16e division d'infanterie (Armée syrienne libre) — Wikipédia

16e division
Image illustrative de l’article 16e division d'infanterie (Armée syrienne libre)

Idéologie Nationalisme syrien
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Statut Inactif
Fondation
Date de formation Septembre 2013
Pays d'origine Syrie
Dissolution
Date de dissolution Vers fin 2016
Causes Formation de la 23e division
Actions
Zone d'opération Gouvernorat d'Alep
Période d'activité Septembre 2013 - juillet 2016
Organisation
Chefs principaux Hassan Rajoub
Fait partie de Armée syrienne libre
Fatah Halab (2015-2016)
Guerre civile syrienne

La 16e division d'infanterie (arabe : الفرقة 16 مشاة, Forqat 16 Masha) était un groupe rebelle actif lors de la guerre civile syrienne, actif de 2013 à 2016.

Logos[modifier | modifier le code]

Affiliations[modifier | modifier le code]

Fondée en [1], la 16e division est affiliée à l'Armée syrienne libre[2].

Elle fait également partie des mouvements qui fondent le la chambre d'opérations Fatah Halab, active dans le gouvernorat d'Alep[3],[4].

Idéologie[modifier | modifier le code]

Selon Jennifer Cafarella et Genevieve Casagrande, analystes pour the Institute for the Study of War, la 16e division est modérée et séculariste[5].

Commandement et organisation[modifier | modifier le code]

Le colonel Hassan Rajoub, alors à la tête de la 23e division, lors de la bataille d'Afrine, en mars 2018.

La 16e division est commandée par Hassan Rajoub[1]. Elle est divisée en plusieurs unités ; le bataillon des martyrs du Badr, le bataillon des lions de la révolution et le bataillon des martyrs al-Mustafa[1].

Zones d'opérations[modifier | modifier le code]

Le groupe est actif dans le gouvernorat d'Alep, il est très présent dans la ville d'Alep dans les quartiers al-Ashrafieh, Sakan al-Shababi, al-Khalidiye, Beni Zeid et sur la route du Castello[1].

Armement[modifier | modifier le code]

La 16e division fait partie des brigades rebelles soutenues par les États-Unis qui bénéficient de livraisons de missiles antichar BGM-71 TOW américains[5].

Exactions[modifier | modifier le code]

Dans un rapport publié le , Amnesty International accuse la 16e division de crimes de guerre pour avoir enlevé au moins 25 civils kurdes originaires du quartier de Sheikh Maqsoud, à Alep, entre 2012 à 2016. L'ONG dénonce également des cas de tortures et d'exécutions sommaires[1],[6].

Le groupe est également accusé de corruption, en particulier l'un de ses chefs : Khaled Hayani, commandant de l'unité Liwa Shuhada Badr, tué en 2015[7].

Dissolution[modifier | modifier le code]

Éprouvée par de lourdes pertes lors de la bataille d'Alep, la 16e division d'infanterie est dissoute en juillet 2016[7]. Les survivants fonderont par la suite un nouveau groupe : la 23e division[7].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Syrie : des horreurs commises par des groupes armés », sur Amnesty International, .
  2. « Exclusive interview: FREE SYRIAN ARMY COMMANDER Abdulkhalek Hayani »
  3. « "Infographic: "Fatah Halab" military operations room – coalition of 31 rebel factions" », sur archicivilians, .
  4. Luc Mathieu, « Syrie : l’Armée de la conquête sur le chemin de Damas », sur Libération.fr, (consulté le )
  5. a et b Jennifer Cafarella et Genevieve Casagrande, Syrian Armed Opposition Forces in Aleppo, Institute for the Study of War, 13 février 2016.
  6. « Syrie. Enlèvements, torture et exécutions sommaires aux mains des groupes armés », sur Amnesty International,
  7. a b et c (en) « The CIA’s TOW Program: A List of Rebel Groups Involved », sur Syria in Brief, (consulté le )