Joseph Noulens — Wikipédia

Joseph Noulens
Illustration.
Joseph Noulens en 1919.
Fonctions
Député 1902-1919
Gouvernement IIIe République
Sénateur 1920-1924
Gouvernement IIIe République
Conseiller général du canton de Mirande
Maire de Sorbets (Gers)
Biographie
Nom de naissance Jean-Baptiste Joseph Éliacin Noulens
Date de naissance
Lieu de naissance Bordeaux (Gironde) (France)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Sorbets (Gers) (France)
Nationalité française
Parti politique GR (1902-1906)
UD (1906-1910)
GR (1910-1914)
PRS (1914-1919)
GR (1920-1924)
Résidence Gers

Joseph Noulens, né le à Bordeaux[note 1] et mort le à Sorbets (Gers), est un homme politique français. Il est l'ambassadeur de France à Pétrograd pendant la révolution russe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Joseph Noulens effectue ses études secondaires au lycée Condorcet. Il est titulaire d'une licence de droit et est diplômé de l'École libre des sciences politiques[1]. Il est titulaire d'un doctorat en droit obtenu en 1897[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il est auditeur au Conseil d’État de 1888 à 1896, et maître des requêtes en 1902.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

C'est lui qui fait adopter, en tant que ministre des Finances, la loi du créant un impôt général sur le revenu, concrétisant ainsi le projet de Joseph Caillaux, ancien ministre des Finances.

Il est désigné pour le poste d’ambassadeur de France à Petrograd au mois de mai 1917, quelques semaines, après la révolution de Février qui a provoqué l’abdication du tsar Nicolas II. Il y séjourne pendant que les bolcheviks préparent les journées d’octobre, qui marquent leur prise définitive du pouvoir. Joseph Noulens doit quitter Petrograd lors de la signature du traité de Brest-Litovsk et continuer sa mission dans l'échec de l'opération Arkhangelsk. Il est ensuite président de la chambre de commerce franco-polonaise à partir de 1920.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1929[2] et commandeur du Mérite agricole. Il est le mari de la couturière Jeanne Paquin, avec qui il est enterré dans la chapelle familiale du cimetière de Sorbets[3].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au no 56 rue des Faures.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Joseph NOULENS », sur www.economie.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Cote 19800035/34/4381 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  3. Cimetières de France et d'ailleurs.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Joseph Noulens », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Marie-Noëlle Snider-Giovannone. « Les Forces alliées et associées en Extrême-Orient, 1918-1920. Les soldats austro-hongrois ». Thèse Histoire moderne et contemporaine. Poitiers : Université de Poitiers, 2015, lire en ligne : http://theses.univ-poitiers.fr/notice/view/63794.

Liens externes[modifier | modifier le code]