Villeneuve-le-Roi — Wikipédia

Villeneuve-le-Roi
Villeneuve-le-Roi
Photo panoramique de la façade de la mairie.
Blason de Villeneuve-le-Roi
Blason
Villeneuve-le-Roi
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Didier Gonzales
2020-2026
Code postal 94290
Code commune 94077
Démographie
Gentilé Villeneuvois
Population
municipale
21 129 hab. (2021 en augmentation de 1,91 % par rapport à 2015)
Densité 2 515 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 00″ nord, 2° 25′ 00″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 91 m
Superficie 8,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Orly
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villeneuve-le-Roi
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Villeneuve-le-Roi
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Villeneuve-le-Roi
Liens
Site web villeneuve-le-roi.fr

Villeneuve-le-Roi est une commune française située dans le département du Val-de-Marne, en région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Villeneuvois.

Située à 15 km au sud-est de Paris, la ville est bordée par la Seine à l’est et par l’aéroport d’Orly à l’ouest. Du plateau sur lequel est situé l’aéroport, la ville s’étire à flanc de coteau jusque vers la Seine, en contrebas.

La ville se caractérise par un fort taux de logements de type pavillonnaire contrairement à ses voisins, Villeneuve-Saint-Georges et Orly. Son quartier du Haut-Pays se distingue par de nombreuses maisons caractéristiques du village agricole qu’était Villeneuve-le-Roi autrefois.

Au centre-ville, le kiosque, érigé en 1910, est le symbole le plus marquant de la commune. Destiné à l’accueil d’ensembles musicaux ou de fêtes, le kiosque est un exemple de réalisation de l’Art nouveau figurant un aspect végétal dans des matériaux modernes tels le béton, le ciment ou le fer forgé.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne

Villeneuve-le-roi est située dans la région Île-de-France et dans le département du Val-de-Marne.

Rose des vents Paray-Vieille-Poste Orly Villeneuve-Saint-Georges Rose des vents
Paray-Vieille-Poste N Villeneuve-Saint-Georges
O    Villeneuve-le-Roi[1]    E
S
Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons Athis-Mons, Ablon-sur-Seine, Vigneux-sur-Seine Villeneuve-Saint-Georges

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 649 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ORLY (91) - alt : 86m, lat : 48°43'04"N, lon : 2°23'49"E
Records établis sur la période du 01-03-1921 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2 4,2 6,4 9,9 13,1 15 14,6 11,5 8,7 5 2,7 7,9
Température moyenne (°C) 4,7 5,2 8,3 11,3 14,8 18,2 20,4 20,2 16,5 12,6 7,9 5,2 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,5 16,2 19,8 23,2 25,8 25,7 21,5 16,4 10,9 7,6 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−16,8
17.01.1985
−15
02.02.1956
−9,4
01.03.05
−4,3
16.04.1921
−1,3
07.05.1957
3,1
01.06.06
6,7
01.07.1922
5,6
31.08.1923
1,7
20.09.1952
−3,9
30.10.1955
−9,6
28.11.1921
−13,3
29.12.1964
−16,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
27.01.03
20,8
27.02.19
25,3
31.03.21
29,4
16.04.1949
35
24.05.1922
37,1
21.06.17
41,9
25.07.19
40
12.08.03
35,4
09.09.23
31,3
04.10.1921
21,8
07.11.15
17,3
16.12.1989
41,9
2019
Ensoleillement (h) 533 852 1 529 2 025 217 2 243 2 469 2 209 1 857 1 166 624 639 18 313
Précipitations (mm) 46,8 42,6 44,4 44,5 63 56,1 52,9 57,9 47,4 52,8 53,4 60,4 622,2
Source : « Fiche 91027002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de Villeneuve-le-Roi, la ville et la ligne ferroviaire de Paris à Bordeaux
RER[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi est desservie par la gare de Villeneuve-le-Roi située sur la ligne C du RER, ainsi que par certaines gares se trouvant à proximité de la ville : Orly-Ville, Orly - Les Saules, Ablon également sur la ligne C ; Villeneuve-Saint-Georges sur la ligne D du RER.

Bus[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par les lignes du réseau de bus Seine Grand Orly, dont la navette « Licorne » et la nuit par le Noctilien[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

L'histoire du territoire de Villeneuve-le-Roi est intimement lié à la présence de la Seine[17].

À l'heure actuelle, son urbanisme est intimement lié à la proximité de l’aéroport d'Orly. En effet, située à l’extrémité de la piste la plus fréquentée, l'urbanisme de la ville a été et reste fortement maîtrisé, puisqu'il n'est pas possible d’édifier d'immeubles de 10 ou 15 étages sur une grande partie du territoire de la commune.

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Les projets d'aménagement ont été décidés en début de mandat par le maire Didier Gonzalès[réf. incomplète][non neutre]. Le bas de la ville où 8 hectares étaient à l'abandon a beneficié d'un projet urbain de grande ampleur. Pavillons, copropriétés, une crèche, une résidence senior sont sortis de terre entre 2008 et 2012. D'autres projets le long de la Seine et la mise en valeur des anciennes darses de Villeneuve-le-Roi compléteront le projet jouxtant la cité Paul Bert qui, elle, bénéficie du plan ANRU.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Villa nova en 1113[18], Villa nova quæ dicitur Regis en 1140[18], apud Villam Novam en 1197[19], Villanova regis en 1238[18], Villeneuve le Roy au XVIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

La présence d'un menhir sur le site témoigne d'une activité humaine à l'époque néolithique. En 1860, les découvertes archéologiques mettent au jour un hameau gaulois et des fragments de poterie.

Au XIIe siècle, des moines défricheurs s'installent sur le site particulièrement boisé et créent le village appelé Villa Nova. À cette époque, les terres de Villeneuve-le-Roi sont possession de l'abbaye Saint-Victor. Nombre de serfs travaillent notamment à la vigne et ce n'est qu'en 1248 que Louis IX les libère de leur joug.

Le premier propriétaire de Villeneuve-le-Roi semble être Jean d'Ays à qui les terres sont données par le roi Philippe le Bel. Cédé un temps à l'ordre des Chartreux, le domaine est acheté en 1596 par Matthieu Marcel, qui devient premier seigneur de Villeneuve.

Restitution du plan du rez-de-chaussée du château de Villeneuve-le-Roi.

Au tout début du XVIIe siècle, Guillaume du Vair entreprend la construction d'un premier château. En mourant en 1621, il lègue les biens de la seigneurie à sa sœur Antoinette du Vair, veuve Alleaume. C'est ensuite la fille de cette dernière, Françoise Alleaume, femme de Jacques Ribier, qui recueille la succession, sous réserve que ladite terre revienne à l'un de ses fils, à charge pour lui d'ajouter au sien le nom de du Vair ainsi que ses armes. C'est alors que nous voyons apparaître comme possesseur de la seigneurie Jacques Ribier du Vair Alleaume, Conseiller du roi au Parlement, Conseiller aux Requêtes qui conserva les biens jusqu'en 1683, date à laquelle Claude Le Peletier s'en rend acquéreur. Haut personnage de l'État (puisqu'il est le successeur de Colbert pour la gestion des finances de Louis XIV), il termine la construction de ce qui sera le château Le Pelletier. Le domaine reste dans la même famille jusqu'en 1734.

À cette date, c'est Nicolas de Ségur qui devient le nouveau seigneur de Villeneuve-le-Roi jusqu'à ce que Louis XV décide de lui racheter ses terres pour agrandir son domaine de Choisy-le-Roi, domaine de chasse, et y établir une faisanderie. La seigneurie proprement dite est achetée en 1765 par Jacques-Alexandre Gautier de Vinfrais, Inspecteur général des chasses de la Varenne du Louvre et officier de la Maréchaussée. Louis XVI viendra quelquefois chasser en ces lieux, jusqu'à la Révolution.

Durant la guerre de 1870, la ville est occupée par l'armée prussienne qui encercle la capitale et le général von Tümpling établit son état-major au château de l'Abbaye (ancien domaine des Chartreux).

La fin du XIXe siècle est marquée par une politique d'urbanisation ayant pour but d'attirer la population parisienne. Pour exemple, le lotissement de 102 hectares du parc de la Faisanderie entrepris dès 1898.

La première gare de Villeneuve-le-Roi date de 1885 et est en fait l'actuelle Gare d'Orly-Ville. Construite sur la ligne de ceinture stratégique Valenton/Massy, proche du Haut-Pays et à la limite des deux communes, elle porte le nom d'"Orly - Villeneuve-le-Roi". Elle est d'abord desservie par les trains de ceinture, puis par les trains du PO en provenance de Paris-Austerlitz. À la demande des habitants des nouveaux lotissements, en , une nouvelle gare dénommée "Villeneuve-le-Roi - La Faisanderie" est inaugurée sur la ligne de Juvisy-sur-Orge. L'ancienne gare perd alors la mention "Villeneuve-le-Roi" et la nouvelle perdra beaucoup plus tard la mention "La Faisanderie".

Après la Première Guerre mondiale, les terres cultivables sont elles aussi divisées pour la construction, de manière significative. À partir de cette époque, la population de la ville croît rapidement, tandis que le territoire de Villeneuve-le-Roi se voit gagné peu à peu par la construction puis l'extension du camp d'aviation d'Orly.

La disparition des grandes fermes marque la fin des exploitations, notamment céréalières et viticoles. Villeneuve-le-Roi entre dans l'ère industrielle. Ce sont des usines comme l'entreprise des sablières Morillon-Corvol ou encore les Chantiers de la Haute-Seine qui prennent le relais des exploitations agricoles et attirent à elles une forte population ouvrière, dont une grande partie est d'origine bretonne. La dernière grande phase de peuplement de la ville se situe dans les années 1950 et 1960.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Depuis les échéances électorales de 2007, Villeneuve-le-Roi fait partie des 82 communes[20] de plus de 3500 habitants utilisant les machines à voter.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Cinq maires se sont succédé depuis 1947 :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Gilbert Cartier MRP Chef d'atelier
Député de Seine-et-Oise (1946 → 1958)
Conseiller général du canton de Villeneuve-le-Roi (1964 → 1967)
Maxime Kalinsky PCF Chef de fabrication dans l’imprimerie
Député de la 8e circonscription du Val-de-Marne (1973 → 1981)
Conseiller général du canton de Villeneuve-le-Roi (1967 → 1976)
Démissionnaire
Pierre Martin PCF Conseiller général du canton de Villeneuve-le-Roi (1988 → 1989)
Conseiller régional d'Île-de-France (1983 → 1986)
Décédé en fonction
Michel Herry PCF Ouvrier carrossier
Conseiller général du canton de Villeneuve-le-Roi (1989 → 1994)
En cours Didier Gonzales RPR puis
UMP-LR
Fonctionnaire
Député de la 3e circonscription du Val-de-Marne (2007 → 2012)
Conseiller général du canton de Villeneuve-le-Roi (2001 → 2007)
Conseiller régional d'Île-de-France (2015 → 2021)

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Du fait de sa situation géographique, Villeneuve-le-Roi est exposée à plusieurs risques majeurs naturels (inondations liées aux crues de la Seine) et technologiques (transport et stockage de matières dangereuses, accidents industriels ou aériens). Le dossier d'information communal sur les risques majeurs est consultable dans les mairies.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Villes Internet[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi a été récompensé au concours des villes Internet par deux arobases en 2005, puis par trois de 2006 à 2008.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 21 129 habitants[Note 4], en augmentation de 1,91 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
480480445423438407406471417
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
474508485478516549626687782
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2431 8712 7804 5588 38813 74714 40014 79416 715
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
22 30023 07421 09620 51220 32518 29218 53118 61021 021
2021 - - - - - - - -
21 129--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi est située dans l'académie de Créteil.

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire Paul Bert.

La ville administre :

Le département du Val-de-Marne gère 3 collèges :

La région Île-de-France gère le lycée Georges-Brassens (en) situé avenue Le Foll.

Vie universitaire[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

La Résidence services seniors Les Sables d'Or est active depuis 2012.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La ville a un magasin Lidl situé au Cours de Verdun. Il est rénové pour une capacité de plus de 1 000 mètres carrés[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments classés[modifier | modifier le code]

Bénitier de l'église de Villeneuve-le-Roi

La commune dispose de deux sites classés au titre des monuments historiques :

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le kiosque.
  • Kiosque

La Société du Parc fit ériger par un entrepreneur d'Ablon-sur-Seine en 1907 (peu après le lotissement du Parc de la Faisanderie) un kiosque à musique au rond-point appelé "Place de l'Étoile" (devenu plus tard "Place Amédée Soupault"). En 1909, un Monument à Amédée Soupault, surmonté de sa statue, fut inauguré sur la place ; il disparut au cours de la Seconde Guerre mondiale. Pendant la belle saison, des sociétés musicales donnaient des concerts le dimanche afin d'attirer à Villeneuve-le-Roi des acquéreurs éventuels pour les terrains[24].

  • Statue Henri Gilbert
Carte postale du Château Leblanc-Barbedienne à Villeneuve-le-Roi
  • Mairie

L'actuelle mairie était auparavant le château de Gustave Leblanc-Barbedienne.

Parcs et jardins[modifier | modifier le code]

Villeneuve-le-Roi a obtenu deux fleurs au concours des villes et villages fleuris. La commune possède une longue promenade sur les bords de Seine, actuellement en cours de requalification paysagère. Elle possède surtout les anciennes darses des chantiers de Seine, redevenues sauvages, où bon nombre d'oiseaux nicheurs sont présents (cormorans, hérons, pigeons ramiers, canards, oies et cygnes blancs). En outre, de nouveaux espaces verts, dont celui de "Parc en Seine", d'une superficie de 33 000 m2, agrémente le quotidien des Villeneuvois.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Gréau, homme politique né le et mort le à Villeneuve-le-Roi (Yonne).
  • Raymond M.L., Résistant FTP FFI Mort pour la France dans la nuit du 14 au , avec Albert Larmé et Georges Hervier, tous trois morts au combat contre l'occupant allemand.
  • Robert Boutigny, céiste médaillé olympique, né à Villeneuve-le-Roi en 1927.
  • Michèle Alliot-Marie, née à Villeneuve-le-Roi le  ;
  • Dany-Caligula, vidéaste et streamer Twitch qui a grandi dans cette ville.
  • Tony Duvert, né à Villeneuve-le-Roi le , écrivain, Prix Médicis 1973 ;

Un certain nombre de personnalités ont effectué une partie de leurs études au lycée Georges Brassens de Villeneuve-le-Roi : le footballeur Basile Boli, le rappeur MC Solaar[25], l'acteur Bruno Salomone[26], l'homme politique Louis Boyard[27] etc.

Marc Laurent, champion du monde de voile sur 470 en 1975, 8e aux Jeux olympiques de Montréal, entraîneur national sur 6 olympiades, consultant aux Jeux olympiques de Barcelone et d'Athènes pour TF1 et Antenne 2, demeura pendant longtemps Voie Normande. Ses parents y vécurent et y moururent. Tout comme son grand-père paternel, qui fut employé municipal et qui est inhumé aussi à Villeneuve-le-Roi.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Villeneuve-le-Roi avec les ornements extérieurs

Les armes de Villeneuve-le-Roi se blasonnent ainsi :

D'azur semé de fleurs de lis d'or au chef cousu de gueules chargé de trois grappes de raisin tigées et feuillées d'or.

Ce blason a été réalisé en 1952 par Robert Louis, car malgré de nombreuses recherches, les anciennes armoiries de Villeneuve-le-Roi sont restées introuvables.

Logotype de Villeneuve-le-Roi

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Cséry, Histoire de Villeneuve-le-Roi, Le Livre d'Histoire - Lorisse, (ISBN 9782843738869)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Villeneuve-le-Roi et Athis-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Les lignes de bus intérieures à Villeneuve-le-Roi
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. La Seine en amont de Paris. Région Ile-de-France, service patrimoines et Inventaire.
  18. a b et c Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1428
  20. La liste des 82 communes équipées de machines à voter sur le site de ZDNet.fr
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Contact Associations, juin 1979
  25. « MC Solaar : Le rap français », Le Français dans le monde, no 265,‎  :

    « Il a passé son bac, cela ne s'invente pas, au lycée Georges Brassens de Villeneuve-le-Roi »

  26. « Photo de classe 2nde4 de 1985, Lycée Georges Brassens », sur L'internaute Copains d'avant (consulté le ).
  27. Corentin Lesueur, « Gilets jaunes : l’ancien lycéen de Brassens attaque le ministère de l’Intérieur », Le Parisien, (consulté le ).
  28. Romane Dicko « Je ne tiens déjà plus en place ! », lessportives.fr, 25 septembre 2021, par Tiffany Henne