet[57] (1925-2019)    
mars 1983 juin 2013[58] Gaston Jankiewicz[59] (1934-2019) DVD Retraité, maire honoraire
Chevalier de la Légion d'honneur
Démissionnaire
juillet 2013[60] juin 2019[61] Alain Védère[62] (1945- ) DVD Retraité
Vice-président de Grand-Orly Seine Bièvre (2016 → 2017)
Démissionnaire
juin 2019[63] En cours
(au 17 juin 2020)
Nathalie Lallier (1963- ) DVD Mère au foyer, ancienne première adjointe
Conseillère territoriale de Grand Orly Seine Bièvre (2017 →)
Réélue pour le mandat 2020-2026

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Paray-Vielle-Poste a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[64] puis trois fleurs en 2011[65].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Paray-Vieille-Poste a développé des associations de jumelage avec :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].

En 2021, la commune comptait 7 868 habitants[Note 3], en augmentation de 5,8 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
84751014498881057570
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
444753445765894748
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
507059821 5873 2074 4474 2116 216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 2027 3957 6707 1227 2147 1887 1987 1607 290
2018 2021 - - - - - - -
7 5037 868-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Créée en 1793, la commune de Paray était à lors du premier recensement des personnes un village de seulement quatre-vingt-quatre habitants situé à proximité d’un relais de poste. Il connut une évolution démographique chaotique, passant à cent un résidents selon le recensement de 1806 et seulement quarante-quatre en 1821, 1856 et 1872 avec entre-temps une pointe à cent cinq habitants en 1841 puis quatre-vingt-neuf personnes en 1886. En 1901, au début du XXe siècle, la commune ne comptait que cinquante résidents permanents, elle connut une croissance mesurée jusqu’à atteindre quatre-vingt-deux habitants en 1921, avant une explosion démographique liée à l’urbanisation du plateau agricole à l’ouverture en 1918 de l’aérodrome militaire d’Orly pour atteindre en 1926 le chiffre de mille cinq cent quatre-vingt-sept habitants, qui double en 1931 et atteint quatre mille quatre-cent quarante-sept résidents en 1936.

La création de l’aéroport civil dès la fin de la Seconde Guerre mondiale fit passer la population à six mille deux cent seize habitants en 1954 et atteindre le maximum historique de sept mille six cent soixante-dix habitants en 1975. Intégralement urbanisée sur les terrains habitables, la commune a depuis lors stagné dans son évolution au fur et à mesure que les ménages se réduisaient pour compter depuis 1990 environ sept mille deux cents habitants. L’immigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance démographique avec en 1999, 10,4 % de la population de nationalité étrangère[71] dont 4,1 % de Portugais, 2,6 % d’Italiens, 0,9 % d’Espagnols, 0,8 % d’Algériens, 0,6 % de Marocains, 0,3 % de Tunisiens et 0,1 % de Turcs[72].[Passage à actualiser]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,7 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 588 hommes pour 3 915 femmes, soit un taux de 52,18 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,1 
8,2 
75-89 ans
10,8 
16,2 
60-74 ans
16,2 
22,9 
45-59 ans
21,0 
17,6 
30-44 ans
17,0 
16,9 
15-29 ans
17,8 
17,6 
0-14 ans
16,0 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[74]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le collège Pierre de Ronsard.

Les élèves de Paray-Vieille-Poste sont rattachés à l’académie de Versailles.

La commune dispose en 2010 de l’école maternelle Victor-Hugo, l'école maternelle Paul-Bert, l’école élémentaire Jules-Ferry et l’école primaire Paul-Bert[75] et du collège Pierre-de-Ronsard[76].

Les jeunes enfants sont accueillis en 2010 dans deux multi-accueils L'Envol et Les Lucioles ou par un relais d'assistantes maternelles, les plus grands sont accueillis hors temps scolaires dans les écoles ou dans les centres de loisirs Victor-Hugo situé sur le territoire communal et Saint-Évroult situé à Saint-Chéron[77].

La commune dispose aussi d’un centre de vacances appelé Les Mélèzes situé à Mont-Saxonnex en Haute-Savoie[78].

Culture[modifier | modifier le code]

La bibliothèque Antoine-de-Saint-Exupéry.

La commune de Paray-Vieille-Poste dispose sur son territoire de la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry[79], des salles polyvalentes de l’Avant-Scène et René-Cassin, de l’école de musique Rameau installée dans la salle polyvalente Jean-Monnet et des écoles de danse et d’art plastique.

Sports[modifier | modifier le code]

Le stade Pierre-de-Coubertin.

La commune de Paray-Vieille-Poste dispose de plusieurs installations à usage sportif dont les stades Jean-Bouin, terrain de football en herbe, et Pierre-de-Coubertin équipé de deux terrains de football (stabilisé et synthétique) et quatre terrains de tennis en terre battue et d’un gymnase. Elle possède aussi un centre aquatique intercommunal, qui est implanté en limite territoriale à Athis-Mons. S’ajoutent les gymnases Carriou équipé pour le basket-ball, Cartier et Souillat, du dojo installé dans la salle René-Cassin, du plateau d’évolution Ronsard, d’une piste de bi-cross.

Santé[modifier | modifier le code]

La résidence pour personnes âgées Louis-Poizeaux est implantée dans la commune, qui accueille aussi l’institut médico-éducatif Page d’Écriture.

En 2010, sept médecins[80], trois chirurgiens-dentistes[81] et deux pharmacies[82] exercent dans la commune.

Autres services publics[modifier | modifier le code]

L’agence postale.

En 2010, Paray-Vieille-Poste dispose d’un bureau de Poste en centre-ville[83] et d’un second bureau dans l’aérogare sud de l’aéroport[84].

La sécurité des lieux est assurée, toujours en 2010, par un poste de police municipale dans la commune et par la Police nationale située à Athis-Mons[85], ainsi que par le centre de secours mixte d’Athis-Mons[86].

Lieux de culte[modifier | modifier le code]

L’église de Jésus-Ouvrier.

La paroisse catholique de Paray-Vieille-Poste est rattachée au secteur pastoral du Val de Seine-Juvisy et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église de Jésus-Ouvrier[25],[87].

Médias[modifier | modifier le code]

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. Le journal local s'appelle Infos Village.

Économie[modifier | modifier le code]

Le marché Contin.

Les deux tiers du territoire municipal étant occupé par l’emprise de l’aéroport Paris-Orly, avec notamment l’intégralité de l’aérogare Ouest et la moitié de l’aérogare Sud, auxquelles s’ajoute la zone d'activité Orlytech et le quartier d'affaires Cœur d’Orly[88]. L’ensemble constituant en 2010 le troisième pôle d’emploi régional avec près de 63 000 emplois sur le territoire[89]. La commune est ainsi intégrée au Pôle d'Orly[90] mais est restée à l’écart de l’opération d'intérêt national Orly-Rungis-Seine Amont[91].

L’Insee rattache naturellement la commune au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 469 279 habitants. Dans cette zone d’emploi, 211 488 personnes occupaient un emploi et 7,2 % de la population était au chômage[92].

Plusieurs sociétés en rapport avec le transport aérien ont leur siège social implanté en 2010 dans la commune : c’est le cas notamment de Air Caraïbes et Transavia France[93] et auparavant d’AOM French Airlines et Air Liberté[94]. La présence de l’aéroport entraîne inévitablement des pollutions importantes, le site étant répertorié au titre de ses émissions de dioxyde de carbone[95].

Dans la commune, cinq cent vingt-neuf établissements économiques étaient actifs en fin d’année 2008, ils totalisaient 4 180 emplois sur le territoire et permettaient à la commune de n’avoir un taux de chômage qu’à 6,7 % en 2008[96]. Deux hôtels trois étoiles sont implantés sur le territoire, ils totalisent quatre cent quatorze chambres en 2010. Un marché est organisé tous les mercredis et samedis matin[97].

Emplois, revenus et niveau de vie[modifier | modifier le code]

Partagée entre secteur pavillonnaire et zone aéroportuaire, Paray-Vieille-Poste se caractérise par une relative concentration dans sa population de cadres et de professions intermédiaires nettement supérieure au reste du pays ou de la zone d’emploi. La population active estimée à 3 477 personnes en 2007 était occupée à 70 %, dont 86,4 % de salarié et 7,6 % en contrat précaire. Accueillant les installations aéroportuaires, la commune apparaît cependant comme une ville-dortoir puisque seulement 16 % de sa population y travaillait.

La population dispose de revenu légèrement supérieurs à la moyenne avec un revenu net imposable moyen fixé à 25 712  et 69,8 % des ménages assujettis à l’impôt sur le revenu, des revenus salariaux dans 65,7 % des cas. Une proportion équivalente était propriétaire de son logement et seulement 13,1 % des Paraysiens vivaient dans une habitation à loyer modéré[98]. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 319 , ce qui plaçait la commune au 1 825e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au 135e rang départemental[99].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Paray-Vieille-Poste 0,1 % 3,1 % 23,4 % 32,5 % 28,7 % 12,3 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Paray-Vieille-Poste 0,1 % 2,8 % 5,0 % 6,2 % 6,4 % 5,0 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[100],[101]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le parc de la Coulée Verte.
La pyramide du Maréchal de Vaux.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

La commune dispose sur son territoire d’un vaste parc ceinturant la ville au nord, appelé la coulée verte, totalisant 53 000 mètres carrés en bordure des pistes de l’aéroport au nord et doté d’une ferme pédagogique.

Les espaces boisés ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne[102].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Paray-Vieille-Poste :

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Paray-Vieille-Poste.

Les armes de Paray-Vieille-Poste se blasonnent : Parti : au premier d’azur à l’écusson cousu de sable aux trois besants d’argent accompagné de trois fleurs de lys d’or, au second d’or à la bande de gueules chargée de trois croissants d’argent ; le tout sommé d’un chef de gueules chargé d’un huchet contourné d’or virolé de sable.[104]

Le blason est une composition reprenant le huchet utilisé par les postillons pour s’annoncer à l’approche des relais de poste, des armes de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés et de celles de Noël de Jourda, maréchal de Vaux et propriétaires du domaine sous l’Ancien Régime[105].

Paray-Vieille-Poste dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

La commune de Paray-Vieille-Poste a accueilli le tournage de certaines scènes des films Du rififi à Paname de Denys de La Patellière sorti en 1966 et Filles perdues, cheveux gras de Claude Duty sorti en 2002[106].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Paray-Vieille-Poste », p. 79–81
  • Brigitte Blanc, Les portes de l'Essonne : Athis-Mons et Paray-Vieille-Poste, Lieux Dits Editions, (ISBN 978-2905913425)
  • Collectif d’auteurs, Paray-Vieille-Poste Images et Mémoires, Maury,
  • Marie-Claire Roux, En arrière toutes ! : Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Maison de Banlieue et de l’Architecture, (ISBN 978-2-9538890-8-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 08/04/2009.
  2. Présentation de la commune sur son site officiel. Consulté le 07/11/2010.
  3. Fiche géologique de Paray-Vieille-Poste sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Paray-Vieille-Poste et Athis-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. Répartition du patrimoine par communes et par bailleurs sur le site de l’Aorif. Consulté le 12/11/2010.
  19. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
  20. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Romane Tardy, « Paray-Vieille-Poste : un nom en héritage de l’agriculture et d’un relais de poste : Connaissez-vous l’origine du nom de votre ville ou de votre village ? Nous avons mené l’enquête. Cinquième épisode de cette série en douze volets avec Paray-Vieille-Poste, qui puise son origine dans la combinaison d’un bourg agricole, d’un relais de poste et d’une commune disparue. », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Site internet www.culture.gouv.fr __"Présentation de la commune de Paray-Vieille-Poste".
  23. a b et c L'histoire de Paray et son blason. Consulté le 01/2020.
  24. Marie-Claire Roux, En arrière toutes! Des villes de banlieue dans la Grande Guerre, Athis-Mons, Maison de Banlieue et de l’Architecture, , 96 p. (ISBN 978-2-9538890-8-6).
  25. a et b « Église paroissiale Jésus-Ouvrier », notice no IA91000561, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  27. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 12/11/2010.
  28. Décret no 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  29. Décret no 2015-1665 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Vitry-sur-Seine sur Légifrance.
  30. « Les Lacs de l'Essonne », sur leslacsdelessonne.fr.
  31. Résultats du référendum de 1992 dans la commune sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/11/2010.
  32. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  33. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
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  35. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  36. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  37. Résultats de l’élection législative 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/06/2012.
  38. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  39. Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  40. Résultats de l’élection européenne 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/12/2015.
  41. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
  42. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 12/04/2010.
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  46. Résultats de l’élection départementale 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/12/2015.
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  48. Résultats de l'élection municipale 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur. Consulté le 27/12/2015.
  49. Résultats du référendum 2000 sur le site politiquemania.com Consulté le 16/08/2009.
  50. Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 16/08/2009.
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  52. Liste des maires successifs sur la base de données mairesgenweb.org (consulté le 9 juin 2009)
  53. Notice MAILLARD René, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  54. Notice MONANGE Joseph par Nadia Ténine-Michel, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  55. a b et c « Monument aux héros de la Résistance », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  56. Site Pandor, brochure de la fédération de Seine-et-Oise du PCF, juin 1947, p. 55, « Les municipalités à direction communiste ».
  57. [PDF] « Pierre Bouguet : le maire bâtisseur nous a quittés », Le magazine des Paraysiens n°92, (consulté le ), p. 2
    « Né le 29 août 1925, Pierre Bouguet, maire de Paray de 1959 à 1983 est décédé ce 4 juin. »
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  59. Laurent Degradi, « Paray-Vieille-Poste : maire pendant 30 ans, Gaston Jankiewicz est mort : L’élu avait occupé le fauteuil de maire entre 1983 et 2013 avant de passer la main. Il est décédé à l’âge de 85 ans », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. « Alain Védère, nouveau maire de Paray », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne) « L'ancien adjoint chargé de la sécurité et des finances succède à Gaston Jankiewicz (DVD), 80 ans, qui avait annoncé sa démission le 27 juin dernier pour raisons de santé ».
  61. Laurent Degradi, « Paray-Vieille-Poste : le maire choisit de passer la main à moins d’un an des municipales : Alain Védère annonce son intention de quitter son mandat de maire à dix mois des élections municipales. Sa 1re adjointe devrait lui succéder le jeudi 5 juin lors de la tenue d’une assemblée exceptionnelle », Le Parisien, édition de l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À bientôt 75 ans, celui qui a été conseiller municipal dès 1971, entend profiter de sa « vraie retraite ». « J’ai le sentiment du devoir accompli et je souhaite passer le flambeau à ma première maire adjointe, Nathalie Lallier (SE) », indique Alain Védère dans cette lettre ».
  62. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Élections - une nouvelle équipe au service des Paraysiens », Infos village, no 63,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  63. Gérald Moruzzi, « Paray-Vieille-Poste : Nathalie Lallier prend la suite d’Alain Védère à la tête de la commune : Le désormais simple conseiller municipal se félicite de cette « passation en douceur », à moins d’un an des élections municipales. L’opposition se fait plus acide dans ses critiques », Le Parisien, édition cde l'Essonne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Désormais simple conseiller municipal, Alain Védère laisse officiellement sa place à celle qui fut jusqu’à cette soirée sa première adjointe chargée du scolaire, de l’enfance et de la restauration, et à qui il a souhaité passer le flambeau à moins d’un an des municipales ».
  64. Palmarès départemental sur le site officiel de l’association. Consulté le 29/11/2009.
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  68. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  69. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  70. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  71. Tableau statistique communal sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 11/11/2010.
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  76. Liste des établissements du second degré en Essonne sur le site de l’Académie de Versailles. Consulté le 05/10/2010.
  77. Présentation des accueils de loisirs de la commune sur son site officiel. Consulté le 12/11/2010.
  78. Présentation du centre de vacances des Mélèzes sur le site officiel de la commune. Consulté le 12/11/2010.
  79. Présentation de la médiathèque Saint-Exupéry sur le site officiel de la commune. Consulté le 21/11/2010.
  80. Annuaire des médecins de la commune sur le site officiel du conseil de l’ordre. Consulté le 12/11/2010.
  81. Annuaire des chirurgiens-dentistes de la commune sur le site officiel de l’Ordre national. Consulté le 12/11/2010.
  82. Annuaire des pharmacies de la commune sur le site officiel de l’Ordre national. Consulté le 12/11/2010.
  83. Coordonnées de l’agence postale de Paray-Vieille-Poste sur le site officiel du groupe La Poste. Consulté le 12/11/2010.
  84. Coordonnées de l’agence postale d’Orly-Sud sur le site officiel du groupe La Poste. Consulté le 12/11/2010.
  85. Organisation des forces de l’ordre en Essonne sur le site de la préfecture. Consulté le 12/11/2010.
  86. Carte des centres de secours du département sur le site du SDIS91. Consulté le 12/11/2010.
  87. Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 29/11/2009.
  88. Site officiel du projet Cœur d’Orly. Consulté le 21/11/2010.
  89. Présentation du projet Cœur d’Orly sur le site officiel d’Aéroports de Paris. Consulté le 21/11/2010.
  90. Plaquette de présentation du Pôle d’Orly sur le site officiel du Conseil général de l’Essonne. Consulté le 21/11/2010.
  91. Présentation de l’OIN Orly-Rungis-Seine-Amont sur son site officiel. Consulté le 21/11/2010.
  92. « Rapport statistique de la zone d’emploi d’Orly sur le site de l’Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 01/05/2010.
  93. Coordonnées du siège social de Transavia sur le site institutionnel d’Air France. Consulté le 21/11/2010.
  94. Coordonnées d’Air Liberté-AOM sur le site de l’Usine nouvelle. Consulté le 21/11/2010.
  95. Fiche de l’aéroport de Paris-Orly sur le site du registre des émissions polluantes. Consulté le 21/11/2010.
  96. Résumé statistique communal sur le site de l’Insee. Consulté le 21/11/2010.
  97. Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.
  98. Rapport statistique communal sur le site de l’Insee. Consulté le 25/05/2010.
  99. « Résumé statistique national sur le site de l’Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 26/10/2009.
  100. « Rapport statistique de la zone d’emploi d’Orly sur le site de l’Insee. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulté le 25/05/2010.
  101. Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.
  102. Carte des espaces naturels sensibles à Paray-Vieille-Poste sur le site du Conseil départemental de l’Essonne. Consulté le 12/2019.
  103. « Pyramide commémorative du Maréchal de Vaux », notice no PA00087987, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. Blasonnement sur le site de Gaso, la banque du blason. Consulté le 17/09/2009.
  105. Présentation du blason de la commune sur son site officiel. Consulté le 21/11/2010.
  106. Liste des films tournés à Paray-Vieille-Poste sur le site L2TC.com Consulté le 05/12/2010.