Maurice Boyau — Wikipédia

Maurice Boyau
Maurice Boyau
Maurice Boyau
Bibliothèque nationale de France, Paris.

Nom de naissance Maurice Jean Paul Boyau
Naissance
Mustapha (Algérie française)
Décès (à 30 ans)
Mars-la-Tour
Mort au combat
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie, aviation
Grade Lieutenant
Années de service 19141918
Conflits Première Guerre mondiale
Faits d'armes 35 victoires aériennes homologuées
Distinctions Officier de la Légion d'honneur Officier de la Légion d'honneur[1]
Médaille militaire Médaille militaire[2]
Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1914-1918
onze citations[3]
Autres fonctions joueur de rugby à XV en sélection nationale

Maurice Boyau, plus tard renommé Joannès[Note 1], né le à Mustapha (aujourd’hui Sidi M'Hamed), en Algérie, et mort pour la France le (à 30 ans) à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)[Note 2], est un as de l'aviation de la Première Guerre mondiale crédité de trente-cinq victoires aériennes homologuées, la plupart sur des ballons d'observation allemands Drachen.

Il est également international de rugby à XV avec six sélections, quatre en 1912 et deux en 1913 comme capitaine lors des deux derniers matches du dernier tournoi des Cinq Nations avant la déclaration de la Première Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean Paul Maurice Boyau naît le à Mustapha (aujourd’hui Sidi M'Hamed), à l'époque en Algérie française ; il est le fils de Jean Boyau, entrepreneur de travaux publics landais originaire de Castets (Landes), et de Blanche Nouguier, originaire de Saint-Félix-de-Sorgues (Aveyron)[10].

Maurice Boyau était le cousin de l'acteur de théâtre et de cinéma Pierre Laurel[11].

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Maurice Boyau
Description de cette image, également commentée ci-après
Maurice Boyau, lors d'un match à Tarbes, le
Bibliothèque nationale de France, Paris.
Fiche d'identité
Taille 1,81 m (5 11)
Poste troisième ligne aile
Carrière en senior
PériodeÉquipeM (Pts)a
1907-1909
1909-1914
1914-1915
1916-1918
US Dax
Stade bordelais
RC Versailles
Racing Club de France
Carrière en équipe nationale
PériodeÉquipeM (Pts)b
1912-1913
1917
France
International de guerre
6 (4)[12]
-

a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.

Avant les hostilités[modifier | modifier le code]

Passionné et doué pour tous les sports (1,81 m[5] pour 75 kg), il pratique surtout le rugby à un haut niveau[13]. Il évolue au poste de troisième ligne aile ou troisième ligne centre d'abord à l'US Dax de 1907 à 1909[14] – dont le stade porte actuellement son nom depuis 2001[15] et où une statue fut érigée en son honneur en 1924[16],[17] – puis au Stade bordelais pendant cinq ans jusqu'en 1914[14], avant de rejoindre pendant la guerre de 1914-1918 la région parisienne, avec un passage d'un an à Versailles[14] suivi de deux saisons au sein du Racing Club de France de 1916 à 1918[14]. Il est aussi l'un des plus grands internationaux[FFR 1] de l'époque (essentiellement alors aux côtés de Marcel Communeau[FFR 2] et Fernand Forgues[FFR 3]).

À la veille de la Première Guerre mondiale, son palmarès comprend :

Détails des matchs de Maurice Boyau en équipe de France
Date Lieu Compétition Match Score Points
Paris (Parc des Princes) Cinq Nations France - Irlande[FFR 5],[L'A 3] 6-11 -
Édimbourg Cinq Nations Écosse - France[FFR 6],[L'A 4] 31-3 -
Newport Cinq Nations Pays de Galles - France[FFR 7],[L'A 5] 14-8 2 (1 transformation)
Paris (Parc des Princes) Cinq Nations France - Angleterre[FFR 8],[L'A 6] 8-18 2 (1 transformation)
Paris (Parc des Princes) Cinq Nations France - Pays de Galles[FFR 9],[L'A 7] 8-11 -
Cork Cinq Nations Irlande - France[FFR 10],[L'A 8] 24-0 -

Durant les hostilités[modifier | modifier le code]

Pendant les hostilités, à chaque fois qu'il en a le loisir, Boyau continue à pratiquer son sport favori d'abord au Rugby Club de Versailles lorsqu'il est pilote-instructeur à l'école d'aviation de Buc, puis, à partir de 1916, au Racing Club de France avec lequel il remporte notamment le au Stade du Matin à Colombes la Coupe de l'Espérance[L'A 9],[Note 4].

L'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA), dont la commission du « football-rugby » est présidée par Charles Brennus, organise le à la piste municipale de Vincennes un match de rugby entre une équipe de soldats français composée d'internationaux d'avant-guerre, engagés sur le front, et une équipe néo-zélandaise composée pareillement d'internationaux néo-zélandais qui combattent sur les champs de bataille de la Somme[Note 5].

Avec la présence dans ses rangs des internationaux Dutour[FFR 12], Lacoste[FFR 13], Jauréguy[FFR 14], Hedembaigt[FFR 15], Forgues[FFR 3], Domercq[FFR 11], l'équipe française sélectionnée par l'USFSA et rassemblée la veille seulement est censée opposer aux rudes joueurs néo-zélandais pour le moins une solide défense et ne peut certainement pas prétendre à une victoire, car, dans son ensemble, elle ne présente pas la cohésion que l'on trouvera dans le camp des NZEF[Jal 1],[L'A 11].

Ces craintes sont avérées puisque les néo-zélandais l'emportent aisément sur le score sans appel 40-0[Jal 2],[L'A 12], Maurice Boyau qui commande l'équipe française occupant pour l'occasion le poste de demi d'ouverture[Note 6].

Match de Maurice Boyau comme « international de guerre »
Date Lieu Match Score Points
piste municipale de Vincennes France - NZEF 0-40 -

À l'issue du match, le trophée Coupe de la Somme (en) offert par Le Journal est remis à l’équipe néo-zélandaise : trophée de circonstance, puisqu'il s'agit d'un bronze représentant un combattant français lançant une grenade, modelé par Georges Chauvel quelque temps plus tôt, lors d’un congé de convalescence obtenu à la suite d’une blessure reçue sur le front.

L'année suivante, le jour du mardi gras, Maurice Boyau est capitaine de l'équipe de l'armée française qui affronte au Parc des Princes l'équipe de l'Artillerie d'assaut anglaise des Tanks, formée de soldats mobilisés au front venant de diverses nations du Royaume-Uni et qui compte dans ses rangs cinq internationaux dont un colonel qui joue trois-quarts centre.

L'équipe française n'est pas, comme l'équipe de l'armée néo-zélandaise, une équipe de "l'armée française" mais bel et bien une équipe de France réunie par l'USFSA, ce qui explique la présence de Charles Brennus sur les photos. Ce dernier œuvre précisément pour affirmer la primauté de l'USFSA sur le rugby quand certains ministères souhaiteraient reprendre la main sur le sport français. Cela débouchera, à l'issue de la guerre, par la création de fédérations indépendantes, le la Fédération française de rugby (FFR) et le la Fédération française de football.

La liste des neuf matchs internationaux pour lesquels l'USFSA a décerné le titre d'« international de guerre » comprend 56 joueurs.

Matchs internationaux de guerre
Date Lieu Match Score
piste municipale de Vincennes France - NZEF[L'A 12] 0-40
Paris (Parc des Princes) France - NZEF[L'A 13] 3-5
Paris (Parc des Princes) France - NZEF[L'A 14] 0-14
Paris (Parc des Princes) France - Australie (ANZAC)[L'A 15] 0-3
Twickenham NZEF - France[L'A 16] 20-3
Colombes France - NZEF[L'A 17] 10-16
Toulouse France - NZEF[L'A 18] 13-14
Colombes France - Roumanie[L'A 19] 50-5
Colombes France - USA[L'A 20] 8-3

Le match du – qui ne compte pas comme match international de guerre – voit, après une partie des plus intéressantes et remarquablement bien jouée[L'A 21], la victoire de l'équipe française qui l'emporte 15-14 dans les dernières minutes grâce à un essai comme seul Géo André[FFR 18] sait les marquer. Il constitue un excellent prologue à la rencontre avec les néo-zélandais programmée le au Parc des Princes ; à l'issue de la rencontre est communiquée la composition de l'équipe qui affrontera les NZEF et dont le capitanat est toujours confié à Maurice Boyau[L'A 22].

Boyau ne peut honorer sa sélection moins de huit jours plus tard. La France perd encore la rencontre, mais avec les honneurs – de deux points seulement ! – et grâce à une défense héroïque[L'A 13],[Note 7].

Un match de rugby avait été prévu avant sa disparition dans lequel Maurice Boyau aurait occupé une fois de plus la place de capitaine de l'équipe du Racing. La partie est jouée malgré tout en , mais ses camarades, refusant de remplacer leur capitaine, laissent sa place vide et la disputent à quatorze[22].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Maurice Boyau en 1918.

Maurice Boyau est mobilisé au 37e régiment d'infanterie coloniale comme simple soldat lorsque la guerre éclate (décret du [23]) et combat avec lui dans les Vosges. Il est ensuite muté le au 8e escadron de train des équipages, où il officie comme conducteur d'automobiles, pendant environ un an, avant d'être détaché le au 1er groupe d'aviation de Longvic[24],[Note 8] pour suivre une formation de pilote[5],[25].

Il reçoit son brevet de pilote militaire le [26] à l'école de pilotage de Buc et est nommé brigadier le [5]. Ses connaissances techniques et ses talents de meneur d'hommes incitent les autorités militaires à l'affecter comme pilote-instructeur d'abord à l'école d'aviation de Pau[27] puis à celle de Buc[28] où il est détaché le [5].

Mais Maurice Boyau insiste pour rejoindre une unité de combat. Sa demande sera entendue et, le , il rejoint – il est alors caporal – l'Escadrille N 77[29], plus tard surnommée par le journaliste Jacques Mortane « Escadrille sportive » en raison du grand nombre d'athlètes dans ses rangs[30],[31]. Il va y passer le reste de la guerre.

L'escadrille N 77, à sa création, n'a pas d'insigne propre et les pilotes décorent leur appareil d'un insigne personnel. Boyau décore son Nieuport d'un grand teckel dont le corps s'étend sur toute la longueur du fuselage[29],[25].

Le , il est promu au grade de maréchal des logis[5]. Le , il remporte sa première victoire sur un Aviatik, qui vient d'abattre son camarade Raymond Havet[32] sous ses yeux[Note 9]. Malgré ce succès, Boyau trouve que vraiment « ça manque de Boches » dans la région. Il médite des projets audacieux. Il demande l'autorisation d'aller lancer quelques bombes chez l'ennemi sur avion de chasse. On commence par sourire, mais on finit par comprendre.

Le sergent Boyau obtient les obus nécessaires et, le , s'en va avec le sergent Boillot, frère du champion de course automobile, attaquer l'aérodrome de Marimbois, près de Thiaucourt-Regniéville. Lancés à 150 km/h, ils descendent à 220 mètres du sol et laissent tomber leurs projectiles. L'effet est immédiat : des réserves d'essence sont incendiées, les hangars s'effondrent en flammes au bout de quelques instants[33]. Cet exploit lui vaut la citation suivante : « Le 16 mars 1917, a abattu un avion allemand dans les lignes ennemies. Le 23 mars, est descendu à moins de 250 mètres sur des hangars d'aviation ennemis et les a bombardés avec plein succès[34] ».

Le , l'Escadrille N77 est rééquipée avec des SPAD plus performants, elle change de nom et devient l'Escadrille Spa77[29].

Le , il partage sa première victoire sur un ballon avec son compagnon d'armes, un autre grand as Gilbert Sardier, au-dessus de Géline[35] sur la commune d'Hoéville[33],[36]. Le , alors qu'il vient d'incendier son second ballon, son moteur cale alors qu'il redresse de son piqué et il doit se résoudre à se poser en vol plané dans un champ situé dans les lignes allemandes. Alors que deux automitrailleuses allemandes approchent pour le capturer, il parvient à faire redémarrer son moteur et décolle sous le nez de ses poursuivants. Selon le témoignage de son camarade d'escadrille Henri Decoin qui le rapporte au journaliste Jacques Mortane, Boyau « se penche hors de la carlingue, accuse un virage et de sa main gantée de fourrure leur fait de toutes ses forces le geste caractérisé par l’un de nos plus fougueux académiciens… » (geste qui est très probablement un doigt d'honneur)[37],[25].

Ces divers succès valent au futur as une citation : « Pilote de chasse de grande valeur. Le , a attaqué un premier drachen qui est tombé en flammes, en a attaqué un deuxième, contraignant l'observateur à sauter en parachute[38] » et, pour prendre rang du , la médaille militaire : « Pilote de chasse d'une audacieuse bravoure. Trois fois cité à l'ordre, compte à son actif un avion et un drachen ennemi abattus. Le , a de nouveau détruit un drachen. Contraint d'atterrir en territoire ennemi, a remis son appareil en marche sous le feu d'autos mitrailleuses et a passé les lignes à 200 mètres d'altitude[2] ».

Le , c'est un doublé, le premier : Boyau incendie un drachen avec le sergent Boillot et le sous-lieutenant d'Hautefeuille et, pour porter secours à un camarade, abat un avion ennemi, pris dans un groupe de cinq : « Le , après l'attaque réussie d'un drachen, a attaqué un groupe de cinq avions ennemis, a abattu l'un d'eux, puis a réussi à dégager un de nos avions sérieusement menacé[39] ».

La sixième victoire arrive le , un avion au-dessus de Nancy : « Pilote hors ligne. Chaque jour, en monoplace, chasse, bombarde, photographie. Le , a abattu un avion allemand (5e victoire remportée par ce pilote[Note 10]). »

Maurice Boyau remporte ses dix premières victoires aériennes entre mars et , dont six sur des ballons d'observation, ce qui lui vaut l'honneur d'être mentionné dans le communiqué des armées du . Le , il abat un biplace allemand au nord de Champenoux, pour sa onzième victoire et est nommé sous-lieutenant à titre temporaire le [5]. Il est fin 1917 l'as des as français dans la spécialité de la chasse aux ballons d'observation.

Au printemps de 1918, Boyau équipe son SPAD XIII de fusées Le Prieur, des roquettes air-air pour abattre des ballons. Avec cet équipement il continue de remporter un certain nombre de victoires à l'été 1918 : quatre en juin, neuf en juillet, et trois en août[25].

Entre le 14 et le , il abat ses quatre derniers ballons[36] et porte à 35 le nombre de ses victoires homologuées, ce qui fait de lui le 5e As français de la Grande Guerre.

Il disparaît le au-dessus de Mars-la-Tour[8],[9] au cours d'un combat aérien dont la victoire est attribuée par les allemands à l'as Georg von Hantelmann du Jasta 15. Les causes exactes de sa mort demeurent incertaines et Boyau pourrait également avoir été victime de tirs d'artillerie allemands. Ni son avion ni son corps ne sont retrouvés[Note 11].

Un match de rugby avait été prévu auparavant dans lequel Boyau aurait occupé une fois de plus la place de capitaine de l'équipe du Racing. La partie est jouée malgré tout, mais ses camarades, refusant de remplacer leur capitaine, la disputent à quatorze[22].

Le , il est fait officier de la Légion d'honneur pour prendre rang du [Note 12], avec la citation suivante[1],[3],[42] :

« Pilote d'une incomparable bravoure dont les merveilleuses qualités physiques sont mises en action par l'âme la plus belle et la volonté la plus haute. Officier magnifique, animé d'un admirable esprit de sacrifice, fournit, chaque jour avec la même simplicité souriante un nouvel exploit, qui dépasse le précédent. A excellé dans toutes les branches de l'aviation, reconnaissances, photographies en monoplaces, bombardement à faible altitude, attaques des troupes à terre, et s'est classé rapidement parmi les premiers pilotes de chasse. A remporté vingt-sept victoires, les douze dernières en moins d'un mois, en abattant seize drachens et onze avions ennemis. Médaillés militaire et chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre. Onze citations. »

Chronologie des victoires[modifier | modifier le code]

Muarice Boyau est crédité de 35 victoires homologuées dont 22 sur les ballons d'observation allemands drachens plus une victoire non homologuée.

Victoire n° Date Escadrille Aéronef abattu Lieu du combat Participation
1 N 77 Aviatik sud Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle) SGT Maurice Boyau
2 N 77 Drachen Géline, Hoéville (Meurthe-et-Moselle) SGT Maurice Boyau
MDL Gilbert Sardier
3 N 77 Drachen Moussey (Moselle) SGT Maurice Boyau
4 N 77 Drachen Goin (Moselle) SGT Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
SGT André Boillot
5 N 77 Scout Goin-Chérisey (Moselle) SGT Maurice Boyau
6 N 77 LVG C Coin-sur-Seille (Moselle) ADJ Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
7 N 77 Drachen Juvelize-Bourdonnay (Moselle) ADJ Maurice Boyau
8 N 77 Drachen la Haie Vauthier, Gogney (Meurthe-et-Moselle) ADJ Maurice Boyau
SLT Henri Reboug
9 N 77 Drachen Cirey-Bertrambois (Meurthe-et-Moselle) ADJ Maurice Boyau
SLT Henri Reboug
10 N 77 Biplace Coincourt (Meurthe-et-Moselle) ADJ Maurice Boyau
11 SPA 77 Biplace nord de Champenoux (Meurthe-et-Moselle) ADJ Maurice Boyau
SLT Charles Boudoux d'Hautefeuille
CNE Guy Tourangin (N 89)
12 SPA 77 Drachen Beney (Meuse) SLT Maurice Boyau
13 SPA 77 Drachen Vaxy (Moselle) SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
14 SPA 77 Drachen Bois de Bole SLT Maurice Boyau
15 SPA 77 Albatros D.V Ville-en-Tardenois (Marne) SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
NH SPA 77 Albatros - SLT Maurice Boyau
16 SPA 77 Pfalz Épieds (Aisne) SLT Maurice Boyau
17 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
18 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
SLT Gilbert Sardier
19 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
20 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
SLT Marcel Haegelen (SPA 100)
21 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
22 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
23 SPA 77 Fokker D.VII sud-est Dormans (Marne) SLT Maurice Boyau
24 SPA 77 Avion nord-est Nesle-le-Repons (Marne) SLT Maurice Boyau
25 SPA 77 Avion sud Soissons (Aisne) SLT Maurice Boyau
26 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
ADJ Francis Guerrier
27 SPA 77 Drachen - SLT Maurice Boyau
ADJ Francis Guerrier
28 SPA 77 Avion Fresnes (Aisne) SLT Maurice Boyau
29 SPA 77 Rumpler C Ressons-sur-Matz (Oise) SLT Maurice Boyau
MDL Antoine Lentz-Mitchell
30 SPA 77 Avion Piennes-Onvillers (Somme) SLT Maurice Boyau
31 SPA 77 Drachen Cury SLT Maurice Boyau
32 SPA 77 Drachen Étraye (Meuse) SLT Maurice Boyau
CPL Edward Corsi
SLT Marcel Haegelen (SPA 100)
33 SPA 77 Drachen Foulcrey (Moselle) SLT Maurice Boyau
LTN Henri Decoin
SLT Yves Barbaza
ADC Émile Strohl
34 SPA 77 Drachen la Haie des Allemands, Lucy (Moselle) SLT Maurice Boyau
LTN Henri Decoin
SLT Yves Barbaza
ADC Émile Strohl
35 SPA 77 Drachen Méréville (Meurthe-et-Moselle) SLT Maurice Boyau
ASP Cessieux

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

En 1924 un trois-mâts de 132 tonneaux portant le nom de Lieutenant Boyau fut construit aux chantiers de Binic. François Monnier négociant en morue à Saint-Pierre-et-Miquelon le revendit en 1932 à la société de grande pêche de Gravelines. Parti en campagne de la pêche à la morue en Islande le 18 février 1935 il coule le 7 avril 1935. L'équipage est sauvé par le seul courage du matelot Adolphe Laurent qui se jettera dans les eaux glacée afin d'établir un va-et- vient et sauver les 18 membres de l'équipage[43].

Le stade omnisports de Dax, stade résident de l'Union sportive dacquoise où Maurice Boyau a joué de 1907 à 1909, porte son nom. Cachée en 1939-1945, sa statue qui trône devant le stade est de nouveau complète depuis le [Note 13].

À l'occasion des commémorations de la Première Guerre mondiale, l'école du village de Saint-Félix-de-Sorgues (Aveyron), d'où est originaire la mère de l'aviateur, est baptisée « École Maurice-Boyau » le , jour anniversaire du centenaire de sa mort[45],[46].

Une rue de Gravelines porte le nom de Lieutenant Boyau.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau, enregistré sous le no 300 le à la mairie de Mustapha (Algérie française), porte en mention marginale :
    « Par décret du trente novembre mil neuf cent douze Mr Boyau Jean Paul Maurice inscrit ci-contre demeurant à Bordeaux 23 rue d'Audenge a été autorisé à substituer à son nom patronymique celui de Joannès et à s'appeler légalement à l'avenir "Joannès" au lieu de "Boyau". Alger, le vingt un décembre mil neuf cent douze[4]. »
    Sur sa fiche matricule du recrutement militaire, le nom Boyau est rayé et remplacé par Joannès[5]. Enfin sur la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale du site Mémoire des Hommes, la recherche doit s'effectuer sur le patronyme Joannès pour trouver la fiche de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau)[6].
  2. Sur la fiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau du recrutement militaire[5] comme sur celle de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau) du site Mémoire des Hommes[6], la disparition est située dans la région d'Harville (Meuse). En revanche, sa biographie sur le site Cieldegloire.com[7] et d'autres ouvrages[8],[9] mentionnent une disparition quelques semaines avant la fin des hostilités dans les environs de Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle), à une douzaine de kilomètres à l'est d'Harville ([lire en ligne]).
  3. Le 1er janvier 1913, au Parc des Princes à Paris, lors du match France-Écosse d'ouverture du Tournoi des Cinq Nations, après la défaite française 3-21, les spectateurs envahissent le terrain et tentent de s'en prendre à l'arbitre anglais V.W. Baxter[FFR 4],[LeF 2], sauvé par l'intervention des gardes mobiles. Le lendemain, Henri Desgrange dans L'Auto écrit : « C'est devant de semblables spectacles que l'on se sent fier d'être français » et regrette qu'on n'ait pas laissé les supporteurs demander des explications à l'arbitre[L'A 2]. De son côté, le secrétaire de la Scottish Rugby Union déclare : « Si la partie ne peut être jouée que sous la protection de la police ou des militaires, elle ne vaut pas la peine d’être jouée[19] ».
    Cet événement entraîne pour près de dix ans la rupture des relations rugbystiques entre la France et l'Écosse[20] qui refuse d’affronter la France lors du Tournoi de 1914.
  4. « Le meilleur a gagné grâce à ses deux brillants joueurs Boyau et Domercq[FFR 11], qui ont dominé de loin le lot des trente joueurs. Avec plus d'allant dans les lignes arrières, le R.C.F. devait gagner par 30 à 0[Rby 1]. »
  5. L'équipe de Nouvelle-Zélande est, à quelques noms près, celle de la tournée de 1906 en Angleterre, où les néo-zélandais disputent 25 matches, ne sont battus qu'une fois par le Pays de Galles et sont déclarés champions de l'Empire britannique ; elle affronte également lors de cette tournée la France et la domine 38-8 pour ce qui sera le premier match officiel de l'équipe de France de rugby à XV, le dans l'ancien Parc des Princes, devant 3 000 spectateurs[L'A 10].
  6. « Bref, ce brave quinze de quinze braves poilus français fit l’impossible pour bien faire […] Ils nous dominèrent à la mêlée et surtout à la touche […] Pour ma part j’ai été très fier de commander cette équipe où j’avais sous mes ordres des joueurs de football [rugby] mais des soldats de la valeur du capitaine Eluère – « l’as de l’infanterie » – des lieutenants de Beyssac[FFR 16], Fellonneau, Béchade, Bascou[FFR 17], etc. », rapporte quelques semaines plus tard dans une interview le capitaine du XV tricolore, le sergent-pilote Maurice Boyau[21].
  7. « Quel dommage que Boyau n'ait pu aider ses camarades et que par suite de la pénurie de demi d'ouverture, on ait privé le pack français des précieux services de Domercq. Mon camarade et ex-compère Struxiano établit la liaison avec son habileté et sa précision coutumières[Rby 2]. »
  8. L'histoire de l'Armée de l'air française débute avec l'aéronautique militaire en 1909, qui dépendait alors de l'Armée de terre française. C'est la plus ancienne force aérienne au monde. L'Armée de l'air est devenue une arme à part entière le .
  9. « J'étais en liaison avec le lieutenant Havet, raconta Boyau en rentrant. Nous étions au retour. Le T du bois de Mort Mare était là presque au-dessous de nous. Soudain, je remarque l'absence de Havet qui, comme convenu, devait rester à ma droite. Je regarde devant, derrière, à gauche, à droite, rien ! Puis je distingue vers le sud-ouest des éclatements. Je pense immédiatement que le lieutenant a mis le cap dans cette direction et je m'y dirige plein moteur. Quelques instants après, je vois grossir devant moi deux points noirs. Ce sont deux avions. Je ne les vois qu'imparfaitement. Est-ce deux Français? Est-ce deux Boches? Je continue en les tenant dans ma ligne de mire. Je suis à 15 mètres et je vois un Nieuport suivi à quelques mètres par un Aviatik de chasse. C'est sûr, le pilote français ne se doute de rien et, en ligne de vol, tranquillement, continue sa routé. Fou à cette pensée, je tire quelques balles de mitrailleuse pour le prévenir. Immédiatement, il exécute un renversement et se trouve face à face avec l'Allemand. Le combat s'engage. Avant que j'aie pu intervenir, le lieutenant Havet, car c'était lui, était abattu. Je piquais alors sur le Boche vainqueur et, en quelques secondes, je lui faisais; payer le prix de sa victoire. Mon équipier était vengé[13] ». ([lire en ligne])
  10. « Il y a erreur, c'est la 6e : comptez vous-même en vous basant sur les citations[33] ».
  11. « Hélas ! la 35e victoire devait être la dernière. C'était le lundi . Boyau partait à 10 heures du matin avec le caporal Walk. Il ne devait plus revenir. On restait également sans nouvelles de son camarade. Le surlendemain seulement, on apprenait que Walk, blessé d'une balle incendiaire près de la colonne vertébrale, était soigné dans un hôpital du front. Par lui, on eut des détails. Boyau était allé attaquer un drachen à 10 kilomètres dans les lignes. Par deux fois, il avait envoyé des rafales sans résultat. À la troisième enfin, le feu si souvent contemplé s'élevait vers les cieux. Au même instant, sept Boches survenaient en paquet. Minute tragique, d'autant plus que les multiples mitrailleuses de terre tiraient sans répit. Walk se dirigeait vers ses lignes poursuivi par la horde. L'as, pour aller à son secours, piquait, passait sous le ballon en feu, feignant de fuir la bagarre. Au moment où il virait pour foncer par derrière et continuer son hécatombe, une balle tirée de terre atteignait son avion et l'incendiait. Dans le lointain, des cuirassiers ont assisté à la descente : une grande flamme, puis une vrille serrée. Le feu semble s'éteindre. Le biplan se rétablit. Au même moment, le sinistre reprend plus violent, puis le Spad tombe à la verticale et achève de se consumer au sol[40] »
  12. « Officier de la Légion d'honneur, médaillé militaire, 20 fois cité à l'ordre, Boyau était le seul de la grande armée française ayant obtenu comme sous-lieutenant la fameuse et glorieuse rosette[41]. »
  13. Les Dacquois connaissent bien la statue de Maurice Boyau, qui trône devant le stade du même nom. Ce qu’ils savent moins, c’est qu’elle a échappé de peu à la destruction. Ce n’est que grâce au dévouement de quelques Dacquois qu’elle est toujours entière… enfin presque. « Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands ont utilisé tout ce qui était métallique dans le piédestal pour le fondre, rappelle le biographe Gérard Laborde. Un peu plus tard, c’est le beau-frère de Maurice Boyau lui-même qui a prévenu la Ville que la statue avait été répertoriée en vue d’être fondue. Des résistants ont alors déboulonné la statue, lui ont fait traverser l’Adour en barque (le pont était gardé, NDLR) pour aller la cacher, dit-on, dans les hangars des établissements Castex. » Et ce n’était pas là le dernier de ses déboires. L’effigie en bronze de l’aviateur tenait à l’origine une statuette de rugbyman dans sa main droite. « Elle a été volée six ou sept fois », se souvient Gérard Laborde[44].

Références[modifier | modifier le code]

Site de la Fédération française de rugby[modifier | modifier le code]

La Fédération française de rugby publie sur son site un ensemble de fiches des joueurs et des matchs de l'équipe de France. Toutefois, les fiches des joueurs internationaux du site actuel[FFR 19] sont moins renseignées que les fiches de l'ancien site[FFR 20] comme le montrent les deux fiches de Maurice Boyau[FFR 1] :

  1. a et b « BOYAU Maurice, international no 83 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
    « BOYAU Maurice, international no 83 », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
  2. « COMMUNEAU Marcel, international no 12 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  3. a et b « FORGUES Fernand, international no 69 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  4. « France - Écosse (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  5. « France - Irlande (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  6. « Écosse - France (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  7. « Pays de Galles - France (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  8. « France - Angleterre (1912) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  9. « France - Pays de Galles (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  10. « Irlande - France (1913) », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  11. a et b « DOMERCQ Jean, international no 82 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  12. « DUTOUR François-Xavier, international no 73 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  13. « LACOSTE Robert, international no 105 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  14. « JAUREGUY Pierre, international no 90 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  15. « HEDEMBAIGT Maurice, international no 91 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  16. « CONILH DE BEYSSAC Jean-Jacques, international no 81 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  17. « BASCOU Paulin, international no 113 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  18. « ANDRÉ Géo, international no 93 », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).
  19. « Équipes de France », sur le site actuel de la F.F.R. (consulté le ).
  20. « Équipes de France », sur l'ancien site de la F.F.R. (consulté le ).

Archives de journaux[modifier | modifier le code]

La bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France met en consultation sur son site Gallica les collections des numéros de L'Auto de 1900 à 1944, du Figaro de 1826 à 1942, du Rugby de 1916 à 1918 et du Journal de 1892 à 1944 d'où sont extraits les articles ci-après relatifs à des rencontres de rugby disputées par Maurice Boyau :

L'Auto[modifier | modifier le code]
  1. Stade bordelais - S.C.U.F. (14-0), (suite de l'article), L'Auto,  :
  2. France - Écosse (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  3. France - Irlande (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  4. Écosse - France (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  5. Pays de Galles - France (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  6. France - Angleterre (1912), L'Auto, [lire en ligne]
  7. France - Pays de Galles (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  8. Irlande - France (1913), L'Auto, [lire en ligne]
  9. Racing Club de France - FC Grenoble (22-9), L'Auto, [lire en ligne]
  10. France - Nouvelle-Zélande, L'Auto, [lire en ligne]
    (suite de l'article) [lire en ligne]
  11. Présentation du match France - NZEF (1917), L'Auto, [lire en ligne]
  12. a et b France - NZEF (1917), L'Auto, [lire en ligne]
  13. a et b France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  14. France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  15. France - Australie (ANZAC) (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  16. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
    France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  17. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  18. France - NZEF (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  19. France - Roumanie (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  20. France - USA (1919), L'Auto, [lire en ligne]
  21. France - Tanks (1918), L'Auto, [lire en ligne]
  22. Sélection France - NZEF (1918), L'Auto, [lire en ligne]
Le Figaro[modifier | modifier le code]
  1. Stade bordelais - S.C.U.F. (14-0), Le Figaro,
  2. France - Écosse (1913), Le Figaro, [lire en ligne]
Rugby[modifier | modifier le code]
  1. Racing Club de France - FC Grenoble (22-9), Rugby, [lire en ligne]
  2. France - NZEF (1918), Rugby, [lire en ligne]
Le Journal[modifier | modifier le code]
  1. Présentation du match France - NZEF (1917), Le Journal, [lire en ligne]
  2. France - NZEF (1917), Le Journal, [lire en ligne]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  2. a b et c Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  3. a et b La fin d'un grand As : Citations, p. 12
  4. Acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
  5. a b c d e f g et h Fiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
  6. a et b Fiche de Jean Paul Maurice Joannès alias Boyau [lire en ligne]
  7. Maurice Boyau sur le site Cieldegloire.com
  8. a et b Nieuport aces of World War 1, p. 60
  9. a et b Terror of the autumn skies : the true story of Frank Luke, America's rogue ace of World War I, p. 135
  10. Guillaume de Tournemire, « Maurice BOYAU », sur le site de généalogie Geneanet (consulté le ).
  11. Boyau disparu. La Guerre aérienne illustrée, 24 octobre 1918, p. 794, lire en ligne sur Gallica.
  12. Maurice Boyau sur le site ESPNscrum
  13. a et b La prodigieuse carrière de Boyau, p. 796
  14. a b c et d « BOYAU Jean Paul Maurice », sur finalesrugby.fr (consulté le ).
  15. Finale '63 U.S.Dax - Stade Montois, p. 36
  16. Henry Hoursiangou, « La journée Maurice Boyau », L'Athlète, no 386,‎ , p. 1 (lire en ligne).
  17. « Monument à l’aviateur Boyau – Dax », sur e-monumen.net (consulté le ).
  18. Compte rendu de la finale de 1911, sur lnr.fr
  19. La fabuleuse histoire du rugby, p. 228-229
  20. Sport, société et culture en France du XIXe à nos jours
  21. Un entr'acte de la guerre : impressions de l'aviateur Maurice Boyau, capitaine de l'équipe de France, lors du match de rugby contre les néo-zélandais, p. 12
  22. a et b La fin d'un grand As : Boyau, sportman, p. 12
  23. Décret du prescrivant la mobilisation des Armées de terre et de mer, Journal officiel du [lire en ligne]
  24. Écoles de Dijon-Longvic sur le site albindenis.free.fr
  25. a b c et d Maurice Boyau, de la mêlée à la première ligne
  26. (en) « French Aces of WW1 - Maurice Boyau ».
  27. Écoles de Pau sur le site albindenis.free.fr
  28. Écoles de Buc sur le site albindenis.free.fr
  29. a b et c Escadrille N 77 sur le site albindenis.free.fr
  30. Une escadrille sportive, p. 17-21
  31. Spad XII/XIII Aces of World War I, p. 65
  32. Raymond Élisée Havet (1884-1917) sur MémorialGenWeb [lire en ligne]
  33. a b et c La prodigieuse carrière de Boyau, p. 797
  34. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  35. Géline (Hoéville)
  36. a et b (en) « Maurice Boyau », sur The Aerodrome.
  37. La belle aventure, p. 669
  38. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  39. Journal officiel de la République française du [lire en ligne]
  40. La prodigieuse carrière de Boyau, p. 799
  41. La fin d'un grand As : Boyau, chasseur de boches, p. 9
  42. Citation à l'occasion de la promotion d'officier de la Légion d'honneur de Jean Paul Maurice Boyau
  43. Philippe Boutelier, « Sauvetage du LIEUTENANT BOYAU- »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sauveteurdudunkerquois.fr, .
  44. Thomas Jonckeau, « Maurice Boyau, un héros (presque) dacquois », sur sudouest.fr, Sud Ouest, .
  45. Marie-Christine Bessou, « Saint-Félix-de-Sorgues honore Maurice Boyau », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, .
  46. « Projet des écoliers d'Aveyron en mémoire à Maurice Boyau », (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

  • Henry Decoin, « Un entr'acte de la guerre : impressions de l'aviateur Maurice Boyau, capitaine de l'équipe de France, lors du match de rugby contre les néo-zélandais », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 833,‎ 15 juin 1917, 20e année, p. 10-12 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jacques Mortane, « Une escadrille sportive », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 838,‎ , p. 17-21 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Henry Decoin et Géo André, « La fin d'un grand As », La Vie au grand air, Paris, Pierre Lafitte, no 839,‎ 1918, 20e année, p. 8-12 (lire en ligne sur Gallica). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
    Nécrologie de Maurice Boyau dans un magazine sportif. Henri Decoin consacre une première partie sur l'aviateur intitulée « Boyau, chasseur de boches » (p. 8-10). Géo André aborde le sportif dans une partie titrée « Boyau, sportman » (p. 10-12). Une troisième partie détaille « Les citations [militaires] de Boyau ».
  • Jean-Pierre Bodis, Histoire mondiale du rugby : dimensions économiques et sociales, Toulouse, Bibliothèque historique Privat, , 432 p. (ISBN 2-7089-5329-X). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Pierre Lafond et Jean-Pierre Bodis, Encyclopédie du rugby français, Paris, Dehedin, , 779 p. (ISBN 2-907356-03-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Olivier de Baillenx, Finale '63 : U.S.Dax - Stade Montois, Biarritz, Éditions Atlantica, , 2e éd. (1re éd. 2003), 132 p. (ISBN 978-2-7588-0471-0), p. 36. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Paul Dietschy et Patrick Clastres, Sport, société et culture en France du XIXe à nos jours, Paris, Hachette supérieur, , 254 p. (ISBN 2-01-145762-9), p. 64. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Paris, La Martinière, , 1055 p. (ISBN 978-2-7324-4528-1, lire en ligne), « Emeute au parc des Princes », p. 228-229. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Francis Meignan, Dans la mêlée des tranchées : le rugby à l’épreuve de la Grande Guerre, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 168 p. (ISBN 978-2-917971-41-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Ouvrages complémentaires[modifier | modifier le code]

  • (en) Terry Godwin, The complete who's who of international rugby, Poole New York New York, NY, Blandford Press Distributed in the U.S. by Sterling Pub. Co, (ISBN 0-7137-1838-2)
  • (en) Blaine Lee Pardoe, Terror of the autumn skies : the true story of Frank Luke, America's rogue ace of World War I, New York, Skyhorse Pub, , 301 p. (ISBN 978-1-60239-252-6 et 1-60239-252-8), p. 135. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Cabannes 1934] Gabriel Cabannes, Galerie des landais, t. 3, Hossegor, Chabas, , 456 p. (lire en ligne), p. 99-103

Iconographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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