Rungis — Wikipédia

Rungis
Rungis
La mairie d'honneur, ancien château de Rungis.
Blason de Rungis
Blason
Rungis
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Grand-Orly Seine Bièvre.
Maire
Mandat
Bruno Marcillaud
2020-2026
Code postal 94150
Code commune 94065
Démographie
Gentilé Rungissois
Population
municipale
5 647 hab. (2021 en augmentation de 0,28 % par rapport à 2015)
Densité 1 345 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 54″ nord, 2° 20′ 59″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 90 m
Superficie 4,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Thiais
Législatives 7e circonscription du Val-de-Marne
Localisation
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Liens
Site web http://www.rungis.fr/

Rungis ([ʁœ̃.ʒis]) est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Rungissois[1].

Elle est notamment connue pour son marché d'intérêt national, plus grand marché de produits frais au monde.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Localisation de Rungis dans le Val-de-Marne et dans l'agglomération parisienne.

La commune est située à sept kilomètres au sud de la capitale et à seulement deux kilomètres de l'aéroport de Paris-Orly, à la confluence de l'A6, de l'A86 et de la RN 7.

Rungis peut avoir l'air d'une ville nouvelle, à la suite de son développement autour de sa zone d'activité Silic.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Chevilly-Larue, Wissous, Paray-Vieille-Poste, Thiais et Fresnes.

Située au sud-ouest du département, Rungis est limitrophe, au nord, de la commune de Chevilly-Larue. Au nord-est, sa limite avec la commune de Thiais est matérialisée par la route nationale 7. Au sud-est se trouve la commune essonnienne de Paray-Vieille-Poste, à proximité de la zone d’activités Orlytech, la limite communale étant en partie matérialisée par la rue des Gémeaux. Au sud se situe la commune de Wissous, également dans le département de l'Essonne, séparée par le bois de Monjean. À l’ouest, la voie des laitières matérialise la limite avec la commune de Fresnes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Athis-Mons à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 622,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ORLY (91) - alt : 86m, lat : 48°43'04"N, lon : 2°23'49"E
Records établis sur la période du 01-03-1921 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,1 2 4,2 6,4 9,9 13,1 15 14,6 11,5 8,7 5 2,7 7,9
Température moyenne (°C) 4,7 5,2 8,3 11,3 14,8 18,2 20,4 20,2 16,5 12,6 7,9 5,2 12,1
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,5 12,5 16,2 19,8 23,2 25,8 25,7 21,5 16,4 10,9 7,6 16,3
Record de froid (°C)
date du record
−16,8
17.01.1985
−15
02.02.1956
−9,4
01.03.05
−4,3
16.04.1921
−1,3
07.05.1957
3,1
01.06.06
6,7
01.07.1922
5,6
31.08.1923
1,7
20.09.1952
−3,9
30.10.1955
−9,6
28.11.1921
−13,3
29.12.1964
−16,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
27.01.03
20,8
27.02.19
25,3
31.03.21
29,4
16.04.1949
35
24.05.1922
37,1
21.06.17
41,9
25.07.19
40
12.08.03
35,4
09.09.23
31,3
04.10.1921
21,8
07.11.15
17,3
16.12.1989
41,9
2019
Ensoleillement (h) 533 852 1 529 2 025 217 2 243 2 469 2 209 1 857 1 166 624 639 18 313
Précipitations (mm) 46,8 42,6 44,4 44,5 63 56,1 52,9 57,9 47,4 52,8 53,4 60,4 622,2
Source : « Fiche 91027002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rungis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Logement[modifier | modifier le code]

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 503, alors qu'il était de 2 390 en 2013 et de 2 284 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 94 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 4,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 41,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 57,9 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rungis en 2018 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) inférieure à celle du département (1,8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,9 % en 2013), contre 45 % pour le Val-de-Marne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Rungis en 2018.
Typologie Rungis[I 1] Val-de-Marne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 94 92,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,6 1,8 9,7
Logements vacants (en %) 4,4 5,7 8,2

Dans les années 1960 et 1970, il y a beaucoup de créations de logements collectifs amenant une augmentation importante de la population, puis dans les années 1990 de logements individuels (pavillons).

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

L'enjeu actuel de Rungis est l'aménagement de la plaine de Montjean, du côté de Wissous.

Elle sera desservie par la ligne 14, vers 2024, après le prolongement de la ligne d'Olympiades à l'aéroport d'Orly.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Rungis est desservie par l'A86, appelée aussi « super-périphérique parisien », qui la relie à l'A4 au nord et à l'A6 à l'ouest. L'échangeur desservant la commune est Rungis-Ville.

La Gare de Rungis MIN, située sur un embranchement de la la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières, assure une partie du trafic de fret du marché d'intérêt national de Rungis. Elle n'est pas ouverte au service des voyageurs

Transports en commun[modifier | modifier le code]

RER C à la Gare de Rungis - La Fraternelle.

Rungis est desservi par une gare du RER C, Rungis - La Fraternelle, située entre la zone d'activité Silic et de la commune de Wissous[16].

Seules les lignes du 131 et 396 parcourent le centre-ville. Les bus 216 et 319, ainsi que le Trans-Val-de-Marne (TVM) desservent aussi cette ville. La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Île-de-France Ouest relie aussi la gare de Massy TGV à l'aéroport de Paris-Orly en passant par la commune.

La ligne 7 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons (station Athis-Mons - Porte de l'Essonne) en passant par la gare de Rungis - La Fraternelle. Six arrêts se situent à Rungis : « La Belle Épine » qui dessert le centre commercial régional Belle Épine, « Place de la Logistique » (Plateforme Sogaris), « Porte de Rungis », « Saarinen » (Parc Silic Nord), « Robert Schuman » (Parc Silic Centre) et « La Fraternelle » qui fait la jonction avec le RER C.

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'origine du nom de la commune pourrait provenir de « Romiacum » (domaine appartenant au propriétaire gallo-romain Romius), déformé en « Romjacum », puis « Rongis » et enfin « Rungis »[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Une section de la rigole de Rungis (gallo-romaine) dans la plaine de Montjean avec l'agroquartier de Montjean en construction en arrière-plan.

Le village, connu depuis 1124, possède une source dont les eaux sont conduites à Paris par les aqueducs d'Arcueil et de Cachan[18]. Cet aqueduc succède à l'aqueduc de Lutèce d'époque gallo-romaine et à l'aqueduc Médicis mis en service date de 1623.

L'abbaye Sainte-Geneviève de Paris est suzerain de Rungis de la période de Louis VI jusqu'à la Révolution française[17].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Rungis est occupée en 1815 et lors de la guerre franco-allemande de 1870. Lors des combats de cette dernière guerre, l'église paroissiale est détruite[17]. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption la remplacera.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Rungis a été libérée par la 2e division blindée lors de la Seconde Guerre mondiale. Le , les chars « Douaumont » et « Faucon » entrent dans la commune et les combats font deux morts[19]. Une borne kilométrique commémorative a été érigée en 2014 en souvenir de la « 2e DB »[19].

Le marché d'intérêt national de Rungis (MIN) qui porte le nom de la commune et y est en majeure partie situé, est créé à la suite du déménagement des anciennes halles centrales. Ce transfert du centre de Paris vers Rungis et La Villette est décidé dans les années 1960 et le Marché international de Rungis est inauguré officiellement le [20].

La ville de Rungis a annoncé début 2016 le projet de la création d'un quartier sur la plaine de Montjean[21].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le bâtiment de la mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Jusqu’à la loi du [22], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le . Elle fait partie depuis 1972 de l'arrondissement de L'Haÿ-les-Roses.

La commune faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Sceaux. À la suite de la création du Val-de-Marne, elle est rattachée en 1967 au canton de Thiais, puis, en 1984, intègre le canton de Chevilly-Larue[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Thiais

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-de-Marne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune n'était membre jusqu'en 2016 d'aucune intercommunalité à fiscalité propre.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[24].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le à l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre[25].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au second tour des élections municipales de 2014 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par le maire sortant Raymond Charresson obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 584 voix (55,26 %, 23 conseillers municipaux élus), devançant largement celle DVG menée par Philippe Croq, qui a recueilli 1 282 voix (44,73 %, 6 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 27,75 % des électeurs se sont abstenus[26].

Au second tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste DVD menée par Bruno Marcillaud — soutenue par Raymond Charresson, le maire sortant qui ne se représentait pas — obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 1 035 voix (45,57 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 79 voix celle, égalemeent DVD, menée par Béatrice Willem, qui a recueilli 956 voix (42,09 %, 6 conseillers municipaux élus).
La troisième liste, menée par Jérôme Hajjar (DVD), a obtenu 280 voix (12,32 %, 1 conseiller municipal élu), lors d'un scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France où 44,04 % des électeurs se sont abstenus[27].
Le tribunal administratif de Melun a rejeté en octobre 2020 le recours intenté par Béatrice Willem contre ces élections[28]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Rungis a été parmi les premières communes à élire une femme maire à la Libération (Berthe Alphonsine Grelinger, de 1946 à 1953)[29],[30].

Liste des maires successifs de Rungis
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Pierre François Le Bourlier    
1791 1793 Louis Nolo    
1793 1800 Charles Petit    
1800 1826 Jean-Baptiste Frotiée    
1826 1830 Jean-François Coquillar    
1830 1837 Jacques-Adolphe Coquillar    
1837 1876 Denis-Victor Petit    
1876 1882 Étienne Jean Noël Moreau    
1882 1904 Louis Verger    
1904 1919 Victor Petit    
1919 1925 Armand Joseph Baron    
1925 1943 Jules Nolo    
1943 1944 Henri Baron    
1944 1945 Henri Ménager    
1945 1953 Berthe Grelinger née Boisset   L'une des premières femmes maires de France[29]
1953 1971 Jean Luez    
1971 1983 Alain Balland UDF  
1983 mars 2001 Maurice Charve UDF puis DL Chef steward[31]
mars 2001 juillet 2020[32] Raymond Charresson[33] SE Ancien cadre de la Compagnie générale des eaux
juillet 2020[34] En cours
(au 21 mars 2023)
Bruno Marcillaud DVD directeur de Century 21 Horeca Île-de-France
Vice-président de l'EPT Grand-Orly Seine Bièvre (2020 → )

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

La ville présente un patrimoine environnemental de qualité, notamment grâce à ses parcs et au label « 4 fleurs »[35] obtenu au concours des villes et villages fleuris depuis 2013.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune gère deux écoles maternelles (Médicis et Les Sources) et deux écoles élémentaires (Les Antes et La Grange). Le département administre le collège Les Closeaux[36]. L'Institut aéronautique Jean-Mermoz se situe également à Rungis.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

  • Espace Jean-Monnet
  • Théâtre L'Arc-en-Ciel
  • Associations Les parasols
  • Conservatoire de musique et de danse (aménagé dans l'ancien hôtel de ville)
  • Bibliothèque/discothèque – Médiathèque la Méridienne

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

Police municipale.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

En 2021, la commune comptait 5 647 habitants[Note 3], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
160159134147166194216216236
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
215263257220232270322265264
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
268248265280342420518550690
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 8512 6862 9862 6492 9395 4245 6445 6815 610
2021 - - - - - - - -
5 647--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

  • Espace du sport (salle omnisports)
  • Gymnase des Closeaux (salle de basket)
  • Stade de football Lucien-Grellinger[Note 4] (deux terrains)
  • Espace Évasion (salle de boxe, d'escrime et de tennis)
  • Petit dojo
  • Skate-park
  • Terrain multisports
  • Terrain de pétanque et de tennis à la colline Cacao

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 123 €, ce qui plaçait Rungis au 833e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[41].

Emploi, entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Marchandises au marché d'intérêt national de Rungis.
Centre horticole de la Ville de Paris.

Rungis fait partie des quatorze communes du pôle d'Orly[42], premier pôle économique du sud francilien[42], qui compte plus de 15 000 entreprises et 155 000 salariés[42].

La commune de Rungis est aussi notable pour son marché d'intérêt national, réputé comme le plus grand marché de produits frais du monde, et ses terrains du Centre horticole de la Ville de Paris, de même que sa proximité avec l'aéroport de Paris-Orly. De ce dernier pôle, elle hérite notamment d'une zone hôtelière conséquente. Elle dispose en outre d'une zone d'activité Icade, anciennement Silic, avec 12 000 emplois pour 350 entreprises sur 63 hectares.

Plusieurs sièges sociaux d'entreprises se trouvent dans la commune comme Ricoh France, Corsair International, Mattel France, Système U, LU (biscuiterie) - Biscuiterie Belin, Gitzo, Thales Air Systems, Ventadis (Mistergooddeal, Home Shopping Service) ou encore Abbott France.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Place Louis-XIII.
Parc de la Colline Cacao.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Edme Verniquet (1727-1804), architecte. Il achète en 1783[43] la seigneurie de Rungis dont le château qui constitue l'actuelle Mairie d'honneur.
  • René Beziau dit René Rungis (1895-1974), compositeur et chef d'orchestre, mort à Rungis.

Rungis dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Héraldique et logotype[modifier | modifier le code]

Logo de la ville.
Blason de Rungis Blason
D'azur à la fontaine déversant son eau dans trois bassins l'un sur l'autre, le tout d'argent, accompagnée en chef d'un arc en ciel au naturel[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Site de la mairie de Rungis
  • « Le tour de Rungis en compagnie de son maire, Bruno Marcillaud : Le journal du Grand Paris entame une série de visites des communes d’Ile-de-France, en suivant leur meilleur guide : leur maire. Cette semaine, Rungis (Val-de-Marne), connue pour son marché d’intérêt national plus que pour sa qualité de vie résidentielle. Où le maire, Bruno Marcillaud (SE), s’est fait élire notamment pour stopper les projets de construction de logements. », Le Journal du Grand Paris,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Lucien Grelinger (1902-1945). Passionné de cycles, entraineur à l'US Métro au stade de la Croix de Berny, il est mobilisé en 1938, blessé en 1939 et réformé. Il entre dans la résistance en 1941. Ce FFI rungissois arrêté en par la Gestapo est mort en déportation en au camp de Buchenwald[19]. Le stade communal et une avenue portent son nom. Une plaque commémorative sur le mur du bâtiment actuel de la Croix-Rouge rappelle son sacrifice.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. David Malescourt, « Val-de-Marne > Rungis (94150) », sur le site habitants.fr de la société commerciale Patagos (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Rungis et Athis-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Orly » (commune d'Athis-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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