Marchois (dialecte) — Wikipédia

Marchois
Marchoés
Image illustrative de l’article Marchois (dialecte)
Aire de locution du marchois.
Pays France
Nom des locuteurs Marcophones
Typologie SVO syllabique
Classification par famille
Codes de langue
Linguasphere 51-AAA-gk
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français)
  • Norme classique marchoise  :
    • Totes las persones naissan lieures e egales en dignitat e en droét. Als son dotades de raison e de conscience mais als leur fau agir entre als dens un esprit de frairesse.
  • Norme française :
    • Toutes las persones naissant lieures et égales en dignitat et en droét. Ales sont dotades de raison et de conscience mais alles leur faut agir entre ales dins un esprit de frairesse
Carte
Image illustrative de l’article Marchois (dialecte)
Carte linguistique de la Marche selon l'Atlas sonore des langues régionales (2022). En bleu clair : marchois (parlers du Croissant), en bleu foncé : berrichon (langue d'oïl) ; en jaune orangé : le nord-occitan.

Le marchois (autonyme : marchoés ou marchois selon les graphies) forme la partie occidentale des parlers du Croissant, espace linguistique de transition entre langue d'oc et la langue d'oïl[1],[2] parlé dans la région historique de la Marche et ses alentours. Les parlers d'oc et d'oïl s'y rejoignent et s'y mélangent[3],[4].

Il recouvre les bordures nord-ouest du Massif central et forme la partie occidentale des parlers du Croissant qui va de la Charente limousine jusqu'à Montluçon.

Classification[modifier | modifier le code]

Un dialecte intermédiaire oc / oïl[modifier | modifier le code]

Le marchois est un dialecte de transition entre la langue occitane et la langue d'oïl (berrichon dans les deux-tiers Est et Poitevin-Saintongeais dans le tiers ouest)[5],[6],[7].

Il forme les deux-tiers occidentaux du Croissant où les parlers oscillent entre langue d'oc au sud et langue d'oïl au nord[8],[9].

Traits[modifier | modifier le code]

Concernant les traits occitans ils se rapprochent davantage du limousin que de l'auvergnat, tous deux dialectes nord-occitan. Il est quelquefois classé comme un sous-dialecte du limousin caractérisé par sa transition avec le français[10].

Il est plus régulièrement mentionné comme un dialecte à part entière[11],[12],[13] du fait des difficultés d'intercompréhension entre limousins et marchois plus méridionaux[14],[15],[16] et par ses nombreux traits qui le rapproche des parlers d'oïl[17],[18],[19]. De transition avec la langue d'oïl, le marchois est aussi de transition entre les dialectes occitan limousin et auvergnat, respectivement à l'ouest et à l'est de ce dernier[20],[21]

Il est parfois considéré comme une langue à part entière, du fait de sa position intermédiaire entre langue d'oc et langue d'oïl de la même manière que le francoprovençal[22],[23],[24].

Les parlers voisins d'oïl voisins comme le poitevin-saintongeais connaissent des traits communs avec le marchois, qui a des interactions avec ces derniers[25], et ont un substrat commun important[26].

Aire de répartition[modifier | modifier le code]

L'aire de répartition ne coïncide pas avec la province historique de la Marche mais est plus vaste[27],[28]. Le marchois est parlé dans le nord de la Creuse[29],[30],[31],[32] et de la Haute-Vienne auquel il faut ajouter le nord de la Charente limousine autour de Confolens, quelques communes méridionales du Poitou[33] mais aussi le sud du Boischaut, à la pointe sud du Berry dans les parties méridionales de l'Indre[34] et du Cher (Saint-Benoît-du-Sault[35], Lourdoueix-Saint-Michel[36],[37], Culan), et enfin Montluçon et sa région dans l'Allier (Châtaigneraie)[38],[39],[40].

Le reste de ce département de l'Allier une fois sortie de la vallée du Cher et à partir du centre du Bocage bourbonnais forme la partie orientale du Croissant qui est de parler bourbonnais méridional (Bocage, Limagne et montagne bourbonnaise, Vichy). Guéret et Montluçon sont les deux villes principales de l'aire du marchois, toutes deux rayonnant sur une moitié du département de la Creuse[41].

Variétés internes[modifier | modifier le code]

Le dialecte marchois est découpé en trois grandes variétés[42].

Graphies[modifier | modifier le code]

Trois grands systèmes d'écritures peuvent être utilisées pour écrire le marchois[43]. Tous trois sont encouragés par le groupe de recherche sur les parlers du Croissant (CNRS) :

  • La graphie française peut aussi être utilisée et permet aux locuteurs de transcrire leurs parlers avec l'écriture de la langue française dont ils ont aussi tous connaissance. Le marchois étant un dialecte intermédiaire avec la langue d'oïl il peut donc également s'appliquer, d'autant plus que cette graphie permet de souligner les prononciations qui lui sont propres.
  • La graphie occitane classique avec une adaptation locale précise pour le marchois[44]. En marchois le « a » final occitan n'existant pas il est remplacé par un « e » muet comme en français. Ex. le terme « jornade » (= « journée ») vient remplacer la forme « jornada » des autres dialectes occitans. Cette codification propre à ce dialecte est celle préconisée par l'Institut d'études occitanes et ses sections locales (IEO Lemosin, IEO Marcha-Combralha).

Histoire[modifier | modifier le code]

Une francisation précoce

Carte de l'occitan limousin avec le marchois (croissantais limousin)[45].

Le vaste comté de la Marche a connu une francisation plus précoce que le reste des pays de langue occitane. Dès le XIIIe siècle, une classe aristocratique de langue d'oïl, avec par exemple les Lusignan[Information douteuse], s'installe localement au milieu d'une noblesse endogène occitanophone. Mais le fait que la noblesse poitevine utilise l'occitan ne prouve en rien que la population elle-même utilisait cette langue. Il y a désaccords sur ce point. La région de Montluçon se voit rattacher à la même période à la seigneurie de Bourbon et à un territoire dont les seigneurs sont très proches des rois de France. Ils sont par ailleurs originaires de Champagne et ramènent comme c'est le cas en Poitou et Saintonge des « colons », qui sont ici champenois et qui parlent le dialecte du même nom. Ces derniers exerceront une influence notable sur le bourbonnais d'oïl mais également les parlers occitans marchois et arverno-bourbonnais.

Les Bourbons arriveront par la suite dans le reste de la Marche avec par exemple le célèbre comte Jacques de La Marche, qui influencent encore plus la langue des nobles. Le Berry voisin fortement francisé, même si subsistent encore des parties importantes occitanes, dès la fin du Moyen Age influence aussi les villes et villages du nord de la Marche comme dans la région de Boussac.

Les maçons de la Creuse

Les maçons de la Creuse originaires de la moitié nord de ce département, utilisent le marchois y compris dans leur déplacement dans d'autres régions. Ils jouent sur les influences s'ils ne souhaitent pas être compris dans certaines régions « étrangères » : ils utilisent tantôt les traits d'oc pour ne pas se faire comprendre en territoire où l'on parle français, comme à Paris, ou inversement dans d'autres régions occitanophones ils appuient les traits d'oïl.

Traits distinctifs[modifier | modifier le code]

Le marchois est lié au limousin (nord-occitan) mais également à ses voisins du nord, les parlers d'oïl méridionaux (poitevin-saintongeais, berrichon, bourbonnais d'oïl)[46]. Les traits distinctifs du reste des dialectes occitans ont en partie étaient établis par Maximilien Guérin[47] ou Jean-Pierre Baldit, fondateur de l'Institut d'études occitanes section Marche et Combrailles.

Traits distinctifs vis-à-vis des autres parlers occitans

  • Phonologie proche du français : la chabra se prononce chabre et non plus chabro.
  • Maintien du pronom personnel devant chaque verbe : I chante au lieu de chante ou chanti en nord-occitan.
  • Utilisation comme en français du « e » muet tandis que tous les autres parlers occitans, y compris l'arverno-bourbonnais, maintiennent le « a » final latin au féminin.

Traits distinctifs du bourbonnais d'oc (sens strict)

  • Préservation générale du d intervocalique qui chute en bourbonnais d'oc : chantada en marchois (« chantée » - prononcé chantade) et chantaa en arverno-bourbonnais.
  • Maintien du déterminant et de son élision devant un verbe qui disparaît partiellement en arverno-bourbonnais : Qu'es finit en marchois (« C'est fini » - prononcé kou'i finit) et u'es chabat en arverno-bourbonnais (prononcé ou'é chaba - qui se rapproche du francoprovençal ou'est - « c'est »).

Les traits occitans demeurent néanmoins très forts en marchois qui reste attaché à l'occitan.

Textes[modifier | modifier le code]

« A l'ore de las legendas, quand le clhocher sone mineut, rendam nos dins las eglesias, per i passar le moment pieus. Vos, las fennas que siatz prias, mesme quos qui que cresan pas. Anatz remplir las eglesias. Las eglesias seran plenas. E tos los cuers sauran chantar, e mesme en plhurant, esperar... Las prieras par le païs, par los absents, par los amics, s'envoleran au Paradis ; le petiot Jesus sau escotar ; On sau veire le Nadau de guèrre, las misèras, la paubre tèrre. O sau tot veire e pardonar, Oc-es, raluman nostres amas, a l'ore de las legendas, a l'ore de las prieras. »

Auteurs[modifier | modifier le code]

Liste non-exhaustive

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr + oc) Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume, Patois et chansons de nos grands-pères marchois : Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon, Paris, Éditions CPE, , 160 p. (ISBN 978-2-84503-827-1).
  • Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,‎ (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
  • Maximilien Guérin, Michel Dupeux, Parlons bas-marchois - Une langue de transition entre oc et oïl, Paris, L'Harmattan, coll. « Parlons », , 220 p. (ISBN 978-2-14-027676-7, EAN 9782140276767).
  • Maximilien Guérin, Grammaire du parler marchois de Dompierre-les-Églises (Haute-Vienne), L'Harmattan, coll. « Les parlers du Croissant », Paris, 383 p., 2019.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Maximilien Guérin, Michel Dupeux, Parlons bas-marchois - Une langue de transition entre oc et oïl, Paris, L'Harmattan, coll. « Parlons », , 220 p. (ISBN 978-2-14-027676-7, EAN 9782140276767).
  2. Maximilien Guérin, « Le marchois : Une langue entre oc et oïl », Séminaire de l’équipe Linguistique du FoReLL (EA 3816), Poitiers, Université de Poitiers,‎ (lire en ligne) :

    « Conclusion : Marchois = dialecte occitan très influencé par les langues d'oïl, notamment le français »

  3. Guylaine Brun-Trigaud, « Les enquêtes dialectologiques sur les parlers du Croissant : corpus et témoins », Langue française, vol. 93, no 1,‎ , p. 23-52 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Guylaine Brun-Trigaud, « Les parlers marchois : un carrefour linguistique », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ (ISBN 9782845038271)
  5. Dominique Caubet, Salem Chaker, Jean Sibille, « Le marchois : problèmes de norme aux confins occitans », Codification des langues de France. Actes du colloque Les langues de France et leur codification organisé par l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco, Paris, Mai 2000), Paris, Éditions L'Harmattan,‎ , p. 63-76 (ISBN 2-7475-3124-4, lire en ligne)
  6. Jean-Pierre Baldit, Les parlers creusois, Guéret, Institut d'études occitanes, (OCLC 799327135)
  7. Guylaine Brun-Trigaud, Le Croissant: le concept et le mot. Contribution à l’histoire de la dialectologie française au XIXe siècle [thèse], 1990, coll. Série dialectologie, Lyon: Centre d’Études Linguistiques Jacques Goudet
  8. Maximilien Guérin, « Le parler marchois : une particularité du patrimoine linguistique régional », D'onte Ses, Limoges, Cercle de généalogie et d'histoire des Marchois et Limousins,‎ (ISSN 2116-1437, lire en ligne)
  9. Maximilien Guérin, « Les parlers du Croissant : une aire de contact entre oc et oïl », XIIe Congrès de l'Association internationale d'études occitanes, Albi,‎ (lire en ligne)
  10. (fr + oc) Paul-Louis Grenier, « Abrégé de grammaire limousine (bas-limousin, haut-limousin, marchois) », Lemouzi, Limoges, no 208,‎ décembre 2013 [réédition] (ISSN 0024-0761)
  11. Gilbert Pasty, Glossaire des dialectes marchois et haut limousin de la Creuse, Châteauneuf-sur-Loire, , 253 p. (ISBN 2-9513615-0-5)
  12. Jean-François Vignaud, « Atlas de la Creuse - Le Creusois »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur creuse.com, Institut d'études occitanes du Limousin (consulté le ).
  13. « La Marche, aspects linguistiques ; Le Croissant marchois, domaine linguistique », sur lesamisdelacreuse.fr ; site officiel Les Amis de la Creuse. Les Creusois de Paris.
  14. Jean-Pierre Cavaillé, « « Qu’es chabat ». Une expérience de la disparition entre présence et rémanence. Situation de l’occitan dans le nord limousin : « Qu’es chabat ». An Experience of Disappearance Between Presence and Remanence: Situation of Occitan in the North Limousin », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry-Montpellier),‎ (ISSN 2271-5703, lire en ligne)
  15. (fr + oc) Institut d'études occitanes du Limousin, « En Lemosin : La croix et la bannière », sur 7alimoges.tv ; site officiel de la chaîne télévisée 7 à Limoges,  : « Nous avons suivi la procion en 2014, guidés par de vieux habitués, qui nous ont fait partager, en occitan limousin et en marchois (car Magnac se trouve tout au nord de l'aire culturelle occitane), leur longue expérience de dévotion et d’observation participante. ».
  16. (oc + fr) « L’occitan a sa plaça a la Bfm dempuei sa dubertura : La langue limousine présente depuis l’origine de la Bfm », Vivre à Limoges (revue officielle de la ville de Limoges), Limoges, no 142,‎ (lire en ligne)
  17. Laurène Barbier, « Le parler de Genouillac. Les particularités d’un patois dit « francisé » et ses enjeux descriptifs », 2èmes rencontres sur les parlers du Croissant 15-16 mars 2019 Montluçon, Montluçon,‎ (lire en ligne)
  18. Journal de 13 heures (TF1), « Le marchois, un patois encore utilisé au quotidien dans la Creuse », sur lci.fr ; site officiel de la chaîne télévisée LCI, .
  19. Marianne Christophe (dir. Étienne Rouziès), Le fonds de l’IEO Lemosin. Aménagement de la bibliothèque d’une association, Limoges, Université de Limoges, (lire en ligne)
  20. Walther von Wartburg, Hans-Erich Keller, Robert Geuljans, Bibliographie des dictionnaires patois galloromans (1550-1967), Genève, Librairie Droz, , 376 p. (ISBN 978-2-600-02807-3, lire en ligne)

    « Les parlers marchois forment une transition entre ceux de l'Auvergne et ceux du Limousin, avec des traits limousins prédominants. Délimitation uniquement linguistique. »

  21. Pierre Goudot, Microtoponymie rurale et histoire locale : dans une zone de contact français-occitan, la Combraille : les noms de parcelles au sud de Montluçon (Allier), Montluçon, Cercle archéologique de Montluçon, coll. « études archéologiques », , 488 p. (ISBN 978-2-915233-01-8)
  22. Christophe Matho, « Préface », Patois et chansons de nos grands-pères marchois (Haute-Vienne, Creuse, pays de Montluçon), Paris,‎ (ISBN 9782845038271)
  23. Jean-Michel Monnet-Quelet, Le Croissant marchois entre oc et oïl (Charente, Vienne, Indre, Haute-Vienne, Creuse, Cher, Allier, Puy-de-Dôme), Cressé, Editions des Régionalismes, , 216 p. (ISBN 978-2-8240-0146-3)
  24. Jean-Michel Monnet-Quelet, Glossaire marchois des animaux ailés : insectes, oiseaux, gallinacés et autres volailles de basse-cour, Cressé, Editions des Régionalismes, , 183 p. (ISBN 978-2-8240-0798-4)
  25. Philippe Boula de Mareüil et Gilles Adda, Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon, bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc, Laboratoire d'informatique pour la mécanique et les sciences de l'ingénieur (lire en ligne)
  26. Olivier Dussauchaud (dir. Patricl Sauzet), Synthèse sur l’étude de la part d’occitan limousin en poitevin-saintongeais (mémoire en langue occitane), Toulouse, Université Toulouse-Jean-Jaurès, (lire en ligne)
  27. (en) Linguasphere Observatory, The Linguasphere Register : The indo-european phylosector, Linguasphere Observatory, 1999-2000 (lire en ligne), p. 402
  28. Nicolas Quint, « Aperçu d'un parler de frontière : le marchois », Jeunes chercheurs en domaine occitan, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry),‎ , p. 126-135 (lire en ligne)
  29. Nicolas Quint, « Grammaire du parler occitan nord-limousin marchois de Gartempe et de Saint-Sylvain-Montaigut (Creuse) : Étude phonétique, morphologique et lexicale », La Clau Lemosina, Limoges, Institut d'études occitanes,‎ (ISSN 0339-6487, lire en ligne)
  30. Nicolas Quint, « Le parler marchois de Saint-Priest-la-Feuille (Creuse) », La Clau Lemosina, Limoges, Institut d'études occitanes du Limousin,‎ (ISSN 0339-6487, lire en ligne)
  31. Gilbert Pasty, Glossaire des dialectes marchois et haut limousin de la Creuse, Châteauneuf-sur-Loire, G. Pasty, , 253 p. (ISBN 2-9513615-0-5, BNF 37034808)
  32. Guylaine Brun-Trigaud, « Les formes de parlers marchois en Creuse », Le Croissant linguistique et le Parler marchois (3ème Colloque),‎ (lire en ligne)
  33. (oc) Domergue Sumien, « En explorant lo limit lingüistic », Jornalet, Toulouse, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, lire en ligne)
  34. « Sur le parler marchois et le croissant linguistique », La Montagne, Clermont-Ferrand, Groupe Centre France,‎ (ISSN 2109-1560, lire en ligne)
  35. Yves Lavalade, « Journée d’échanges sur la Marche occitane », La Nouvelle République, Tours, Châteauroux (édition locale), Nouvelle République du Centre-Ouest (groupe),‎ (ISSN 2260-6858, OCLC 0610C87037, lire en ligne)
  36. Michel Aubrun, « La terre et les hommes d'une paroisse marchoise. Essai d'histoire régressive », Études rurales, École des hautes études en sciences sociales (EHESS),‎ (ISSN 0014-2182, lire en ligne)
  37. Michel Aubrun, Lourdoueix-Saint-Michel : études historiques sur une paroisse marchoise et ses environs, , 147 p.
  38. (fr + oc) Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume, Patois et chansons de nos grands-pères marchois : Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon, Paris, Éditions CPE, , 160 p. (ISBN 978-2-84503-827-1)
  39. Linguasphere Registrer : Le marchois est enregistré sous le numéro 51-AAA-gk et comprend deux sous dialectes : le marchois creusois (51-AAA-gkb - Cruesés) et le marchois montluçonnais (51-AAA-gkc - Montleçonés).
  40. (fr + oc) Patrick Roux, Guide de survie en milieu occitan, Rodez, Estivada, (lire en ligne), p. 8-9
  41. Jean-Michel Monnet-Quelet, « Entre oïl et oc, la perception du Croissant marchois. Charente -Vienne -Indre -Haute Vienne -Creuse -Cher -Allier -Puy de Dôme », Etudes marchoise,‎ (lire en ligne)
  42. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractéristiques », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 22-35 (ISBN 9782845038271) :

    « Le marchois : variétés internes (section) »

  43. Maximilien Guérin, Michel Dupeux, « Comment écrire le bas-marchois ? », Mefia te ! Le journal de la Basse-Marche, no 5,‎ (lire en ligne)
  44. Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
  45. Atlàs interactiu de l'intonacion de l'occitan, Departament de Traducció i Ciències del Llenguatge de l'Université Pompeu Fabra de Barcelone avec collaboration de l'université d'Osnabrück et l'université Toulouse-Jean-Jaurès, Barcelone, 2010.
  46. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractéristiques. Caractéristiques oïliques », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 28-29 (ISBN 9782845038271)
  47. Maximilien Guérin, « Description du parler marchois de Dompierre-les-Églises : phonologie, conjugaison et lexique (communication) », 1ères Rencontres sur les parlers du Croissant, Le Dorat,‎ (lire en ligne)
  48. (fr + oc) Maximilien Guérin et Michel Dupeux, Mes mille premiers mots en bas-marchois, La Crèche, Edition Tintenfaß & La Geste Éditions, (ISBN 979-10-353-0735-6, lire en ligne)
  49. « Les traducteurs du Petit Prince », sur petit-prince-collection.com ; Petit Prince collection : « Les deux dialectes du Croissant sont représentés : le marchois par Marie-Rose Guérin-Martinet et l'arverno-bourbonnais par Henri Grosbost. ».
  50. (oc) « Es pareguda una nòva version del Pichon Prince en parlar del Creissent : Entitolat Le Pitit Prince, es estat traduch dins lo parlar de Furçac per Marie-Rose Guérin-Martinet », Jornalet, Toulouse, Barcelone, Association de Diffusion Occitane en Catalogne (ADÒC),‎ (ISSN 2385-4510, lire en ligne)