Calvados (département) — Wikipédia

Calvados
Blason de Calvados
Calvados (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Caen
Sous-préfectures Bayeux
Lisieux
Vire Normandie
Président du
conseil départemental
Jean-Léonce Dupont (UDI)
Préfet Thierry Mosimann[1]
Code Insee 14
Code ISO 3166-2 FR-14
Code Eurostat NUTS-3 FR251
Démographie
Gentilé Calvadosiens
Population 700 633 hab. (2021)
Densité 127 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 02′ nord, 0° 15′ ouest
Superficie 5 535 km2
Subdivisions
Arrondissements 4
Circonscriptions législatives 6
Cantons 25
Intercommunalités 16
Communes 528
Liens
Site web calvados.fr

Le département du Calvados [kalvados, kalvadɔs][2],[Note 1] est un département français de la région Normandie[3],[4],[5]. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 14. Sa préfecture est Caen. Ses sous-préfectures sont Bayeux, Lisieux et Vire Normandie.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte du Calvados (1790)

Le département a été créé à la Révolution française, le , en application de la loi du , à partir d'une partie de l'ancienne province de Normandie, regroupant diverses circonscriptions très anciennes : les diocèses de Bayeux et de Lisieux, les généralités d'Ancien Régime de Caen, de Rouen (pour le pays d'Auge : Pont-l'Évêque et Honfleur), et d'Alençon (pour les secteurs de Falaise et de Lisieux)[6].

On envisagea un temps de le nommer « Basse-Orne » puis « Orne-Inférieure », Les deux noms se côtoient même un temps dans des actes officiels[7] avant de choisir son nom actuel qui tient d'un banc rocheux, les rochers du Calvados, sur proposition du député de Bayeux, Jean-Baptiste Delauney[8],[9],[Note 2].

La légende veut que les rochers au large d'Arromanches-les-Bains aient pris le nom du Salvador (ou Çalvador, qui serait devenu Calvados par déformation linguistique) navire de l'Invincible Armada espagnole qui s'y serait échoué en 1588, mais cette altération est invraisemblable[10]. Une hypothèse mieux fondée fait état de cartes marines rédigées en latin décrivant la côte dénudée et bosselée d'une partie de l'actuel département comme calva dorsa ou calva dossa « dos chauves »[10] (pluriel du latin classique dorsum « dos » > latin vulgaire dossum « dos » > français dos[11]). De manière topographique, ce nom ferait précisément référence à deux élévations de la côte vers Arromanches qui vues du large apparaissent chauves à cause de leur faible couverture végétale[10]. Elles servaient ainsi d'amer aux marins[10]. Cette explication a été proposée par René Lepelley, professeur à l'université de Caen[10], en 1990 et elle est largement adoptée aujourd’hui[12].

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Peu de monuments attestent d'une occupation humaine ancienne, malgré des conditions géographiques favorables : tumulus de Colombiers-sur-Seulles, menhirs de Pierrelaye (Villy-Bocage), Pierre tournante (Livarot-Pays-d'Auge), de Pierre du Pot et Pierre de la Hauberie (Ussy (environs de Falaise) , dolmen de la Loge aux Sarrazins (Saint-Germain-de-Tallevende dans le bocage virois)[6]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Plusieurs cités gallo-romaines étaient situées dans le cadre du Calvados : d'ouest en est, celle des Baiocasses, qui s'est conservée avec l'évêché de Bayeux, des Viducasses, aux environs d'Évrecy et qui n'a pas perduré, celle des Lexovii, aujourd'hui Lisieux. À Vieux, le site des Viducasses (Aregenua) fait l'objet depuis 1988 d'un important programme de fouilles. Le musée de Normandie à Caen conserve de nombreux objets de cette période[6].

Au IIIe siècle la région subit des incursions barbares (saxonnes). Bayeux et Lisieux s'entourent de murailles.

Au IVe siècle, s'installent les Francs. Bayeux et Lisieux sont alors le siège d'un diocèse. Toutefois quelques paroisses dépendent de l'évêché de Coutances (secteur de Saint-Sever) ou de Sées (secteur de Falaise)[6].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

À partir du IXe siècle, les Vikings ravagent la région et prennent pied par endroits (colonie danoise de Bayeux).

En 911, Rollon reçoit du roi des Francs le contrôle du diocèse de Lisieux, et en 923 de celui de Bayeux. C'est à Caen, que le duc de Normandie et roi d'Angleterre depuis 1066, Guillaume le Conquérant, fut enterré. À cette époque, la ville, avec son port au fond de l'estuaire de l'Orne, est en plein développement. De ses carrières ont extrait une pierre calcaire de qualité qui est exportée jusqu'en Angleterre.

De nombreux établissement ecclésiastiques, protégés ou encouragés par les ducs de Normandie voient le jour : abbayes du Val-Richer, de Troarn, de Villers-Canivet, de Saint-Pierre-sur-Dives… Plusieurs fortifications du XIIe siècle sont érigées : donjon de Caen (aujourd'hui rasé), de Bonneville-sur-Touques, château de Falaise[13].

Le XIIIe siècle est marqué par l'essor du gothique : église Saint-Pierre de Caen, cathédrale de Lisieux, Saint-Gervais et la Trinité à Falaise[13]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (), le département est occupé par les troupes prussiennes de à (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le à l'aube est lancée l'opération Overlord sur les plages à l'ouest du département avec des soldats américains, anglais, français et canadiens.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Au , le territoire de la commune de Pont-Farcy est rattaché au département de la Manche, décision préalable à la fusion des communes de Tessy-Bocage, située dans la Manche, et de Pont-Farcy, située dans le Calvados. Pont-Farcy rejoint de fait Saint-Lô Agglo[14].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes du Calvados

Les armes du Calvados se blasonnent ainsi : « Coupé ondé, d'azur plain et de gueules aux deux léopards d'or, armés et lampassé d'azur. »

Ce blason rappelle celui de la Normandie historique ; la partie supérieure symbolise la Manche qui borde le département au nord. Il a été proposé par l'héraldiste Robert Louis en 1950[15].

Politique[modifier | modifier le code]

La droite a longtemps été quasi hégémonique dans le département, même après que le clan d'Ornano sous les années Giscard laisse au niveau national la place à des figures mitterrandiennes que sont les ministres Louis Mexandeau à Caen et Yvette Roudy à Lisieux.

Lors des élections municipales de 2001, la fédération socialiste du Calvados est divisée entre le député Louis Mexandeau — qui vise depuis trente ans la mairie de Caen — et le maire sortant d'Hérouville-Saint-Clair, François Geindre, contraignant la rue de Solférino à la mettre sous tutelle[16].

En 2012, la gauche confirme son implantation désormais forte, en particulier dans l'agglomération caennaise, ne laissant, comme en 1997, qu'un seul siège de député à l'UMP, celui de Nicole Ameline, héritière politique de Michel d'Ornano, et offrant un siège inattendu à Europe Écologie Les Verts et Isabelle Attard dans le Bessin[17].

En 2014, pour la première fois, le Front National arrive en tête dans le Calvados avec 25,99 % des suffrages lors des élections européennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Calvados fait partie de la région de Normandie[3],[4],[5]. Il est limitrophe des départements de la Seine-Maritime (par le pont de Normandie) au nord-est, de l'Eure à l'est, de l'Orne au sud et de la Manche à l'ouest, tandis que son flanc nord est constitué par les côtes de la Manche.

Le point culminant du département, le mont Pinçon, avec 365 m d'altitude, se situe au sud-ouest de Caen, sur les premières hauteurs du Massif armoricain.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat du Calvados est très différent selon les endroits où l'on se situe, ainsi, à une quinzaine de kilomètres des côtes, la ville de Caen par exemple, l'influence de la marée est grande. Le climat y est plutôt doux, plus doux qu'au cœur de l'Orne. Les nuages vont et viennent avec la marée, alors que près des confins du Calvados et de l'Orne, au sud, le climat est un peu plus rude, plus froid dans les périodes hivernales, plus chaud dans les périodes estivales.[réf. nécessaire]

Économie[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Les autoroutes A13 et A84, la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg, le port de Caen-Ouistreham et l'aéroport de Caen-Carpiquet sont respectivement les principales infrastructures autoroutière, ferroviaire, portuaire et aéroportuaire du département.

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants du Calvados sont les Calvadosiens. En 2020, le département comptait 691 453 habitants[18].

En 2021, le département comptait 700 633 habitants[Note 3], en augmentation de 1,02 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
391 352451 836505 210492 613500 956494 702501 775496 198498 385
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
491 210478 397480 992474 909454 012450 220439 830437 267428 945
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
417 176410 178403 431396 318384 730390 492401 356404 901400 026
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
442 991480 757519 695560 967589 559618 478648 385671 351685 262
2016 2021 - - - - - - -
693 679700 633-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[19] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[20] puis population municipale à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Caen 14118 CU Caen la Mer 25,70 108 200 (2021) 4 210 modifier les donnéesmodifier les données
Hérouville-Saint-Clair 14327 CU Caen la Mer 10,64 22 227 (2021) 2 089 modifier les donnéesmodifier les données
Lisieux 14366 CA Lisieux Normandie 13,07 19 807 (2021) 1 515 modifier les donnéesmodifier les données
Vire Normandie 14762 CC Intercom de la Vire au Noireau 138,52 17 135 (2021) 124 modifier les donnéesmodifier les données
Bayeux 14047 CC de Bayeux Intercom 7,10 12 775 (2021) 1 799 modifier les donnéesmodifier les données
Ifs 14341 CU Caen la Mer 9,06 11 981 (2021) 1 322 modifier les donnéesmodifier les données
Mondeville 14437 CU Caen la Mer 9,05 10 075 (2021) 1 113 modifier les donnéesmodifier les données
Mézidon Vallée d'Auge 14431 CA Lisieux Normandie 103,18 9 579 (2021) 93 modifier les donnéesmodifier les données
Ouistreham 14488 CU Caen la Mer 9,95 9 331 (2021) 938 modifier les donnéesmodifier les données
Souleuvre en Bocage 14061 CC Intercom de la Vire au Noireau 187,28 8 745 (2021) 47 modifier les donnéesmodifier les données
Falaise 14258 CC du Pays de Falaise 11,84 7 782 (2021) 657 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Pierre-en-Auge 14654 CA Lisieux Normandie 144,97 7 288 (2021) 50 modifier les donnéesmodifier les données
Colombelles 14167 CU Caen la Mer 7,14 7 022 (2021) 983 modifier les donnéesmodifier les données
Honfleur 14333 CC du Pays de Honfleur-Beuzeville 13,67 6 761 (2021) 495 modifier les donnéesmodifier les données
Thue et Mue 14098 CU Caen la Mer 36,82 6 169 (2021) 168 modifier les donnéesmodifier les données

Les deux communes du Calvados ayant enregistré la plus forte croissance de population entre 2010 et 2015 relèvent de la communauté urbaine Caen la Mer : il s'agit d'Hérouville-Saint-Clair et de Colombelles avec, respectivement, + 1 026 et + 928 habitants[22].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

Pyramide des âges du Calvados :

  • plus de 75 ans : 7,2 %
  • 60 - 74 ans : 13,16 %
  • 40 - 59 ans : 25,52 %
  • 20 - 39 ans : 28,53 %
  • 0 - 19 ans : 25,6 %.

Culture[modifier | modifier le code]

Deauville accueille le Festival du cinéma américain et Cabourg celui du Cinéma romantique.

Tous les ans, le premier week-end d'avril, Hérouville-Saint-Clair accueille le festival BD Des Planches et des Vaches, premier festival bas-normand du genre, ainsi que le Festival Beauregard depuis 2009.

À Caen se déroulent chaque année en automne le festival Nördik Impakt, festival de culture électronique dont la soirée de clôture rassemble environ 10 000 festivaliers au parc des expositions, ainsi que les Boréales de Normandie qui se consacre à la culture scandinave.

Le Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre est décerné chaque année à des journalistes du monde entier.

À Dives-sur-Mer se déroulent le festival de la marionnette et la biennale internationale du livre d'artiste Biblioparnasse[23]. Chaque année, en été, les ateliers des artistes plasticiens ouvrent leurs portes au public au village d'art Guillaume-le-Conquérant. Par ailleurs, en 2009 a été inauguré « Le plus petit Musée du livre », musée nomade.

Les Fêtes médiévales de Bayeux se déroulent tous les ans au mois de juillet et tous les deux ans se déroule le Festival international du cirque. En septembre, Merville-Franceville-Plage accueille le festival Cidre et Dragon.

Écrivains / Artistes[modifier | modifier le code]

  • Écrivains • Philosophes • Universitaires
François de MalherbeAlphonse AllaisHenri de RégnierPatrick GrainvilleLaurencin
  • Peintres • Sculpteurs
Eugène BoudinPaul-Émile PissarroLouis-Édouard GarridoFrançois BonnemerGeorges BouetEustache RestoutFrançois de CaumontGabriel-Narcisse RupalleyLouis-Alexandre Dubourg
  • Musiciens • Chanteurs
Erik Satie
  • Théâtre • Télévision
Alain Duhamel
Michel Drucker

Scientifiques / Industriels[modifier | modifier le code]

Pierre-Simon de Laplace

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

  • Contemporains
Georges MarchaisMichel d'OrnanoLouis MexandeauYvette Roudy
  • Historiques
Guillaume le ConquérantTurgotJoseph Laniel

Personnalités historiques[modifier | modifier le code]

Odon de BayeuxJules Dumont d'Urville

Personnalités religieuses[modifier | modifier le code]

Saint Jean EudesSainte Thérèse de Lisieux

Langue[modifier | modifier le code]

La langue régionale est le normand.

Comme au sein de l'essentiel des régions de France, le français s'est imposé aux populations à partir du début du XIXe siècle. Les habitants des villes parlaient un français standard vers 1835, mais la prononciation y était encore influencée par la langue régionale, en particulier dans les arrondissements de Vire et de Falaise[24].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée dans le Calvados, sur le pont de Normandie.

Le département compte un village parmi Les Plus Beaux Villages de France : Beuvron-en-Auge[25].

Capacité d'accueil touristique (2001) :

  • 7 818 chambres d'hôtel ;
  • 13 734 emplacements en camping ;
  • 1 176 lits (villages de vacances) ;
  • 619 gîtes ruraux.

Le département se divise en pays d'accueil touristiques : le Bessin, la Plaine de Caen, le Bocage Virois, la Côte de Nacre, la Côte Fleurie, le Pays d'Auge et la Suisse normande.

Le Calvados, grâce au port de Ouistreham, est une porte d'entrée sur le continent pour les Britanniques. Il y a deux aéroports, Caen - Carpiquet et Deauville - Normandie.

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du , 18,4 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Le tableau indique les principales communes du Calvados dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

Ville Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % rés. secondaires
Villers-sur-Mer 2 652 9 526 8 058 84,60 %
Cabourg 4 026 10 242 8 133 79,41 %
Tourgéville 916 2 455 1 922 78,30 %
Houlgate 1 960 4 707 3 649 77,53 %
Benerville-sur-Mer 490 1 230 921 74,88 %
Gonneville-sur-Mer 602 945 688 72,81 %
Varaville 795 1 435 1 042 72,64 %
Blonville-sur-Mer 1 605 2 766 1 975 71,40 %
Deauville 3 968 7 899 5 558 70,36 %
Danestal 273 350 234 66,86 %
Asnelles 587 838 548 65,47 %
Trouville-sur-Mer 4 864 8 173 5 580 64,60 %
Merville-Franceville-Plage 1 874 2 600 1 606 61,75 %
Saint-Aubin-sur-Mer 1 942 2 074 1 185 57,12 %
Courseulles-sur-Mer 4 169 5 066 2 788 55,03 %
Villerville 771 799 403 50,44 %
Grandcamp-Maisy 1 775 1 795 853 47,53 %
Équemauville 1 251 884 401 45,31 %
Bernières-sur-Mer 2 371 1 866 798 42,75 %
Ver-sur-Mer 1 565 1 059 387 36,54 %
Hermanville-sur-Mer 2 708 1 710 583 34,11 %
Dives-sur-Mer 5 912 4 237 1 431 33,79 %
Saint-Arnoult 1 099 843 282 33,42 %
Langrune-sur-Mer 1 757 1 290 424 32,89 %
Luc-sur-Mer 3 172 2 208 714 32,35 %
Saint-Gatien-des-Bois 1 354 803 257 32,00 %
Lion-sur-Mer 2 584 1 650 491 29,72 %
Touques 4 033 2 836 775 27,33 %
Ouistreham 9 322 6 557 1 776 27,09 %
Port-en-Bessin-Huppain 2 080 1 345 262 19,50 %
Colleville-Montgomery 2 191 1 189 225 18,95 %
Honfleur 8 163 5 000 843 16,87 %

Religion[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France standardisé retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Cette proposition de nom lui aurait été suggérée par la sœur du député, mademoiselle Delauney surnommée ensuite Mademoiselle Calvados (notice du Musée d'Art et d'Histoire Baron-Gérard).
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. [1].
  2. M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française 1871, Hambourg, Wilhelm Mauke, , 2e éd. (lire en ligne), p. 271.
  3. a et b Loi no 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
  4. a et b Ministère de l'Intérieur.
  5. a et b Conseil Constitutionnel.
  6. a b c et d Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. 1, p. 20.
  7. Procès-verbal de l'assemblée des communes et de l'Assemblée nationale, imprimé par son ordre, t. 14 (lire en ligne), p. 74.
  8. Calvados, Paris, Édition Bonneton, , 320 p. (ISBN 2-86253-218-5), « Histoire et art (Martine et Louis Le Roc'h Morgère) », p. 51
  9. « Biographie de Jean-Baptiste Delauney », sur assemblee-nationale.fr.
  10. a b c d et e René Lepelley, Calvados Qui es-tu, d'où viens-tu ?, Éditions Charles Corlet (lire en ligne sur Google Book [2].
  11. Site du CNRTL : étymologie de dos : [3]
  12. Frédéric Oblin, « Origines du Calvados : le musée Baron Gérard lance un appel », La Manche libre,‎ (lire en ligne)
  13. a et b Le Patrimoine des Communes du Calvados, t. 1, p. 21.
  14. Décret no 2017-1756 du 26 décembre 2017 portant modification des limites territoriales de cantons, d'arrondissements et de départements dans la Manche et le Calvados.
  15. Malherbe Normandy Kop, Les Drapeaux de Normandie, , 94 p. (ISBN 979-10-699-6523-2), p. 74-75.
  16. Pierre-Yves Lautrou, « Une campagne pas si tranquille », L'Express, 23 février 2004.
  17. Jean-Jacques Lerosier, « Calvados : le PS en forte progression », Le Monde.fr, 18 juin 2012.
  18. nombre-d-habitants Calvados sur ville-data.com, « Nombre d'Habitants Calvados 2020 Population », sur ville-data.com (consulté le )
  19. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  20. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  21. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  22. « Colombelles, la ville médaille d'argent de la croissance démographique », sur Ouest-France, (consulté le ).
  23. Accueil - Biblioparnasse Biennale 2009.
  24. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, t. 1, Paris, Delloye, .
  25. « Découvrez nos villages », sur les-plus-beaux-villages-de-france.org (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]