Soissons — Wikipédia

Soissons
De gauche à droite, de haut en bas : vue de l'Aisne ; l'abbaye de Saint-Jean-des-Vignes ; la fontaine de la Grand'Place ; l'Hôtel-de-Ville ; vue de la cathédrale Saint-Gervais ; abbatiale Saint-Léger ; le monument aux morts ; la place Mantoue ; la gare.
Blason de Soissons
Blason
Soissons
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
(sous-préfecture)
Arrondissement Soissons
(chef-lieu)
Intercommunalité GrandSoissons Agglomération
Maire
Mandat
Alain Crémont
2020-2026
Code postal 02200
Code commune 02722
Démographie
Gentilé Soissonnais
Population
municipale
28 705 hab. (2021 en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015)
Densité 2 330 hab./km2
Population
agglomération
43 311 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 54″ nord, 3° 19′ 25″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 130 m
Superficie 12,32 km2
Unité urbaine Soissons
(ville-centre)
Aire d'attraction Soissons
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Soissons-1 et de Soissons-2
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Soissons
Liens
Site web ville-soissons.fr

Soissons [swa.ˈsɔ̃] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont les Soissonnais.

Soissons est historiquement connue pour avoir été la première capitale de la France, après Tournai (ville actuellement en Belgique).

Elle est surnommée « la cité du Vase ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans un méandre de la rivière Aisne, au centre du département homonyme, elle en constitue la seconde aire urbaine, avec 64 042 habitants[1].

La cité se trouve au centre de la région naturelle du Soissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont l'ancienne région Picardie, l'ancienne région Champagne et l’Île-de-France.

Par sa position géographique, elle subit d'ailleurs l'influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans et en dehors de la Picardie[2] :

Soissons - Distance des villes principales les plus proches et leurs influences[3]
Ville / Département Statut Fonctions et attraits principaux Distance orthodromique[4] Distance routière[5] Direction
Villers-Cotterêts 02 emploi, enseignement, industrie
21,6 km
23,7 km
sud-ouest
Laon 02 Préfecture administration, justice
29,9 km
40,2 km
nord-est
Compiègne 60 commerces, culture, enseignement, soins
36,3 km
38,5 km
ouest
Reims 51 commerces, culture, emploi, enseignement, soins
53,0 km
58,7 km
sud-est
Paris 75 Capitale nationale administration, commerces, culture, emploi, enseignement, soins, transports
91,4 km
105,0 km
sud-ouest
Amiens 80 Capitale régionale administration, enseignement, justice, soins
93,8 km
112,0 km
nord-ouest

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

D'une superficie de 12,32 km2, l'altitude maximale est de 130 m, au lieu-dit de Presles-lès-Soissons, sur la Montagne de Paris ; tandis que le point le plus bas, 38 m, se situe au confluent de l'Aisne et de la Crise.

Le territoire communal est presque entièrement urbanisé, ne restant que quelques parcelles naturelles sur les pourtours de la ville.

La commune est classée en zone de sismicité 1, ce qui correspond à une sismicité très faible[6]. Un seul événement de ce type a d'ailleurs été recensé, en 530 ap. J.-C., l'épicentre se situant vraisemblablement en Thiérache, contrefort occidental des Ardennes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune s'étend dans un double méandre de la rivière Aisne, qui sépare la ville en deux.

En plus de son affluent la Crise, qui s'écoule au sud, un autre cours d'eau se jette dans l'Aisne sur le territoire communal : le ru de Saint-Médard, au nord-est.

Plusieurs pièces d'eau se sont formées dans les anciennes gravières situées entre l'Aisne et le ru Saint-Médard, à l'est de la ville. La plus vaste est l'étang du Ponceau.

De l'autre côté du ru, on trouve les étangs de Saint-Médard et d'Abélard. À l'est de la ville, au nord du faubourg Saint-Christophe, ceux du Paradis et de la Croisette. Une petite retenue d'eau, enfin, est présente au sud, en bordure de la Crise, dans la ZAC de Chevreux.

Sept grandes crues ont pu être observées sur le territoire de Soissons depuis qu'il y existe des relevés officiels.

Celles de 1882, 1920, 1924 et 1926 ont semble-t-il atteint des records, avec un niveau des eaux de la rivière supérieur en moyenne de 4,30 mètres à son niveau habituel. Celles de 1910, 1958 et 1993 ont présenté un niveau supérieur à la normale de 3,90 mètres[7]. D'autres crues, plus importantes encore, ont été répertoriées en 1658, 1740 et 1784[7].

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Plusieurs quartiers sont séparés de la cité par divers aménagements naturels ou humains, d'autres ne correspondent qu'à quelques fermes ou châteaux :

  • Le Ponceau, au nord-est, attenant à Crouy, séparé de la ville par l'étang du même nom ainsi que par la voie ferrée ;
  • Orcamps, attenant de Belleu, et, en partie, la ferme Sainte-Geneviève, au sud-est, séparés du centre-ville par la gare ;
  • Presles-lès-Soissons, ainsi que les fermes du Maupas et de la Motte, au sud-ouest du quartier de Presles, séparés de la ville par la route à quatre-voies et des bois ;
  • Les châteaux de Chevreux, au sud, attenant à Courmelles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Distances orthodromiques[8] des communes dont le territoire est limitrophe de celui de Soissons[9].

Communes limitrophes de Soissons
Pasly (3,4 km) Pommiers (3,6 km) Cuffies (3,5 km) Crouy (3,9 km) Bucy-le-Long (5,2 km)
Mercin-et-Vaux (3,3 km) Soissons Villeneuve-Saint-Germain (2,6 km)
Vauxbuin (2,9 km) Courmelles (3,6 km) Belleu (2,2 km) Billy-sur-Aisne (5 km)

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 672 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 16 km à vol d'oiseau[12], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Soissons est une commune urbaine[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Soissons, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[19] et 43 098 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[20],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (68,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,3 %), prairies (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), terres arables (5,7 %), forêts (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (2,9 %)[24].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Axes routiers[modifier | modifier le code]

La commune est au centre de quatre axes routiers importants :

Rail[modifier | modifier le code]

La gare de Soissons, desservie par le TER Hauts-de-France (Paris - Laon), se situe sur la ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière belge).

Aéroport[modifier | modifier le code]

L'aéroport le plus proche est celui de Roissy Charles-de-Gaulle, situé à 76 km par la route. Aucune desserte n'est directement possible par le rail, mais un service de navettes (bus) existe quotidiennement au départ et à destination de Soissons.

L'agglomération dispose d'un aérodrome[25], situé en bordure de la RN 2 à 5 km au sud de Soissons : l'aérodrome de Soissons - Courmelles (code OACI : LFJS).

Transports[modifier | modifier le code]

L'agglomération dispose 12 lignes de bus urbain, le réseau TUS joignant différents points de la ville à ses communes limitrophes.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 650 et 652 du réseau interurbain de l'Oise[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La cité tire son nom de la tribu gauloise des Suessions, établie en Gaule belgique, dans les vallées et sur les plateaux attenants de l'Aisne et l'Oise.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Période gauloise[modifier | modifier le code]

Le site de Soissons est occupé par les Suessions, peuple de la Gaule belgique allié politiquement et militairement aux Rèmes voisins[27].

Les Suessions dominaient, sur la Gaule Belgique, un empire s'étendant jusqu'en Bretagne insulaire, et possédaient douze oppidum principaux[27]. Cet « empire » renvoie soit à des fonctions religieuses (l'enseignement druidique était dispensé par le collège sacré de l'île de Mona, actuel Anglesey) soit à des liens politiques (imperium signifie à l'époque de César « commandement militaire ») et commerciaux maritimes ; Boulogne étant alors le principal port sur l'océan.

La localisation exacte de l'oppidum principal, Noviodunum, est l'objet de discussions. Il pourrait s'agir des sites de Pommiers ou Villeneuve-Saint-Germain.

La guerre des Gaules[modifier | modifier le code]

Lors de l'intervention des troupes romaines, dirigées par César, le roi des Suessions, Galba (« prudent et juste »), se rallie à la coalition des Belges, alors que les Rèmes, malgré les liens qui les unissent aux Suessions, se rangent du côté des Romains.

En 57 av. J.-C., au cours de la bataille de l'Aisne, les troupes belges se rassemblent au nord de l'Axona, laissant une garnison amoindrie aux cités du sud de la rivière. César voulut enlever la place de Noviodunum, jugée prenable car sans défenseurs ; mais bien que ceux-ci fussent effectivement peu nombreux, la largeur du fossé et la hauteur des murs firent échouer son assaut[27].

Grâce à l'intercession des Rèmes, le site de Soissons sera par la suite considéré comme libre par les Romains, qui ne tenteront plus aucune attaque, mais déplaceront le centre politique vers la nouvelle colonie d'Augusta Suessionum, fondée en 20 av. J.-C.

Période gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Au IIIe siècle, la ville d'Augusta Suessionum est d'une importance comparable aux cités de Durocortorum (Reims), Rotomagus (Rouen) ou Samarobriva (Amiens).

La ville s’enorgueillit d'un théâtre de 20 000 places assises, seul témoin actuel de la gloire impériale passée.

La légende du « château d’Albâtre » est née de la redécouverte et l'utilisation des ruines romaines de Soissons à partir de 1551. Offices voûtés peints, mosaïques, statues et statuettes en marbre, albâtre, jaspe, porphyre, ivoire, or et argent furent redécouverts à l'époque[28]. Une note, citée dans la Notitia dignitatum, fait état de la présence d'une fabrique d'armes au sein de la caserne de la XXVe légion sur le site du « château d'Albâtre »[28]. Des fouilles archéologiques s'y déroulèrent ensuite jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale.

La ville fut principalement repeuplée par des Lètes et des citoyens romains, qui en firent une cité prospère au centre des axes routiers reliant le port de Boulogne au reste de la Gaule.

Lors des invasions barbares, Soissons résista, et fut la capitale du domaine de Soissons, le reliquat gallo-romain de l'Empire romain d'Occident, sous les pouvoirs successifs d'Ægidius et de son fils Syagrius. Ce dernier perdit la dernière bataille de Rome face aux barbares, la bataille de Soissons ; fut emprisonné par les Francs, puis les Wisigoths, qui le livrèrent à nouveau aux troupes franques ; et fut égorgé un an plus tard, sur ordre de Clovis.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Une cité capitale du Regnum Francorum

À l’époque mérovingienne, la ville devint la première capitale du royaume des Francs après le siège et la victoire (en 486 apr. J.-C.) de Clovis sur l'armée du général romain Syagrius. Le roi des Francs fit égorger le général romain un an après la bataille. La cité resta romaine, tant d'un point de vue d'expression orale qu'écrite, que dans un sens purement civil, durant plusieurs décennies suivant l'occupation franque, fait qui fut favorable à Paris pour l’établissement d'une capitale.

C’est l’époque légendaire du fameux épisode du vase de Soissons.

Soissons, ville épiscopale, redevient capitale de la Neustrie sous le règne de Clotaire Ier et sa région est le théâtre d'affrontements périodiques opposant la Neustrie à l’Austrasie. En 752, Pépin le Bref est proclamé roi et sacré à Soissons par saint Boniface. En 768, à la mort de Pépin le Bref, Carloman monte sur le trône du Royaume franc partagé avec son frère Charles proclamé à Noyon.

En 948, le duc de France Hugues le Grand, en rébellion contre Louis IV d'Outremer, assiège Soissons. Des tirs de flèches enflammées atteignent la cathédrale — qui s'enflamme — et l'incendie se communique bientôt à toute la ville qui est ravagée[29].

Le rôle de voie de passage cruciale vaut à Soissons de figurer dans le registre des batailles en 718 (voir bataille de Soissons), en 923 (voir bataille de Soissons), entre le roi Charles III le Simple et le roi de France Robert Ier) et en 978, un affrontement de poursuite de l'armée d'Othon II par Lothaire de France et Hugues Capet (978).

Moyen Âge classique[modifier | modifier le code]

La ville connaît la prospérité aux XIIe et XIIIe siècles qui ont laissé de nombreux édifices gothiques.

Moyen Âge tardif[modifier | modifier le code]

Le 21 mai 1414, la ville de Soissons, défendue par son capitaine bourguignon Enguerrand de Bournonville, est prise d'assaut par l'armée royale après un siège, dirigé par le roi Charles VI en personne. L'artillerie royale ouvre des brèches dans la muraille et les faubourgs se rendent. Bournonville décide de fuir la ville dans la nuit du 20 au 21 mai, mais un des capitaines bourguignons, Simon de Craon, seigneur de Clacy, l'en empêche. Le 21 mai, la ville de Soissons est prise d'assaut et mise à sac par l'armée royale, qui tue, pille et viole les habitants. Le 26 mai 1414, Enguerrand de Bournonville, condamné à mort par le roi, est décapité sur la place du marché de Soissons. Sa tête est exposée fichée sur une lance. Certains de ses compagnons d'armes sont décapités ou pendus[30].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Renaissance[modifier | modifier le code]

Pendant les guerres de Religion, la ville est prise par les protestants en 1567, ce qui occasionne des dégâts, en particulier aux édifices religieux[31].

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Sous l'Ancien Régime, Soissons est le chef-lieu d'une généralité : l'intendant siège dans l'hôtel de l'intendance, actuel hôtel de ville.

Entre 1728 et 1729 s'y tint le congrès de Soissons, qui visait à régler la question de la succession du duché de Parme. France, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Autriche, Espagne et Russie entre autres se réunirent pour tenter de prévenir un conflit européen[32].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Révolution et Premier Empire[modifier | modifier le code]

Soissons perd cette fonction politique lors de la désignation du chef-lieu de département en 1791. Malgré la bataille menée par Louis Antoine de Saint-Just qui prend position pour Soissons, c'est la ville de Laon, plus centrale, qui est choisie.

Lors de la Révolution française, l'abbaye Notre-Dame est détruite, alors que c'était un des plus grands couvents de femmes du Nord de la France. Il n'en reste aujourd'hui que deux arcs de style roman, visibles à proximité de l'église Saint-Pierre. Cette abbaye figure sur le plan reliquaire de la ville, conservé au musée de l'église Saint-Léger.

En 1792, 20 000 soldats révolutionnaires français arrivent dans la ville (qui compte 8 000 habitants à l'époque), et chassent les chanoines du site de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, transformée en dépôt de matériel et de vivres. Soissons tient en effet une position stratégique, et constitue un rempart pour Paris.

Pendant la campagne de France de 1814, les troupes russes du général Alexandre Tchernychev prennent la ville presque sans combat le lors du premier siège de Soissons : le général Rusca, commandant de la place, est tué par un obus, ce qui déclenche une panique parmi ses troupes ; les Russes ne laissent pas de garnison sur place et les troupes françaises s'y réinstallent peu après avec un régiment polonais de la Légion de la Vistule). Le , la ville est prise en tenaille entre les forces prussiennes de Bülow et russes de Wintzingerode lors du second siège de Soissons : son commandant, Jean-Claude Moreau, capitule en obtenant la permission de se retirer avec ses troupes. De nombreux commentaires considèrent la capitulation de Soissons comme le basculement de la campagne car l'armée de Blücher, serrée de près par Napoléon, était sur le point d'être acculée sur l'Aisne. La reddition de Soissons permet à Blücher de passer sur la rive nord et de faire sa jonction avec les renforts russes de Vorontsov, formant une force de 100 000 hommes qui affronte les Français à la bataille de Craonne puis à celle de Laon.

De la Restauration au Second Empire[modifier | modifier le code]

Le 13 octobre 1815, deux magasins de poudre établis dans le bastion Saint-Rémy explosent, causant de nombreux morts[33] et des dégâts matériels importants. Le séminaire et la cathédrale sont particulièrement touchés[34].

Guerre franco-allemande de 1870[modifier | modifier le code]

Défendue par sa garnison composée d'une compagnie d'artilleurs de ligne, de 200 artilleurs de la mobile du Nord, d'un bataillon du 15e régiment d'infanterie de ligne, de deux bataillons de mobiles de l'Aisne soit en tout 4 000 hommes, la ville est sommée de se rendre le 11 septembre 1870, durant la défaite de 1870[35]. Devant son refus, la ville est assiégée et bombardée par les Prussiens depuis Belleu.

Le Monument aux morts de la guerre de 1870, œuvre de Louis-Auguste Hiolin, commémore l'épisode tragique du siège de la ville du 11 septembre au .

1871-1914[modifier | modifier le code]

La rue et la place de la Gare avant la Première Guerre mondiale.

La ville et ses défenses ayant souffert, les remparts défendant Soissons ainsi qu'une partie de l'enceinte protégeant l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, sont démantelés, laissant alors la possibilité d'un réaménagement urbain, avec création de grands boulevards comme le boulevard Jeanne-d'Arc.

Le système de défense militaire est en effet revu selon le système Séré de Rivières, avec le fort de Condé, construit dans les environs proches de Soissons, de 1874 à 1885, ainsi que le fort de la Malmaison, sur le Chemin des Dames.

L'arsenal, construit en 1843 sur le site de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes, est également agrandi en 1878.

La ville fut desservie par une des lignes d'un chemin de fer secondaire, les chemins de fer de la Banlieue de Reims, ainsi que par un tramway urbain, qui circula de 1907 à 1948.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Factionnaire algérien gardant un pont de Soissons.
François Flameng, Les Ruines de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes (1915).

« La destruction brutale et stupide des monuments consacrés par l’art et les ans est un crime que la guerre n’excuse pas ; qu’il soit pour les Allemands un éternel opprobre ! »

— Anatole France, Sur la voie glorieuse.

Soissons est l’une des villes martyres de la Première Guerre mondiale.
Après la bataille de Charleroi, le retrait des armées franco-britanniques se poursuit vers le Sud malgré la contre offensive de Guise à Saint-Quentin.
Le 31 août la ville est couverte par le groupe d'armée, du général Valabrègue composé par les divisions de réserve de la 5e armée.
Des forces ennemies de cavalerie importantes, s'infiltrent entre les armées françaises et britanniques et progressent de Noyon vers Soissons. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, une division de cavalerie française est envoyée de Craonne à Cuffies pour résister le plus longtemps possible afin de laisser aux troupes d'infanterie le temps de traverser l'Aisne.
Le , à 10 heures du matin, les troupes allemandes se présentent devant la ville, maintenues à l'arrêt par l'arrière-garde française. Après repli des dernières forces, les envahisseurs continuent leur progression et prennent possession de la ville le 2 septembre, en imposant de fortes réquisitions[36]. Durant les douze journées d'occupation, Jeanne Macherez prend la tête de la municipalité, lançant à l'officier allemand pénétrant dans la ville : « Le maire ? c'est moi ! »[37]. Le général Louis de Grandmaison meurt d’un éclat d’obus dans la tête durant la première bataille de la Marne.

Après la victoire de la Marne, la 6e armée française, victorieuse sur l'Ourcq, s'avance sur l'Aisne. Le 11 septembre, la 45e division française marche sur Soissons par les vallées de l'Ourcq et de la Savières et rejette les occupants de Chaudun.
Le 12 septembre, soutenues par l'artillerie britannique établie à Buzancy, les troupes d'Afrique entrent dans la ville. Mais les ponts ont tous été coupés par l'ennemi en retraite.
Le 13 septembre, les zouaves et les tirailleurs du général Quiquandon montent à l'attaque de la « cote 132 » qui domine Soissons au Nord, sans succès. Après avoir lancé des attaques les 14, 17, 23 et 30 septembre les attaquants n'arrivent pas à déloger les défenseurs terrés dans ces collines percées de creutes et qui deviennent de merveilleux observatoires et positions pour bombarder Soissons[36].

Les tirs de destruction de la ville, incessants, décident le commandement français, début janvier 1915, à lancer une attaque pour dégager la ville; c'est la bataille de Crouy. le 8 janvier, un bataillon de chasseurs et un bataillon de tirailleurs marocains, soutenus par la 55e division attaquent et réussissent à prendre pied sur l'« éperon 132 ».

Le front se stabilise au nord de la ville, qui est amplement bombardée jusqu’en 1917. Henri Barbusse y écrit Le Feu. Pendant les mutineries de 1917, la ville voit défiler des soldats refusant de monter au front après la désastreuse offensive du Chemin des Dames. Une statue dressée à l’effigie des soldats français tombés au combat en 1917 se trouve derrière l’église Saint-Pierre, à côté du palais de justice de Soissons.

Le , la division marocaine et le régiment de marche de la Légion étrangère sont acheminés par camion à l'ouest de Soissons qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Il s'agit de bloquer son avance vers Villers-Cotterêts en prenant position sur la Montagne de Paris. L'attaque se déclenche au petit matin après un bref mais violent barrage d'artillerie. Nettement supérieur en nombre, l'ennemi réussit à prendre pied dans les positions de la Légion. Obligés d'économiser leurs munitions, les légionnaires perdent 47 tués, 219 blessés et 70 disparus en deux jours de combat. Néanmoins, le régiment de marche de la Légion étrangère réussit à maintenir ses positions et à bloquer l'avance allemande dans son secteur.

Soissons est définitivement libérée au cours de l’été.

François Flameng, peintre officiel des armées pendant la Grande Guerre, a immortalisé ces événements dans des croquis et dessins qui furent publiés dans la revue L'Illustration. Mireille Andrieu, femme du sous-préfet de Soissons, a endossé l'uniforme d'infirmière au début de la guerre[38]. Décorée de la croix de guerre et d'une citation à l'ordre de l'armée pour son héroïsme, elle a témoigné de son expérience en 1918 dans un recueil intitulé Souvenirs de Parisiennes en temps de guerre, publié sous la direction de Camille Clermont[39],[40].

Panorama de Soissons en ruines en 1919.

La ville est considérée comme détruite à la fin de la guerre[41] et a été décoré de la croix de guerre 1914-1918, le [42].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

L'avenue de la Gare, dans l'entre-deux-guerres.

La ville fut reconstruite durant l'entre-deux-guerres, et notamment la cathédrale.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Les rafles de juifs à Soissons[modifier | modifier le code]

Au cours de l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale, la communauté juive de Soissons est déportée lors de deux grandes rafles : la première, le , est opérée par la police soissonnaise, en même temps que la rafle du Vél' d'Hiv', tandis que la Gestapo réalise la seconde le [43].

La Résistance à Soissons[modifier | modifier le code]

Après l’appel du 18 Juin du général de Gaulle, des réseaux de résistance se mirent en place à Soissons, de juin à août 1940. Ce furent les résistants de la « première heure ». Le réseau « Vérité française » était affilié à celui de Paris (lui-même rattaché au réseau « Musée de l’Homme » ou « Boris Vildé »).

Des structures pour aider et cacher les évadés furent mises en place (faux papiers, fausses cartes d’alimentation, filières pour Londres, etc.).

Mais les résistants furent trahis. Un jeune homme, belge de dix-huit ans, Jacques Desoubrie, contacta Daniel Douay. Il se disait traqué et poursuivi (en réalité, il œuvrait pour la Gestapo). Pour se mettre à l’abri, il devint secrétaire du comte de Launoy, à Paris (réseau chapeautant celui de Soissons). Là, il réussit à trouver tous les renseignements voulus.

Le , la Gestapo organisa des rafles à Paris, Blois et Soissons. Les résistants sont incarcérés à la prison de Fresnes. Torturés, ils ne parleront pas. Le s’ouvre le premier procès d’un réseau de Résistance ; le verdict prononce la condamnation à mort. Le , le commandant Coqueugniot, le comte de Launoy, Pierre Stumm de Paris, Daniel Douay, Jean Vogel, Émile Louys sont fusillés à la caserne Balard. Le , dans la forteresse de Brandebourg, le capitaine Henri-Clotaire Descamps est décapité ainsi que Maurice Moreau en 1943. D’autres Soissonnais périront en camp de concentration : Aimé Dufour, Gilbert Jordana, Eugène Delhaye, André Meurghe, Ludovic Pluche et Louis Leseigneur, ainsi que Roger Ambroise de Berzy-le-Sec. La ville de Soissons a voulu honorer ce réseau en donnant son nom à une rue[44].

Libération de Soissons[modifier | modifier le code]

Le , vers minuit, des maquisards du groupe Aurèle commandés par Lucien Berger sont guidés par Madame Delhaye et Madame Douay (dont les maris, résistants du réseau Vérité française ont été fusillés) vers des caches d’armes. Un arsenal de fusils, mitrailleuses, grenades, un mortier et un char démontés (de quoi équiper mille hommes) ont été mis en lieu sûr dès juillet 1940 par les résistants « de la première heure » (entre autres, le capitaine Descamps, MM. Meurghe, Moreau, Vogel tous arrêtés en 1941 et exécutés) dans l’usine Zieckel où M. Delhaye était ingénieur, au cimetière de la ville, dans des carrières, etc. Les armes sont chargées sur des tombereaux recouverts de fumier. Deux agriculteurs de la région se chargent de les faire entrer dans la ville pour les mener à Pasly. Arrivés place de la République, ils sont interpellés par une patrouille allemande. Après vérification des papiers d’identité, ils les laissent passer. Le [45], Soissons sera libérée par le 7e corps de la 1re armée américaine.

À la Libération, la résistance joue un grand rôle et « Roberte » (nom de résistance de Raymonde Fiolet) est maire de Soissons durant quelques mois[46].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la quatrième circonscription de l'Aisne.

Elle était le chef-lieu du canton de Soissons de 1790 à 1973, année où sont créées les cantons de Soissons-Nord et de Soissons-Sud[47]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune devient le bureau centralisateur des nouveaux cantons de Soissons-1 et de Soissons-2.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est associée avec d'autres communes du Soissonnais au sein de la communauté d'agglomération GrandSoissons Agglomération (créée sous le nom de « communauté d'agglomération du Soissonnais » en 2000, et qui a pris sa dénomination actuelle fin 2018).

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 5e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 DVD 39,18 PS 38,67 FN 22,14 Pas de 4e DVD 45,55 PS 40,34 FN 14,10
Européennes 2014 FN 30,70 UMP 25,28 PS 12,37 UDI 9,07 Tour unique
Régionales 2015 UMP 36,57 FN 35,89 PS 14,36 PCF 3,95 UMP 62,16 FN 37,84 Pas de 3e
Présidentielle 2017 FN 27,76 LR 20,80 EM 20,35 LFI 18,37 LREM 58,36 FN 41,64 Pas de 3e
Européennes 2019 RN 31,09 LREM 20,82 LR 9,36 EELV 8,40 Tour unique
Municipales 2020 DVD 59,44% LREM 15,40% FN 12,42% DVG 7,45% LFI 5,28% Pas de Second tour
Présidentielles 2022 RN 29.75 EM 25.73 LFI 21.29 REC 7.60 LR 4.74 EM 52.14 RN 47.86 Pas de 3e

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires depuis 1944
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1945 Raymonde Fiolet[48] PCF Secrétaire de mairie, résistante, capitaine FFI
1945 1965 Louis Roy RPF
puis
UNR
Chirurgien
Sénateur de l'Aisne (1959 → 1966)
Conseiller général de Soissons (1951 → 1964)
Président du conseil général de l'Aisne (1951 → 1959)
1965 1977 Jean Guerland Radical  
1977 1995 Bernard Lefranc PS Député de l'Aisne (1981 → 1993)
1995 2000[49] Emmanuelle Bouquillon UDF-PSD Responsable d'une société de communication
Députée de l'Aisne (4e circ.) (1993 → 1997)
Démissionnaire
mars 2000 novembre 2001[50],[51] M. Claude Parisot RPR Décédé en fonction
novembre 2001 mars 2008 Édith Errasti[52] RPR
puis UMP
Radiologue
Conseillère régionale
mars 2008[53] avril 2014[54] Patrick Day PS Psychiatre
Conseiller général de Soissons-Nord (2004 → 2015)
Député suppléant
avril 2014[55] En cours
(au 21 décembre 2020)
Alain Crémont[56] DVD Chef d'entreprise
Vice-président de GrandSoissons Agglomération (2014-2020)
Président de GrandSoissons Agglomération (2020 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[57]

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Unité militaire ayant été en garnison à Soissons :

Un comité de soldats clandestin y fut actif à la fin des années 1970[58].

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Soissons est jumelée avec[61] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 28 705 habitants[Note 5], en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7 6757 2298 1267 7658 1498 4249 15210 1439 477
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 87510 20811 09910 40411 08911 11211 85012 07412 373
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13 24014 33414 45814 39117 86518 70520 09018 17420 484
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
23 15025 89030 00930 21329 82929 45328 44228 55128 466
2021 - - - - - - - -
28 705--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 26,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 13 450 hommes pour 15 072 femmes, soit un taux de 52,84 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,26 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,9 
75-89 ans
12,1 
15,4 
60-74 ans
17,3 
17,9 
45-59 ans
17,7 
16,9 
30-44 ans
16,3 
19,1 
15-29 ans
17,0 
21,9 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de l'Aisne en 2020 en pourcentage[65]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,8 
6,5 
75-89 ans
9,5 
17,8 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,6 
18,2 
30-44 ans
17,5 
17,1 
15-29 ans
15,4 
19,5 
0-14 ans
17,8 

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année la ville de Soissons est le lieu de nombreuses manifestations :

  • la fête du jardin d'horticulture en mai ;
  • la fête de la Saint-Jean en juin ;
  • le feu d'artifice du 13 juillet ;
  • le trophée Clovis Karting en août ;
  • la fête du Haricot en septembre ;
  • la foire Saint-Martin en novembre ;
  • Les jeudis de Saint-Jean (moment de culture à partager en famille ou entre amis) de Juillet à septembre.
  • Un été sur les Rives de l'Aisne (à la Halte fluviale : locations bateaux, bac à sable, initiations à l'aviron, concert, spectacle…) de juillet à septembre.
  • Roll'In Soissons (Parcours en cœur de ville pour rollers, vélos trottinettes...) juin et juillet
  • Soissons en Lumières (Mise en lumière du patrimoine)

La ville possède deux salles de spectacles, Le Mail Scène Culturelle et la Cité de la Musique et de la Danse, inaugurée en février 2015.

Économie[modifier | modifier le code]

L’industrie est, surtout depuis ces dernières années[C'est-à-dire ?], en perte de vitesse (les plus grandes entreprises de la ville telles que Wolber, BSL et AR Carton ont dû fermer entre 1999 et 2003). Les services y sont prédominants. Des parcs industriels tentent d’y être installés, ainsi qu’une politique de défiscalisation (les entreprises de moins d’un an d’existence ne payent pas d’impôts locaux), mais ces mesures ne semblent pas remporter le succès attendu[réf. nécessaire].

Depuis 2004, Soissons se concentre avant tout sur les activités du secteur tertiaire, grâce à la création du plateau route de Paris et du parc Gouraud, réhabilitation de l’ancienne caserne militaire.

L’économie est aussi assez orientée vers l’agriculture (la betterave à sucre principalement)[réf. nécessaire].

À la suite des travaux du Comité de développement économique du Soissonnais, le CIADT du valide la création et le financement d’un centre de ressource en logiciel libre à Soissons. L’Association Soissons informatique libre est créée en janvier 2001 pour porter le projet. Le Pays soissonnais, créé en mai 2005, inscrit lui aussi le logiciel libre comme identité du territoire. Soissons est aussi la ville des Trophées du Libre et bientôt du Festival du Libre.

Soissons possède un centre consulaire de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Aisne.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Soissons abrite encore quelques vestiges d'anciens monuments religieux disparus :

  • de l'ancienne abbaye Notre-Dame, rue Vieille-Gagnerie, fondée à l'époque mérovingienne et rasée à la Révolution, subsistent deux baies romanes du bras nord du transept (square Saint-Pierre). Cette abbaye royale, célèbre grâce à la richesse de son trésor de reliques, dont le « soulier de la Vierge » eut de prestigieuses abbesses, comme Gisèle, sœur de Charlemagne, ou Catherine de Bourbon (1525-1594), tante d'Henri IV ;
  • le portail ouest de l'ancienne église collégiale St-Pierre-au-Parvis, place Fernand Marquigny, date du XIIe siècle (square Saint-Pierre). Très mutilé, il a fait l'objet d'un essai de reconstitution iconographique[66] ;
  • des fouilles archéologiques menées en 1983-1984 ont permis de mettre en évidence les fondations de l'ancienne église du couvent des Feuillants de Soissons que le maréchal de France François-Annibal, duc d'Estrées, et sa femme Marie de Béthune avaient fait bâtir vers 1627-1629. Le maréchal, ancien ambassadeur à Rome offrit à cette église, destinée à devenir le lieu de sépulture de la famille d'Estrées, les reliques du saint martyr Tiburce[Lequel ?], qu'il avait reçues de la main du pape. En 1738, le corps du dernier duc d'Estrées, mort à la fin du mois de décembre de l'année précédent, y rejoignit les 18 tombeaux de ses ancêtres[67],[68],[69] ;
  • ancienne abbaye Saint-Paul de Soissons ;
  • la crypte de l'abbaye de Saint-Médard qui est conservée et ouverte au public.

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • L’hôtel de ville[70]. Ancien hôtel de l'Intendance, construit par l'architecte Jean-François Advyné, entre 1772 et 1775, à la demande de l'intendant Le Pelletier de Mortefontaine sur l'emplacement de l'ancien château des comtes de Soissons. L'hôtel de ville s'y est installé en 1833.
  • L’Arsenal : site du musée de Soissons, lieu d'expositions d’art contemporain.
  • La passerelle des Anglais[71]. Le tablier est un caisson en béton construit en encorbellement à partir d'une culée contre-poids avec une poutre centrale isostatique de 20,50 m de longueur. La chaussée a une largeur de 3,50 m entre garde-corps.
Le pont d'origine fut détruit en 1914. Il fut reconstruit par les soldats britanniques, et prit logiquement le nom de pont des Anglais. À nouveau détruit lors de la Seconde Guerre mondiale, le pont a été reconstruit en 1950 sous forme d'une passerelle piétonne.
  • Le marché couvert, construit en 1908 par l'architecte Albert-Désiré Guilbert (1866-1949).
  • L'hôtel de Barral.
  • Le cynodrome, où se déroulent des courses de lévriers.
  • Le Rond-point de l'Archer orné d'une statue d'un archer en inox de 7 m de haut et de 2 t sur la route nationale 2. Une statue bronze d'un archer nu ornait autrefois le centre du rond-point jusqu'au où elle fut brûlée lors d'une manifestation. Elle fut remplacée par la statue actuelle[72].
  • Restes d'un château royal, dans le faubourg Saint-Vaast, sur la rive droite de l'Aisne, dans les restes de l'abbaye Saint-Médard. Il en subsiste un pan de muraille percé de petites baies et la base d'une tour, dite d'Abélard[73].

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

Eric Kennington, Mémorial britannique 1914-1918, détail.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Dix-neuvième siècle[modifier | modifier le code]

Vingtième siècle[modifier | modifier le code]

Spécialités culinaires[modifier | modifier le code]

  • La spécialité culinaire du Soissonnais est le haricot de Soissons, haricot blanc cultivé dans l’Aisne depuis le XVIIe siècle.
  • On trouve également des friandises en forme de haricot ayant l’appellation de « haricot de Soissons ». Ce haricot entre aussi dans la fabrication de cosmétiques (fards).

Blason populaire[modifier | modifier le code]

Les noms jetés ou blasons populaires sont des surnoms ou des sobriquets donnés aux habitants des villes et des villages picards ou voisins de la Picardie. Ces « surpitchets » viennent parfois de l'histoire de la ville, parfois d'un jeu verbal, parfois d'une moquerie des travers des habitants. Le sobriquet picard des habitants de Soissons est : Chés béyeus d'Soissons[78], le nom béyeus, aussi orthographié beyeux, viendrait du fait qu'autrefois, la compagnie de l'arquebuse avait à sa tête un homme qui faisait le beyeux, c'est-à-dire l'insensé[79].

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Le nom de la ville ainsi que le Vase de Soissons, sont cités à de nombreuses reprises dans la série Canal+ nommée Le Flambeau, de Jonathan Cohen.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Soissons Blason
D'azur, à une fleur de lis d'argent[80].
Ornements extérieurs
Croix de chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Devise
Fidelis aduror amore (Fidèle, je brûle d'amour)
Détails
Blason officiel accordé par ordonnance royale du .
Alias
Alias du blason de Soissons
Alias du blason de Soissons
De gueules à la fleur de lis d'argent.
Ancien blason connu de la ville utilisé avant l'ordonnance de 1819. Celui-ci a été changé pour éviter la confusion avec celui de Lille.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Louis Péchenard, La grande guerre: le martyre de Soissons (-), Paris : G. Beauchesne, 1918, 432 p. (Consultable sur GALLICA)
  • Bernard Ancien,
    • Soissons, Éd. Colmar.
    • Soissons gallo-romain, musée de Soissons.
    • Abbaye Saint-Jean-des-Vignes.
  • Dominique Natanson, La Mémoire juive en Soissonnais, Éd. Mémoires, 1992.
  • Geneviève Cordonnier, Soissons, son histoire illustrée à travers ses rues, places, monuments et ses habitants.
  • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Étude sur la date de la crypte de Saint-Médard de Soissons », Congrès archéologique de France, LIVe session : séances générales tenues à Soissons et à Laon en 1887, Paris/Caen, H. Champion / H. Delesques, vol. 54,‎ , p. 303-324 (ISSN 0069-8881, lire en ligne).
  • Claude Dormay, Histoire de la ville de Soissons, et de ses rois, ducs, comtes et gouverneurs ; avec une suite des évêques et un abrégé de leurs actions, diverses remarques sur le clergé et particulièrement sur l'église cathédrale, et plusieurs recherches sur les vicomtés et les maisons illustres du Soissonnais, Soissons : N. Aseline, 1663-1664.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Notes de type "Carte"[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] [1].
  2. Sources : bases de données de l'Insee - cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau.
  3. Sources : bases de données de l'Insee - cf. reste de l'article wikipédia pour les détails afférents à chaque domaine ayant permis la constitution du tableau.
  4. [2]
  5. Itinéraire linéaire le plus rapide
  6. [3].
  7. a et b Plan de prévention des risques inondations et coulées de boues - Vallée de l'Aisne entre Montigny-Lengrain et Evergnicourt, Préfecture de l'Aisne, direction départementale de l'équipement, pages 17 à 21, Archives de l'Aisne, Laon (2008).
  8. [4].
  9. Cartes des communes des cantons de Soissons-Nord et Soissons-Sud : [5] + [6].
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Soissons et Braine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Soissons », sur insee.fr (consulté le ).
  20. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. Liste des aérodromes dont la création et la mise en service ont été autorisées, liste no 1 : aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique (Journal officiel no 0159 du , p. 11 268).
  26. « Transports en commun à Soissons », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  27. a b et c I. Cæsar, De bello gallico, II 3, texte libre de droits.
  28. a et b Denis Defente, « Soissons Romain - Les archives d'un sous-sol à redécouvrir », Revue archéologique de Picardie, Volume III, no 3-4, 1984, pages 205-222.
  29. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 37.
  30. Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4)
  31. Cf. Journal de Dom l'Epaulart sur la prise de Soissons par les Huguenots, copie manuscrite, bibliothèque municipale de Soissons.
  32. « Le congrès de Soissons » (consulté le ).
  33. H. Martin et P. Jacob, dans Histoire de Soissons (1837) dénombrent 39 morts, dont 5 séminaristes (consultable en ligne).
  34. Archives nationales (France), travaux de restauration de la cathédrale de Soissons, cote F/19/7887.
  35. Ernest Lavisse, L'Invasion dans le département de l'Aisne.
  36. a et b Guide illustrés Michelin des champs de bataille (1914-1918) - Soissons avant et pendant la Guerre
  37. Franck et Michèle Jouve, La vraie histoire des femmes de 14-18, Éditions Chronique, 2013, 139 p., p. 29 (ISBN 9791090871809).
  38. Le Nain jaune, « Échos », sur Gallica, L’Écho de France, (consulté le ), p. 2
  39. Charles Merki, « Mme Camille Clermont publie... », sur Gallica, Mercure de France, (consulté le ), p. 350
  40. Société d'histoire littéraire de la France, « Souvenirs de Parisiennes en temps de guerre... », sur Gallica, Revue d'histoire littéraire de la France, (consulté le ), p. 691
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  44. Le contenu de la section « La Résistance à Soissons » reproduit tout ou partie de celui de la page vallee-de-l-aisne.com, à l’initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay, cf. ticket OTRS #2007112610018935.
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  46. Le contenu de la section « Août 1944 : libération de Soissons » reproduit celui de la page vallee-de-l-aisne.com, à l’initiative de son auteur, Nicole Rommechon-Douay, cf. ticket OTRS #2007112610018935.
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