André Tardieu — Wikipédia

André Tardieu
Illustration.
André Tardieu en 1928.
Fonctions
Président du Conseil des ministres français

(3 mois et 14 jours)
Président Paul Doumer
Albert Lebrun
Gouvernement Tardieu III
Législature XIVe (Troisième République)
Prédécesseur Pierre Laval
Successeur Édouard Herriot

(9 mois et 2 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Tardieu II
Législature XIVe (Troisième République)
Prédécesseur Camille Chautemps
Successeur Théodore Steeg

(3 mois et 14 jours)
Président Gaston Doumergue
Gouvernement Tardieu I
Législature XIVe (Troisième République)
Prédécesseur Aristide Briand
Successeur Camille Chautemps
Ministre d'État

(8 mois et 30 jours)
Président Albert Lebrun
Président du Conseil Gaston Doumergue
Gouvernement Doumergue II
Député

(10 ans, 3 mois et 17 jours)
Élection
Circonscription Territoire de Belfort
Prédécesseur Jean-Baptiste Saget
Successeur Émile Lardier

(10 ans, 1 mois et 5 jours)
Élection 26 avril 1914
Circonscription Seine-et-Oise
Prédécesseur Émile Laurent
Biographie
Nom de naissance André Pierre Gabriel Amédée Tardieu
Surnom Le Mirobolant
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Menton (Alpes-Maritimes)
Nationalité Française
Parti politique Modérés
ARD/PRD/PRDS/AD
Profession Haut fonctionnaire
Diplomate

André Tardieu
Présidents du Conseil des ministres français

André Tardieu, né le à Paris (Seine) et mort le à Menton (Alpes-Maritimes), est un homme d'État français.

Républicain modéré, il est député de Seine-et-Oise de 1914 à 1924 puis du Territoire de Belfort de 1926 à 1931. Il dirige trois gouvernements entre 1929 et 1932, avant d’être victime d’un grave accident vasculaire cérébral en 1939.

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

André Pierre Gabriel Amédée Tardieu naît le dans le 8e arrondissement de Paris, au no 26 avenue de Messine[1],[2] (une plaque commémorative lui rend depuis hommage). Son père est alors un étudiant en droit de 22 ans, André-Léon Tardieu (1854-1916), issu d'une vieille famille bourgeoise parisienne (la dynastie des graveurs Tardieu) et devenu par la suite avocat, tandis que sa mère, Marguerite Blot (1855-1917), est sans profession[1].

Formation[modifier | modifier le code]

Brillant élève au lycée Condorcet, André Tardieu remporte une douzaine de prix au concours général de 1893 (notamment le premier prix de géographie en rhétorique[3]). Reçu premier au concours d'entrée à l'École normale supérieure, il décide de ne pas y entrer, étant également major au concours du ministère des Affaires étrangères.

Carrière de journaliste[modifier | modifier le code]

Il commence à écrire au Figaro en , sous la signature de Georges Villiers.

Par la suite, Adrien Hébrard, directeur du très influent quotidien libéral Le Temps, l'attire à son journal en et, à partir de 1905, André Tardieu en devient le principal chroniqueur de politique étrangère, avec son Bulletin de l'étranger, quasi-quotidien jusqu'en 1914. Il passe tous les matins au Quai d'Orsay et ses articles ont la réputation d'être inspirés par la politique officielle des différents gouvernements. Ses bulletins, remarquables de clarté et bien documentés, lui attirent une audience considérable tant en France qu'à l'étranger[4]. À ce titre, il est notamment invité comme conférencier de politique internationale à l’université Harvard en 1908, ce qui lui donne l'occasion de découvrir les États-Unis[5], qui deviennent alors une source d'inspiration politique qui le suivra. Par la suite, ce passage par Le Temps lui vaut aussi jusqu'à la fin de sa carrière un traitement médiatique particulièrement favorable de la part de ce même quotidien, même lorsque la carrière politique de Tardieu est sur le déclin dans la seconde moitié des années 1930[6].

En 1910, il est accusé d'avoir usé de son influence au quai d'Orsay pour la société N'goko Sangha et le Homs-Bagdad, mais il n’est jamais condamné[7].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts et ascension[modifier | modifier le code]

De 1899 à 1902, il est secrétaire de Pierre Waldeck-Rousseau, président du Conseil des ministres, ministre de l'Intérieur et des Cultes. Il enseigne à l'École libre des sciences politiques à partir de 1909[8] et ce jusqu'en 1913, au sein de la classe préparatoire aux concours de la haute fonction publique de l'école. Il dispensait un cours sur « La crise des alliances européennes »[9].

Républicain modéré (centre droit), il est député de Seine-et-Oise de 1914 à 1924, puis du Territoire de Belfort de 1926 à 1936.

Il est conseiller général de Seine-et-Oise, élu dans le canton de Marly-le-Roi, de 1913 à 1924.

Pendant la Première Guerre mondiale, il sert en 1914 au front, avant d'être appelé à l'état-major du général Foch. Il quitte cette fonction en 1915, avec l'accord du général, pour se consacrer à la politique. En , il est nommé commissaire général aux Affaires de guerre franco-américaines à Washington, mission qui a pour but de coordonner l'effort de guerre franco-américain[5]. Après l'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, il devient l'interface principale entre les deux pays dans le domaine militaro-industriel.

Proche de Clemenceau[modifier | modifier le code]

André Tardieu, député haut commissaire aux relations franco-américaines, vers 1919.

En 1918, il est le bras droit de Georges Clemenceau, président du Conseil, pendant la conférence de la paix de Paris et, en tant que délégué français, président ou membre de nombreuses commissions. Il participe aux négociations qui débouchent sur la signature du traité de Versailles avec l'Allemagne, de Saint-Germain-en-Laye avec l'Autriche, de Trianon avec la Hongrie, de Neuilly avec la Bulgarie et de Sèvres avec l'Empire ottoman[10].

L'échec de Clemenceau à l'élection présidentielle de 1920 face à Paul Deschanel, puis sa propre défaite aux élections législatives de 1924, remportées par le cartel des gauches, l'écartent momentanément de la vie politique.

Entrée au gouvernement[modifier | modifier le code]

Il revient, comme ministre, appelé par le président du Conseil, Raymond Poincaré, ce qui l'oblige à rompre avec Clemenceau. Rancunier et vexé que son disciple n'ait pas tenu compte de sa recommandation de ne pas se compromettre dans des combinaisons « à la Briand », Clemenceau lui interdit sa porte et lui adresse par personnes interposées des « piques »[a]

Dans L’Action française, Léon Daudet — tout comme Aristide Briand en privé — utilise le quolibet « le Mirobolant » pour qualifier André Tardieu, qui aurait une nouvelle idée chaque jour et une pensée trop rapide pour l’homme politique traditionnel. En , ce même Léon Daudet, réfugié à Bruxelles après son évasion en 1927 grâce à un faux ordre de libération présenté par les Camelots du roi au directeur de la prison de la Santé, est gracié par André Tardieu.

Président du Conseil[modifier | modifier le code]

Le premier gouvernement Tardieu sur le perron de l'Élysée à la sortie du Conseil des ministres, le .

André Tardieu exerce les fonctions de président du Conseil à trois reprises :

En tant que président du Conseil et ministre de l'Intérieur, entre mars et décembre 1930, il finance les ligues, dont les Croix-de-Feu, par l'intermédiaire des fonds secrets[12].

Du au , il assure également l'intérim à la présidence de la République après l'assassinat de Paul Doumer au salon annuel des écrivains anciens combattants. Après l’élection d’Albert Lebrun comme nouveau chef de l’État, André Tardieu quitte la tête du gouvernement.

Déclin et dernières années[modifier | modifier le code]

André Tardieu prononçant l’éloge funèbre du président Paul Doumer ().

Son fort caractère, son style jugé trop « parisien » et son modernisme le desservent parfois auprès du peuple et nuisent à sa carrière politique. Dès 1932, il utilise la radio avec ses « causeries » (peu de temps avant Roosevelt) et se fait suivre de radio-reporters qui enregistrent et diffusent ses discours[13]. Les radicaux le combattent.

À partir de 1934, André Tardieu adopte un discours plus à droite et bascule progressivement dans l'antiparlementarisme, plaidant pour une république forte. Il dénonce la gauche dans l'hebdomadaire littéraire et politique Gringoire. La déception politique et la grande peur que provoque chez lui l'avènement du Front populaire en 1936 lui font renoncer à ses idéaux de jeunesse.

Le révisionnisme institutionnel souhaité par André Tardieu et par d’autres personnalités comme Alexandre Millerand, contraint de quitter l’Élysée en 1924, le marginalise de la vie parlementaire. Les radicaux sont hostiles au principe même de révision et font chuter le cabinet Doumergue, qualifié par Léon Blum de « néo-boulangisme » et auquel participe Tardieu[14].

Ne parvenant pas à imposer ses vues, André Tardieu se retire à Menton et écrit régulièrement dans le journal politique et littéraire Gringoire, se consacrant à l'écriture d'une pensée devenue hostile à la Troisième République. Il désapprouve cependant la ligne munichoise du journal.

Il s'oppose à la conclusion des accords de Munich en 1938[5], mais ne parvient pas à imposer cette ligne à son parti.

Un accident vasculaire cérébral, survenu en 1939, le laisse paralysé et diminué intellectuellement. « L’ermite de Menton », comme il est parfois appelé[15], meurt en 1945, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Prises de position[modifier | modifier le code]

André Tardieu est un grand admirateur des États-Unis. Il a visité ce pays et a été reçu par le président Theodore Roosevelt, qui lui a fait bonne impression.

Lors de sa première présidence du Conseil, en 1929, il fait le pari que la crise mondiale n'aura pas de retentissement sur l'économie française, et engage une « politique de prospérité » visant à augmenter le nombre d'emplois et la consommation. Pour ce faire, il s'écarte de la « vertu budgétaire » suivie par Raymond Poincaré en engageant à la fois un programme d'investissement public et d'augmentation des revenus populaires. Il commence la réalisation du projet de construction de la ligne Maginot, octroie la retraite du combattant et institue l'assurance vieillesse pour tous les salariés.

Pour mettre fin au « paradoxe français », il applique la volonté patronale développée lors des années 1920, années de croissance, qui était de bâtir une société de consommation en France. Avec Henry Chéron aux Finances, il met en place un « programme d'outillage industriel » basé sur la construction d'infrastructures (ports, chemins de fer, routes) et surtout d'électrification des campagnes. Pour vaincre l'endettement endémique des Français, il multiplie les dégrèvements budgétaires et indemnise très généreusement les victimes des calamités naturelles. De plus, il améliore le traitement fait aux fonctionnaires et réévalue à la hausse les pensions. Dans la même optique, le parlement lui arrache une loi, qu'il qualifia de démagogique, accordant une pension à tous les anciens combattants.

Il ne faut cependant pas voir dans ces mesures une politique qu'on pourrait qualifier de keynésienne avant l'heure. Néanmoins, sa politique grève le budget français, qui est, à la fin de son mandat, en déficit pour la première fois depuis des années.

En 1934, André Tardieu publie La Réforme de l'État, dans laquelle il défend la réduction du nombre de partis politiques et un renforcement du pouvoir exécutif. Il crée son propre groupe parlementaire, le Centre républicain. Ces propositions, variées, consistaient en la perte du droit d'initiative des dépenses pour le Parlement, le droit de vote pour les femmes, le recours au référendum pour contrer l'opposition du parlement, la possibilité pour le Président de la République, de dissoudre la Chambre des députés sans l'accord du Sénat après un an de mandat, et la limitation du nombre de ministres à 20 sous la direction du « Premier ministre », fonction nouvellement créée et désormais définie par la Constitution (qui était l'appellation d'usage du chef du gouvernement avant 1815). Le général de Gaulle s'inspirera de La Réforme de l'État d'André Tardieu et en fera l'apologie[16].

Enfin, en 1936, dans son ouvrage La Révolution à refaire : le souverain captif, André Tardieu affirme que le régime parlementaire est contraire aux intérêts de la France ; son opposition au Front populaire le fait évoluer vers l'hostilité à la Troisième République et l'antiparlementarisme.

Ayant lu et pris au sérieux Mein Kampf, il publie, dès le début des années 1930, plusieurs écrits « prophétiques » dans lequel il prévoit les dangers auxquels les États européens sont exposés du fait de la montée du nazisme[5].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Profil et caractéristiques[modifier | modifier le code]

André Tardieu apparaît régulièrement avec des lorgnons et un fume-cigarette d’ambre. Réputé élégant, bien habillé et homme à femmes, il mesure 1,72 m (plus que la moyenne de l’époque), présente un léger embonpoint, a un nez aquilin, une petite moustache, une coiffure calamistrée et un front dégarni. Il s'exprime de façon claire et rapide. Sportif, il pratique dans un premier temps l’équitation et l’escrime, avant de jouer au golf, notamment à Saint-Germain et Saint-Cloud[17],[18].

André Tardieu n’a pas écrit de mémoires. Selon son biographe Maxime Tandonnet, il a préféré s’effacer derrière une œuvre politique, gouvernementale et intellectuelle[19].

Hommages[modifier | modifier le code]

En 1979, la place André-Tardieu, dans le 7e arrondissement de Paris, est inaugurée en son honneur. De même, la rue André-Tardieu à Nantes et la corniche André-Tardieu à Menton.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages d'André Tardieu[modifier | modifier le code]

  • Questions diplomatiques de l'année 1904, Paris, 1905.
Prix Sobrier-Arnould de l’Académie française en 1906
  • La Conférence d'Algésiras, Paris, 1907.
  • Notes sur les États-Unis, Paris, Calmann-Lévy, 1908.
  • La France et les Alliances, Paris, 1908.
  • Le Prince de Bülow, Paris, 1909.
  • Le Mystère d'Agadir, Paris, Calmann-Lévy, 1912.
  • La Paix, Paris, Payot, 1921.
  • Devant l'obstacle : l'Amérique et nous, Paris, Émile-Paul, 1927.
  • L’Épreuve du pouvoir, Paris, Flammarion, 1931.
  • Devant le pays, Paris, Flammarion, 1932.
  • La Réforme de l'État, Paris, Flammarion, 1934.
  • L'Heure de la décision, Paris, Flammarion, 1934.
  • Sur la pente, Paris, Flammarion, 1935.
  • La Révolution à refaire, tome 1, Le souverain captif, Paris, Flammarion, 1936 (réédition 2019, Perrin, préface de Maxime Tandonnet).
  • La Révolution à refaire, tome 2, La profession parlementaire, Paris, Flammarion, 1937.
  • La note de semaine -1936- , Flammarion, 1937.
  • La note de semaine -1937- , Flammarion, 1938.
  • Avec Foch, Paris, Flammarion, 1939.

Travaux sur André Tardieu[modifier | modifier le code]

  • Cyprien Augros, Le journal “Le Temps” et la crise du libéralisme (1929-1938), mémoire de master à Sorbonne Université, dirigé par Olivier Dard, 2023, « Chapitre VIII – Tardieu, Flandin, Reynaud, Le Temps : un autre "quadrille modéré" dans les années 1930 », pp. 193-215 [lire en ligne], [présentation en ligne].
  • Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire de la France au XXe siècle, t. II : 1930-1945, Paris, Perrin Tempus, , 768 p., chap. 1 (« La crise économique et sociale en France (1930-1935) »).
  • Jean-Félix de Bujadoux, « Tardieu, Flandin, Reynaud, Mandel. Un quadrille modéré dans les années 1930 », Parlement[s], Revue d'histoire politique, n°15, 2011/1, pp. 144-161 [lire en ligne].
  • Michel Junot, André Tardieu. Le mirobolant, Paris, Denoël, 1996, 432 p. (ISBN 2-207-24391-5).
  • Philippe Machefer, « Tardieu et La Rocque », Bulletin de la Société d'histoire moderne, Paris, Société d'histoire moderne, 15e no 5, 15e année,‎ , p. 11-21 (lire en ligne).
  • Damon Mayaffre, Le Poids des mots : le discours de gauche et de droite dans l'entre-deux guerres (Maurice Thorez, Léon Blum, Pierre-Étienne Flandin et André Tardieu, 1928-1939), Paris, Honoré Champion, coll. « Lettres numériques » (no 1), , 798 p. (ISBN 978-2-7453-0267-0, présentation en ligne).
  • François Monnet, Refaire la République : André Tardieu, une dérive réactionnaire (1876-1945), Paris, Fayard, coll. « Pour une histoire du XXe siècle », , 638 p. (ISBN 978-2-213-03050-0, présentation en ligne).
  • Maxime Tandonnet, André Tardieu, l’incompris, Paris, Perrin, coll. « Perrin biographie », , 352 p. (ISBN 978-2262072582). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil : histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernements en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « De belles qualités, mais pas de tempérament. On ne le changera pas. » (19 avril 1924). « Il a grand tort de se plaindre de mon silence. Les paroles auraient trop précisé mes sentiments. » (2 août 1926). « Tardieu me paraît avoir moins de conscience que Briand. Ce n'est pas facile. » (27 septembre 1929). « Que voulez-vous, les gens petits trouvent toujours moyen d'être plus petits qu'on ne croit ! » (lettre à Marguerite Baldensperger à propos de l'échec, qu'il imputait à Tardieu, de son intervention en faveur de Vendéens démunis[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Registre des naissances de l'année 1876 pour le 8e arrondissement de Paris : acte de naissance no 1321 (vue 13/31) », sur archives.paris.fr (consulté le ).
  2. « André, Pierre, Gabriel, Amédée Tardieu », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  3. « Concours général entre les lycées et collèges de Paris et de Versailles », Le Temps, no 11754 (supplément),‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Histoire générale de la presse française, sous la direction de C. Bellanger, J. Godechot, P. Guiral, F. Terrou, Paris, Presses universitaires de France, 1969, tome III, p. 354-355
  5. a b c et d « André Tardieu : l'homme en avance de deux Républiques sur son temps », sur atlantico.fr, (consulté le ).
  6. Cyprien Augros, Le journal “Le Temps” et la crise du libéralisme (1929-1938), (lire en ligne), p. 194-200
  7. Histoire générale de la presse française, op. cité, tome III, p. 355
  8. Jean-Yves Mollier, « François Monnet, Refaire la République. André Tardieu, une dérive réactionnaire (1876-1945) », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 43, no 1,‎ , p. 173–175 (lire en ligne, consulté le )
  9. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne)
  10. Olivier Lowczyk, La Fabrique de la paix, Paris, Economica, 2010, 533 p.
  11. Georges Clemenceau, Lettres à une amie, 1923-1929, Paris, Gallimard, coll. « nrf », , 672 p. (ISBN 978-2-07-026914-3).
  12. Pierre Milza et Serge Berstein, Histoire de la France au XXe siècle : 1930-1945, vol. 2, Paris.
  13. Jean-Noël Jeanneney et Agnès Chauveau, émission de radio Concordance des temps, 14 novembre 2009, France-Culture
  14. Nicolas Roussellier, « André Tardieu et la crise du constitutionnalisme libéral (1933-1934) », Vingtième Siècle no 21, 1989, p. 57-70.
  15. Robert O. Paxton, La France de Vichy (1940-1944), coll. Points, p. 71.
  16. Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, Fayard, tome III, 2000, p. 88-91.
  17. Tandonnet 2019, p. 18-???.
  18. Louise Weiss, Mémoires d'une Européenne, vol. II : Combats pour l'Europe (1919-1934), Paris, Albin Michel, (1re éd. 1969, éd. Payot), 368 p. (ISBN 978-2226008213).
  19. (en) « André Tardieu : L’incompris », sur cosmopolis.ch (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Archives nationales[modifier | modifier le code]

Les papiers personnels d'André Tardieu sont conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 324AP : Inventaire du fonds.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]