Bellac — Wikipédia

Bellac
Bellac
Vue générale de la ville depuis les rives du Vincou.
Blason de Bellac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
(sous-préfecture)
Arrondissement Bellac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Haut Limousin en Marche
(siège)
Maire
Mandat
Claude Peyronnet
2020-2026
Code postal 87300
Code commune 87011
Démographie
Gentilé Bellachons
Population
municipale
3 596 hab. (2021 en diminution de 12,44 % par rapport à 2015)
Densité 147 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 23″ nord, 1° 03′ 01″ est
Altitude Min. 175 m
Max. 301 m
Superficie 24,42 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bellac
(ville-centre)
Aire d'attraction Bellac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Bellac
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bellac
Liens
Site web www.bellac.fr

Bellac (Belac en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ville du comté de la Marche sous l'Ancien Régime, Bellac est une des sous-préfectures du département : son arrondissement couvre huit cantons et 63 communes.

Ses habitants sont appelés les Bellachons.

La commune de Bellac est labellisée Village étape depuis 2010. C'est une station verte de vacances, station touristique, cité de caractère.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de Bellac en Haute-Vienne.

La ville de Bellac se situe près des monts de Blond, dans le Nord-Ouest de la Haute-Vienne et dans le nord du Limousin. La ville bénéficie d'un environnement préservé fait de paysages pastoraux et de forêts, traversé par de nombreux cours d'eau dont les plus importants sont la Bazine, le Vincou (affluent de la Gartempe et apprécié pour la pêche).

Bellac se situe dans le Centre-Ouest de la France, permettant ainsi la proximité de nombreuses villes importantes. Ville charnière entre le Limousin, les Charentes, le Poitou et le Berry, Bellac est à 380 km de Paris, 230 km de Bordeaux, 330 km de Toulouse, 245 km de Clermont-Ferrand, 105 km de Châteauroux, 100 km d'Angoulême, 80 km de Poitiers, 70 km de Guéret et 45 km de Limoges.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Bellac se situe au croisement de la RN 145 (route Centre-Europe Atlantique - RCEA), de la RN 147 (qui relie Angers à Limoges en passant par Poitiers), de la D 951 (reliant Bellac à Chasseneuil-sur-Bonnieure en passant par Confolens), de la D 675 (qui relie la limite de la Vienne à la limite de la Dordogne en passant par Saint-Junien et Le Dorat), et au croisement de l'itinéraire Bis Paris - Espagne.

Toutes ces routes sont desservies par la déviation contournant la ville de Bellac (mise en circulation en janvier 2007) et permettent donc de rejoindre le centre-ville. La ville est également desservie par l'aéroport de Limoges-Bellegarde grâce à la présence de cars assurant la navette entre l'aéroport et la ville et par une gare SNCF en correspondance avec celles de Limoges et Poitiers (TER).

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 903 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1996 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BELLAC (87) - alt : 246 m 46° 07′ 12″ N, 1° 03′ 06″ E
Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-11-1996 au 31-12-2012
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,6 3,3 5,2 9 12 13,1 13,1 9,8 8,4 3,9 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 4,8 5,7 8,3 10,6 14,6 18 19,4 19,6 16 13 7,6 4,9 11,9
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,8 13,3 16 20,2 24,1 25,6 26 22,3 17,6 11,2 8,2 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−11,9
09.01.09
−17,5
09.02.12
−12,6
01.03.05
−3,4
17.04.12
−1,4
14.05.10
2,9
03.06.06
5
22.07.08
3,7
29.08.98
−1,3
25.09.02
−6,9
30.10.97
−10
24.11.98
−12,8
31.12.96
−17,5
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,2
05.01.99
23,3
15.02.98
25,2
19.03.05
30,5
30.04.05
32,2
30.05.01
36,9
27.06.11
36,5
21.07.06
39,5
09.08.03
34,2
03.09.05
29
01.10.11
22,3
02.11.11
17,7
07.12.00
39,5
2003
Précipitations (mm) 76,4 65,8 73,7 86,5 88,9 64,7 59,9 74,4 62,6 85,4 97,5 86,5 922,3
Source : « Fiche 87011006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bellac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bellac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[12] et 4 873 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bellac, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,7 %), forêts (16,2 %), zones urbanisées (8,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[17]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bellac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d'être affectées par le risque d'inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Vincou et la Bazine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988 et 1999[20],[18]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vincou/Gartempe », approuvé le [21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bellac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 11,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bellac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est prononcé [bə.la] ou [bɛ.la] en occitan marchois.

Il existe plusieurs hypothèses fantaisistes sur l'étymologie du nom de lieu Bellac : bella (la guerre), bel (le lieu) et acum (élevé), Bella aqua : un lieu arrosé par de belles eaux, et pourquoi pas le beau lac ? ou encore 'bella' en dialecte marchois : en utilisant les monèmes du parlé ancien, bella peut dire 'bel' (fort) et 'la' (lieu) qui a muté en belle cité (bellac).

Toutes ces hypothèses, énoncées au XIXe siècle avec imagination, ne tiennent plus aujourd’hui. La toponymie possède ses règles et seules les formes anciennes peuvent donner la clé : Belac, vers 1175 ; de Bellaco, 1185 ; de Belaco, vers 1315 (pouillés de la province de Bourges, chronique d'Adémar de Chabannes). Au-delà du folklore, nous ne devons retenir que son étymologie gallo-romaine formée du nom d'homme latin Bellus et du suffixe -acum signifiant « le domaine (agricole) de Bellus ». Cette étymologie suggère que le site était occupé dès l'antiquité.

Ce nom de personne est peut-être un nom d'origine gauloise ou du moins un calque du gaulois belo, bello qui signifie « fort », « puissant », ce qui peut s'appliquer à un personnage (Belisama = « La très puissante », avec suffixe superlatif -sama) ou à la géographie (Bellodunon = « la muraille, ou forteresse, puissante » pour la chaîne alpine de Belledonne)[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Dans la première moitié du Xe siècle, le comte de la Marche, Boson le Vieux fonde sur un éperon rocheux au-dessus du Vincou, un château de bois aujourd’hui disparu.

La bourgade se développe grâce aux échanges commerciaux qui font du site de Bellac un carrefour entre le Limousin, la Marche, le Poitou et le Berry. Au milieu du XIIe siècle, Aldebert III, descendant direct de Boson, donne aux bourgeois de la cité une charte de libertés qui accélère le développement du commerce et la diversification des produits vendus. Un siècle plus tard, des tanneurs s’installent au bord du Vincou.

En 1531, Bellac est rattachée définitivement à la Couronne. Un an plus tard, François Ier autorise les bourgeois à établir quatre foires par an et un marché hebdomadaire, confirmant ainsi le destin commercial de la ville. À la même époque est fondé un hôtel-Dieu. Un siècle plus tard les Pères jésuites installent un collège.

Du 6 au , les Ligueurs assiègent sans succès la ville, puis se retirent.

En 1663, Jean de la Fontaine séjourne quelques jours à Bellac où il écrit la fable intitulée Le Coche et la Mouche.

En 1800, la cité marchoise devient l’une des sous-préfectures du département de la Haute-Vienne.

Sous le Premier Empire, le 138e régiment d’infanterie s’installe à Bellac. Le régiment disparaît après la débâcle de 1940.

De 1923 à 1928, au 4bis de la rue Denfer-Rochereau, des ateliers du garagiste Louis Jousset sortiront une douzaine de voitures, conçues et construites à Bellac (aucun exemplaire ne subsisterait aujourd'hui)[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'hôtel de ville.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des consuls puis des maires successifs[27],[28]
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 1944 octobre 1973 André Cluzeau[30] SFIO
puis PS
Professeur, ancien résistant
Conseiller général de Bellac (1961 → 1973)
Vice-président du conseil général (1968 → 1973)
Suppléant du député Louis Longequeue (1967 → 1973)
décembre 1973 février 1974 Marcel Péricat    
février 1974[31] juin 1995 Guy Boussely UDF
puis DVD
Médecin généraliste
Conseiller général de Bellac (1973 → 1992)
Conseiller régional du Limousin (1986 → 1992)
juin 1995 mars 2008 Jacques-Michel Faure RPR
puis UMP
PDG d'une société de conseil
Député de la Haute-Vienne (3e circ.) (1993 → 1997)
mars 2008 mars 2014 Jean-Michel Doumeix PS Proviseur de lycée
mars 2014 juillet 2020 Corine Hourcade-Hatte SE Haut-fonctionnaire, ancienne sous-préfète
Présidente de la CC du Haut Limousin (2014 → 2017)
Présidente de la CC Haut-Limousin en Marche (2017 → 2020)
juillet 2020 En cours Claude Peyronnet DVG Principal de collège retraité
Ancien conseiller général de Bellac[32] (2011 → 2015)
3e vice-président de la CC Haut-Limousin en Marche (2020 → )

Justice et sécurité[modifier | modifier le code]

En matière de sécurité, la ville possède une brigade de gendarmerie nationale et une police municipale. Concernant la justice, un Tribunal d'instance existait jusqu'au 31 décembre 2009 dans le centre-ville. Rayé de la carte judiciaire, il laisse place au niveau territorial à une simple médiation judiciaire organisée sous forme de permanences. Pour accéder aux tribunaux du ressort, il faut donc se rendre à Limoges. Les locaux de l'ancien Tribunal, qui datent du XIXe siècle, ont été reconvertis depuis septembre 2012 en une médiathèque intercommunale donnant accès à tous les supports les plus complets en termes de références comme de qualité technologique, tout en ayant soin de préserver les qualités architecturales du bâti.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].

En 2021, la commune comptait 3 596 habitants[Note 7], en diminution de 12,44 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 8383 2913 4113 5013 6073 5813 5833 7243 788
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5753 6333 6743 3984 0144 5114 8034 9034 771
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 7914 5204 8753 3613 7873 7184 1554 3274 591
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 7835 2405 3605 0794 9244 5764 4304 3724 164
2018 2021 - - - - - - -
3 6523 596-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • école maternelle Jolibois (publique)
  • école maternelle Jean-Giraudoux (publique)
  • école primaire Charles Silvestre (publique)
  • école primaire Les Rochettes (publique)
  • institution privée Sainte-Marie (enseignement de la maternelle à la troisième) (n'existe plus)
  • collège Louis-Jouvet (public)
  • lycée d'enseignement général et technologique (public) Jean-Giraudoux classé dans les trois premiers lycées du limousin obtenant les meilleures notes au baccalauréat.
  • lycée d'enseignement professionnel et technique (public) Martin-Nadaud (spécialisé dans les métiers du bâtiment et de l'énergétique)
  • centre de formation professionnelle agricole

Santé[modifier | modifier le code]

La ville est dotée d'un hôpital sur le site Jolibois (hôpital intercommunal du Haut Limousin), d'un laboratoire d'analyses, de kinésithérapeutes, d'infirmiers, de dentistes, médecins et pharmacies... Il y a également un centre pour handicapés adultes : l'A.R.E.H.A (Association Rééducation Éducation Handicapés Adultes) ainsi qu'une clinique vétérinaire.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

  • L'église Notre-Dame-de-Bellac (XIIe au XIVe siècle), classée à l'inventaire des monuments historiques depuis le 6 février 1926 : initialement chapelle du château des Comtes de la Marche. Elle a été agrandie par une nef à chevet plat et un gros clocher carré (XIVe siècle) puis par deux chapelles latérales (XVe siècle). L'église combine art roman et gothique avec des colonnes torsadées et un baptistère roman soutenu par trois lions.
  • La chasse du XIIe siècle (vers 1130) en cuivre doré avec des émaux incrustés réalisés par les ateliers d'émaux de Limoges. Cette chasse est le plus vieux reliquaire du Limousin.
  • Chapelle des Pénitents (Bellac) Chapelle des Pénitents anciennement chapelle de Saint-Jean-Baptiste construite en 1711 et où les sœurs de Croix pratiquèrent leurs exercices de piété tout le temps qu'elles habitèrent Bellac.
  • La chapelle Notre-Dame-Lorette (Bellac) | Chapelle Notre-Dame-Lorette dans le village de Saint-Sauveur construite au XVIIe siècle (1621), détruite en 1805 puis reconstruite en 1843, Saint-Sauveur fut à l'origine le siège de la paroisse de Bellac. Elle a ensuite été restylée entre 1863-65 dans un style néo-XIIIe siècle.
  • Le Vieux Pont de la pierre (XIIIe siècle) : il a été construit sur le Vincou près d'un ancien passage à gué afin de faciliter les échanges commerciaux vers le sud et l'ouest de la ville.
  • L'ancien séchoir à peaux (XVe siècle) ; Bellac possède des tanneries depuis le XIIIe siècle.
  • La sous-préfecture (XVIIIe siècle) : cet ancien hôtel appartenait à la famille des Mallebay puis a été acheté par la sous-préfecture par Louis Charles Emmanuel (comte de Coëtlogon, préfet de la Haute-Vienne) en 1860 pour devenir sous-préfecture (c'est donc à cette époque que Bellac devient l'une des sous-préfectures de la Haute-Vienne).
  • L'hôtel de ville : ancien castel des Barthon de Montbas (XVIIe siècle), cet hôtel a été construit à l'extérieur de la ville murée dans le quartier Saint-Michel-hors-les-Murs.
  • Les vestiges des remparts (XIIIe siècle) avec la tour du consul Genebrias (XVIe siècle) à l'ombre de l'ancien Grand Portail disparu, une des trois entrées de la ville médiévale avec la porte Trilloux et la porte de la Prade.
  • Les maisons anciennes du XVe au XVIIIe siècle, ainsi que quartiers et rues pittoresques : les maisons à pans de bois de l'ancien fort entourent l'église sur l'emplacement de l'ancien château dans un dédale de ruelles serrées.
  • Le Palais de Justice du XIXe siècle.
  • Le monument aux morts. Monument d'inspiration pacifiste dont la sculpture est du limougeaud Henri Coutheillas (1862 - 1928).
  • Ancienne chapelle de l'hôpital et maternité, Rue Vergniaud.
  • Chapelle à La Gasne, route de la Gasne.
  • Chapelle au Gui Noir, route de la Gasne.

Espaces verts[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame de Bellac et le vieux pont sur le Vincou.
Les rives du Vincou à Bellac.
  • Rives du Vincou : aménagées pour la pêche (accès handicapés), la détente (tables et bancs), le sport (panier de basket), les promenades (sentiers sécurisés), les enfants (espace jeu: toboggan...) et lieu chargé d'histoire (pont de la pierre ainsi que vue sur l'église)...
  • Parc Charles-Silvestre : situé au cœur de la ville ; doté d'un kiosque.
  • Parc Jolibois ou parcours du Cœur : parc arboré et aménagé de sentiers goudronnés et de nombreuses installations en bois (poutre...) pour pratiquer des activités physiques détaillées par des panonceaux. Le parc est situé dans le quartier Jolibois et permet aussi le repos (nombreux bancs) et les loisirs (toboggan).
  • Parc Guy-Boussely ou parc de la Mairie : petit parc situé à l'entrée de l'hôtel de ville où est dressé un monument à l'effigie de l'œuvre de Jean Giraudoux.
  • Square Wassertrüdigen : situé dans le vieux Bellac.
  • Plusieurs sentiers pédestres : annoncés par des balises de couleurs.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La ville est dotée depuis 2002 d'un théâtre créé sous l'impulsion du festival de Bellac[38].


Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Marchés et foires[modifier | modifier le code]

  • marchés tous les mercredis (place du Champ-de-Foire), les jeudis (ancienne place du Marché) et les samedis (marché le plus important de la semaine, sur le champ de foire).
  • foire locale le 1er de chaque mois
  • foire nationale de reproducteurs ovins (septembre)
  • marchés de Noël (décembre)
  • marchés d'été (juillet-août)

Évènements et fêtes[modifier | modifier le code]

  • Nocturne de Bellac (septembre) : elles permettent de découvrir le patrimoine historique de la ville.
  • Tech Ovin (tous les deux ans, les années impaires en septembre): salon professionnel du mouton qui rassemble tous les deux ans 330 exposants pour 13 000 visiteurs.
  • Fête de l'agneau (juin-juillet)
  • Tournois de tennis (juillet)

Festivals[modifier | modifier le code]

Affiches et banderoles du festival dans les rues de Bellac.

Le festival de Bellac est un festival de théâtre et d'arts de la scène, créé en 1953 en mémoire de Jean Giraudoux, natif de la ville. Il présente de nombreux spectacles de théâtre, de marionnettes, de cirque et d'arts de la scène[39].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Nées à Bellac[modifier | modifier le code]

Décédées à Bellac[modifier | modifier le code]

Actives à Bellac[modifier | modifier le code]

Jean de La Fontaine a séjourné à Bellac : dans une lettre adressée à sa femme écrite à l'hostellerie de la Pyramide (rue Thiers), il décrit son arrivée à Bellac en vers :

Ce sont morceaux de rochers
Entés les uns sur les autres,
Et qui font dire aux cochers
De terribles patenôtres.
Des plus sages à la fin
Ce chemin
Épuise la patience.
Qui n'y fait que murmurer
sans jurer,
Gagne cent ans d'indulgence.

C'est cette partie de son voyage qui, selon la tradition, lui aurait inspiré sa fable Le Coche et la mouche.

[réf. nécessaire]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Bellac se blasonnent ainsi :

D'argent au château d'or, maçonné de sable, couvert d'une toiture en dos d'âne du même, flanqué de deux tours et donjonné d'une autre tour d'or, couvertes de sable et pavillonnées du champ, le tout sur une mer d'azur ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or mal ordonnées.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l'étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 87011006 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bellac », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bellac », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Bellac », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Les Plans de prévention des risques approuvés en Haute-Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue Gauloise, éditions Errance, (ISBN 2-87772-198-1).
  26. patrice Herreyre, « l'aventure sans lendemain de Louis Jousset », le populaire du centre,‎ , p. 21
  27. « Les maires de la commune », sur le site de l'association GenWeb (consulté le ).
  28. Il est à noter, pour reformater et compléter cette liste, que le Bulletin de la Société archéologique de Bellac "Le Dolmen-Club" n°1 de 1913 donne une liste, certes incomplète, des consuls de la ville https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6551370s/f42.item.r=les%20consuls%20de%20bellac
  29. Guy Feydeau était notamment consul lors de l'épidémie du mal des ardents ou de fièvre pourpre qui frappa Bellac en 1635 et qui le conduisit à condamner la maison identifiée comme étant le foyer de cette maladie. In Mémoires de la Société historique, littéraire et scientifique du Cher, 1908 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55446864/f300.item.r=feydeau
  30. Notice CLUZEAU André par Gilles Morin, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 5 novembre 2021
  31. « M. Guy Boussely (modéré) maire de Bellac », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  32. Élu apparenté PCF.
  33. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. « Théâtre du Cloître - Théâtre du Cloître », sur theatre-du-cloitre.fr (consulté le ).
  39. Centre France, « Culture - Le 68ème festival de Bellac est à suivre du 4 au 9 juillet entre la cité bellachonne et ses environs », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]