Stade des Ponts-Jumeaux — Wikipédia

Stade des Ponts-Jumeaux
Généralités
Surnom
Le Wallon
Adresse
Construction et ouverture
Ouverture
le
Rénovation
Fermeture
1980
Démolition
1980
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
association les amis du Stade toulousain
Équipement
Surface
Pelouse naturelle
Capacité
35 000
Affluence record
30 000 spectateurs pour France-Nouvelle-Zélande le 18 mai 1925
Localisation
Coordonnées
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Le stade des Ponts-Jumeaux (ou le Wallon) est un ancien stade de rugby à XV où le Stade toulousain a joué à domicile de 1907 à 1980. Le stade était situé à Toulouse près des Ponts-Jumeaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Stade des Ponts-Jumeaux est inauguré le , il est plus tard appelé le Wallon, en référence à Ernest Wallon, président du Stade olympien des étudiants de Toulouse (SOET) et professeur de droit de la faculté de Toulouse, au début du XXe siècle, qui participe au projet. L'association « Les amis du Stade toulousain », qui a financé sa construction, en était propriétaire. Ses deux tribunes ont été rénovées en 1920.

C'est le terrain du Stade toulousain lors de leurs rencontres à domicile, et c'est également le théâtre de dix-sept finales du Championnat de France de rugby à XV entre 1909 et 1950.

Spectateurs dans les arbres lors du match France Nouvelle-Zélande en 1925[1].

Le , l'équipe de France y accueille les Néo-zélandais lors de leur deuxième tournée dans l'hémisphère nord (défaite 30 à 6)[2].

En 1980, il est mis en expropriation à la suite de la construction de la rocade toulousaine. Il est alors assez vétuste, bien que familier aux supporters, joueurs et dirigeants du Stade toulousain[3].

Le , lors du dernier match de poule, le Stade toulousain joue pour la dernière fois au stade des Ponts-Jumeaux[4]. Les Toulousains l'emportent 29 à 11 contre Aurillac avec des essais de Harize, Santos, Bentaboulet à deux reprises; c'est Bentaboulet qui marque le dernier essai et Serge Gabernet en transformant, inscrit les derniers points entre les poteaux les plus hauts du monde[4]. Les poteaux, sciés à la base pour être transférés au nouveau stade en 1980, ne font plus 22,50 mètres mais 21,35 m[3]. L'équipe qui joue ce dernier match aux Ponts-Jumeaux est composé ainsi: Christian Breseghello, Patrick Bentaboulet, Serge Laïrle; Michel Coutin, Jean-Jacques Santos; Jean-Pierre Rives, Jean-Claude Skrela, Roger Viel; Gérald Martinez (m); Jean-Michel Rancoule (o); Guy Novès, Thierry Merlos, Marcel Salsé, Dominique Harize; Serge Gabernet[4].

Dès 1978, un nouveau stade est élevé sur le pré des Sept Deniers, donné par la ville en échange des installations des Pont-Jumeaux. Il deviendra le Stade Ernest-Wallon où le Stade toulousain joue actuellement ses matchs à domicile.

Vues du stade[modifier | modifier le code]

Finales du championnat de France de rugby à XV[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-après détaille les seize finales du Championnat de France de rugby à XV disputées au Stade des Ponts-Jumeaux. On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

Date Vainqueur Score Finaliste Lieu Spectateurs
Stade bordelais 17-0 Stade toulousain Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 15 000
Stade toulousain 8-6 Racing club de France Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 15 000
USA Perpignan 8-7 Stadoceste tarbais Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 15 000
Stade toulousain 19-9 Stade français Paris Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 20 000
Section paloise 6-4 US Quillan Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 20 000
US Quillan 11-8 FC Lézignan Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 20 000
Aviron bayonnais 13-8 Biarritz olympique Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 18 000
Biarritz olympique 3-0 USA Perpignan Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 23 000
RC Narbonne 6-3 AS Montferrand Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 25 000
CS Vienne 13-7 AS Montferrand Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 17 000
USA Perpignan 11-6 Biarritz olympique Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 24 600
Biarritz olympique 6-0 AP USA Perpignan Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 23 000
Stade toulousain 10-3 SU Agen Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 25 000
FC Lourdes 11-3 RC Toulon Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 29 753
Castres olympique 3-3 AP Stade montois Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 29 501
Castres olympique 14-3 [5] Stade montois Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 23 000
Castres olympique 11-8 Racing club de France Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 25 000

Équipe de France de football[modifier | modifier le code]

Le Stade des Ponts-Jumeaux a reçu le premier match de l'histoire entre l'équipe de France de football et l'équipe du Portugal devant 16 000 spectateurs[6].

Date Match Score Compétition Affluence
France - Portugal 4-2 Match amical 16 000

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Match international France-Nouvelle-Zélande », Le Cri de Toulouse,‎ , p. 7
  2. « Toulouse. Il y a 39 ans, l’enceinte mythique du Stade Toulousain était démolie pour créer la rocade »,
  3. a et b Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, Stade toulousain, L'Académie du rugby, Balma, éd. Universelles, 2004, 220 p, les lieux du stade, les Ponts-Jumeaux p. 72
  4. a b et c Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges, histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, 1998, 216 p., Saison 1979-1980 p. 205-211
  5. Une première finale avait été jouée le 15 mai 1949 au Stade des Ponts-Jumeaux à Toulouse et s'était soldé par un 3-3 AP.
  6. « France 4-2 Portugal », fff.fr, 9 août 2020.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence de base, utilisés pour la rédaction de cet article quand l'indique la présence du symbole Document utilisé pour la rédaction de l’article.

  • Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges, histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, 1998, 216 p., (ISBN 2-912041-02-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, Stade toulousain, L'Académie du rugby, Balma, éd. Universelles, 2004, 220 p., (ISBN 2-905797-07-X) Document utilisé pour la rédaction de l’article