Armée de Yarmouk — Wikipédia

Armée de Yarmouk
Image illustrative de l’article Armée de Yarmouk

Idéologie Nationalisme syrien
Objectifs Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad
Établissement d'une démocratie
Statut Actif
Fondation
Pays d'origine Syrie
Actions
Zone d'opération Gouvernorats de Deraa et Qouneitra
Organisation
Chefs principaux Bachar al-Zoubi
Membres 2 700 à 5 000[1],[2]
Fait partie de Armée syrienne libre
Front du Sud (2014-2018)
Soutenu par Arabie saoudite, États-Unis
Guerre civile syrienne

L'Armée de Yarmouk (arabe : جيش اليرموك, Jaish al-Yarmouk) est un groupe rebelle de la guerre civile syrienne.

Affiliations[modifier | modifier le code]

L'Armée de Yarmouk est affiliée à l'Armée syrienne libre et elle fait partie de la cinquantaine de brigades de l'ASL qui forment le Front du Sud le [3],[4]. Le groupe est actif dans les gouvernorats de Deraa et Qouneitra[4].

En avril 2015, le Front du Sud publie un communiqué dans lequel il condamne l'idéologie d'al-Nosra et déclare rejeter toute coopération avec lui. Bachar al-Zoubi, le chef de l'armée de Yarmouk, déclare : « Nous devons exprimer clairement notre position : ni le Front al-Nosra ni toute autre organisation se réclamant de cette idéologie ne nous représente »[5].

Effectifs et commandement[modifier | modifier le code]

L'Armée de Yarmouk est commandée par Bachar al-Zoubi. En , ce dernier affirme être à la tête de 4 000 à 5 000 hommes[2]. Le bureau des médias des Forces révolutionnaires de Syrie donne quant à lui un effectif de 2 700 hommes fin 2015[1]. L'Armée de Yarmouk est la brigade rebelle la plus puissante du Front du Sud[3],[6].

Armement[modifier | modifier le code]

L'Armée de Yarmouk fait partie des brigades rebelles soutenues par les États-Unis qui bénéficient de livraisons de missiles antichar BGM-71 TOW. Le groupe est également soutenu par l'Arabie saoudite[4].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Al-Yarmouk army, RFS, 14 novembre 2015.
  2. a et b Aron Lund, Does the “Southern Front” Exist?, Fondation Carnegie pour la paix internationale, 21 mars 2014.
  3. a et b Toufik Benaichouche, « Syrie: un nouveau Front rebelle se déploie pour contrôler le Sud »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), RFI,
  4. a b et c (en) Hasan Mustafa, « The moderate rebels: a growing list of vetted groups fielding BGM-71 TOW anti-tank guided missiles », (consulté le )
  5. Tom Perry, « Syrie-L'alliance rebelle du Sud rejette tout lien avec Al Nosra », Reuters,
  6. Julien Abi Ramia, Caroline Hauyek, Lina Kennouche, Samia Medawar et Anthony Samrani, « Syrie : qui combat qui, et où », OLJ,