Conseil militaire de Manbij — Wikipédia

Conseil militaire de Manbij
Image illustrative de l’article Conseil militaire de Manbij

Idéologie Démocratisme
Fédéralisme
Objectifs Établissement d'une démocratie en Syrie
Statut Actif
Fondation
Date de formation
Pays d'origine Syrie
Actions
Zone d'opération Gouvernorats d'Alep et Raqqa
Organisation
Chefs principaux Abou Layla (tué en 2016)
Adnane Abou Amjad (tué en 2017)
• Abou Adel
Fait partie de Forces démocratiques syriennes
Guerre civile syrienne

Le Conseil militaire de Manbij (arabe : مجلس منبج العسكري) est une alliance de groupes armés affiliés aux Forces démocratiques syriennes, fondée en 2016 et active dans la ville de Manbij, lors de la guerre civile syrienne.

Composition

[modifier | modifier le code]

Le Conseil militaire de Manbij est fondé le par les Forces démocratiques syriennes, au barrage de Tichrine, peu avant le début de la bataille de Manbij, livrée contre l'État islamique[1],[2]. Le Conseil militaire rassemblent différents groupes et des combattants issus de toutes les communautés de la région : des Arabes, des Kurdes, des Turkmènes, ou encore des Adyguéens[1].

À sa fondation, le Conseil militaire de Manbij rassemble six groupes et la grande majorité de ses combattants sont Arabes ou Turkmènes[2]. Parmi les principaux groupes du Conseil militaire figurent :

Commandement

[modifier | modifier le code]

Abou Layla, le premier chef du Conseil militaire de Manbij et également le chef des Bataillons Chams al-Chamal, est mortellement blessé en juin 2016 lors de la bataille de Manbij[2]. Le commandant en second des Bataillons Chams al-Chamal, Adnane Abou Amjad, lui succède alors[2],[5],[6]. Cependant, Adnane Abou Amjad est tué au combat le , lors de la bataille de Raqqa[7],[2]. Abou Adel devient ensuite le nouveau chef du Conseil militaire[8],[2]. Son commandant adjoint est Cheikh Ibrahim Binaoui et le porte-parole est Sharfan Darwish[2].

En fondant le Conseil militaire de Manbij, les Forces démocratiques syriennes tiennent à former une force locale pour prendre Manbij à l'État islamique, cependant le Conseil militaire de Manbij reste étroitement sous l'influence des YPG et du PKK[2].

Après la bataille de Manbij, le Conseil militaire de Manbij se charge d'administrer la ville[2]. Il envoie aussi 200 de ses combattants prendre part à la bataille de Tabqa, puis il participe à la bataille de Raqqa[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b France 24 avec AFP et Reuters, « Syrie : la coalition internationale et les rebelles ouvrent un nouveau front contre l'EI à Manbij »,
  2. a b c d e f g h i j k l et m Matteo Puxton, « Syrie: les forces pro-kurdes face aux ambitions d'Erdogan et Assad », France Soir,
  3. a b c et d (en) Genevieve Casagrande, « The Road to ar-Raqqah: Background on the Syrian Democratic Forces », The Institute for the Study of War,
  4. (en) Cody Roche, « Factions Fighting in the Syrian Civil War »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Bellingcat,
  5. AFP, « Syrie: images de guerre aux portes de Minbej, fief de l'EI », Le Point,
  6. (en) « SDF plays central role in Syrian civil war »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Jane's Intelligence Review (en),
  7. (en) « Syria SDF: Manbij commander Adnan killed in Raqqa offensive », Rudaw,
  8. AFP, « Syrie: alerte maximale à Minbej » [vidéo], sur youtube,