Creuse (département) — Wikipédia

Creuse
Blason de Creuse
Creuse (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Nouvelle-Aquitaine Nouvelle-Aquitaine
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Guéret
Sous-préfectures Aubusson
Présidente du
conseil départemental
Valérie Simonet (LR)
Préfète Virginie Darpheuille[1]
Code Insee 23
Code ISO 3166-2 FR-23
Code Eurostat NUTS-3 FR632
Démographie
Gentilé Creusois
Population 115 702 hab. (2021)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 11′ 23″ nord, 2° 05′ 08″ est
Superficie 5 565 km2
Subdivisions
Arrondissements 2
Circonscriptions législatives 1
Cantons 15
Intercommunalités 9
Communes 256
Liens
Site web creuse.fr

La Creuse (/kʁøz/[Note 1]) est un département français situé dans la région Nouvelle-Aquitaine et ayant appartenu, avant 2016, à la région historique du Limousin avant la disparition de cette dernière.

Il succède à la province de la Marche dont il reprend une grande partie du territoire. La Creuse est située dans le nord-ouest du Massif central et tire son nom de la rivière Creuse qui le traverse.

C'est le second département français le moins peuplé avec 115 702 habitants en 2021. Sa plus grande ville, Guéret (12 840 habitants en 2021) est également le siège de la préfecture. Le département ne compte qu'une seule sous-préfecture, Aubusson. L'Insee et la Poste attribuent le code 23 au département.

Dénomination[modifier | modifier le code]

Le nom du département vient du nom de la Creuse, affluent de la Vienne qui y prend sa source puis traverse le département en direction du nord-ouest.

En occitan limousin le nom du département est La Cruesa, prononcé [la ˈkrwe.zo], [la ˈkrœ'zo], [ˈkruzo] ou [ˈkre.zo]. En parler du Croissant (marchois), à partir de Guéret, l'on dit et écrit La Creuse comme en français[2],[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte de la Creuse (1790).
Le champ de foire de Royère-de-Vassivière au début du XXe siècle.

Le département est créé par la Révolution française le , en application de la loi du , essentiellement à partir de l'ancienne province de la Marche.

Depuis le Moyen Âge, beaucoup d'hommes partent tous les ans dans les grandes villes sur les chantiers du bâtiment pour se faire embaucher comme maçon, charpentier, couvreur…
Les maçons de la Creuse deviennent bâtisseurs de cathédrales ou construisent en 1626 la digue de La Rochelle. Au XIXe siècle, ils participent - notamment comme plâtriers, métier censé être parmi les plus pénibles - à la construction du Paris du baron Haussmann. Initialement temporaire de mars à novembre, l'émigration devient définitive : la Creuse perd la moitié de sa population entre 1850 et 1950. On retrouve dans le livre de Martin Nadaud Mémoires de Léonard, la description de cet exode qui marque si fortement les modes de vie.

Du charbon est exploité par les houillères du bassin d'Ahun-Lavaveix du XVIIe siècle jusqu'en 1969 et à Bosmoreau-les-Mines de 1784 à 1958.

Durant la Première Guerre mondiale, la Creuse enregistre de lourdes pertes. Cette saignée s'accompagne d'un déficit des naissances. Le monument aux morts de la commune de Gentioux reste le témoin de cette hécatombe. En 1917, une mutinerie des soldats russes à La Courtine s'installe dans le camp militaire creusois.

De 1963 à 1980, 1 630 enfants réunionnais, déclarés « orphelins » sont déplacés par les autorités françaises pour repeupler les départements français victimes de l'exode rural comme la Creuse, le Tarn, le Gers. Beaucoup de parents indigents ou « mères seules » signaient des décharges pour permettre le « déplacement » (certains parlent de « déportation ») de leur enfant vers la Creuse. Ce déplacement d'enfants par avions entiers est organisé sous l'autorité de Michel Debré, député de La Réunion à l'époque. Cet épisode de l'histoire française, très connu à La Réunion, qui a donné lieu à de nombreuses études écrites ou filmées, est communément appelé « l'affaire des enfants de la Creuse ou des Réunionnais de la Creuse ».

Le , la région Limousin, à laquelle appartenait le département, fusionne avec les régions Aquitaine et Poitou-Charentes pour devenir la nouvelle région administrative Nouvelle-Aquitaine.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Blason[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
« D'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bande de gueules chargée de trois lionceaux d'argent. »

Drapeau[modifier | modifier le code]

Politique[modifier | modifier le code]

L'hôtel des Moneyroux à Guéret,
siège du conseil départemental.

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte détaillée du département de la Creuse avec ses réseaux routiers et hydrologiques principaux.

La Creuse fait partie de la région Nouvelle-Aquitaine. Elle est limitrophe des départements de la Corrèze, de la Haute-Vienne, de l'Allier, du Puy-de-Dôme, du Cher et de l'Indre. Il s'agit du deuxième département le moins peuplé de France après la Lozère.

Le département est situé à l'extrémité nord-ouest du Massif central. Le plateau de Millevaches occupe le Sud-Est. Le département culmine à 936 m au Puy des Chaires dans la forêt de Châteauvert, à Saint-Oradoux-de-Chirouze.

La Creuse, rivière qui lui donne son nom, prend sa source à 811 mètres d'altitude sur le plateau de Millevaches, à la limite méridionale du département, qu'elle traverse dans une direction grossièrement sud-est / nord-ouest.

Tourbières[modifier | modifier le code]

La Creuse présente de nombreuses tourbières sur son territoire comme la tourbière de la Mazure située entre les communes de Royère-de-Vassivière, Le Monteil-au-Vicomte et Saint-Pierre-Bellevue. Une tourbière est un écosystème très original, fragile, une zone humide caractérisée par l'accumulation progressive de la tourbe, un sol caractérisé par sa très forte teneur en matière organique majoritairement végétale, peu ou pas décomposée. Cette caractéristique fait des tourbières des puits de carbone.

La faune est très spécialisée : le lézard vivipare, le pipit farlouse, la vipère péliade (qui bénéficie d'un statut de protection partielle dans la liste de l'arrêté du 22 juillet 1993), le circaète Jean-le-Blanc (Circaetus Galicus) : c'est un oiseau, rapace diurne de la famille des Accipitridés. Sa silhouette ressemble à celle d'une grosse buse. Ses ailes et sa queue sont larges et son ventre est clair tandis que sa poitrine et sa tête sont plus sombres. Il se nourrit presque exclusivement de serpents.

La flore comporte de nombreuses espèces rares dont toutes les espèces de Droséra.

Forêts[modifier | modifier le code]

La forêt limousine est nouvelle. En 1862, elle occupe une faible surface avec 118 900 hectares. Mais après les deux guerres mondiales, par plantations et boisement des terrains abandonnés, elle se développe pour atteindre 167 000 hectares en 2015[4]. De fait, le développement de la forêt est proportionnel au déclin de la population.

Les grands espaces sont essentiellement occupés par les forêts de résineux (sapin de Douglas et épicéa) ainsi que de feuillus (chêne, hêtre, bouleau, châtaignier[5]).

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de la Creuse présente les caractères généraux du climat du Massif Central. Il est humide, froid et très variable. L'air est pur, mais vif[non neutre]. Par suite de l'altitude élevée du département, la température est plus basse que ne l'indique la latitude. Les hivers sont généralement longs et plus ou moins rigoureux, surtout au sud du département où la neige est abondante et persiste souvent pendant plusieurs semaines de l'année. Le nord du département est plus tempéré. Les étés sont courts. L'automne est généralement la plus belle saison[non neutre] de la Creuse.

Vents : Les vents dominants sont ceux du sud-ouest. Ils sont en général chargés de pluie. La hauteur moyenne des pluies est d'environ 1 mètre par an, dans le sud du département, et 60 cm au nord.

Caractéristiques : Les caractéristiques des régions principales sont donc :

  • région nord : températures douces, pluviométrie plus faibles,
  • région centre : température très variables, pluviosité dépendant de l'altitude et de l'exposition,
  • région sud : zone plus continentale, grande pluviosité (plus d'un mètre) température plus basse et enneigement plus long[6].

Économie[modifier | modifier le code]

Race bovine limousine.

L'économie de la Creuse repose traditionnellement sur deux secteurs:

Depuis quelques années, le développement du tourisme vert rapproche celui-ci du niveau des départements limitrophes par la création de nombreuses structures d'accueil, chambres d'hôtes, gites ruraux. Le lac de Vassivière, géré par la région Nouvelle-Aquitaine, puisque son étendue est partagée avec le département de la Haute-Vienne, en particulier, attire des estivants.

Transports[modifier | modifier le code]

La Creuse est relativement isolée du point de vue des transports. Les axes principaux sont la route nationale 145 ou « RCEA », qui traverse le département d'est en ouest en desservant notamment Guéret, et la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon dite « POLT » qui dessert la gare de La Souterraine.

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la Creuse sont les Creusois.

Évolutions démographiques[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 115 702 habitants[Note 2], en diminution de 3,87 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
238 352218 041226 283248 785252 932265 384276 234278 029285 680
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
287 075278 889270 055274 057274 663278 423278 782284 942284 660
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
279 366277 831274 094266 235228 244219 148207 882201 844188 669
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
172 702163 515156 876146 214139 968131 349124 470123 401122 560
2016 2021 - - - - - - -
119 502115 702-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[7] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[8] puis population municipale à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

La Creuse est le second département le moins peuplé de France, après la Lozère. De plus, ce département, contrairement à certains de ses voisins (Allier…), a un solde migratoire positif même si son taux de natalité n'est en rien comparable. En fait la population baisse à cause du solde naturel très négatif (taux de mortalité très élevé et taux de natalité très bas) qui donne à la Creuse une population très âgée. Cette situation est accentuée par le fait que les jeunes s'en vont souvent poursuivre leurs études hors du département (parfois dès le lycée) dans les métropoles voisines (Limoges, Montluçon, Clermont-Ferrand, Châteauroux) et ne reviennent pas toujours.

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Guéret 23096 CA du Grand Guéret 26,21 12 840 (2021) 490 modifier les donnéesmodifier les données
La Souterraine 23176 CC du Pays Sostranien 37,07 4 933 (2021) 133 modifier les donnéesmodifier les données
Aubusson 23008 CC Creuse Grand Sud 19,21 3 108 (2021) 162 modifier les donnéesmodifier les données
Sainte-Feyre 23193 CA du Grand Guéret 29,99 2 497 (2021) 83 modifier les donnéesmodifier les données
Bourganeuf 23030 CC Creuse Sud-Ouest 22,54 2 450 (2021) 109 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Sulpice-le-Guérétois 23245 CA du Grand Guéret 36,18 1 911 (2021) 53 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Vaury 23247 CA du Grand Guéret 46,50 1 732 (2021) 37 modifier les donnéesmodifier les données
Gouzon 23093 CC Creuse Confluence 50,03 1 560 (2021) 31 modifier les donnéesmodifier les données
Felletin 23079 CC Creuse Grand Sud 13,74 1 536 (2021) 112 modifier les donnéesmodifier les données
Fursac 23192 CC de Bénévent-Grand-Bourg 59,03 1 437 (2021) 24 modifier les donnéesmodifier les données
Ahun 23001 CC Creuse Sud-Ouest 33,74 1 433 (2021) 42 modifier les donnéesmodifier les données
Bonnat 23025 CC Portes de la Creuse en Marche 45,79 1 352 (2021) 30 modifier les donnéesmodifier les données
Évaux-les-Bains 23076 CC Creuse Confluence 45,55 1 291 (2021) 28 modifier les donnéesmodifier les données
Boussac 23031 CC Creuse Confluence 1,48 1 242 (2021) 839 modifier les donnéesmodifier les données
Le Grand-Bourg 23095 CC de Bénévent-Grand-Bourg 78,91 1 195 (2021) 15 modifier les donnéesmodifier les données

Culture[modifier | modifier le code]

Carte linguistique de la Creuse selon l'Atlas sonore des langues régionales (2022) : Bleu : marchois (Croissant) ; Jaune orangé : nord-occitan[10].
Église de Sous-Parsat.
Le pont dit romain de Sénoueix.
Procession à Crocq, dans les années 1960.
La petite Creuse de Monet.

Langues régionales[modifier | modifier le code]

La Creuse parle traditionnellement deux langues régionales : le limousin (occitan) et le marchois (Croissant)[11],[12],[13].

Le nord-occitan, sous sa forme limousine, est parlé dans une grande moitié sud du département avec pour ville principale Aubusson[14].

Plus au nord, le marchois, est un dialecte du Croissant[15], aire linguistique de transition entre l'occitan et la langue d'oïl[16], zone où elles se rejoignent et se mélangent[17]. Les villes de Guéret et de La Souterraine en font partie[18].

Un des plus vieux documents en langue vernaculaire est dans la Creuse la charte de Chénérailles[19]. Les traces de l'ancien occitan sont fréquentes au Moyen Âge.. Ces deux langues sont celles les plus parlées de la population creusoise jusqu'au début du XXe siècle, époque à partir de laquelle le français standard prend le dessus, notamment par l'interdiction formelle de parler la langue du pays à l'école. La langue est donc dès les années 1930 peu à peu reléguée aux zones les plus rurales, où elle est encore parlée quotidiennement aujourd’hui, surtout par les natifs creusois ayant plus de 50 ans.

On trouve également une signification d'oc dans de nombreux patronymes et dans la majorité des toponymes creusois. La langue a surtout laissé sa trace dans les tournures de phrases des Creusois, ainsi que dans leur accent.

D'après Abel Hugo, vers 1835, les Creusois parlaient la langue locale et le français. Cependant, les femmes parlaient rarement français ; elles le comprenaient, mais n'osant pas s'expliquer en cette langue, elles répondaient aux questions qu'on leur faisait en langage du pays[20].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

La cuisine limousine et la cuisine creusoise sont caractérisées par l'adaptation à un terroir plutôt pauvre, d'où des plats souvent simples et très nourrissants.

La flognarde est une sorte de clafoutis, peu épais cuit dans un grand moule[21]. Le gâteau creusois est un dessert pur beurre aux noisettes, spécialité récente de la Creuse[22] Regroupées au sein d'une association, 31 pâtisseries du département produisent « Le Creusois » traditionnel cuit et vendu dans une tuile. Il existe des variantes semi-industrielles (en particulier à Gouzon) dont on trouve la production de « gâteaux creusois » ou « gâteaux aux noisettes » dans la plupart des enseignes de grande distribution dans toute la France. Le pâté de pommes de terre[23] est plus traditionnel et se décline avec ou sans viande selon la région et les habitudes de la maîtresse (ou du maître, dans certains cas) de maison. Le fondu creusois est traditionnellement réalisé avec un fromage de vache de pays ou remplacé par un camembert servi en nappage sur une assiette de frites, une omelette et du jambon du pays. La bourbade, moins connue, est un plat de viandes en sauce agrémenté de légumes d'hiver.

Personnalités liées au département[modifier | modifier le code]

Hommes et femmes politiques, religieux et militaires :

Peintres, sculpteurs et auteurs de cartons de tapisserie :

Écrivains et Historiens  :

Scientifiques, entrepreneurs et paysagistes :

Médias, Sportifs et divers :

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le château de Jouillat.

Les deux portes d'entrée touristiques et culturelles du Département de la Creuse sont, au Sud la Cité Internationale de la Tapisserie située à Aubusson et qui doit une partie de sa renommée aux ateliers de tapisserie de Felletin, et au nord, la Vallée des Peintres entre Berry et Limousin autour notamment de l'ancienne forteresse du Château de Crozant, du village d'artistes de Fresselines et de l'un des Plus Beaux Villages de France Gargilesse en lien avec les sites picturaux du Département de l'Indre[27].

Le lac de Vassivière, la station thermale d'Évaux-les-Bains, le Labyrinthe Géant de Guéret, le plus grand labyrinthe végétal permanent au monde[28] constituent d'autres pôles touristiques majeurs.

Le Parc Animalier des Monts de Guéret est le site touristique le plus visité du département.

Une multitude d'activités complète une offre touristique, culturelle, de pleine nature en plein essor : randonnées pédestres, VTT, balades équestres, escalade, sports nautiques, expositions, festivals, conférences, tiers-lieux, etc.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Nature[modifier | modifier le code]

Musées et ou centres de médiation culturelle et touristique[modifier | modifier le code]

Le musée de l'électrification à Bourganeuf.

Résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , 20,9 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de la Creuse dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2006 :

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Faux-la-Montagne 364 428 211 49,38 %
Gentioux-Pigerolles 380 349 169 48,45 %
Royère-de-Vassivière 566 701 334 47,73 %
Châtelus-le-Marcheix 365 430 173 40,23 %
Saint-Sulpice-le-Dunois 638 520 209 40,16 %
Vallière 755 611 226 36,89 %
Fresselines 629 595 214 35,92 %
Mainsat 627 487 160 32,79 %
Crozant 511 504 158 31,35 %
La Celle-Dunoise 607 568 172 30,22 %
Clugnat 686 575 172 29,87 %
Bussière-Dunoise 1 105 837 233 27,80 %
Saint-Dizier-Leyrenne 876 650 172 26,41 %
Évaux-les-Bains 1 515 1 090 218 20,01 %
Bonnat 1 304 870 150 17,18 %
Felletin 1 866 1 192 192 16,11 %

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Virginie Darpheuille, nouvelle préfète, un parcours républicain jusqu'à la Creuse », sur lamontagne.fr, (consulté le ).
  2. Maximilien Guérin, Michel Dupeux, « Comment écrire le bas-marchois ? », Mefia te ! Le journal de la Basse-Marche, no 5,‎ (lire en ligne)
  3. Jean-Pierre Baldit, « Quelle graphie utilisée pour le marchois ? », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 84-87 (ISBN 9782845038271)
  4. Centre régional forestier
  5. Les feuillardiers en Limousin
  6. M.CEPEDE, Monographie agrocole du département de la Creuse, La documentation française, , 64 p., p. 3
  7. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  8. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  9. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  10. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  11. Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, « Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl », Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal : des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan,‎ (ISBN 978-2-343-23050-4, lire en ligne).
  12. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractéristiques », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 22-35 (ISBN 9782845038271)
  13. « Atlas sonore des langues régionales de France », sur atlas.limsi.fr ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France, .
  14. *Lavalade Yves, Dictionnaire occitan / français (Limousin - Marche - Périgord). Étymologies occitanes , 2e édition, éditions Lucien Souny, La Geneytouse (Haute-Vienne), 2003.
    • Linguasphere Observatory, 5 = Indo-european phylosector, 2000, page 396, number language : 51-AAA-gj book online / livre en ligne
    • Decomps Dominique, L'occitan redde e ben : lo lemosin (le limousin vite et bien), méthode d'initiation au limousin comprenant un manuel, accompagné d'un livret « Traduction des conversations et corrigés des exercices », Collection de l'Institut d'Études Occitanes, Éditions Omnivox, Paris, 1979.
    • Grenier Paul-Louis, Abrégé de grammaire limousine (Bas-Limousin, Haut-Limousin, Marchois), première édition dans les Mémoire de la Société des Sciences de la Creuse, vol. 30-2, éditions de la Société des sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, Guéret, 1950, p. 325-352 ; deuxième édition chez les éditions Lecante, Guéret, 1950.
  15. Maximilien Guérin, « Les parlers du Croissant : des parlers minorisés et marginalisés », Promotion ou relégation : la transmission des langues minorisées d’hier à aujourd’hui, Université de Poitiers,‎ (lire en ligne)
  16. Guylaine Brun-Trigaud, « Les parlers marchois : un carrefour linguistique », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ (ISBN 9782845038271)
  17. Jean-Pierre Baldit, « Les parlers de la Marche. Extension et caractéristiques. Caractéristiques oïliques », Patois et chansons de nos grands-pères marchois. Haute-Vienne, Creuse, Pays de Montluçon (dir. Jeanine Berducat, Christophe Matho, Guylaine Brun-Trigaud, Jean-Pierre Baldit, Gérard Guillaume), Paris, Éditions CPE,‎ , p. 28-29 (ISBN 9782845038271)
  18. Guylaine Brun-Trigaud, « Les enquêtes dialectologiques sur les parlers du Croissant : corpus et témoins », Langue française, vol. 93, no 1,‎ , p. 23-52 (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Une mine pour les historiens. La commune de Chénérailles a déposé aux Archives départementales une charte de franchises datant de 1279. Un trésor qui passionnera les historiens et les linguistes », La Creuse magazine,‎ (lire en ligne)
  20. Abel Hugo, France pittoresque, tome premier, 1835.
  21. Recettes de Cuisine
  22. Gâteau creusois - Creuse - Limousin - Découvrir - Je Découvre la France
  23. Recettes de Cuisine
  24. Affiche SFIO d'Aubusson. - Service éducatif des Archives départementales de la Creuse
  25. « Creuse : découverte de deux compagnons de la Libération », brève du journal La Nouvelle République, 03/05/2013.
  26. Jean-François Convert, « Jean-Pierre Jeunet réalise le premier clip de l'album de Gauvain Sers », Culturebox,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Vallée des Peintres entre Berry et Limousin » (consulté le ).
  28. http://www.labyrinthe-gueret.fr/ Labyrinthe Géant de Guéret
  29. « Les mystérieuses croix de type Crozant », sur croixdecrozant.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ambroise Tardieu, Grand dictionnaire historique , généalogique & biographique de la Haute-Marche (département de la Creuse), Herment, L'auteur, (lire en ligne)
  • Gilles Rossignol, La Creuse. Le beau pays, Ahun, Verso, 1995. (ISBN 2-903870-77-2)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]