Alfred Eluère — Wikipédia

Alfred Eluère
Image illustrative de l’article Alfred Eluère
Président du Comité national des sports (1947-1966)
Contexte général
Sport rugby à XV
Biographie
Nom de naissance Alfred Louis Anselme Eluère
Nationalité sportive française
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Saint-Clément-des-Levées (Maine-et-Loire) (Drapeau de la France France)
Décès (à 91 ans)
Lieu de décès Narrosse (Landes)
Club SNUC
SCUF
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques (rugby à XV) (1920) 1

Alfred Louis Anselme Eluère est un joueur de rugby à XV et homme politique français né le à Saint-Clément-des-Levées (Maine-et-Loire) et mort le à Narrosse (Landes)[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Alfred Louis Anselme Eluère naît le à Saint-Clément-des-Levées (Maine-et-Loire) dans un milieu sportif. Son père Louis Eluère est président du Stade nantais université club (SNUC) de 1909 à 1919 et son cousin Xavier Eluère est médaillé de bronze en boxe anglaise aux Jeux olympiques d'été de 1920[2]. Capitaine au sortir de la Grande Guerre et sportif accompli, il entreprend aussitôt une carrière sportive au Sporting club universitaire de France (SCUF) qui lui permet de tisser un important réseau parisien qu'il met ensuite à profit dans l'immobilier[3]. Il décède le à Narrosse (Landes).

Activité professionnelle[modifier | modifier le code]

Après sa carrière sportive Alfred Eluère exerce dès 1922 le métier de promoteur immobilier autour d'Hossegor où il s'installe rapidement pour se consacrer au développement de la station. Il y dirige ensuite la société d'électroménager Propia dans le Bayonnais tout en conservant une attache parisienne avec son restaurant-club parisien Le Club des Clubs[3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Membre du Parti radical-socialiste, il est maire d'Hossegor de 1935 à 1972 dont il assure largement le développement touristique et immobilier pendant toute cette période[3].

Carrière sportive[modifier | modifier le code]

Rugbyman[modifier | modifier le code]

  • Dès 1917, il représente la France lors des matches de la sélection militaire dont la Fédération française de rugby à XV (FFR) n'a pas gardé de traces.
  • Il intègre les rangs du SCUF en 1919 durant la période où le club se reconstruit tant bien que mal après-guerre. Son profil le fait évoluer essentiellement au poste de troisième ligne aile et il prend rapidement le capitanat de l'équipe première.
  • Remplaçant durant le Tournoi des cinq nations de 1920, il est vice-champion olympique lors des Jeux d'Anvers le face aux États-Unis au poste de deuxième ligne. Cela aurait été son unique sélection internationale si la FFR avait officialisé la rencontre[4].

Dirigeant national[modifier | modifier le code]

  • Joueur du Stade nantais dans un premier temps[5], puis du SCUF de 1919 à 1923, il en devient dirigeant en 1924 en intégrant la commission de rugby[6].
  • Puis il devient membre du Conseil de la FFR, instance qu'il préside de 1943 à 1952.
  • Après la seconde guerre, il succède à Jules Rimet à la présidence du Comité national des sports (CNS) qu'il assure pendant 20 ans, de 1947 à 1967.

Distinctions et notoriété[modifier | modifier le code]

1917 Chevalier de la Légion d'Honneur [7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Alfred Eluère » (consulté le )
  2. « Le boxeur Xaver Eluère... est un illustre inconnu! », Ouest-France, no 20355,‎ .
  3. a b et c Hossegor, une station au milieu des réseaux de villégiature, page 13 à 18
  4. Le rugby n'étant pas prévu au programme des Jeux les États-Unis déplacent quand même une équipe. Une sélection de joueurs essentiellement parisiens est alors constituée à la hâte par la France pour jouer un match unique qui fait office de finale
  5. Sylvie Bossy-Guérin, « L’Ouest, terre de rugby oubliée », Football(s). Histoire, culture, économie, société, no 3,‎ , p. 39–48 (ISSN 2968-0115, DOI 10.58335/football-s.471, lire en ligne, consulté le )
  6. « Eluère (Alfred) | 1913 - 1919 Nos Ans Criés - COMITE DE L'HISTOIRE DU LYCEE CLEMENCEAU DE NANTES nosanscries.fr nosanscries », sur www.nosanscries.fr (consulté le )
  7. « Journal Officiel du 8 octobre 1917 pages 7961 à 7963 » (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]