Régiments de cavalerie français d'Ancien Régime — Wikipédia

En 1445, Charles VII crée les Compagnies d'Ordonnance, 9 000 cavaliers au total formant le premier embryon d'armée permanente en France. Le plus ancien corps de cavalerie était celui des dragons dont la première formation remonte à 1541[1]. Cette troupe chargée de combattre aussi bien à cheval qu'à pied, formait une liaison entre l'infanterie et la cavalerie.
La grosse cavalerie se composait de régiments de cuirassiers créés en 1665 et de carabiniers créés en 1693.
La cavalerie légère se composait de régiments de hussards créés en 1692, de chasseurs à cheval créés en 1758 et de chevau-légers créés en 1779.
Le maréchal de Saxe avait créé un régiment de uhlans, armés de lances, qui fut licencié à sa mort en 1750.


Sommaire :

A[modifier | modifier le code]

  • Régiment d'Aguilar cavalerie
Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph de Margarit, marquis d'Aguilar dans le cadre de la guerre des faucheurs. Il combat en Catalogne, et participe au siège de Lérida en 1647, et au siège de Tortose en 1648. En garnison à Barcelone en 1651 et 1652, il se trouve au siège de Gérone, au combat de Bordilly en 1653, à la prise de Villefranche et de Puycerda en 1654, au combat du Cap-de-Quiers, au secours de Solsone en 1655. Le le régiment réduit à une compagnie franche.

  • Régiment d'Alègre dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par Claude Yves, marquis d'Alègre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment d'Alègre cavalerie
Le régiment est levé, le 7 juillet 1650 par Louis marquis d'Alègre dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Après avoir servit en Bourgogne et en Italie, il rejoint la Catalogne en 1651, et reste en garnison à Barcelone puis revient en Italie avant de retourner à Barcelone au printemps 1652. Le régiment est cassé pour mutinerie le 20 octobre 1652.

  • Régiment d'Alais cavalerie
Le régiment est formé, de 6 compagnies françaises tirées du régiment de Gassion cavalerie, le , par Jacques de Cambis, baron d'Alais[note 1], pour participer à la guerre franco-espagnole. Envoyé en Roussillon, il participe aux prises de Collioure et de Perpignan, et à la bataille de Lérida en 1642, aux combats de Flix, de Mirabel, et du Cap de Quiers[2] en 1643. Il passe en Italie puis revient en Catalogne et se trouve au siège de Lérida en 1644, aux prises de Roses, de Llorens et de Balaguer en 1645, aux sièges de Lérida en 1646 et 1647, et au siège de Tortose en 1648. Le régiment est en garnison à Barcelone de 1649 à 1652 et il défend la ville en 1651-1652 puis il participe au combat de Palamos en 1653. Il prend le nom de régiment de Léran cavalerie en après avoir été donné à M. de Léran.


  • Régiment de l'Altesse cavalerie
Le régiment est levé, sous ce nom, le , pour Gaston, duc d'Orléans le frère du roi Louis XIV. Mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant Ferry II de Choiseul, vicomte d'Hôtel, il est engagé dans la guerre de Trente Ans et, envoyé en Flandre, il participe au siège de Gravelines en 1644, et à la prise de Cassel, et de Mardyck en 1645. Cette même année le baron de Choiseul-Beaupré en devient le nouveau mestre de camp-lieutenant et le régiment assiste aux prises de Courtrai et de Bergues en 1646. Le le régiment passe sous le commandement de Charles, comte de Brancas et combat au siège de Lens en 1647, à la prise d'Ypres, à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649 et à la bataille de Rethel en 1650. Le Charles Martin, marquis de Crèvecœur en devient son nouveau mestre de camp-lieutenant. Il combat en Flandre, passe en Italie en 1653 et se trouve engagé à la bataille de Bormida en 1654. Revenu en Flandre en 1658, il participe à la bataille des Dunes cette même année et il est licencié en Flandre le , après la mort de Gaston de France.

  • Régiment d'Amilly cavalerie
Le régiment est levé le 16 janvier 1649, sur le pied de 10 compagnies, par Jean, marquis d'Amilly qui le cède, le 16 février, à Antoine du Bec-Crespin, comte de Moret. Le régiment prend alors le nom de régiment de Moret cavalerie


  • Régiment d'Apchon cavalerie
Ce régiment est levé le7 avril 1649, par Louis, marquis de Saint-Germain d'Apchon. Il est licencié après les troubles.

Le « régiment d'Archiac cavalerie » est incorporé en 1761 dans le régiment du Roi cavalerie.

  • Carabins d'Arnaud
Ces soldats son enrégimentés le , devant La Rochelle, sous l'autorité d'un mestre de camp général, Isaac Arnaud de Corbeville[4], placé sous les ordres du colonel général de la cavalerie légère. Cette unité est formée de 16 compagnies sur pied. Engagée pour combattre le rébellions huguenotes, l'unité participe au blocus et au siège de La Rochelle jusqu'en 1628, puis il se trouve aux campagnes de 1629 et 1630 en Savoie, en Languedoc de 1631 à 1632 et en Lorraine en 1633 et 1634. Le corps est séparé le des compagnies de carabins étrangers qui étaient venues le grossir. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il rejoint l'armée de Picardie de 1635 à 1636, et combat en Flandre de 1637 à 1639, en Picardie de 1640 à 1642, en Lorraine en 1643, en Allemagne en 1644 et 1645, en Catalogne en 1645, en Flandre et Catalogne en 1646, en Catalogne en 1647, en Flandre en 1648 et 1649, en Flandre et Champagne en 1650, en Picardie en 1651 et 1652, en Flandre en 1653, en Champagne et en Flandre en 1654. L'unité prend le nom de Carabins de Vandy après avoir été donné le , avec la charge de mestre de camp général des carabins, à Claude-Absalon-Jean-Baptiste d’Aspremont, marquis de Vandy.


  • Régiment Étranger d'Arzilliers dragons
Ce régiment est formé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans, avec les compagnies étrangères du régiment de dragons de Saint-Rémy sous les ordres du mestre de camp, Alexandre Perrinet, baron d'Arzilliers. Envoyé en Italie le régiment participe au secours de Verceil, en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, au siège de Chivasso, combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, en 1639, au siège de Turin en 1640, aux combats d'Ivrée, de Chivasso et de Coni en 1641, aux prises de Crescentino, de Nice et de Tortone en 1642, aux prises de Trino et d'Asti en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644 puis il est envoyé en Allemagne en 1647. Il prend le nom de régiment de dragons-étrangers des Fourneaux après avoir été donné, en 1648, à Antoine de Greffain des Fourneaux.

  • Régiment d'Aubais cavalerie
Le régiment est formé, le , par Louis de Baschi, baron d'Aubais dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, l'unité participe au siège et au combat de Saint-Omer en 1638, au siège et bataille de Thionville en 1639, au siège et combat d'Arras en 1640. Envoyé en Catalogne, il participe aux prises de Lescouvette, de Vals, de Constantin, au siège de Tarragone, et au combat d'Almenas en 1641 puis à l'assaut de Tamarit, au combat de Lérida en 1642, aux combats de Flix, de Mirabel, et du Cap de Quiers[2] en 1643. Le mestre de camp meurt le , en Catalogne et il donné le même jour à Jean Révérend de Bougy, il prend alors le nom de « régiment de Bougy cavalerie ».


Ce régiment est le 13e des 36 régiments de cavalerie organisés le [note 2], d'après les idées du cardinal de Richelieu, et son premier mestre de camp a été Charles, marquis d'Aumont. Le régiment prend le nom de régiment de Villequier cavalerie, après la blessure mortelle du marquis d'Aumont, le , devant Landau, qui est remplacé par son frère le marquis de Villequier.

C'est l'ancien régiment de Bongars cavalerie, qui est renommé « régiment d'Aumont cavalerie » après avoir été donné à Louis-Marie-Augustin, duc d'Aumont, le . Il prend le nom de régiment du Prince Camille cavalerie après avoir été donné à Camille Louis de Lorraine, prince Camille, le .

C'est l'ancien régiment de Balivières cavalerie, qui est renommé « régiment d'Auneuil cavalerie » après avoir été donné à N. comte d'Auneuil, en 1690. Il prend le nom de régiment de Saint-Pouanges cavalerie après avoir été donné à François Gilbert Colbert, marquis de Saint-Pouanges, le .

  • Régiment d'Avarez cavalerie réformé le [7]
Sommaire :

B[modifier | modifier le code]

C'est l'ancien régiment de Bezons cavalerie, qui est renommé « régiment de Balivières cavalerie » après avoir été donné à Antoine Cornu, marquis de Balivières, le . Il prend le nom de régiment d'Auneuil cavalerie après avoir été donné à N. comte d'Auneuil, en 1690.

  • Régiment de Balthazard cavalerie
C'est l'ancien régiment de Sillery cavalerie, qui est renommé « régiment de Balthazard cavalerie » après avoir été donné en 1641 à Jean de Balthazard. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie et participe au siège de Bapaume en 1641. Il prend le nom de régiment de Bourry cavalerie après avoir été donné le au marquis de Bourry.

Ce régiment dont le recrutement était fait exclusivement avec des Croates est formé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans par le comte de Balthazard. Il est renommé régiment Royal-Cravates cavalerie par le roi Louis XIV en 1667.

  • Régiment de Bambach cavalerie Régiment de Nassau-Sarrebruck
C'est l'ancien régiment de Saarbrück cavalerie, qui est renommé « régiment de Bambach cavalerie » après avoir été donné au colonel Bambach après la bataille de Lens. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est licencié après la campagne de 1648.

  • Régiment de Batilly cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel de Batilly. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639. Il prend le nom de régiment de Bussy-Lameth cavalerie après avoir été donné cette même année au baron de Bussy-Lameth.


  • Régiment de Beaufort cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par François de Vendôme, duc de Beaufort. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Charenton et est licencié à la fin avril.

Régiment de Beaujeu cavalerie
C'est l'ancien régiment de Grancey cavalerie, qui est renommé « régiment de Beaujeu cavalerie » après avoir été donné le , à Claude-Paul de Villiers, comte de Beaujeu. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il assiste aux prises de Courtrai, et de Mardyck en 1646. Après la défaite des Lorrains, il prend quartiers à Courtrai en 1647 puis il se trouve à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648 et aux secours de Guise, et de Rethel en 1650. Le régiment est réformé à la fin de 1651.

  • Régiment de Beaumont cavalerie
Le régiment est levé, le 13 février 1648, par N. de Beaumont dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Engagé en Allemagne, il est licencié à la fin de la campagne.


  • Régiment de Beauregard-Champron cavalerie
Le régiment est formé, le , par M. de Beauregard-Champron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. D'abord envoyé en Lorraine, il rejoint l'Italie, et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au siège de Turin en 1640, au combats d'Ivrée, de Chivasso et de Coni en 1641, aux prises de Crescentino, de Nice et de Tortone en 1642, et aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Il rejoint ensuite la Catalogne et assiste au siège de Roses en 1644. Il prend le nom de régiment de Feuquières cavalerie après avoir été donné le , à Charles de Pas, baron de Feuquières.

  • Régiment de Beauveau-croates cavalerie Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Beauveau-liégeois cavalerie, qui est renommé « régiment de Beauveau-croates cavalerie » après que son recrutement soit fait exclusivement avec des Croates en 1645. Au cours de la guerre de Trente Ans, il se trouve aux combats, batailles et sièges de Nordlingen en 1645, de Seligenstadt, d'Aschaffenbourg, de Schorndorf, de Dunkespickel, en 1646 puis en Flandre en 1647, prend ses quartiers à Courtrai puis participe à la bataille de Lens, et aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648 avant de passer en Allemagne et de revenir en Flandre en . Il prend le nom de régiment de Vatimont cavalerie le , après avoir été donné au lieutenant-colonel Samuel de Beauveau de Vatimont.

  • Régiment de Beauveau-liégeois cavalerie Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est levé le , par Jacques du Rivau, marquis de Beauveau dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Picardie, il se trouve au siège de Bapaume en 1641 et à la bataille de Rocroi, prise de Thionville en 1643. Passé en Allemagne, il participe à la bataille de Tuttlingen également en 1643, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg, de Worms, de Mayence, de Manheim et de Landau en 1644 et aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. Il prend, cette même année, le nom de régiment de Beauveau-croate cavalerie, après que son recrutement soit fait exclusivement avec des Croates.

  • Régiment de Beauvisé cavalerie
Le régiment est levé, le 13 février 1648, par M. de Beauvisé dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Engagé en Flandre, il prend le nom de régiment de Châteauneuf cavalerie après avoir été donné en 1650 à M. de Châteauneuf.

  • Régiment de Beintz cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Zillard cavalerie, qui est renommé « régiment de Beintz cavalerie » après avoir été donné en 1648 à Georges Beintz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Guyenne en . Appelé en Champagne à la fin de 1650, il participe à la bataille de Rethel où le colonel Georges Beintz est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Navailles cavalerie le , après avoir été donné à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles.

  • Carabins de Belmont
Le régiment, désigné quelquefois sous le nom de « carabins de Montferrat », est levé, le , en Montferrat, par M. de Belmont, et formé de 4 compagnies de 50 hommes. Il combat en Italie et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639. Le régiment est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Bentivoglio cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Gritti cavalerie, qui est renommé « régiment de Bentivoglio cavalerie » après avoir été donné le , à Cornelio, marquis Bentivoglio. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve en Allemagne à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heillbronn et de Trêves puis il passe en Catalogne en . Il participe au siège de Lérida en 1646, passe en Italie, assiste à la prise de Piombino, et y reste en garnison ainsi qu'à Porto-Longone en 1647. Il est à la bataille de Crémone en 1648 et repasse en Catalogne en 1649. Il prend le nom de régiment de Pinos cavalerie après avoir été donné, le , à Joseph de Pinos.


  • Régiment de Bernieulles dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Bernieulles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .


  • Régiment de Betz cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Lee cavalerie, qui est renommé « régiment de Betz cavalerie » après avoir été donné en 1639 à Philippe de Betz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie en 1640, l'Allemagne en 1641, revient en Picardie en 1642 et en Allemagne en 1643, participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645 durant laquelle le colonel y est fait prisonnier. Il passe en Flandre en 1647, en Allemagne en 1648 et en Flandre en avant de suivre la fortune de Turenne et disparaitre en 1650.

C'est l'ancien régiment de Lançon cavalerie, qui est renommé « régiment de Bezons cavalerie » après avoir été donné à Jacques Bazin, marquis de Bezons, le . Il prend le nom de régiment de Balivières cavalerie après avoir été donné à Antoine Cornu, marquis de Balivières, le .


  • Régiment de Bissy cavalerie
Ce régiment est formé, le , par Claude de Thiard, marquis de Bissy, avec la moitié du régiment du maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venait de passer dans le parti rebelle. Affecté à l'armée de Catalogne, il est rendu le , à Philippe, maréchal de La Mothe- Houdancourt. Le régiment est rendu en 1655 au marquis de Bissy, qui avait continué à le commander comme mestre de camp lieutenant. Il est licencié en Catalogne le , excepté la compagnie de mestre de camp. Le régiment est rétabli le et dans le cadre de la guerre de Dévolution il participe au Siège de Lille en 1667 puis il est mis en garnison à Bapaume. Il prend le nom de régiment de Guise cavalerie après avoir été donné à Louis, duc de Guise à la fin de l'année 1667[9].

C'est l'ancien régiment de Chambonas cavalerie, qui est renommé « régiment de Bongars cavalerie » après avoir été donné à N. de Bongars, en 1721. Il prend le nom de régiment d'Aumont cavalerie après avoir été donné à Louis-Marie-Augustin, duc d'Aumont, le .

  • Régiment de Bonickhausen cavalerie Régiment allemand.
Ce régiment allemand est levé le , par Lothaire, baron de Bonickhausen. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Allemagne. Il prend le nom de régiment de Sirot cavalerie après avoir été donné, le , à Claude d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot.


  • Régiment de Bouchenau cavalerie Régiment wallon
Ce régiment wallon est levé le 13 février 1648, par M. de Bouchenau dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il combat en Allemagne et est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Bougy cavalerie
C'est l'ancien régiment d'Aubais cavalerie, qui, après la mort du mestre de camp le , est renommé « régiment de Bougy cavalerie » après avoir été donné à Jean Révérend de Bougy. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il quitte la Catalogne et rejoint la Flandre et il se trouve aux sièges de Landrecies, de Dixmude et de Lens, puis il passe en Italie en 1648, revient en Flandre en 1649 et participe à la prise de Guise, et à la bataille de Rethel en 1650. En 1651, il passe de la Champagne, au Berry et à la Guyenne avant de participer à la bataille du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis de repartir en Guyenne en 1653, puis en Catalogne où il assiste aux prises de Villefranche, de Roses et de Puycerda en 1654, aux prises de Cap de Quiers[2], de Castillon, et de Cadagne en 1655. Il prend le nom de régiment de Gonzagues cavalerie après avoir été donné le , au marquis de Gonzagues.

  • Régiment de Bouillon cavalerie (1635-1643) Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel de Bouillon. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639 et rejoint la Picardie en 1640, où il participe au siège et combat d'Arras. Il retourne en Lorraine en 1641 et passe en Allemagne en 1643. Il prend le nom de régiment de Kanofski cavalerie après avoir été donné à Frédéric Louis Kanofski en 1643.

  • Régiment de Bouillon cavalerie (1649-1649)
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par Frédéric Maurice de La Tour, duc de Bouillon. Dans le cadre de la Fronde parlementaire, le régiment participe au combat de Brie-Comte-Robert et est licencié à la fin avril.

C'est l'ancien régiment d'Enghien cavalerie (1635-1646), qui devient le « régiment de Bourbon cavalerie » en 1686 après la mort du Grand Condé. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Noé cavalerie et en 1713, il incorpore le régiment de Dumont cavalerie. En 1776, il est transformé en régiment de dragons, et devient le régiment de Bourbon dragons

C'est l'ancien régiment de Bourbon cavalerie, qui, en 1776, est transformé en régiment de dragons et prend alors le nom de « régiment de Bourbon dragons ». Le « régiment de Bourbon dragons » est devenu depuis la Révolution le 3e régiment de dragons.

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  • Régiment de Bourlemont cavalerie
Le régiment est levé, le par le chevalier de Bourlémont dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il combat en Flandre et est donné, le 27 février 1647, à Nicolas d'Anglure, comte de Bourlémont, frère du précédent. Il combat en Champagne en 1654 et est mis en garnison à Emmery en 1655. Il se trouve en Picardie en 1656, en Champagne en 1657, il est mis en garnison à Béthune en 1660. Donné, au mois d', au fils du mestre de camp, il est licencié le .

  • Régiment de Bourry cavalerie
C'est l'ancien régiment de Balthazard cavalerie, qui est renommé « régiment de Bourry cavalerie » après avoir été donné le au marquis de Bourry. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine et participe blocus de La Motte en 1644, puis il passe en Allemagne, en 1645 et assiste aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, aux sièges d'Heillbronn et de Trèves. Il prend le nom de régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646) après avoir été donné le à Léon Potier, duc de Gesvres.


  • Régiment de Bridieu cavalerie
Le régiment est levé le 30 mai 1650, par Louis de Bridieu et participe à la défense de Guise, où il reste en garnison. En 1655, il fournit une compagnie à l'armée de Turenne, qui forme un escadron de guerre avec une compagnie détachée du régiment de Bourlemont. Il est licencié à Guise après la campagne de 1657.


  • Régiment de Brinon cavalerie-étrangère
Le régiment est levé, le par Jean-Charles de Sennectère, comte de Brinon à partir d'une compagnie franche provenant du régiment de dragons-étrangers des Fourneaux qui forme le noyau de ce nouveau régiment. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole il participe à la prise de Commercy en 1653, aux prises de Belfort, de Clermont, et au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Montmédy en 1657, au siège de Gravelines en 1658 puis il passe en Champagne en 1659. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Broglio cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment Mazarin-Italien cavalerie, qui est renommé « régiment de Broglio cavalerie » le , après avoir été donné en propriété au comte de Broglio. Envoyé en Flandre, il passe en Champagne, et se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, à la prise de Stenay, et au secours d'Arras en 1654. Envoyé en Italie, il participe aux prises de Bersello et de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656 durant lequel le comte de Broglio y est tué. Il prend le nom de régiment d'Esté cavalerie après avoir été donné, le , au prince Alméric d'Esté.

  • Régiment de dragons de Brûlon
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Brûlon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Bussy-Lameth cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Batilly cavalerie, qui est renommé « régiment de Bussy-Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1639 au baron de Bussy-Lameth. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie et participe au siège et combat d'Arras en 1640 et passe en Catalogne en 1642. Il est incorporé au commencement de 1643 dans le régiment de Turenne cavalerie.

  • Régiment de Bussy de Vair cavalerie
Ce régiment est levé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par Pierre Huault de Bussy de Vair. Envoyé dans les Pyrénées, il se trouve à la prise du château d'Estagel, et au combat Sigean en 1639 puis il rejoint l'Italie, et assiste au siège de Turin en 1640. Il repart pour le Roussillon et la Catalogne, et participe aux combats de Lescouvette, de Valls, de Constantin, et de Tarragone en 1641, puis à ceux de Vilallonga, de Martorell, de Tamarite, et de Lerida en 1642 et aux sièges de Flix et de Mirambel en 1643. Le régiment est licencié le .
Sommaire :

C[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Calvisson cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Navailles cavalerie, qui est renommé « régiment de Calvisson cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis de Louët, marquis de Calvisson. Dans le cadre de la guerre des Faucheurs, il combat en Espagne et participe au siège de Gérone, au combat de Bordils en 1653, aux sièges de Villefranche, Roses et de Puycerda en 1654, et au combat du cap de Quiers en 1655[2]. Il prend le nom de régiment de Villars cavalerie après avoir été donné, le , à Louis-François de Brancas, duc de Villars.

  • Régiment de Calvo cavalerie
C'est l'ancien régiment de Villeneuve cavalerie, qui est renommé « régiment de Calvo cavalerie » après avoir été donné, en 1645, à M. de Calvo. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il se trouve en Catalogne il se trouve au siège de Lérida en 1647. Le régiment est licencié après la levée de ce siège.

  • Régiment de Canaples cavalerie
C'est l'ancien régiment de Créquy cavalerie, qui est renommé « régiment de Canaples cavalerie » après avoir été donné, en , à Alphonse de Créquy comte de Canaples. Le régiment est licencié le , sauf la compagnie de mestre de camp. Rétabli , il participe, durant la guerre de Dévolution, à la prise de Lille en 1667. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Canillac cavalerie
Le régiment est formé, le , par Guillaume de Montboisier-Beaufort, marquis de Canillac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé sur la Meuse, il bat bat un parti polonais à Ivoy. Cassé le , il est rétabli, le , par le vicomte de Canillac, avec les compagnies du vicomte de Canillac, du Ligondez, Montcarra, Maugiron, baron de Canillac, Couvet, et une compagnie d'Arzilliers-dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Italie, il est envoyé au secours de Verceil en 1638, au secours de Casal, au siège de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Roussillon en 1642, retourne en Italie de 1643 à 1648, retourne en Catalogne de 1649 à 1650 et rejoint l'Italie de 1651 jusqu'à la paix des Pyrénées. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Caramany cavalerie Régiment catalan
Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph de Caramany dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Catalogne et prend le nom de régiment de Langey cavalerie après avoir été donné, en 1653, à René de Cordouan, marquis de Langey, le héros du dernier congrès toléré en conclusion d'un procès pour cause d'impuissance[12].

Le régiment des dragons du Cardinal est le premier des six régiments de dragons que Richelieu fait organiser le par la réunion des compagnies de carabins alors sur pied dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Composé de 500 chevaux, il est cassé et il est rétabli le sous le titre de régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence.

  • Régiment des dragons Étrangers du Cardinal
Le régiment est levé en Allemagne à la fin de 1645. Mis sous les ordres du mestre de camp-lieutenant, François de Lopis de Montdevergues, le régiment combat en Flandre en 1648 dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Converti, le , en régiment de cavalerie, il prend le titre de régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième (1649-1651).

Ce régiment est le premier des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il voulut en être le chef et il lui imposa le titre de « régiment Cardinal-Duc cavalerie » qu'il composa avec de vieilles compagnies de gendarmes et de chevau-légers. Réduit le , le régiment est rétabli le . Après la mort du cardinal de Richelieu, le , le « régiment Cardinal-Duc cavalerie » est mis, le , sous le titre de régiment Royal cavalerie.

  • Régiment Cardinal Mazarin cavalerie
Le régiment est levé le , pour Jules, cardinal Mazarin, et mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant, Guillaume de La Boissière de Chambors (1609-1648)[note 3].Affecté à l'armée de Picardie en 1643, il passe en Allemagne et se trouve à la bataille de Fribourg, aux prises de Philippsbourg et de Landau en 1644, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen, aux prises d'Heillbronn et de Trèves en 1645. Passé en Flandre, il se trouve aux prises de Courtrai, de Bergues, de Mardyck et de Dunkerque en 1646, aux prises de Dixmude, de La Knoque, de Nieufdam et de L'Ecluse en 1647, au siège d'Ypres et à la bataille de Lens en 1648 durant laquelle le mestre de camp-lieutenant, Guillaume de La Boissière de Chambors (1609-1648) est tué. Il est remplacé par François Auguste, marquis de Valavoire. Pendant la Fronde, il participe au blocus de Paris, au combat de Charenton, à la prise de Brie-Comte-Robert, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise, et à la bataille de Rethel en 1650. Il prend le nom de régiment de Valavoire cavalerie après avoir été donné, le , au mestre de camp lieutenant, marquis de Valavoire pendant l'exil du cardinal Mazarin. Le régiment reprend le nom de régiment Cardinal Mazarin cavalerie après avoir été repris le par le Cardinal Mazarin. Il se trouve en Roussillon en 1653 puis à Naples, à la prise de Castellamare en 1654, aux prises de Reggio et de Pavie en 1655. En 1656, avec son nouveau mestre de camp lieutenant, le comte de Belin, il passe en Picardie et participe à la prise de Montmédy en 1657, à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié en Picardie le , le cardinal était mort le .

  • Régiment Cardinal de Sainte-Cécile cavalerie
Le régiment est levé le , pour Michel Mazarin, cardinal-archevêque de Lyon, par Charles, marquis de La Fare, dont la compagnie mestre de camp provenait du régiment de Quérrieu cavalerie. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne, participe au siège de Tortose et prend ses quartiers à Roses. Il prend le nom de régiment de La Fare cavalerie après avoir été donné, le , au marquis de La Fare.

  • Régiment de Carquot La Moussaye Étranger cavalerie
Le régiment est levé, le , par François Carquot (ou Kerko) de La Moussaye, gouverneur de Stenay dans le cadre de la guerre de Trente Ans Il rejoint la Lorraine, en 1635 puis la Meuse en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Castelan cavalerie Régiment savoisien
Ce régiment savoisien est levé en pour le service du duc de Savoie, sur le pied de 4 compagnies de cuirassiers, par Olivier de Castelan. Il est admis le à la solde de la France et, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Italie et il participe aux sièges de Valencia et de Candia en 1635, et à la bataille de Buffalora (it) en 1636. Cassé le , le régiment est rétabli le et réaffecté en Italie. Il est envoyé au secours de Brema et de Verceil en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, à la prise de Chivasso et au combat de la route de Quiers en 1639. Envoyé en Catalogne en 1644, il prend le nom de régiment de Saint-Aunetz cavalerie après avoir été donné, le , à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz.


C'est l'ancien régiment de Quinson cavalerie qui prend le nom de « régiment de Châlons cavalerie » après avoir été donné le Modèle:Date10 au marquis de Châlons. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment se trouve à la bataille de Fleurus en 1690 puis il passe en Allemagne en 1691. Il prend le nom de régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie après avoir été donné, le , à Charles-Antoine, marquis de Gouffier d'Heilly.

C'est l'ancien régiment de Saint-Pouanges cavalerie, qui est renommé « régiment de Chambonas cavalerie » après avoir été donné à N. marquis de Chambonas, en . Il prend le nom de régiment de Bongars cavalerie après avoir été donné à N. de Bongars, en 1721.


  • Régiment de Chamboy cavalerie
Le régiment est levé, le 20 juin 1649, par N. de Chamboy dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre et est réformé à la fin de la campagne. Rétabli 13 février 1650 avec les 5 mêmes compagnies, sous le nom de régiment de Grancey cavalerie (1642-1645) il reprend le nom de « régiment de Chamboy cavalerie » à la fin de 1650 après avoir été rendu à N. de Chamboy. Il sert en Flandre en 1651, en Champagne en 1653, en Picardie en 1656, de nouveau en Flandre en 1657, et combat à Robecque, le 22 août 1657. Le 28 août suivant, il prend le nom de régiment de Saint-Loup cavalerie après avoir été donné à M. de Saint-Loup.

  • Régiment de Chambres cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Humes cavalerie, qui est renommé « régiment de Chambres cavalerie » après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Lorraine en 1643, participe à la prise de Thionville en 1643, puis il passe en Allemagne et assiste à la bataille de Tuttlingen, la même année et à la bataille de Nordlingen en 1645 durant laquelle le colonel de Chambres y est tué. Il est remplacé par Charles de Provost de Mespas au commencement de 1646 et prend alors le nom de régiment de Mespas cavalerie.


  • Régiment de Chanceaux
Le régiment est levé, le , par M. de Chanceaux. Affecté à l'armée de Flandre, le régiment est cassé pour voleries et pilleries, par arrêt du conseil d'État, en date du de la même année.


C'est l'ancien régiment de Villequier cavalerie (1644-1645), qui est renommé « régiment de Chappe cavalerie » après avoir été donné à Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes. En 1651, il prend le nom de régiment de Villequier cavalerie après que le mestre de camp Louis Marie Victor d'Aumont, marquis de Chappes monte en grade dans sa famille et devienne marquis de Villequier, le régiment prend alors le nom de régiment de Villequier (1651-1665).

  • Régiment de Charost cavalerie (1644-1646)
C'est l'ancien régiment de Sully cavalerie, qui est renommé « régiment de Charost cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis de Béthune, comte de Charost. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il combat en Flandre, et participe au siège de Gravelines. Il prend le nom de régiment de Marsillac cavalerie après avoir été donné le à François de La Rochefoucauld, prince de Marsillac.



  • Régiment de Châteauneuf cavalerie
C'est l'ancien régiment de Beauvisé cavalerie, qui est renommé « régiment de Châteauneuf cavalerie » après avoir été donné en 1650 à M. de Châteauneuf. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Champagne et est licencié après la bataille de Rethel. Rétabli en janvier 1655, il est envoyé en Picardie. Il prend le nom de régiment d'Espinay cavalerie après avoir été donné, en 1658, à M. d'Espinay.

  • Régiment de Chaulnes cavalerie (1635-1636)
Le régiment est formé, le , par Honoré d'Albert, duc de Chaulnes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Picardie et est cassé le .

  • Régiment de Chaulnes cavalerie (1652-1656)
C'est l'ancien régiment du Vidame d'Amiens cavalerie, qui est renommé « régiment de Chaulnes cavalerie » après avoir été donné, , â Charles d'Albert d'Ailly, chevalier de Chaulnes. Le régiment est licencié en 1656.

  • Régiment de Chémerault cavalerie (1647-1648) Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Montbas-Bret cavalerie, qui est renommé « régiment de Chémerault cavalerie » en {{|Date|mai 1647}} après avoir été donné, au chevalier de Chémerault. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve au siège de La Bassée. Il prend le nom de régiment de La Roche-Chémerault cavalerie après avoir été donné, le , à Geoffroy de Barbezières de La Roche-Chémerault, frère du précédent.

  • Régiment de Chémerault cavalerie (1649-1651)
Le régiment est levé, 8 janvier 1649, par Charles de Barbezières, comte de Chémerault dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il est incorporé après la campagne de 1651 dans le régiment de Chémerault-Étranger cavalerie

  • Régiment de Chémerault-Étranger cavalerie (1651-1651) Régiment croate
C'est l'ancien régiment de La Roche-Chémerault cavalerie, qui est renommé « régiment de Chémerault-Étranger cavalerie » en 1651. Après avoir reçu l'incorporation du régiment de Chémerault cavalerie (1649-1651), il est engagé dans la guerre franco-espagnole, et combat en Champagne en 1651 avant de prendre le nom de régiment de Saint-Lieu cavalerie après avoir été donné, le , à René Lallier, comte de Saint-Lieu.

  • Régiment de Cimetierre dragons Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Tracy dragons qui prend le nom de « régiment du Cimetierre dragons » après avoir été donné, le et donné au lieutenant-colonel du Cimetierre. Il reprend le nom de régiment de Tracy dragons après avoir été rendu, le , au marquis de Tracy.

  • Régiment de Clérambaut cavalerie
C'est l'ancien régiment Mestre de Camp Général cavalerie, qui est renommé « régiment de Clérambaut cavalerie » le . Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve au siège de Sainte-Menehould, et à la prise de Stenay en 1654, au siège de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656 et il passe en Champagne en 1658. Il est licencié en Champagne, le .


C'est l'ancien régiment de Tresmes cavalerie qui prend le nom de « régiment de Clermont-Tonnerre cavalerie » après avoir été donné, le , à Jules Charles Henri de Clermont-Tonnerre. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche le régiment se trouve en Bohême de 1741 à 1743 puis revenu sur le Rhin en 1743, il participe à la bataille de Dettingen et à la défense de l'Alsace en 1744. Envoyé en Flandre, il est présent à la bataille de Fontenoy en 1745 et reste en Flandre jusqu'à la paix. Le régiment prend le nom de régiment de Noé cavalerie après avoir été donné, en , au marquis de Noë.

  • Régiment de Clère cavalerie
Le régiment est levé, le , par Charles Martel, comte de Clère dans le cadre de la Guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il se trouve aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il passe en Guyenne en 1650 et assiste à la réduction de Bordeaux, puis, appelé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 avant de rejoindre Guyenne en 1651 pour aller au secours de Cognac. Il passe ensuite dans le Nivernais et dans le Berry. Il est licencié en Berry en 1653.

  • Régiment de Cœuvres cavalerie
Le régiment est levé, le , par François-Annibal d'Estrées, marquis de Cœuvres dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il se trouve aux prises de Cassel, et de Mardyck en 1645, aux prises de Courtrai, et de Bergues en 1646, aux prises de Dixmude, de La Bassée, et de Lens en 1647. Il rejoint la Catalogne, et assiste au siège de Tortose en 1648. De retour en Flandre, il participe au secours de Vervins en 1651 et prend ses quartiers à Soissons. Appelé en 1652 en Bourgogne pour surveiller la garnison condéenne de Seurre. Passé en Champagne, il se trouve aux prises de Rethel, de Mouzon et de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, au secours d'Arras, et au siège du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, aux sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, aux prises de Cambrai, de Saint-Venant, d'Ardres, de La Mothe, de Mardyck en 1657 à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Bergues, et de Dixmude en 1658. Il est licencié en Flandre, .

Le régiment est formé le par César du Cambout duc de Coislin. Donné à Armand du Cambout, duc de Coislin le régiment devient régiment Mestre de Camp Général cavalerie, en 1665.

  • Régiment Colonel-Général cavalerie (1638-1654)
Ce régiment français organisé le appartenait à Charles d'Angoulême duc d'Angouleme, où plutôt à son fils Louis-Emmanuel d'Angoulême comte d'Alais, qui exerçait à cette époque, en survivance de son père, la charge de colonel général de la cavalerie légère et qui y incorpora sa compagnie d'ordonnance. Sous le commandement du mestre de camp-lieutenant François de Choiseul, marquis du Plessis-Praslin, le régiment est engagé dans la guerre de Trente ans, en Flandre, à Liège, à Saint-Omer, en Champagne, à la prise d'Ivoy, à Damvilliers et à Renty en 1639. En 1640, il se trouve en Picardie, au siège d'Arras, et au combat de Bapaume, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641, à la bataille de Honnecourt en 1642, au siège de Thionville en 1643. Il passe en Italie en 1644, et participe à la prise de Santia puis en 1645 aux prises de Vigevano, de La Rocca, et au combat de La Mora en 1645. Devenu mestre de camp-lieutenant, le , Henri de Massué, marquis de Ruvigny, dirige l'unité aux prises d'Orbitello et de Piombino en 1646, au combat de Bozzolo, et au siège de Crémone en 1647. Ce régiment est désigné plusieurs fois à cette époque, et notamment dans un récit du siège de Crémone, sous le nom de « régiment de la Cornette Blanche », ce qui prouve une fois de plus que l'enseigne blanche était une exception et le privilège des colonels généraux. Le Antoine Tambonneau marquis du Vignau, est nommé mestre de camp-lieutenant et il participe à la tête du régiment à la bataille de Crémone en 1648, puis il passe en Guyenne en et se trouve au siège de Bordeaux en 1650, au siège de Cognac en 1651, et au siège de Saintes en 1652. Puis il passe en Catalogne, revient en Guyenne et est envoyé en Piémont au printemps de 1653. Louis de Lorraine-Guise, duc de Joyeuse, devient colonel général de la cavalerie légère le , à la mort de son beau-père Louis-Emmanuel d'Angoulême. La Cornette Blanche passe dans sa compagnie d'ordonnance incorporée au régiment. En 1654, le régiment est parfois désigné par le nom de son mestre de camp-lieutenant; « régiment du Vignau », et il se trouve en Italie puis en Flandre où le duc de Joyeuse meurt en 1654 devant Arras. Le régiment, qui n'est plus « Colonel-Général » continue de servir en Flandre sous le nom de régiment de Vignau cavalerie.

C'est l'ancien régiment de Turenne cavalerie (1651-1657) qui prend le nom de « régiment Colonel-Général cavalerie », le , après la nomination de Turenne en tant que colonel de la cavalerie légère. Le « régiment Colonel-Général cavalerie » a pris le sous la Révolution le 1er régiment de cavalerie avant de devenir le 1er régiment de cuirassiers sous le Consulat.

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Ce régiment est formé des compagnies du régiment des Dragons étrangers du Roi issus des carabins de Quincy et du dédoublement des compagnies du régiment des Dragons du Roi le pour participer à la guerre de Dévolution. Il participe à l'ensemble des guerres de Louis XIV et Louis XV. En 1776, il est renforcé du 1er escadron de chasseurs de la Légion Royale. Le « régiment Colonel-Général dragons » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment de dragons.

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C'est l'ancien régiment d'Esclainvilliers cavalerie, qui est renommé « régiment du Commissaire Général cavalerie » le après que Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvilliers ait été établit commissaire général de la cavalerie. Le « régiment du Commissaire Général cavalerie » est devenu sous la Révolution le 3e régiment de cavalerie avant de devenir le 3e régiment de cuirassiers sous le Consulat.

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  • Régiment du Comte d'Auvergne cavalerie
Ce régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans par Charles d'Angoulême comte d'Auvergne. Cest le premier régiment levé sous Louis XIV. Il est licencié la même année.

  • Régiment du Comte de Provence carabiniers
  • Chevau-légers de Condé

C'est l'ancien régiment d'Enghien cavalerie (1635-1646), qui est renommé « régiment de Condé cavalerie » le . Entraîné dans la rébellion de son chef, devenu celui de la Fronde le régiment est appelé en 1649 au blocus de Paris. Le régiment qui s'était retiré dans le Berry est cassé, pour la forme, par arrêt du , mais il n'en continua pas moins à guerroyer contre les troupes royales. Il est rétabli sur les contrôles le à la suite d'un raccommodement passager du prince de Condé avec le cardinal Mazarin, il en est de nouveau rayé le suivant, et passe plusieurs années dans les rangs ennemis avec les Espagnols et les Lorrains. Après le traité des Pyrénées, le « régiment de Condé cavalerie » rentre au service du roi le et il est réformé le . Rétabli le , il est engagé dans la guerre de Dévolution. Réduit à une compagnie le , après le traité d'Aix-la-Chapelle, celle-ci fait partie de celles qui servirent de base à l'organisation définitive des régiments de cavalerie, mise en exécution le , qui reprend à cette date le nom de « régiment de Condé cavalerie ». Il est engagé dans les guerres de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Réorganisé à Lille le , il y reçoit l'incorporation du régiment de Toulouse-Lautrec cavalerie. Par ordonnance du 25 mars 1776 il est transformé en régiment de dragons devenant le régiment de Condé dragons.

C'est l'ancien régiment de Condé cavalerie, qui est renommé « régiment de Condé dragons » après avoir été transformé en régiment de dragons par ordonnance du 25 mars 1776. On versa en même temps dans ses rangs le 3e escadron de chasseurs de la légion de Lorraine. Le « régiment de Condé dragons » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment de dragons.

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  • Régiment de Conti cavalerie (1643-1660)
Le régiment est levé le , par Armand de Bourbon, prince de Conti dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Picardie, il participe à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Engagé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel et de Mardyck en 1645, aux prises de Courtrai, de Bergues, et de Dunkerque en 1646, au siège de La Bassée en 1647, au siège d’Ypres et à la bataille de Lens en 1648 et au combat de Brie-Comte-Robert en 1649. Placé le sous les ordres d'un mestre de camp-lieutenant, Henri de Taillefer des Barrières, il passe en Lorraine et est envoyé dans le Berry. Devenu un régiment rebelle il est cassé le et suit le parti du prince de Condé. Rétabli le , il rejoint l'armée de Catalogne puis il passe en Italie 1656, et assiste au siège de Valencia. Le régiment est incorporé en 1660 dans le régiment Conti Étranger cavalerie.

  • Régiment de Conti cavalerie (1665-1666)
C'est l'ancien régiment de Conti Étranger cavalerie, qui est renommé « régiment de Conti cavalerie » après avoir été rétabli, le et mis sous les ordres du mestre de camp-lieutenant Henri de Hautfaye, marquis de Jauvelles, qui est devenu en 1674 capitaine-lieutenant des Mousquetaires noirs. Il prend le nom de régiment de Larboust cavalerie après avoir donné, en , après la mort Armand de Bourbon, prince de Conti, au vicomte de Larboust.


  • Régiment de Conti Étranger cavalerie Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Langey cavalerie, qui est renommé « régiment de Conti Étranger cavalerie » après avoir été donné, le , à Armand de Bourbon, prince de Conti. Il combat en Italie et reçoit l'incorporation du régiment de Conti cavalerie (1643-1660) en 1660. Il est licencié en Italie le , à l'exception de la compagnie du capitaine Henri de Hautfaye, marquis de Jauvelles, qui est devenu en 1674 capitaine-lieutenant des Mousquetaires noirs. Le régiment est rétabli, le sous le nom de régiment de Conti cavalerie (1665-1666).


  • Régiment de Coret cavalerie
C'est l'ancien régiment de Montécler cavalerie, qui, après avoir été donné, en octobre 1650, à M. de Coret, prend le nom de régiment de Coret cavalerie. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se trouve en Champagne et à la bataille de Rethel. Il est licencié après la bataille.

  • Régiment de Corinthe
Autre nom du régiment de Retz cavalerie

  • Régiment de Cormesnil
Ce régiment est levé le 25 janvier 1649, par M. de Cormesnil, pour tenir garnison à Évreux. Il est licencié après les troubles.

  • Régiment de Coster
Ce régiment est levé le 30 mai 1650, par M. de Coster. Il sert en Champagne, participe à la bataille de Rethel, en 1650, et est licencié immédiatement après.

  • Régiment de Coudray-Montpensier cavalerie
Le régiment est levé le , par Henri d'Escoubleau, marquis du Coudray-Montpensier pour participer à la guerre franco-espagnole. Affecté en Flandre, il participe aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649. Il passe en Guyenne en et assiste à la réduction de Bordeaux en 1650. Appelé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650, au sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Montmédy en 1657, au siège de Dunkerque, et à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Coupet cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. du Coupet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Italie et prend le nom de régiment de Maucomble cavalerie après avoir été donné en 1642 à M. de Maucomble.


  • Régiment de Courvron cavalerie
Ce régiment est levé le , en Flandre, par le vicomte de Courvon, pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au siège de Turin en 1640, au siège de Coni en 1641 et aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Il est incorporé le , dans le régiment de Saint-Aunetz cavalerie.

  • Régiment de Couvonges cavalerie
Ce régiment est levé, le , par Antoine de Stainville, comte de Couvonges, pour tenir garnison à Casal. Il participe néanmoins à la prise de Trino en 1643, aux prises de Santia et du château d'Asti en 1644, à la prise de Vigevano, au combat de la Mora en 1645. Il passe en Catalogne en 1646 et est incorporé le dans le régiment de Gesvres cavalerie.

  • Régiment de Créquy-français cavalerie (1647-1648)
Ce régiment est levé, le , par François de Blanchefort, marquis de Créquy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il est licencié à la fin de la campagne de 1648

  • Régiment de Créquy-français cavalerie (1651-1655)
C'est l'ancien régiment de Foucauld cavalerie, qui est incorporé par ordre du , dans le « régiment de Créquy-français cavalerie », qui est rétabli pour François de Blanchefort, marquis de Créquy, Antoine de Foucauld restant mestre de camp lieutenant. Envoyé en Guyenne, il passe en Italie en 1652, revient en Guyenne en 1653 et repasse en Italie en 1655. Le , il reprend le nom de régiment de Foucauld cavalerie après avoir été donné à Antoine de Foucauld.

  • Régiment de Créquy cavalerie (1646-1660) Régiment italien
C'est l'ancien régiment de Magalotti cavalerie, qui est renommé « régiment de Créquy cavalerie » après avoir été donné, le , à Charles de Blanchefort, duc de Créquy. Affecté en Italie, il se trouve aux prises d'Orbitello et de Piombino en 1646 puis il passe en Catalogne, et assiste au siège de Lérida, et au siège d'Ager en 1647. De retour en Italie, il participe au siège de Crémone en 1648 puis il revient en Catalogne, où il se trouve au siège de Tortose. Il se trouve ensuite en Guyenne et en Champagne, où il assiste à la bataille de Rethel en 1650. Il se trouve en Flandre en 1651 et affecté à l'armée de Turenne, il participe aux batailles de Bléneau, d'Étampes, et du faubourg Saint-Antoine en 1652. Il rejoint ensuite la Guyenne et revient en Champagne, où il assiste au siège de Sainte-Menehould en 1653, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, à la prise de Montmédy en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Gravelines, d'Audenarde, d'Ypres en 1658. Il prend le nom de régiment de Canaples cavalerie, après avoir été donné, en , à Alphonse de Créquy comte de Canaples, frère du précédent.

  • Régiment de Créquy cavalerie (1653-1660) Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Mespas cavalerie, qui est renommé « régiment de Créquy cavalerie » après avoir été donné en 1653 au chevalier de Créquy. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Flandre en 1654, participe à la bataille d'Arras en 1655, au sièges de Landrecies, de Condé, et de Saint-Ghislain en 1655, au siège et combat de Valenciennes en 1656, au siège de Dunkerque en 1658, au secours de Dunkerque en 1659. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de Crussol cavalerie (1638-1639)
Le régiment est formé, le , par M. de Crussol. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine en 1638 puis en Flandre en 1639. Le régiment prend le nom de régiment de Sillery cavalerie après avoir été donné en 1639 à M. de Bruslard de Sillery.


  • Régiment de Crusy cavalerie
Le régiment est levé le 20 mars 1649 par Roger de Clermont-Tonnerre, marquis de Crusy. Il est licencié à la fin de la campagne

C'est l'ancien régiment de Villequier cavalerie (1651-1665), qui prend le nom de « régiment des Cuirassiers du Roi », le . Le , il prend le nom de régiment de Cuirassiers du Roi. Le « régiment des Cuirassiers du Roi » est devenu sous la Révolution le 8e régiment de cavalerie avant de prendre à partir du Consulat celui de 8e régiment de cuirassiers.

Sommaire :

D[modifier | modifier le code]


C'est l'ancien régiment d'Egmont cavalerie qui prend le nom de « régiment de Desmarets cavalerie » après avoir été donné, en , à M. Desmarets. Le régiment combat dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Gesvres cavalerie après avoir été donné, en , à François Joachim Potier, marquis de Gesvres.

  • Régiment de Digby Régiment anglais
Le régiment est formé le 8 mai 1648, avec des émigrés anglais par George, comte Digby de Bristol. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il est engagé en Flandre, et participe à la bataille de Lens, et aux prises d'Ypres et de Furnes. Licencié après cette campagne, il est rétabli 13 août 1652, il rejoint la Guyenne et se trouve, en 1653, à la réduction de Bordeaux avant de rejoindre l'Alsace et participer à la prise de Belfort puis au secours d'Arras et prise du Quesnoy en 1654. Il passe en Italie en 1655 et est licencié, en Italie, le 12 décembre 1659.

  • Régiment de Dolhross dragons Régiment allemand
Ce régiment allemand est admis à la solde du royaume de France en dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Allemagne, et est détruit à la bataille de Tuttlingen.

C'est l'ancien régiment de Souvré-Piémont cavalerie, qui est renommé « régiment du Duc d'Anjou cavalerie » après avoir été acheté le par Anne d'Autriche pour son second fils, Philippe duc d'Anjou. Engagé dans les guerres de Trente Ans et franco-espagnole, le régiment fait les campagnes de 1647 et 1648 en Italie, celle de 1649 en Catalogne et celle de 1650 en Champagne où il participe à la bataille de Rethel. En 1652, durant la Fronde, le « régiment du Duc d'Anjou » se trouve sous les ordres de Turenne aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine contre les troupes du prince de Condé. Il est ensuite envoyé en 1653 en Roussillon, et en 1654 il passe à l'armée de Catalogne. C'est à la fin de cette campagne de 1654, à Barcelone, que se fait la fusion des deux régiments de cavalerie que possédait le duc d'Anjou; Ce régiment de cavalerie et un régiment étranger qui avait appartenu au cardinal Mazarin et que celui-ci avait cédé au prince en 1651. Le régiment continua de servir en Catalogne jusqu'à la paix des Pyrénées. Le , à la mort de Gaston, frère de Louis XIII, le régiment prend le nom de régiment d'Orléans cavalerie.

C'est l'ancien régiment de Mazarin-Étranger cavalerie qui prend le nom de « régiment du Duc d'Anjou-Étranger cavalerie » après avoir été donné le , à Philippe de France, duc d'Anjou. Engagé dans la guerre franco-espagnole il se trouve en Roussillon en 1652, et en Catalogne en 1654. Il est incorporé à la fin de la campagne, à Barcelone, dans le régiment français du Duc d'Anjou, devenu régiment d'Orléans cavalerie.

  • Régiment du Duc de Valois cavalerie
Le régiment est levé le 30 août 1650, pour Jean-Gaston d'Orléans le fils de Gaston d'Orléans. Sous les ordres du mestre de camp-lieutenant Pierre Mascarel de Boisgeoffroy[16], il sert en Flandre et est licencié le 27 février 1651.

  • Régiment de Duras cavalerie (1646-1651)
C'est l'ancien régiment de Turenne cavalerie qui prend le nom de « régiment de Duras cavalerie » après avoir été donné le , à Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Allemagne à la bataille d'Augsbourg en 1646, puis il passe en Flandre en 1647, retourne en Allemagne en 1648, revient en Flandre en . Il suit la fortune de Turenne en 1650, et participe à la bataille de Rethel, et rejoint la Flandre en 1651. Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras ayant choisi le camp rebelle, il est destitué et remplacé, le , par Louis de Boham, comte de Nanteuil. Il prend alors le nom de régiment de Nanteuil cavalerie.

  • Régiment de Duras cavalerie (1645-1651) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans N. de Durfort, comte de Duras, neveu de Turenne. Il combat en Allemagne, se trouve à la bataille de Mariendhal en 1645. Il prend le nom de régiment de Rauzan cavalerie après avoir été donné, le , au comte de Rauzan frère du précédent.

Sommaire :

E[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Eggenfeld cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel baron d'Eggenfeld. Engagé dans la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis rejoint la Flandre en 1638. Il prend le nom de régiment de Wittinghof cavalerie après avoir été donné cette même année au colonel de Wittinghof.

C'est l'ancien régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie qui prend le nom de « régiment d'Egmont cavalerie » après avoir été donné, en 1699, au comte d'Egmont. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, le régiment combat en Flandre à partir de 1701. Il prend le nom de régiment de Desmarets cavalerie après avoir été donné, en , à M. Desmarets.

  • Régiment d'Elbeuf cavalerie
Le régiment est levé, le , par Charles de Lorraine, duc d'Elbeuf. Envoyé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Nördlingen, prise de Trêves en 1645 puis il passe en Flandre, et combat aux prises de Courtrai et de Bergues en 1646, à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648. Passé dans le parti parlementaire il se trouve au siège de Brie-Comte-Robert. Le régiment est licencié, le .

C'est l'ancien régiment des dragons du Cardinal, qui, cassé , est rétabli le sous le titre de « régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence ». Une ordonnance du lui donne le titre de régiment des Fusiliers à cheval du roi.

  • Régiment de Son Éminence cavalerie
C'est l'ancien régiment de Mazarin-Étranger cavalerie deuxième (1649-1651), qui est rétabli, le , à la rentrée de Mazarin aux affaires sous le titre de « régiment de Son Éminence cavalerie ». Mis sous le commandement du mestre de camp-lieutenant, Balthasar de La Cardonnière, le régiment se trouve aux batailless de Bléneau, d'Étampes, et du faubourg Saint-Antoine en 1652, aux sièges de Rethel et de Mouzon en 1653, aux prises de Stenay et de Clermont-en-Argonne, au secours d'Arras, et au siège du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, et au siège de Valenciennes en 1656. Le , il est donné au mestre de camp-lieutenant comte de La Feuillade qui le conduit en Italie et avec lequel il se trouve au siège d'Alexandrie. Revenu en Flandre en 1658, il se participe à la bataille des Dunes. Le régiment est licencié en Picardie, le après la mort de Jules Mazarin.

Ce régiment est l'un des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le titre de « régiment d'Enghien cavalerie », il eut pour chef Louis de Bourbon, duc d'Enghien, qui en confia le commandement direct à N. de Saulx chevalier de Tavannes. Après à la mort de son père, Louis de Bourbon devient le 4e prince de Condé et le le régiment prend alors le titre de régiment de Condé cavalerie.

Le régiment est levé le 17 janvier 1649, pour le parti rebelle, au nom d'Henri-Jules de Bourbon, duc d'Enghien, fils du prince de Condé. Il devient le régiment de Bourbon cavalerie en 1686 après la mort du Grand Condé.

  • Régiment d'Epernon cavalerie
Le régiment est levé le 26 juin 1650 par Bernard de Nogaret, duc d'Epernon. Il sert en Guyenne, et participe à la réduction de Bordeaux en 1650. Réformé après la campagne de 1656, il est rétabli le 24 avril 1652 en Guyenne. Envoyé en Bourgogne, il se trouve siège de Bellegarde en 1653, retourne en Guyenne, puis passe en Piémont et assiste au combat de la Bormida en 1654 et au siège d'Alexandrie en 1657. Il est licencié en Italie le 20 juillet 1660.

  • Régiment d'Erlach cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Jean Louis d'Erlach pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il rejoint la Flandre, et se trouve à bataille de Lens en 1648. Il prend le nom de régiment d'Hollach cavalerie après avoir été donné le , à Jules, comte d'Hollach.

Le régiment est formé le par Timoléon de Séricourt, marquis d'Esclainvilliers[note 4] dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Le marquis d'Esclainvilliers ayant été établit commissaire général de la cavalerie, le , le régiment est renommé régiment du Commissaire Général cavalerie.

  • Régiment d'Espense cavalerie
C'est l'ancien régiment de régiment de Vatimont cavalerie (1650-1651), qui est renommé « régiment dd'Espense cavalerie » après avoir été donné, le , au lieutenant-colonel Louis de Beauveau d'Espense. Il combat en Champagne, puis il est engagé au secours d'Arras en 1654, et se trouve en garnison au Quesnoy de 1656 à 1658. Il participe à la bataille des Dunes en 1658 puis il est mis en garnison à Bergues en 1659. Il est licencié le .

  • Régiment d'Espiès cavalerie
C'est l'ancien régiment de Rubécourt cavalerie, qui est renommé « régiment d'Espiès cavalerie » après avoir été donné le à Charles Cossart, marquis d'Espiès[17]. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, le régiment se trouve aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650, au secours de Dunkerque et à la prise de Vervins en 1652, aux prises de Rethel et de Mouzon en 1653, à la prise de Stenay en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé, de Saint-Ghislain en 1655 et au siège de Valenciennes en 1656 durant lequel le mestre de camp y est tué, et le régiment est alors réformé.

  • Régiment d'Espinay cavalerie
C'est l'ancien régiment de Châteauneuf cavalerie, qui est renommé « régiment d'Espinay cavalerie » après avoir été donné en 1658, à M. d'Espinay. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe à la bataille des Dunes et est licencié après la campagne.

Dans le cadre des rébellions huguenotes, l'unité est engagée au Siège de Saint-Jean-d'Angély en 1621 et au combat de Riez en 1622.


  • Régiment d'Espenan-hongrois cavalerie Régiment hongrois
Ce régiment hongrois est formé, le , par Roger de Bossost, comte d'Espenan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il rejoint la Champagne en 1636, et participe au secours de Corbie. Il est licencié en .

  • Régiment d'Esté cavalerie Régiment italien
C'est l'ancien régiment Broglio cavalerie, qui est renommé « régiment d'Esté cavalerie » après avoir été donné, le , au prince Alméric d'Esté. Il participe au siège d'Alexandrie en 1657, et aux sièges de Valencia et de Mortara en 1658. Le régiment est licencié en Italie, .

  • Régiment d'Estrades cavalerie
Le régiment est levé, le , par Godefroy, comte d'Estrades. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il combat en Italie puis rejoint la Picardie en 1651, retourne en Italie en 1652, et passe en Catalogne en 1655. Le régiment est licencié en 1657 en Catalogne[18].


  • Carabins Étrangers de Saint-Simon
Le régiment est formé, le , avec les compagnies étrangères placées sous les ordres d'Arnaud de Corbeville, et donné à Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il est cassé le et rétabli le avec les anciens carabins sous le nom de régiment de Saint-Simon cavalerie.

  • Régiment de dragons Étrangers du Roi également appelé Dragons Étrangers du Roi
Ce régiment de dragons est formé en Allemagne sur le pied de 4 compagnies, en vertu d'une autorisation royale du , et donné à Montecuculli dans un moment où ce célèbre général des Impériaux était résolu à passer au service du roi de France. Sous le commandement de par César Degli Oddi, ces dragons, montés sur des bidets suivant l'ancienne tradition, et d'ailleurs armés, équipés et disciplinés en tout comme une troupe d'infanterie, arrivèrent au mois de et furent vus à La Fère par le roi Louis XIV, qui voulut en être le chef titulaire, et les nomma « Dragons Étrangers du Roi ». Le , 12 compagnies du « régiment de Dragons Étrangers du Roi » forment le régiment Royal dragons et 8 compagnies forment le régiment Colonel-Général dragons.

Sommaire :

F[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Fabry cavalerie
Le régiment est levé le 20 juin 1644, par N. de Fabry. Envoyé à l'armée de Flandre, il est licencié après la campagne.

  • Régiment de Feuquières cavalerie
C'est l'ancien régiment de Beauregard-Champron cavalerie qui prend le nom de « régiment de Feuquières cavalerie » après avoir été donné le , à Charles de Pas, baron de Feuquières. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il quitte la Catalogne pour la Lorraine en et se trouve à la prise de Longwy en 1646 puis il passe en Italie, et assiste au siège de Crémone en 1647, au siège et bataille de Crémone en 1648. Envoyé en Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 et passe en Lorraine en 1651. Le régiment est licencié en .


C'est l'ancien régiment de Trefski cavalerie qui prend le nom de « régiment de Flechstein cavalerie » après être devenu la propriété du colonel Flechstein le . Il est cité en 1643 à la bataille de Tuttlingen, aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. En 1647, le « régiment de Flechstein cavalerie » est à l'armée de Flandre et il était, depuis le , complètement assimilé aux régiments français. Il retourne en Allemagne en 1648, revient en Flandre en 1649 et il prend le nom de régiment de Nimitz cavalerie après avoir été donné au colonel Nimitz en 1649.


  • Régiment de Folleville cavalerie
Le régiment est levé le 18 juillet 1650, par Guillaume Le Sens, marquis de Folleville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Champagne, il participe à la bataille de Rethel en 1650 puis il passe, en 1651, en Guyenne et en 1652, il assiste au siège de Saintes, au combat de Pons, et au combat de Montamé où il est écrasé. Recomposé, il rejoint la Champagne en 1653, et participe au secours de Mouzon, au siège de Sainte-Menehould, puis à l'expédition de Naples en 1654, et à prise de Castellamare. Il est licencié après la campagne de 1654.


  • Régiment de Forbus cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le . Sous le commandement du colonel de Forbus, il est envoyé en Lorraine et sur le Rhin en 1636 dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il prend le nom de régiment de Rusworms cavalerie après avoir été donné au colonel Rusworms le .


Le régiment est formé, le , par Antoine de Foucauld, avec la moitié du régiment du maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venait de passer dans le parti rebelle. Affecté à l'armée de Catalogne, il est incorporé par ordre du , dans le régiment de régiment de Créquy-français cavalerie, qui est rétabli pour François de Blanchefort, marquis de Créquy, Antoine de Foucauld restant mestre de camp lieutenant. Envoyé en Guyenne, il passe en Italie en 1652, revient en Guyenne en 1653 et repasse en Italie en 1655. Le , il reprend son nom initial après avoir été donné à Antoine de Foucauld. Envoyé en Picardie, il se trouve au siège de Valenciennes en 1656, retourne en Italie, et participe au secours de Valencia, prise de Varas et de Novi en 1657, aux sièges de Valencia et de Mortara en 1658. Le régiment est licencié en Italie le , à l'exception de la compagnie d'Antoine de Foucauld. Le régiment est rétabli le , toujours sous le nom de « régiment de Foucauld cavalerie ». Envoyé en Roussillon en 1667, il est en garnison à Rodez en 1668 et est licencié le de la même année, sauf la compagnie de mestre de camp qui figure dans la liste des 66 escadrons du . Rétabli le , avec la compagnie de Foucauld, par Jean-Raymond de Villardis, comte de Quinson dont il était capitaine-lieutenant, il prend alors le nom de régiment de Quinson cavalerie.

  • Régiment de dragons-étrangers des Fourneaux
C'est l'ancien régiment de dragons-étrangers d'Arzilliers qui prend le nom de « régiment de dragons-étrangers des Fourneaux » après avoir été donné, en 1648, à Antoine de Greffain des Fourneaux. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il se trouve en Flandre et il participe aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, à la prise de Guise, et à la bataille de Rethel, où il est presque détruit en 1650. Réduit à une compagnie franche, le , celle-ci sert de noyau au régiment de Brinon cavalerie-étrangère. Rétabli, régiment se trouve à l'armée de Turenne, et participe aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis il passe en Champagne, et assiste au siège de Sainte-Menehould en 1653, à la prise de Stenay, au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1657, à la bataille des Dunes, et aux prises de Dunkerque et d'Ypres en 1658, puis il est licencié en Flandre, le . La compagnie du mestre de camp, maintenue sur pied, fait partie du secours envoyé en Hongrie en 1664 et participe à la bataille de Saint-Gothard. Le , le régiment est rétabli, et, lors de la guerre de Dévolution, il est en Flandre en 1667, et assiste à la prise de Lille puis il est mis en garnison à Menin et est licencié le , à l'exception de la compagnie du mestre de camp. Le , il est rétabli à 6 compagnies et il est engagé dans la guerre de Hollande en 1672. Mis en garnison à Utrecht en 1673, il prend le nom de régiment de dragons-étrangers de Varennes le , après avoir été donné à Joseph Alexandre de Nagu, marquis de Varennes.

  • Régiment de Fresnay cavalerie
Le régiment est levé le , par M. de Fresnay dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Italie en 1641 puis en Roussillon en 1642 et prend le nom de Régiment de Léran cavalerie après avoir été donné à M. de Léran.
Sommaire :

G[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Gamaches cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Nicolas Joachim Rouhault, marquis de Gamaches[note 5]. Il combat en Allemagne, et est présent à la bataille de Nordlingen, et aux prises d'Heillbronn et de Trêves. Passé en Flandre, il participe à la prise de Dunkerque en 1646, à la prise de La Bassée en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648. Le régiment est licencié en Flandre à la fin de la campagne de 1650.

C'est l'ancien régiment de Gesvres cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gandelus cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis Potier de Gesvres, marquis de Gandelus. Le régiment prend le nom de régiment de Tresmes cavalerie après avoir été donné, en , au duc de Tresmes.


Ce régiment allemand est donné en 1630 par Gustave-Adolphe, roi de Suède, à Jean, comte de Gassion. Il est admis le à la solde du royaume de France, sur le pied de 14 compagnies de chevau-légers et 2 compagnies de dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Lorraine en 1635 et participe à la prise de Charmes et de Neufchâteau en 1635, puis il passe en Bourgogne en 1636 et se trouve au siège de Dole. Il rejoint la Flandre et participe aux sièges de Landrecies et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 et à la répression des troubles de la Normandie, puis il rejoint l'armée de Picardie en 1640. En 1641, le régiment reçoit l'incorporation du régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie, il est mis sur le pied français et fourni 6 compagnies françaises pour former le régiment d'Alais cavalerie. Cette même année il participe au siège d'Aire. Le , il prend le titre de régiment Mestre de camp général cavalerie, après la nomination de Jean de Gassion en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Il reprend le nom de « régiment de Gassion cavalerie » le et participe aux sièges de Courtrai[24] et de Mardyck en 1646 et au siège de Lens en 1647 durant lequel Jean de Gassion est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de La Villette cavalerie après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[25], son lieutenant-colonel.

  • Régiment de Genlis cavalerie
C'est l'ancien régiment de La Ferté-Imbaut cavalerie, qui est renommé « régiment de Genlis cavalerie » après avoir été donné , à Florimond Bruslard, marquis de Genlis. Durant la Fronde, le régiment engagé dans les troupes royales, commandées par le vicomte de Turenne, se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine en 1652 puis il passe en Champagne et participe au siège de Sainte-Menehould en 1653. Donné le , à René Bruslard, marquis de Genlis, oncle du précédent le régiment assiste aux prises de Stenay et du Quesnoy, au secours d'Arras en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, à la prise de Cambrai et de Saint-Venant en 1657, à la bataille des Dunes, aux prises de Dunkerque, de Bergues et de Dixmude en 1658. Licencié en Flandre le la compagnie du mestre de camp est conservée sur pied. Dans le cadre de la guerre de Dévolution, le régiment est rétabli le et se trouve aux sièges de Tournai, de Douai et de Lille en 1667. Le régiment est de nouveau licencié le à l'exception de la compagnie du mestre de camp qui est maintenue sur pied et qui devient le , la compagnie des « Gendarmes d'Anjou » devenu ensuite les « Gendarmes de Monsieur ».

  • Régiment de Gesvres cavalerie (1638-1661)
Ce régiment est formé le par Louis François Potier marquis de Gesvres. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve au combat de la Bidassoa et au siège de Fontarabie en 1638. Le régiment rejoint la Flandre et participe au siège d'Hesdin en 1639, puis il passe en Picardie en 1640 et assiste aux prises d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641, à la défense de La Bassée en 1642. Passé en Lorraine, il assiste au siège de Thionville, où le mestre de camp, Louis François Potier marquis de Gesvres est tué en 1643. Remplacé le , par son frère, François Potier, marquis de Gandelu, qui prend le nom de marquis de Gesvres, le régiment participe à la prise de Sierk et rejoint la Flandre, et participe aux prises de La Capelle et de Gravelines en 1644, aux prises de Cassel, de Mardyck, de Lencke, de Bourbourg, de Menin, d'Armentières, de Béthune, de Lillers, et de Saint-Venant, en 1645. Il prend ses quartiers d'hiver à Amiens et est dirigé en Catalogne en 1646, où il se trouve au siège de Lérida durant lequel le mestre de camp, François Potier, est tué. Il est remplacé, le , par Antoine de Choiseul-Stainville, comte de Couvonges, qui y incorpore le régiment de Couvronges cavalerie, un régiment qu'il possédait déjà ainsi que le régiment de Sully cavalerie. Le comte de Couvonges ayant été tué au siège de Lérida également en 1646, le régiment est donné à Léon Potier duc de Gesvres, neveu des précédents mestres de camp, qui y incorpore également le régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646), un régiment qu'il possédait déjà. Envoyé en Flandre, il se trouve aux sièges de Dixmude, de La Bassée et de Lens en 1647, aux sièges d'Ypres et de Furnes en 1648, au blocus de Paris, au combat de Charenton, aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650, et au secours de Dunkerque en 1652. Envoyé en Champagne il participe aux prises de Vervins, de Mouzon et de Sainte-Menehould en 1653, au combat de Stenay, au secours d'Arras et à la prise du Quesnoy en 1654, aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, aux sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, au secours d'Ardres, et aux prises de Saint-Venant, de La Mothe-aux-Bois et de Mardyck en 1657, à la bataille des Dunes et aux sièges de Dunkerque, de Bergues et de Dixmude en 1658. Il est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Gesvres cavalerie (1645-1646)
C'est l'ancien régiment de Bourry cavalerie, qui est renommé « régiment de Gesvres cavalerie » après avoir été donné le à Léon Potier, duc de Gesvres. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Flandre française et participe aux sièges de Courtrai[24], de Bergues et de Dunkerque en 1646. Il est incorporé à la fin de la campagne dans le régiment de Gesvres cavalerie (1638-1661), un autre régiment appartenant au duc de Gesvres.

C'est l'ancien régiment de Desmarets cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gesvres cavalerie » après avoir été donné, en , à François Joachim Potier, marquis de Gesvres. Le régiment combat dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne et lors de la guerre de la Quadruple-Alliance il se trouve en Espagne en 1719. Il prend le nom de régiment de Gandelus cavalerie après avoir été donné, le , à Louis Potier de Gesvres, marquis de Gandelus frère du précédent, marquis de Gandelus.


  • Régiment de Goësbriant dragons Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé, le , par Jean-Baptiste Budes, comte de Goesbriant dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé en Allemagne, il se trouve à la Combat de Wolfenbüttel en 1641, à la prise d'Ordingen, à la bataille de Kampen (en) en 1642, au siège de Rhothweil en 1643 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il prend le nom de régiment de Tracy dragons après avoir été donné, , à Alexandre de Prouville, marquis de Tracy.

  • Régiment de Goësbriant cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Muller cavalerie, qui est renommé « régiment de Goësbriant cavalerie » le , après avoir été donné à Jean-Baptiste Budes, comte de Goësbriant. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la prise d'Ordingen et à la bataille de Kampen (en) en 1642, au siège de Thionville en 1643, puis au siège de Rothweil, durant lequel Goësbriant y est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Rosen nouveau après avoir été donné à Jean de Rosen, le colonel ayant déjà un autre régiment de son nom (régiment de Rosen ancien).

  • Régiment de Gonzagues cavalerie
C'est l'ancien régiment de Bougy cavalerie, qui prend le nom de « régiment de Gonzagues cavalerie » après avoir été donné après avoir été donné le , au marquis de Gonzagues. Le régiment est licencié en Catalogne la même année.

C'est l'ancien régiment de Châlons cavalerie qui prend le nom de « régiment de Gouffier d'Heilly cavalerie » après avoir été donné, le , à Charles-Antoine, marquis de Gouffier d'Heilly. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le régiment reste sur le Rhin jusqu'à la paix de Ryswick. Il prend le nom de régiment d'Egmont cavalerie après avoir été donné, en 1699, au comte d'Egmont.

  • Régiment de Gramont cavalerie
C'est l'ancien régiment de Guiche cavalerie, qui est renommé « régiment de Gramont cavalerie » le , après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve en Flandre de 1646 à 1648, et participe à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre et est envoyé au secours de Mouzon et de Rethel en 1650. En 1651, il repasse en Flandre et rejoint la Guyenne puis il passe en Lorraine en 1654, participe à la prise de Clermont-en-Argonne[26] et secours d'Arras en 1654, au siège de Landrecies en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, il passe en Flandre en 1657, assiste à la bataille des Dunes en 1658. Dans ses mémoires, Roger de Bussy-Rabutin témoigne que c'était un des plus braves régiments qu'il ait vus. Le régiment est licencié le .

Régiment de Grancey cavalerie (1642-1645)
Le régiment est levé le , par Jacques, comte de Grancey dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Lorraine, il passe en Picardie, et participe à la bataille de Rocroi, aux sièges d'Emmery, de Barlemont, de Maubeuge, de Thionville, et de Sierk en 1643. Passé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644. Il prend le nom de régiment de Beaujeu cavalerie après avoir été donné, le , à Claude-Paul de Villiers, comte de Beaujeu.

Régiment de Grancey cavalerie (1642-1645)
C'est l'ancien régiment de Chamboy cavalerie, qui est renommé « régiment de Grancey cavalerie » après avoir été rétabli, le 13 février 1650, avec les 5 mêmes compagnies, par Jacques, comte de Grancey dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Normandie et reprend le nom de régiment de Chamboy cavalerie après avoir été rendu à N. de Chamboy à la fin de 1650.

Régiment de Granpré cavalerie
Le régiment est levé le 9 juillet 1648, par Charles François de Joyeuse, comte de Grandpré. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Flandre, et se trouve à la prise de Furnes. Cassé 20 janvier 1650, pour rébellion du mestre de camp, le régiment est rétabli 26 février, par Jean-Armand de Joyeuse, chevalier de Grandpré, frère du précédent, qui prend le nom de comte de Joyeuse, et le régiment devient le régiment de Joyeuse cavalerie

  • Régiment de Gritti cavalerie Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par N. Gritti pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg et à la prise de Philisbourg en 1644. Il prend le nom de régiment de Bentivoglio cavalerie après avoir été donné, le , à Cornelio, marquis Bentivoglio.

  • Régiment de Guiche cavalerie
Le régiment est formé, le , par Antoine de Gramont, comte de Guiche dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il est cassé . Rétabli le , il est envoyé en Flandre, et participe au siège de Saint-Omer. Il se trouve en Flandre et sur la Meuse en 1639, rejoint la Picardie en 1640, et se trouve à la prise d'Arras, au combat de Bapaume en 1640, au siège de Bapaume en 1641, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Il passe en Allemagne en 1644, et assiste à la bataille de Fribourg en 1644 et à la bataille de Nordlingen en 1645. Le régiment prend le nom de régiment de Gramont cavalerie après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont, le .


  • Régiment de Guise cavalerie
C'est l'ancien régiment de Bissy cavalerie, qui est renommé « régiment de Guise cavalerie » après avoir été donné à Louis, duc de Guise à la fin de l'année 1667. Engagé dans la guerre de Dévolution, il participe à la conquête de la Franche-Comté en 1668 puis il est licencié le , après le traité d'Aix-la-Chapelle, à l'exception de la compagnie qu'avait conservée le marquis de Bissy, et qui figure dans la liste du . Cette compagnie a probablement servi de noyau à l'un des régiments créé le , mais elle avait sans doute changé de propriétaire, et il est impossible de la suivre.

Sommaire :

H[modifier | modifier le code]


  • Régiment de Halluyn cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Nassau cavalerie, qui est renommé « régiment de Halluyn cavalerie » le , après avoir été donné à Charles de Schomberg, duc d'Halluyn. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment est envoyé en Catalogne en 1642, et il est licencié en .

  • Régiment d'Harcourt cavalerie (1641-1660)
Le régiment est levé, le , par Henri de Lorraine, comte d'Harcourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il participe aux sièges d'Ivrée, de Chivasso, de Ceva, en 1641, puis il passe en Roussillon où il concourt aux prises de Collioure, de Perpignan, et de Salces 1642. Il rejoint la Picardie, prend part à la bataille de Rocroi, aux prises de Thionville et de Sierk en 1643. Il se trouve en Lorraine en 1644, en Flandre en 1645 où il est aux prises de Cassel et de Mardyck. Passé en Catalogne, il concourt aux prises d'Agramont, à la bataille de Llorens[27], en 1645 puis au siège de Lérida, et rejoint la Flandre où il participe aux prises de Courtrai, de Bergues en 1646, à la prise de Dixmude en 1647, à la bataille de Lens, aux prises d'Ypres et de Furnes en 1648, au blocus de Paris, au siège de Brie-Comte-Robert, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, aux prises de Guise, de Mouzon, et à la bataille de Rethel en 1650. Il se trouve en Guyenne en 1651, en Berry en 1652, où il participe au siège de Montrond, à la bataille du faubourg Saint-Antoine. Passé en Roussillon en 1653, il est battu en 1654 par la garnison de Puigcerdà, il se trouve en Catalogne en 1655 et retourné en Picardie, il assiste au siège de Valenciennes en 1656, à la bataille des Dunes, et aux sièges de Dunkerque, de Menin et d'Ypres en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le .

  • Régiment d'Harcourt cavalerie (1648-1648)
Le régiment est levé, le 9 juillet 1648, par le chevalier d'Harcourt dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Flandre, il participe au siège de Furnes et est licencié après la campagne.


  • Régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie
Ce régiment étranger est levé, le , par N. de Haucourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il participe à la bataille de Vaudrevange en 1635, puis passe sur la Meuse en 1636, participe au secours de Corbie, rejoint la Lorraine en 1637, la Flandre en 1638, assiste au siège de Saint-Omer en 1638, et au siège d'Hesdin en 1639. Il est incorporé le dans le régiment de Gassion cavalerie.

  • Régiment d'Haussonville cavalerie Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par le comte d'Haussonville, pour combattre dans la guerre de Trente Ans. Il se trouve en Allemagne en 1641, en Lorraine en 1642, en Allemagne en 1643 et il participe à la bataille de Nordlingen en 1645, où il semble avoir été détruit

  • Régiment d'Heudicourt cavalerie (1641-1648)
Ce régiment de cavalerie est levé le par Michel Sublet d'Heudicourt dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Roussillon, il participe aux prises de Collioure, et de Perpignan en 1642. Il passe en Picardie et se trouve à la bataille de Rocroi en 1643 puis il est mis en garnison à Landrecies de 1644 à 1648 où il participe à la défense de cette ville. Il est réformé après la prise de la place.

Ce régiment de cavalerie est levé le par N. marquis d'Heudicourt dans le cadre de la guerre de Hollande. Réformé à la paix de Nimègue, sauf une compagnie qui est incorporée dans le régiment de Vivans cavalerie, il est remis sur pied en 1682 sous le nom de régiment de Praslin cavalerie, du nom de son mestre de camp Jean-Baptiste Gaston de Choiseul-Praslin.

  • Régiment d'Hocquincourt cavalerie[28]
Le régiment est levé le 30 mai 1650, par Charles de Monchy, marquis d'Hocquincourt. Dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il sert en Champagne et il participe à la bataille de Rethel en 1650, puis il passe en Flandre en 1651. En 1652, il se trouve aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine. Le 26 mai 1653, le régiment est donné, au frère du précédent et il sert en Picardie, puis Catalogne. Il se trouve en Italie en 1656, en Champagne en 1658, et est licencié en 1659.

  • Régiment d'Hollach cavalerie Régiment allemand
C'est l'ancien régiment d'Erlach cavalerie, qui est renommé « régiment d'Hollach cavalerie » après avoir été donné le , à Jules, comte d'Hollach. Il suit le prince de Condé pendant La Fronde et est cassé. Rétabli, le , il se trouve en Lorraine en 1651. Il retourne au parti du prince de Condé en 1653 et rentre au service du roi, le . Il est licencié, le .

  • Régiment de Humes cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Humes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis il passe en Flandre en 1638. Il participe au siège de Saint-Omer, et au combat de Polinkove en 1638 et au siège et combat d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Chambres cavalerie après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu.
Sommaire :

I[modifier | modifier le code]


Ce régiment catalan est levé, le , par Joseph d'Ardenne d'Aragon, comte d'Ille dans le cadre de la guerre des faucheurs. Il prend le nom de régiment de Lançon cavalerie après son achat par Jacques de Pouilly de Lançon le .

Sommaire :

J[modifier | modifier le code]

Régiment de Joyeuse cavalerie[28]
C'est l'ancien régiment de Granpré cavalerie, qui est renommé « régiment de Joyeuse cavalerie » le 26 février 1650 après avoir été donné à Jean-Armand de Joyeuse, chevalier de Grandpré frère du précédent mestre de camp Charles François de Joyeuse, comte de Grandpré qui avait été démis de son commandement le 20 janvier 1650, pour rébellion. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il rejoint la Champagne, et participe à la prise de Guise et à la bataille de Rethel en 1650. En 1653, il se trouve aux prises de Rethel et de Mouzon, en 1654 aux prises de Liège, de Virton, de Stenay, et de Clermont-en-Argonne, en 1655, il assiste aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain. En 1656, il se trouve au siège de Valenciennes, en 1657 à la prise de Montmédy, en 1658, il bat à Sillery la garnison de Rocroi surprise dans une course puis il se trouve au siège de Dunkerque et à la bataille des Dunes. Licencié en Flandre le 18 avril 1661, excepté la compagnie mestre de camp, le régiment est rétabli 7 décembre 1665. Engagé dans la guerre de Dévolution, il se trouve en 1667 aux prises de Tournai, de Douai et de Lille. Il est une nouvelle fois réformé, le 18 décembre 1667, à l'exception de la compagnie du mestre de camp, qui est complétée à 100 hommes, le 26 mai 1668, et qui fait partie des 66 escadrons réservés pour la formation de nouveaux régiments. Le régiment est rétabli le 9 août 1671 et rejoint, dans le cadre de la guerre de Hollande, l'armée de Turenne en 1672 avec laquelle il participe aux prises de Rees, d'Arnheim, de Skenke, de Nimègue, de Grave, et de Bommel et en 1673 à la prise d'Unna. Il prend le nom de régiment de Locmaria cavalerie après avoir été donné, en 1674, à Louis François du Parc, marquis de Locmaria.

Sommaire :

K[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Kanofski cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Bouillon cavalerie, qui est renommé « régiment de Kanofski cavalerie » après avoir été donné en 1643 à Frédéric Louis Kanofski. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645. Kanofski meurt à Strasbourg le ; son tombeau est au temple Saint-Thomas. Le régiment prend le nom de régiment de Turenne cavalerie (1646-1650) après avoir été donné, le , au maréchal de Turenne.
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L[modifier | modifier le code]

  • Régiment de La Bloquerie cavalerie Régiment liégeois
Le régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de La Bloquerie dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il est donné, le , à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.

  • Régiment de La Chapelle-Baloue cavalerie
Le régiment est formé le , par Jean de Tiercelin de Rancé de La Chapelle-Baloue[29] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège et au combat de Saint-Omer en 1638, puis il passe en Champagne où il assiste à la bataille de Thionville en 1639. En 1640, il rejoint le siège de Turin en Italie puis il passe en Roussillon en 1642 et participe aux prises de Collioure et de Perpignan. En 1643, il se trouve en Catalogne. En 1644, il prend le nom de régiment du Saussay cavalerie après avoir été donné à M. du Saussay.

  • Régiment de La Châtre cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Toiras cavalerie qui prend le nom de « régiment de La Châtre cavalerie » après avoir été donné le , à M. de La Châtre. Il sert en Flandre jusqu'à son licenciement le à l'exception d'une compagnie qui est versée dans le régiment d'Orléans cavalerie .

  • Régiment de La Clavière cavalerie
Ce régiment est levé le par Etienne Chamborant de La Clavière dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre puis en Champagne, il participe au siège et à la bataille de Thionville en 1639. Passé en Picardie, il se trouve au siège et au combat d'Arras en 1640, aux prises d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il passe en Roussillon, et assiste aux prises de Collioure et de Perpignan en 1642 avant de retourner en Picardie, où il collabore à bataille de Rocroi, et à la prise de Thionville en 1643. Passé en Allemagne, il se trouve à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Mayence, de Worms, de Spire, de Germersheim, et de Landau en 1644, à la bataille de Nordlingen, aux prises d'Heilbronn et de Trèves en 1645 et il est mis en garnison à Philippsburg en 1646. Il prend le nom de régiment de Meille cavalerie, après avoir été donné, le , à Henri de Foix, vicomte de Meille, à l'exception de la compagnie de La Clavière qui demeure compagnie franche, en garnison à Philippsburg.

  • Régiment de La Fare cavalerie
C'est l'ancien régiment de Sainte-Cécile cavalerie, qui est renommé « régiment de La Fare cavalerie » après avoir été vendu le à son commandant Charles, marquis de La Fare. Il participe à la guerre franco-espagnole en Catalogne. Mis en garnison de Barcelone en 1652, il est réduit à 3 compagnies en 1653. Mis en garnison de Gérone, il participe au siège de Villefranche en 1654. Après la mort de son mestre de camp, survenue à Barcelone le , le régiment, composé de trois compagnies, est réformé à l'exception de la compagnie mestre de camp qui est versée dans le régiment de Toiras cavalerie.

  • Régiment de La Ferté-Imbaut cavalerie
Le régiment est formé le , par Jacques d'Estampes, marquis de La Ferté-Imbault, sur le pied, comme tous les autres de la même date, de 6 compagnies de chevau-légers et 1 compagnie de mousquetaires, à 100 hommes chaque. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Flandre et se trouve à la prise du Câtelet, puis il passe en Champagne, et participe aux prises de Mouzon et d'Ivoy en 1639 et se trouve en garnison à Gravelines en 1641. Il rejoint la Picardie en 1642, assiste au siège de Thionville en 1643, puis il retourne en garnison à Gravelines en 1644. Envoyé en partie en Catalogne en 1645, la partie demeurée en Flandre sert aux sièges de Cambrai, de Furnes et de Dunkerque en 1645 et 1646, aux prises de de Dixmude et de Lens en 1647 où il est donné au fils du mestre de camp François d'Étampes. Le régiment réuni en entier se trouve en Flandre en 1648, où il participe au siège d'Ypres et à la bataille de Lens, puis au combat de Charenton en 1649 où il est repris par Jacques d'Estampes, marquis de La Ferté-Imbault. Le régiment se trouve en Bourgogne et Champagne en 1650, où il assiste à la bataille de Rethel, puis revient en Flandre en 1651. Il prend le nom de régiment de Genlis cavalerie après avoir été donné le , à Florimond Bruslard, marquis de Genlis.

  • Régiment de La Ferté-Sennectère cavalerie
Le régiment est formé le , par Henri, marquis de la Ferté-Sennectère dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège d'Hesdin en 1639, au siège d'Arras, et à la prise de Chimay en 1640, aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il est à Calais en 1642 et participe à la bataille de Rocroi, aux prises de Thionville et de Sierk en 1643. Il est à Nancy en 1644 et 1645 et se trouve à la prise de Longwy en 1646. Il stationne à Courtrai en 1647 et participe à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648. Envoyé en Lorraine en 1649, il assiste au combat de Ligny en 1650, aux prises de Rethel, de Mouzon et de Sainte- Menehould en 1653, aux prises de Clermont-en-Argonne et de Belfort en 1654. De retour en Flandre, il participe aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655 puis il passe en Champagne en 1656 et collabore à la prise de Montmédy en 1657. Il est licencié à Pont-à-Mousson, .


  • Régiment de La Feuillade cavalerie
C'est l'ancien régiment de Linars cavalerie, qui est renommé « régiment de La Feuillade cavalerie » après avoir été donné le , à Léon d'Aubusson, comte de La Feuillade. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment participe aux batailles d'Honnecourt en 1642, de Gravelines en 1644 aux prises de Cassel, de Mardyck, ... en 1645, aux prises de Courtrai, de Bergues, ... en 1646, aux sièges de La Bassée et de Lens en 1647 durant lequel son mestre de camp est tué le . Il n'est alors plus question du régiment.

  • Régiment de La Force cavalerie
Le régiment est levé, le par Armand Nompar de Caumont, duc de La Force dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de La Luzerne cavalerie
Le régiment est formé le , par Henri de Briqueville, marquis de La Luzerne. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Lorraine et se trouve aux prises de Lunéville et de Brisach. Envoyé en Italie, il participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639, au secours de Casal et au siège de Turin en 1640. Il retourne en Lorraine, et assiste aux prises de Bar-le-Duc, de Pont-à-Mousson, de Saint-Mihiel, et d'Épinal en 1641. Il passe ensuite en Catalogne et participe à la bataille de Lérida en 1642 durant lequel le mestre de camp y est tué. Le régiment est alors réformé.

  • Régiment de La Marcousse cavalerie
C'est l'ancien régiment de Saint-Aunetz cavalerie, qui est renommé « régiment de La Marcousse cavalerie » après avoir été donné, en , à Pierre de Chissé de La Marcousse. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe au siège de Barcelone en 1652, puis il est envoyé en Italie en 1653, et se trouve à la bataille de Bormida en 1654 puis s'étant révolté contre son mestre de camp, le régiment est cassé. Il est rétabli en 1655 après épuration par le marquis de Saint-Aunetz. Affecté à l'armée de Catalogne, il est donné i656 au frère de Pierre de Chissé de La Marcousse, avec lequel il combat en Italie en 1658. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie
Ce régiment est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé aux Pays-Bas en 1635 et participe à la bataille des Avins, et aux prises de Tirlemont, de Diest, d'Aerschot et de Louvain en 1635. Cassé le , il est rétabli, le , pour le fils du marquis, Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye et il souvent désigné sous le nom de « régiment du Grand Maître », à cause de la charge de Grand maître de l'artillerie dont était pourvu son mestre de camp. Toujours dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Lorraine de 1638 à 1640, puis il rejoint la Picardie de 1641 à 1643, la Flandre de 1644 à 1650 où il assiste au siège de Gravelines et à la bataille de Lens en 1645 et 1648. Il est affecté à l'armée de Lorraine en 1651 et 1652, puis il est envoyé en Guyenne en 1653, puis en Flandre en 1654 et 1655 où il participe au siège de Landrecies. Le régiment est incorporé en 1656 avec le régiment de La Meilleraye-hongrois cavalerie, régiment hongrois que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. Il se trouve en Flandre en 1657, où il participe à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié le .

  • Régiment de La Meilleraye cavalerie Régiment hongrois
Ce régiment hongois est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il participe au siège de Dole en 1636, passe en Flandre en 1637, assiste aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, rejoint la Lorraine en 1639, la Picardie en 1640 et se trouve aux sièges de Gravelines en 1644, au siège de La Mothe-aux-Bois en 1645, aux sièges de Courtrai[24], de Bergues et de Dunkerque en 1646. Donné, le , à Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye, il passe en Flandre, et se trouve à la bataille de Lens puis au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre en 1650, en Lorraine en 1651, en Guyenne en 1653, et en Picardie en 1654. Il est incorporé, en 1656, avec le régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. .

Le régiment est levé, en Flandre, le , par Philippe de La Mothe-Houdancourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, et participe au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole et à la prise de Quiers en 1639. Il passe en Roussillon en 1640 et est donné, le , à un autre membre de la famille de La Mothe-Houdancourt. Il rejoint la Catalogne, et se trouve aux prises de Constantin, de Tarragone et d'Almenas en 1641, aux combats de Flix, de Mirabel, et de Cap de Quiers[2] en 1643, au siège de Lérida en 1644, aux prises de Llorens et de Balaguer en 1645, au siège de Lérida en 1646 puis au nouveau siège de Lérida et à la prise d'Ager[30] en 1647, et à la prise de Tortose en 1648. Le maréchal de La Mothe-Houdancourt qui venant de passer dans le parti rebelle, le régiment est cassé le et ses compagnies servent à former deux régiments nouveaux, le régiment de Foucauld cavalerie et le régiment de Bissy cavalerie .

C'est l'ancien régiment de La Reine-Mère cavalerie qui, après la mort de la reine mère Anne d'Autriche le , prend le titre de « régiment de La Reine cavalerie » après avoir donné à la reine Marie-Thérèse. Le « régiment de La Reine cavalerie » devient sous la Révolution le 4e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 4e régiment de cuirassiers.

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Ce régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Trente Ans pour Anne d'Autriche. Il prend le titre de régiment de La Reine cavalerie en 1666 après la mort de la reine mère.


  • Régiment de La Roche-Chémerault cavalerie Régiment croate
C'est l'ancien régiment de Chémerault cavalerie, qui est renommé « régiment de La Roche-Chémerault cavalerie » le après avoir été donné, à Geoffroy de Barbezières de La Roche-Chémerault. Engagé dans la guerre franco-espagnole le régiment se trouve à la prise d'Ypres, et à la bataille de Lens en 1648, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, il se porte au secours de Mouzon, et la bataille de Rethel en 1650 et combat en Champagne en 1651 et il prend le nom de régiment de Chémerault-Étranger cavalerie.


  • Régiment de La Rocheguyon cavalerie
C'est l'ancien régiment de Lantillac cavalerie, qui est renommé « régiment de La Rocheguyon cavalerie » après avoir été donné, le , à Henri Roger du Plessis, comte de La Rocheguyon. Il est licencié en Flandre à la fin de la campagne de 1648.


  • Régiment de La Trémouille
Le régiment est levé le 8 mai 1650, par Louis marquis de La Trémouille. Il sert en Champagne, participe au secours de Guise et à la bataille de Rethel en 1650 et en 1651 au secours de Vervins. Il est licencié le 22 décembre 1651.

  • Régiment de La Valette cavalerie
Le régiment est levé, le par Louis de Nogaret, cardinal de La Valette dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat sur le Rhin en 1636. Cassé le il est rétabli le et formé en avril, avec la compagnie du cardinal, celles de Bligny, marquis de La Valette, Flaucourt, Bussy, Poyanne, Xaintes, Bonanne, et une compagnie de mousquetaires nouvelle. Il est envoyé en Italie, au secours de Verceil en 1638 et au combat et à la prise de Quiers en 1639. Il prend le nom de régiment de Turenne cavalerie après avoir été donné le , à Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne.

  • Régiment de La Vieuville cavalerie
Le régiment est levé, le 20 juin 1649, par N. de La Vieuville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Flandre et est licencié après la campagne.

C'est l'ancien régiment de Gassion cavalerie, qui est renommé « régiment de La Villette cavalerie » après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[25]. Il prend ses quartiers à Courtrai et rejoint l'armée de Flandre en 1648. Durant la Fronde, il participe au blocus de Paris, à la prise de Brie-Comte-Robert, retourne en Flandre et envoyé au mois de novembre 1649 en Guyenne. Il rejoint les armées de Flandre et de Paris en 1650, les armées de Flandre et de Guyenne en 1651 et il rallie les troupes de Turenne et participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine, en 1652, passe à l'armée de Bourgogne en 1653 avec laquelle il est engagé au siège de Bellegarde-sur-Saône[33],[34], rejoint la Flandre et attaque des lignes d'Arras en 1654, retourne en Flandre en 1655, en Picardie en 1656, en Flandre en 1657, et se trouve à la bataille de Rossbach la même année et à la bataille des Dunes en 1658. Après la paix, le régiment prend ses quartiers à Audenarde et il est licencié le .

  • Régiment du Lac cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Schack cavalerie, qui est renommé « régiment du Lac cavalerie » après avoir été donné le à Pierre de Villacomblay du Lac. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne et participe à la défense de Barcelone en 1651. Il prend le nom de régiment de Marsilly cavalerie après avoir été donné le à Antoine Deschamps marquis de Marsilly.


  • Régiment de Lameth cavalerie (1647-1648) Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Margraf cavalerie, qui est renommé « régiment de Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1647, à François, vicomte de Lameth. Engagé dans la guerre de Trente Ans il combat en Flandre. Il prend le nom de régiment de Schütz cavalerie après avoir été donné, en 1648, au colonel Schütz.

  • Régiment de Lameth cavalerie (1647-1648)
Le régiment est levé le 3 mars 1650, par François vicomte de Lameth. Il sert en Champagne et est licencié le 2 janvier 1653, à l'exception de la compagnie du mestre de camp.

C'est l'ancien régiment d'Ille cavalerie, qui est renommé « régiment de Lançon cavalerie » après avoir été acheté, par Jacques de Pouilly de Lançon le . Il prend le nom de régiment de Bezons cavalerie après avoir été donné à Jacques Bazin, marquis de Bezons, le .

  • Régiment de Langey cavalerie Régiment catalan
C'est l'ancien régiment de Caramany cavalerie, qui est renommé « régiment de Langey cavalerie » après avoir été donné, en 1653, à René de Cordouan, marquis de Langey, le héros du dernier congrès toléré en conclusion d'un procès pour cause d'impuissance[12]. Durant la guerre de Trente Ans, il se trouve au siège de Villefranche-de-Conflent en 1654. Il prend le titre de régiment de Conti Étranger cavalerie après avoir été donné, le , à Armand de Bourbon, prince de Conti.


  • Régiment de Lantillac cavalerie
Le régiment est levé, le , par M. de Lantillac pour participer à la guerre de Trente Ans. Envoyé en Flandre, il prend le nom de régiment de La Rocheguyon cavalerie après avoir été donné, le , à Henri Roger du Plessis, comte de La Rocheguyon.

  • Régiment de Larboust cavalerie
C'est l'ancien régiment de Conti cavalerie, qui est renommé « régiment de Larboust cavalerie » après avoir donné, en , après la mort Armand de Bourbon, prince de Conti, au vicomte de Larboust. Le régiment combat en Flandre en 1667. Il est licencié à Bergues le , la compagnie du mestre de camp est conservée car elle figure dans la liste de 1670. Par contre on ignore dans quelle formation cette compagnie est entrée en 1671

  • Régiment de Laurière cavalerie
Le régiment est levé, le 20 janvier 1649, par Charles Élie de Pompadour de Laurière. Il sert en Limousin et est licencié la même année, après les troubles.


  • Régiment de Le Ferron cavalerie (1635-1636)-----
Le régiment est formé, le , par Charles-Claude Le Ferron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté sur le Rhin, il rejoint l'Italie en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Le Ferron cavalerie (1644-1657)
C'est l'ancien régiment de Treillis cavalerie, qui est renommé « régiment de Le Ferron cavalerie » après avoir été donné le , à Charles-Claude Le Ferron[35]. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne en 1645, participe au siège de Roses et au combat de Llorens (ca) en 1645, à la prise de Balaguer et au premier siège de Lérida en 1646, au second siège de Lérida en 1647, il passe en Italie, en Catalogne en 1649, en Bourgogne en 1650, puis en Flandre et en Champagne, et participe à la bataille de Rethel en 1650. Il retourne en Catalogne en 1651 et 1652, rejoint l'Italie en 1653, et participe au combat de la Rochetta et prise de Carpignano en 1653, au secours de Reggio en 1654, à la prise de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656, au secours de Valencia et au siège d'Alexandrie en 1657. Le régiment est licencié à la fin de cette campagne.

  • Régiment de Léchelle cavalerie Régiment liégeois
Ce régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de Léchelle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il y reste jusqu'en 1638, et passe en Champagne en 1639 et en 1640. Il est envoyé en Picardie en 1641, participe à la bataille de Rocroi en 1643, puis il passe en Allemagne, et se trouve à la bataille de Tuttlingen la même année. Il est engagé dans la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle le colonel Léchelle y est tué. Son régiment est alors donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.

  • Régiment de Lee cavalerie Régiment weimarien
Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Lee. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, participe aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervilliers en 1636, passe en Flandre en 1638, se trouve au siège de Saint-Omer et au combat de Polinkove, en 1638, rejoint l'Allemagne en 1639 et assiste au siège de Thann en 1639. Il prend le nom de régiment de Betz cavalerie après avoir été donné cette même année à Philippe de Betz.

  • Régiment de Léran cavalerie (1642-1643)
C'est l'ancien régiment de Fresnay cavalerie, qui est renommé « régiment de Léran cavalerie » après avoir été donné à M. de Léran en 1642. Engagé dans les combats en Italie en 1643, le régiment est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Léran cavalerie (1653-1653)
C'est l'ancien régiment d'Alais cavalerie, qui est renommé « régiment de Léran cavalerie » après avoir été donné à M. de Léran en . Engagé en Guyenne, le régiment est licencié à la fin de la campagne.

  • Régiment de Léry-Girardin cavalerie
C'est l'ancien régiment de Resnel cavalerie, qui est renommé « régiment de Léry-Girardin cavalerie » après avoir été donné le 1er janvier 1675, à Claude-François de Vauvray, comte de Léry-Girardin. Dans le cadre de la guerre de Hollande, le régiment combat en Alsace, et se trouve aux batailles d'Altenheim, Haguenau, Saverne. Le régiment est réformé le 8 août 1679, excepté la compagnie mestre de camp, il est rétabli le 15 janvier 1684 et licencié le 26 septembre 1684.


  • Régiment de Lévis cavalerie
Le régiment est levé le 27 juillet 1650 par Charles-Roger marquis de Lévis, pour la pacification du Bourbonnais. Il sert quelque temps dans le parti rebelle et il est licencié le 24 octobre 1651.

  • Régiment de Libremont cavalerie
Ce régiment parlementaire est levé dans les premiers jours de janvier 1649, pour le Parlement de Paris, par M. de Libremont, dans le cadre de la Fronde parlementaire. Le régiment est licencié le 3 avril suivant.


  • Régiment du régiment de Lillebonne cavalerie
C'est l'ancien régiment du Saussay cavalerie, qui est renommé « régiment de Lillebonne cavalerie » après que les débris du corps aient été donné le à François-Marie de Lorraine comte de Lillebonne qui le rétablit. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe en Catalogne, au siège de Lérida, puis il passe en Flandre et se trouve au siège de Dixmude en 1647, à la bataille de Lens et à la prise de Furnes en 1648. En 1649, dans le parti parlementaire, il se trouve aux combats de Charenton à la de Brie-Comte-Robert puis il retourne en Flandre et participe aux sièges de Cambrai et de Condé en 1649, et à la bataille de Rethel en 1650. Passé en Guyenne, il est au secours de Cognac et au siège des tours de La Rochelle, en 1651, au siège de Saintes en 1652, aux réductions de Bourg, de Libourne et de Bordeaux en 1653. Le régiment passe ensuite en Roussillon, puis en Flandre et se trouve au secours d'Arras, et du Quesnoy en 1654, aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, au sièges de Valenciennes et de La Capelle en 1656, aux prises de Cambrai, de Saint-Venant, d'Ardres, de Waters, de Bourbourg, et de Mardyck en 1657, aux sièges de Dunkerque, de Bergues, et de Furnes en 1658. Le régiment est licencié en Flandre le .

  • Régiment de Linars cavalerie
Ce régiment est formé le , dans le cadre de la guerre de Trente Ans, par le baron de Linars. En 1638 il est envoyé en Flandre puis il rejoint la Picardie en 1640 et il participe aux sièges d'Aire, de La Bassée et de Bapaume en 1641. Il prend le nom de régiment de La Feuillade cavalerie après avoir été donné le , à Léon d'Aubusson, comte de La Feuillade.

Régiment de Locmaria cavalerie
C'est l'ancien régiment de Joyeuse cavalerie, qui est renommé « régiment de Locmaria cavalerie » après avoir été donné, en 1674, à Louis François du Parc, marquis de Locmaria. Dans le cadre de la guerre de Hollande, le régiment est envoyé en Allemagne et sur la Meuse. En 1675, il participe aux prises de Dinant, de Huy, et de Limbourg, en 1676 il se trouve à la bataille de Kokersberg, en 1677, il assiste aux sièges de Valenciennes et de Saint-Omer et à la bataille de Cassel. En 1678, il est engagé aux sièges de Gand et d'Ypres, et à la bataille de Saint-Denis. Réformé le 8 août 1679, la compagnie du mestre de camp est incorporée dans les cuirassiers du Roi. Rétabli le 15 janvier 1684, lors de la guerre des Réunions, il participe au siège de Luxembourg et y reste en garnison après la prise de la ville. En 1686 il est au camp de Flandre et en 1689, lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il se trouve en Flandre et participe à la bataille de Walcourt, en 1690. En 1691, il se trouve sur la Moselle et participe au siège de Mons et au combat de Leuze, en 1692 il est au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque. Le mestre de camp se démet 30 mars 1693. Il n'a pas été possible de déterminer le nom de son successeur, et par suite, la destinée finale de ce corps, qui est certainement continué par l'un des régiments qui font leur apparition dans l'année 1693 et suivantes.

Sommaire :

M[modifier | modifier le code]

  • Régiment de Magalotti Régiment italien
Ce régiment italien est levé le par Pierre Magalotti. Affecté en Italie, dans le cadre de la Guerre de Trente Ans, il se trouve à l'attaque des retranchements de Cencio, au secours de Casal, au siège de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, en 1639, au siège de Turin en 1640, aux prises de Chivasso, de Ceva, de Pianezza, de Mondovi, et de Coni en 1641. Envoyé en Catalogne, il participe à la bataille de Lérida en 1642 avant de retourner en Italie,où il assiste aux prises de Trino et d'Asti en 1643. Envoyé en Flandre, il se trouve au siège de Gravelines en 1644 et siège de La Mothe-aux-Bois en 1645 durant lequel le mestre de camp y est mortellement blessé en . Il prend le nom de régiment de Créquy cavalerie après avoir été donné, le , à Charles de Blanchefort, duc de Créquy.

  • Régiment de Mahé dragons
Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le M. de Mahé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .

  • Régiment de Maineville cavalerie
Le régiment est levé, le , par Michel de Roncherolles, marquis de Maineville dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Envoyé en Picardie, il se trouve à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643, et à la prise de Gravelines en 1644. Il prend le nom de régiment de Roncherolles cavalerie après avoir été donné, le , à Pierre, marquis de Roncherolles, cousin du précédent.


  • Régiment de Marchin cavalerie Régiment liégeois
C'est l'ancien régiment de Moullard-liégeois cavalerie, qui est renommé « régiment de Marchin cavalerie » le après avoir été donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin (ou Marsin). Engagé dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Bourgogne, et participe à la prise de Saint-Amour, de Bletterans et de Lons-le-Saulnier en 1637, puis il rejoint la Lorraine en 1638, et se trouve aux prises de Blamont, de Lunéville et de Neu-Brisach. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de La Bloquerie-liégeois cavalerie. Il passe en Italie en 1639, et assiste au combat de La Route (La Rotta)[5], en Piémont, près de Carmagnole, et à la prise de Quiers en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Catalogne en 1642, en Italie en 1643, en Allemagne en 1644, et prend part à la bataille de Nordlingen en 1645. En 1644, il reçoit l'incorporation du régiment de Léchelle-liégeois cavalerie. Il passe en Flandre en 1646, en Catalogne en 1647, assiste au siège de Lérida en 1647, au siège de Tortose en 1648 et il se trouve en garnison à Barcelone en 1649. Durant la Fronde, Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin ayant rejoint le parti des rebelles, le régiment lui est retiré le , et partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le régiment de Miche cavalerie et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le régiment de Montbéliard cavalerie . Le régiment de Miche, après avoir combattu à Rethel, est restitué au comte de Marchin, 14 février i65i, et il disparaît. Le comte de Marchin a probablement cherché fortune hors du service du roi.

  • Régiment de Marey cavalerie
Ce régiment est levé le 27 janvier 1649, par Guillaume Rouxel de Médavy, comte de Marey. Engagé dans la Fronde, il participe à la combat de Brie-Comte-Robert puis il passe en Flandre ou il se trouve à la bataille de Condé en 1649. En 1650 dans le cadre de la guerre franco-espagnole, il sert en Bourgogne, puis participe au secours de Mouzon et à la bataille de Rethel et il est licencié après cette bataille.

  • Régiment de Margarit cavalerie Régiment catalan
C'est l'autre nom du régiment d'Aguilar cavalerie

  • Régiment de Margraf cavalerie Régiment weimarien
C'est l'ancien régiment de Nothafft cavalerie, qui est renommé « régiment de Margraf cavalerie » après avoir été donné en 1644, au colonel Margraf. Engagé dans la guerre de Trente Ans il participe à la bataille de Nordlingen en 1645. Il prend le nom de régiment de Lameth cavalerie après avoir été donné, en 1647, à François, vicomte de Lameth.

  • Régiment de Marins cavalerie (1647-1652)
Le régiment est levé, le , par Michel-François du Bouzet, marquis de Marins. Envoyé en Catalogne, il participe au siège de Lérida, à la prise d'Ager en 1647 et au siège de Tortose en 1648. Réduit à une compagnie franche à la fin de cette campagne elle entre, le , mestre de camp, dans le régiment de La Clavière dont le marquis de Marins obtient le commandement.

  • Régiment de Marins cavalerie (1652-1668)
C'est l'ancien régiment de Meille cavalerie (1646-1652), qui est renommé « régiment de Marins cavalerie » après avoir été donné, le , à Michel-François du Bouzet, marquis de Marins. Engagé dans la Fronde, il est conduit en Guyenne et assiste au siège de Bordeaux en 1653, puis il passe en Picardie en 1655. Le régiment est licencié en Picardie le