Guiche — Wikipédia

Guiche
Guiche
La Bourgade et le château de Guiche surplombant la Bidouze.
Blason de Guiche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean Yves Bussiron
2020-2026
Code postal 64520
Code commune 64250
Démographie
Gentilé Guichot
Population
municipale
1 033 hab. (2021 en augmentation de 8,62 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 46″ nord, 1° 12′ 10″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 177 m
Superficie 24,84 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nive-Adour
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Guiche
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Guiche
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Guiche
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Guiche

Guiche est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Guichot[1] (Gixundar en basque[2]).

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Guiche se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 87 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 31 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 22 km de Mouguerre[6], bureau centralisateur du canton de Nive-Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Peyrehorade[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Sames (4,1 km), Bardos (4,1 km), Hastingues (5,1 km), Saint-Laurent-de-Gosse (5,7 km), Sainte-Marie-de-Gosse (5,7 km), Bidache (6,0 km), Port-de-Lanne (6,2 km), Orthevielle (6,4 km).

Sur le plan historique et culturel, Guiche fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone 'Lapurdi Ekialdea (Labourd-Est)[12], à l’est de ce territoire.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Guiche.

La commune est drainée par l'Adour, la Bidouze, un bras de l'Adour, L'Arriougrand, le ruisseau de mondon, le ruisseau du Termi, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 36 km de longueur totale[14],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km,prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche[15].

La Bidouze, d'une longueur totale de 82,2 km, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 26 communes[16].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 338 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bidache à 6 km à vol d'oiseau[20], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 455,6 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25],[Carte 2] :

  • « l'Adour », d'une superficie de 3 565 ha, un site important pour les poissons migrateurs, l'Angélique des estuaires (espèce endémique) et le Vison d'Europe[26] ;
  • « la Joyeuse (cours d'eau) », d'une superficie de 1 444 ha, un réseau hydrographique des coteaux basques[27] ;
  • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[28] et une au titre de la « directive Oiseaux »[25],[Carte 3] :
  • les « barthes de l'Adour », d'une superficie de 15 617 ha, un site de vallées inondables à forte diversité animale et végétale[29].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[30],[Carte 4] : le « lit mineur et berges de l'adour, des gaves réunis et du Luy » (1 292,03 ha), couvrant 35 communes dont 28 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[31] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[30],[Carte 5] :

  • « l'Adour d'Aire-sur-l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières » (2 324,27 ha), couvrant 63 communes dont 54 dans les Landes et 9 dans les Pyrénées-Atlantiques[32] ;
  • « l'Adour de la confluence avec la Midouze à la confluence avec la Nive, tronçon des barthes » (13 349,18 ha), couvrant 59 communes dont 52 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[33] ;
  • « les barthes de la rive gauche de l'Adour » (991,02 ha), couvrant 4 communes du département[34];
  • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[35].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Guiche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[37],[38].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[39],[40].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,6 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (19,8 %), forêts (18,8 %), eaux continentales[Note 9] (3,2 %)[41]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Sept quartiers composent la commune de Guiche[42] :

  • Aoulouette (L') ;
  • Fontan ;
  • Haches ;
  • Labarte ;
  • Laplace ;
  • Vic-de-Bas ;
  • Vic-de-Haut.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Guiche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à  débordement lent de cours d'eau, notamment l'Adour et la Bidouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1993, 2009, 2013, 2014, 2018, 2019 et 2021[45],[43].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guiche.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[46]. 60,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[47].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990 et 2003 et par des mouvements de terrain en 2020[43].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le toponyme Guiche apparaît[48] sous les formes Guissen (1083, 1100, 1203, 1249), Villa Guissen (XIIe, cartulaire de Bayonne[49]), Guiche (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins, Carte des Pays Basques de France et d'Espagne) et Sanctus Joannes de Guiche (1687, collations du diocèse de Bayonne[50]).

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de Guiche proviendrait de la racine basque gisu, la chaux (issu du grec gypsu, le plâtre)[51].

Dauzat et Rostaing rapprochent avec prudence ce nom de celui de Guchan et de Guchen, deux cas d'ailleurs fort différents par leurs formes anciennes. Pour Guchan, ils postulent, à la suite de Séguy, un nom latin d'homme Justius avec suffixe latin -anum[52]. Pour Guchen, dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées, Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail donnent l'explication suivante : nom de domaine antique formé probablement du nom de personnage aquitain Guish et suffixe -anum[53] (le suffixe -anum pouvant être mis en doute, du fait des attestations anciennes).

Nom en basque et en occitan gascon[modifier | modifier le code]

Le nom basque de Guiche est Gixune. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le [54].

Le gentilé correspondant est gixundar, normalisé lui-aussi le [54].

Son nom occitan gascon est Guishe ['giʃɘ][55].

Micro-toponymes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Au XVe siècle, durant la campagne française menée par Gaston de Foix[56], vicomte de Béarn, dont Charles VII avait fait son lieutenant général, le château de Guiche, qui du confluent de l'Adour et de la Bidouze, protège l'entrée du Labourd, tombe aux mains de ses attaquants (), ouvrant la voix à une équipée guerrière qui conduisit Gaston IV à travers le Labourd jusqu'à Saint-Jean-de-Luz.

Temps Modernes[modifier | modifier le code]

La paroisse de Guiche est érigée en comté par Charles IX en 1563 ; outre Guiche ce comté est formé des paroisses de Bardos, Urt, Sames, Came, Saint-Pé-de-Léren et Briscous[57]. Ce comté est en 1648 uni à quatre autres paroisses environnantes pour former le duché-pairie de Gramont[58].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Unique gare ferroviaire du canton de Bidache, la gare de Sames - Guiche, sur la ligne de Bayonne à Toulouse, a été inaugurée en 1912 et aura accueilli des voyageurs jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle[59].

Guiche, paroisse du Labourd[modifier | modifier le code]

La relation de Guiche au Labourd présente quelques particularités (partagées avec les villages voisins de Bardos et Urt).

Pendant l'Ancien Régime, ces trois paroisses ne dépendaient pas judiciairement des institutions judiciaires labourdines, mais de la sénéchaussée de Came[60]. Alors qu'elles avaient cessé de participer aux travaux du Biltzar du Labourd, elles sont admises de nouveau dans cette assemblée en 1763, à charge de contribuer désormais aux travaux de celle-ci[61]. Ces péripéties semblent à Anne Zink de peu de signification : même avant ce rattachement, les trois paroisses étaient fiscalement labourdines, et c'était la coutume de la province du Labourd qui y régissait le droit civil[62].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Maurice Duflot    
2001 En cours Jean-Yves Bussiron    
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de trois structures intercommunales[63] :

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

On verra, sur le graphique, la fin de la décroissance correspondant, dans les années 90, à la mise en service du réseau autoroutier local faisant de cette localité la banlieue de la métropole du bord de mer[réf. nécessaire].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[65].

En 2021, la commune comptait 1 033 habitants[Note 11], en augmentation de 8,62 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4121 3761 4701 4831 7001 6861 6681 6641 565
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3571 5141 4781 4531 3631 4101 4001 4561 300
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3461 3691 2101 0721 0381 048971854773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
750684638638670730847864933
2017 2021 - - - - - - -
9701 033-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une école primaire publique[68].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Une carrière de calcaire subsiste sur la commune. Elle alimentait jusqu'en 1993 la cimenterie des Ciments de l'Adour située à Boucau, par des barges descendant l'Adour.

Une activité de fabrication de meubles existe également à Guiche.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

La commune accueille la société SA Montauzer (préparation industrielle de produits à base de viande) qui fait partie des cinquante premières[69] entreprises agroalimentaires du département.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine linguistique[modifier | modifier le code]

Carte des sept provinces basques (1), 1863
Carte des sept provinces basques (2), 1863

Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Guiche en dehors de l'aire bascophone.

Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour Guiche une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.

Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour Guiche une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.

La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de Guiche dans l'aire gasconophone.

D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque] établie par Pedro de Yrizar en 1970, Guiche n'est pas située dans l'aire bascophone.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine civil

Le château de Guiche[70], demeure des ducs de Gramont également, a une position élevée et ses murs sont d'une épaisseur très importante. Après avoir été incendié, fortifié, reconstruit, pris d'assaut et dévasté, ses ruines sont aujourd'hui en travaux de restauration tout comme le château de Bidache. Le port rénové permet des promenades en galupe.
Le manoir dit ancienne maison noble de Labadie[71] date du XVIe siècle.
La ferme du lieu-dit du Grand-Borde[72] date du XVIIe siècle.
La maison Le Marchand[73] date du XVIIe siècle.
Guiche possède des maisons de maître[74] datant du XVIIe siècle.
Le pigeonnier[75] soutenu par trois colonnes, ayant successivement servi d'école puis de mairie, date de 1760.

Patrimoine religieux
L'église Saint-Jean-Baptiste.
La croix du cimetière.

L'église Saint-Jean-Baptiste[76], qui date du XIIIe siècle, a été agrandie durant le siècle suivant à cause de la population grandissante. Elle recèle quatre verrières[77] et un ensemble de mobiliers (une Vierge à l'Enfant[78], une chaire à prêcher[79], un ensemble du maître-autel[80], un autel[81] du XIXe siècle et autres pièces diverses[82]) inventorié par le ministère de la Culture
Le cimetière renferme une croix[83] remarquable datant de 1775.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Langues

La langue qui prédominait jusqu'à la fin du XIXe siècle était l'occitan dans sa variété gasconne. En effet, la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte nous montre que Guiche ne se situe pas dans l'aire linguistique basque, comme l'atteste d'ailleurs la toponymie du village.

Festivités

Le Comité des Fêtes anime principalement les fêtes patronales, mais aussi divers bals et autres soirées (téléthon...).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Guiche Blason
Coupé de gueules à une construction couverte en appentis, le tout d'or, à un large escalier de six marches du même convergeant vers une ouverture du champ grillagée de sable, à un étage soutenue par quatre piliers du second ajourés de sable ; et d'azur à une onde d'argent en pointe brochant sur une barque flottante et contournée du même, au chef du même chargé de quatre arbres au naturel rangés en fasce.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Guiche » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Guiche », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Guiche », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Guiche », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
  3. a b et c « Métadonnées de la commune de Guiche », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Guiche et Mouguerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches de Guiche », sur villorama.com (consulté le ).
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  10. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  12. Lapurdi Ekialdea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
  13. Carte IGN sous Géoportail
  14. « Fiche communale de Guiche », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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  79. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la chaire à prêcher de l'église Saint-Jean-Baptiste
  80. Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble du maître-autel de l'église Saint-Jean-Baptiste
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