Loire (département) — Wikipédia

Loire
Blason de Loire
Loire (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Auvergne-Rhône-Alpes Auvergne-Rhône-Alpes
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Saint-Étienne
Sous-préfectures Montbrison
Roanne
Président du
conseil départemental
Georges Ziegler (LR)
Préfet Alexandre Rochatte
Code Insee 42
Code ISO 3166-2 FR-42
Code Eurostat NUTS-3 FR715
Démographie
Gentilé Ligériens
Population 769 029 hab. (2021)
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 26′ 23″ nord, 4° 23′ 16″ est
Superficie 4 781 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 6
Cantons 21
Intercommunalités 10
Communes 323
Liens
Site web loire.fr

La Loire (/lwaʁ/[1]) est un département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il doit son nom au fleuve qui le traverse du sud au nord sur plus de 100 km. Les habitants sont appelés Ligériens, dérivé du nom latin du fleuve Liger. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 42. Sa préfecture est Saint-Étienne.

Il est limitrophe des départements du Rhône, de l'Isère, de l'Ardèche, de la Haute-Loire, du Puy-de-Dôme, de l'Allier et de Saône-et-Loire.

Il est très étiré du nord au sud (136 km séparent la commune d'Urbise au nord dans le canton de Renaison et Saint-Sauveur-en-Rue près de Bourg-Argental) mais ne s'étend que sur 50 km de largeur entre les monts du Forez à l'ouest et les monts du Lyonnais à l'est. Sa superficie de 4 781 km2 en fait un département plus petit que la moyenne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des origines à la création du département[modifier | modifier le code]

La Préhistoire[modifier | modifier le code]

Dolmen de Roche-Cubertelle (Luriecq), Logo monument historique Classé MH (1916)[2].

Dans le département, 261 sites préhistoriques ont été identifiés, principalement le long du fleuve, des rivières et sur des hauteurs[3]. La présence humaine remonterait jusqu'à 100 000 ou 200 000 ans[4] voire au moins 300 000 ans dans le Roannais avec des sites datés de la fin de l'Acheuléen[5],[6].

Pour la période du Paléolithique, les 148 sites recensés[7] se trouvent principalement dans le Roannais et, tout particulièrement, pour les plus importants d'entre eux, dans les Gorges de la Loire, aujourd'hui immergés sous les eaux du barrage de Villerest[8] : gisement gravettien de la Vigne-Brun[9] et gisement magdalénien de la Goutte-Roffat à Villerest ; gisement magdalénien du rocher de la Caille et gisement moustérien du Champ-Grand[10] à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Dans le Forez, cette période est représentée par un abri sous-roche à Chalmazel et une grotte à Sail-sous-Couzan[11]. Cette grotte dite des fées a révélé une centaine de silex taillés, issus pour une partie du Magdalénien (17 000 à 12 000 av. J.-C.)[12].

Pour la période du Néolithique, plusieurs habitats ont été identifiés, dont des campements chasséens dans la plaine du Forez et un habitat fortifié à Chambles, ainsi que quatre menhirs, un dolmen, un tumulus, dix ateliers de taille et deux enceintes[11].

La Protohistoire[modifier | modifier le code]

Des habitats de l'Âge du bronze ont été découverts sur les terrasses alluviales de la Loire[13], notamment à Chambéon, Saint-Laurent-la-Conche et Craintilleux[11].

À l'Âge du fer, le peuple des Ségusiaves occupe le territoire qui s'étend, globalement, sur les départements actuels du Rhône et de la Loire. Dans ce dernier département, leurs oppidums ont été identifiés à Chatelard de Lijay (Débats-Rivière-d'Orpra), Essalois (Chambles), Crêt Chatelard (Saint-Marcel-de-Félines) et Joeuvre (Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire). De gros bourgs ont été découverts à Feurs, Poncins et Saint-Romain-le-Puy ainsi qu'un réseau d'habitats intercalaires, notamment à Cleppé. Deux nécropoles (Roanne et Feurs) et une tombe à char du monde celtique (Saint-Laurent-la-Conche) ont également été mises au jour par les archéologues[14].

L'Antiquité[modifier | modifier le code]

Forum segusiavorum : vestiges de la Curie.

Dans le Livre VII des Commentaires sur la Guerre des Gaules par César, les Ségusiaves sont décrits comme un peuple autonome, allié des Éduens.

Lors de la réorganisation de la Gaule et en particulier de la Gaule lyonnaise dont ils dépendent, les Ségusiaves se voient accorder, par la Rome d'Auguste, le statut politique privilégié de peuple libre (Civitas Segusiavorum Libera). Le territoire se structure alors autour d'une capitale, Forum segusiavorum (Feurs), et de plusieurs agglomérations dont Izieux (poste de garde de l'Aqueduc du Gier, qui alimentait la ville antique de Lyon en eau), Moingt, Saint-Galmier et Sail-les-Bains (stations thermales) ou encore Roanne[15].

Du comté de Forez au royaume de France[modifier | modifier le code]

Après la disparition de l'Empire romain d'Occident, le Forez, lié au Lyonnais et au Beaujolais, faisait partie du royaume Burgonde, puis de Royaume de Bourgogne. Un comté de Forez se créé par division du comté de Lyon lors du Permutatio (1173). Au XVIe siècle, le Forez entre dans le domaine royal puis intègre la Généralité de Lyon.

La création du département[modifier | modifier le code]

La Loire et les provinces qui occupaient son territoire avant 1790.

Le département de la Loire a été créé pendant la Révolution française, en 1793, par scission du département de Rhône-et-Loire en Rhône et Loire. Il est largement issu de l’ancienne province française du Forez.

Ses chefs-lieux ont été successivement :

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Au la région Rhône-Alpes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Auvergne pour devenir la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.

Emblèmes[modifier | modifier le code]

Blason[modifier | modifier le code]

C'est le blason des comtes de Forez.[réf. nécessaire]

Blason Blasonnement :
« De gueules au dauphin d'or. »

Vie politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration[modifier | modifier le code]

Administration générale[modifier | modifier le code]

Les divisions administratives[modifier | modifier le code]

Le département de la Loire compte 21 cantons et 327 communes. Il est divisé administrativement en trois arrondissements :

Vie politique et élections[modifier | modifier le code]

La Loire est un département plutôt marqué à droite même si les élections y sont souvent disputées notamment dans les agglomérations de Saint-Étienne et de Roanne. On peut opposer des zones urbaines (bassin stéphanois, vallée de l'Ondaine, vallée du Gier, Pays Roannais), à traditions ouvrières, qui votent à gauche aux communes rurales (Monts du Lyonnais, Forez, Pilat) accordant leur voix à la droite.

Hôtel de ville de Rive-de-Gier.

Durant les années 1990, le Front national a récolté de très bons résultats. Jean-Marie Le Pen arrivant même en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 2002. Après les élections municipales de 2008 les grandes agglomérations sont dirigées par la gauche. Mais depuis les élections municipales de 2014, un revirement de tendance sur les principales villes du département s’opère et sont dirigées par des maires de droite :

Sauf

Le Conseil départemental[modifier | modifier le code]

Le Conseil départemental de la Loire est présidé par Georges Ziegler depuis le .

Politique nationale[modifier | modifier le code]

Les députés de la Loire sont au nombre de 6:

Les sénateurs de la Loire sont au nombre de 4, dont :

Le 13 octobre 2023, le maire Yves Nicolin est élu président de l'Association des maires et des présidents d’intercommunalité de la Loire (AMF42)[17].

Géographie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le réseau hydrographique du département est structuré par la Loire qui lui a donné son nom et le traverse du sud-ouest au nord-est sur une distance de 130 km. Le bassin versant de la Loire s'étend sur plus de 80 % du territoire du département et collecte les eaux d'affluents venus des montagnes qui l'encadrent, parmi lesquels, sur la rive droite, la Coise ou, sur la rive gauche, le Lignon.

Le bassin versant du Rhône au sud-est du département draine les eaux du massif du Pilat et du versant est des monts du Lyonnais collectées principalement le Gier et ses affluents, parmi lesquels la Durèze et le Couzon.

Environnement, milieux et paysages[modifier | modifier le code]

Le département abrite des milieux d'importance majeure pour la trame verte nationale[18]. La Loire possède une grande diversité de paysages, depuis le nord du Roannais qui fait penser aux paysages bourguignons, jusqu'au sud-est du département, au bord du Rhône, avec un type de climat faisant penser à la Provence, en passant par les montagnes du soir ou celles du matin. Ce département, traversé dans sa longueur par la Loire, peut être vu comme un "condensé" des paysages français.

Les montagnes[modifier | modifier le code]

Les monts du Forez[modifier | modifier le code]
Pierre-sur-Haute (1 631 m), point culminant des monts du Forez.

À l'ouest du département, les monts du Forez, appelés localement montagnes du Soir, marquent la limite et le contact entre les anciennes régions Rhône-Alpes et Auvergne. La chaîne culmine à 1 631 mètres d'altitude au sommet de Pierre-sur-Haute, qui constitue également le point le plus haut du département.

Le socle des monts du Forez est constitué de roches magmatiques (granites) et métamorphiques (gneiss). L'édification de la chaîne s'est réalisée à l'Ère primaire. Au Tertiaire, le cycle alpin a créé le relief actuel avec des monts et des vallées. Cet épisode se termine par une phase volcanique Miocène. Puis les glaciations du Quaternaire ont érodé le paysage pour donner la forme actuelle.

Vers 1 400 mètres d'altitude, les vastes forêts de hêtres et de sapins, laissent place à des landes et tourbières à la diversité floristique remarquable[19] : les Hautes Chaumes, site classé Natura 2000[20] qui abrite également la réserve naturelle régionale des Jasseries de Colleigne. Le climat des Hautes Chaumes se caractérise par la présence de la burle, vent du nord formant d'importants amas neigeux et expliquant l'absence d'arbres sur les plateaux sommitaux, ainsi que de brouillards fréquents (132 jours par an) occasionnant du givre[19].

En descendant vers la plaine du Forez, le climat est plus chaud et la pluviométrie devient relativement faible (effet de foehn). Cela permet la culture de vignobles (Côtes-du-Forez).

L'hiver, on pratique le ski alpin, à Chalmazel, sur 12 kilomètres de pistes de descente évoluant entre 1 100 et 1 600 mètres d’altitude, desservies par un télésiège débrayable à bulles et sept téléskis, et équipées de 90 enneigeurs[21]. On pratique également le ski de fond au col de la Loge, sur les 45 kilomètres de pistes du domaine nordique du haut Forez[22].

Cinq communes de la Loire font également partie du Parc naturel régional du Livradois-Forez[23].

Les monts de la Madeleine[modifier | modifier le code]

Les monts de la Madeleine sont situés dans le prolongement nord des monts du Forez. Ils dominent la plaine de Roanne et marquent la limite entre les départements de l’Allier et de la Loire. Le point culminant des monts de la Madeleine dans le département est le rocher de Rochefort avec 1 075 mètres d'altitude[24], situé à deux kilomètres du sommet du massif, Pierres du Jour (1 164 mètres), qui se trouve dans le département de l'Allier.

Les monts du Lyonnais et de Tarare[modifier | modifier le code]
Le mont Boussuivre (1 004 mètres), point culminant ligérien des montagnes du Matin.

Les monts du Lyonnais et de Tarare correspondent à la limite est du département et à la retombée orientale du Massif central sur les couloirs de la Saône et du Rhône. Ils constituent deux entités géographiques distinctes de part et d'autre de la vallée de la Brévenne. Pour autant, l'ensemble topographique jumelant les deux massifs est repris sous l'appellation locale de montagnes du Matin.

Les monts du Lyonnais culminent au crêt Malherbe, situé sur de la commune de Marcenod. Haut de 946 mètres, il offre un panorama sur la chaîne des Alpes et le massif du Pilat. Pour autant, le point culminant ligérien des montagnes de l'est de la plaine du Forez est le mont Boussuivre à 1 004 mètres sur la commune de Violay, au sommet duquel est installée la tour panoramique Matagrin.

Le Pilat[modifier | modifier le code]
Le pic des Trois Dents dans le Pilat.

Le Pilat marque la limite sud-est du département. Il est frontalier avec le Rhône, l'Isère, l'Ardèche et la Haute-Loire.

Entre la dépression du Gier et la vallée du Rhône, les massifs boisés du Pilat dominent des collines couvertes d'arbres fruitiers (notamment des pommiers) et de vignobles. Au-dessus de 900 mètres, les versants nord sont marqués par la présence d'éboulis rocheux localement appelés chirats, formés lors de la dernière glaciation. Ils peuvent recouvrir plus d'un kilomètre de versant.

C'est dans cette région que sont produits deux fromages caractéristiques : la rigotte de Condrieu (AOC et AOP au lait de chèvre) et la bûche du Pilat (au lait de vache). De plus, une partie des fromages industriels des marques Fromager d’Affinois et Pavé d’Affinois y sont produits.

La majeure partie du territoire est classé Parc naturel régional. En été, on y pratique le tourisme vert (vélo, VTT, randonnée) et en hiver, le ski de fond sur l'espace nordique des monts du Pilat qui regroupe les communes du Bessat, de Burdignes, de Saint-Régis-du-Coin et de Graix et dispose de 80 kilomètres de pistes évoluant entre 950 et 1 300 mètres d’altitude.

Les plaines[modifier | modifier le code]

La plaine du Forez[modifier | modifier le code]
La plaine et les monts du Forez vus depuis la table d'orientation de la Madone de Rozier-en-Donzy.

La plaine du Forez est un effondrement de l'époque Tertiaire encadré par les montagnes du Matin (monts du Lyonnais et monts de Tarare) et les montagnes du Soir (monts du Forez et monts de la Madeleine). L'ensemble est recouvert d'une forte épaisseur d'alluvions et traversé du sud au nord par la Loire dont les limites sont très lisibles. Le sud se rattache par ses activités industrielles et la rurbanisation à l'agglomération stéphanoise, le nord a gardé un caractère plus rural, polarisé par les villes de Feurs et de Montbrison.

Le bassin roannais[modifier | modifier le code]

Le bassin roannais est situé au nord du seuil de Neulise et des gorges de la Loire. Il est entouré par les collines du Brionnais, du Charolais et du Beaujolais à l'est et par les monts de la Madeleine à l'ouest. Par son ouverture vers le Bourbonnais, c'est un territoire de transit entre le nord et le sud de la France parcouru par la route nationale 7, la Loire et le canal de Roanne à Digoin.

Sur les communes de Noailly, Saint-Forgeux-Lespinasse et Vivans se situe la forêt de Lespinasse. Cette forêt essentiellement composée de feuillus s'étend sur 455 hectares et se trouve au nord du département. Elle est propriété du département de la Loire.

Les vallées[modifier | modifier le code]

Les vallées du département de la Loire sont des espaces d'industrialisation ancienne, très fortement urbanisés le long des rivières. L'urbanisation linéaire suit en effet le tracé de cours d'eau descendus du Pilat : l'Ondaine et le Furan, affluents de la Loire et le Gier affluent du Rhône. Les paysages présentent des contrastes entre les fonds des anciennes vallées industrielles au bâti dense et complexe et les versants encore voués aux cultures mais gagnés par le mitage pavillonnaire.

La vallée de l'Ondaine[modifier | modifier le code]
Aux confins de la Loire et de la Haute-Loire, Firminy et la vallée de l'Ondaine.

La vallée de l'Ondaine est située au sud-ouest du département, aux confins de la Loire et de la Haute-Loire. Quelques villes importantes y sont présentes, dont le développement s'est fait surtout au XIXe siècle par la sidérurgie, la métallurgie et l'exploitation de la houille. Ainsi, des villes comme Firminy et Unieux accueillaient une importante usine sidérurgique qui comptait 6 252 employés en 1960 dans ce qui était appelé l'Usine de l'Ondaine.

Les forges et fonderies se sont également développées dans toute la vallée, à Fraisses, au Chambon-Feugerolles, à La Ricamarie, bien aidée par l'exploitation du charbon dans ces mêmes villes. La vallée connue une forte expansion démographique au XIXe siècle grâce aux paysans des régions et départements environnants, la Haute-Loire toute proche notamment. Cet apport migratoire se remplaça peu à peu au XXe siècle par l’arrivée d’étrangers comme dans le reste du bassin stéphanois.

Autre caractéristique, la vallée de l'Ondaine reste un bastion important du Parti Communiste Français : 3 communes, Firminy, Unieux et La Ricamarie ont actuellement un maire affilié au PCF.

La vallée du Gier[modifier | modifier le code]

La vallée du Gier traverse le département de Saint-Chamond à Rive-de-Gier puis se prolonge dans le département du Rhône jusqu'au confluent de Givors.

La vallée comporte des villes importantes comme Saint-Chamond et Rive-de-Gier, ainsi que d'autres villes plus petites dont le développement s'est fait entièrement et donc plus tardivement grâce à la révolution industrielle. Le développement en fond de vallée le long de la rivière fait que le tissu urbain entre Saint-Chamond et Rive-de-Gier est continu, et s'étend de plus en plus en remontant le flanc de la vallée par l'habitat pavillonnaire. Contrairement à Saint-Étienne et à la vallée de l'Ondaine, la vallée du Gier a peu perdu d'habitants depuis les années 1970, début de la crise industrielle.

La plus grande ville, Saint-Chamond était déjà un important bourg avant de voir l'industrie se développer jusqu'à former un important complexe d'aciéries, qui de reconversion en reconversion ferma en 2003. L'industrie du textile, avec ses teintureries et ses fabriques de lacet était installée massivement le long du Gier. Elle souffrit aussi énormément au XXe siècle avec la concurrence étrangère, mais la ville n'eut pas à subir la fermeture des houillères contrairement au reste de la région, puisque Saint-Chamond n'a eu qu'une exploitation houillère limitée. Avec 35 339 habitants en 2016, Saint-Chamond est la 2e ville de la Loire, entre Saint-Étienne et Roanne.

Rive-de-Gier comptait 15 295 habitants en 2009. Située en bordure du département, important bourg elle aussi avant la révolution industrielle, la ville se développa plus tard comme le reste de la vallée et compta parmi les plus grands établissements sidérurgiques de la région, les usines Marrel sur la commune de Châteauneuf, aujourd'hui propriété d'Arcelor-Mittal. L'industrie du verre se développa également grâce à l'exploitation du charbon dans un premier temps. Cette industrie s'éteindra peu à peu avec la fermeture de la dernière verrerie de la vallée, Duralex, en 2006.

L'industrie permit le développement de communes plus petites avec L'Horme, La Grand-Croix et Lorette dans le fond de vallée le long du Gier.

Climat[modifier | modifier le code]

alternative textuelle
La plaine du Forez en hiver sous le brouillard.

Si le climat du département de la Loire est de type semi-continental, les contrastes d'altitude, d'exposition des versants et l'étirement en latitude induisent des nuances sensibles où l'on différencie les espaces de moyenne montagne, les plaines et le versant rhodanien.

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 769 029 habitants[Note 1], en augmentation de 1,27 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Au début du XIXe siècle, la Loire était un département rural et sans grande ville. En effet, Saint-Étienne comptait à peine 25 000 habitants vers 1800. Mais la révolution industrielle très marquée dans la Loire entraîne une immigration des départements voisins surtout de l'Auvergne et de l'Ardèche et une explosion démographique jusqu'aux années 1960. Puis, durant les années 1970-1980, l'expansion démographique commence à s'essouffler avec la fermeture des mines et le début de la désindustrialisation. Dans les années 1990, l'accélération de la désindustrialisation et la reconversion difficile ont entraîné une baisse de la population. Depuis 1999, les bassins stéphanois et roannais ont continué à perdre de la population, mais de façon moins marquée qu'entre les précédents recensements. Le renouveau des campagnes et le dynamisme de certaines villes principalement dans la plaine du Forez ont permis une légère augmentation de la population (+18 000 habitants entre 1999 et 2009, soit +0,25%/an). Cependant, selon les populations légales de 2012, entrées en vigueur le 1er janvier 2015, la Loire a perdu sa place de troisième département le plus peuplé de l'ancienne région Rhône-Alpes, au profit de la Haute-Savoie (756 501 habitants).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-290 903317 053343 454369 298391 216412 497434 085453 786
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
472 588505 260517 603537 108550 611590 613599 836603 384616 227
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
625 336647 633643 943640 549637 130669 216664 822650 226631 591
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
654 482696 348722 443742 396739 521746 288728 524741 269749 053
2016 2021 - - - - - - -
761 997769 029-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[25] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[26] puis population municipale à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Saint-Étienne 42218 Saint-Étienne Métropole 79,97 172 718 (2021) 2 160 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Chamond 42207 Saint-Étienne Métropole 54,88 35 068 (2021) 639 modifier les donnéesmodifier les données
Roanne 42187 CA Roannais Agglomération 16,12 34 762 (2021) 2 156 modifier les donnéesmodifier les données
Firminy 42095 Saint-Étienne Métropole 10,45 17 137 (2021) 1 640 modifier les donnéesmodifier les données
Montbrison 42147 CA Loire Forez Agglomération 16,33 16 064 (2021) 984 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Just-Saint-Rambert 42279 CA Loire Forez Agglomération 40,63 15 419 (2021) 379 modifier les donnéesmodifier les données
Rive-de-Gier 42186 Saint-Étienne Métropole 7,33 15 214 (2021) 2 076 modifier les donnéesmodifier les données
Le Chambon-Feugerolles 42044 Saint-Étienne Métropole 17,51 12 066 (2021) 689 modifier les donnéesmodifier les données
Riorges 42184 CA Roannais Agglomération 15,51 11 045 (2021) 712 modifier les donnéesmodifier les données
Andrézieux-Bouthéon 42005 Saint-Étienne Métropole 16,28 10 187 (2021) 626 modifier les donnéesmodifier les données
Roche-la-Molière 42189 Saint-Étienne Métropole 17,44 9 863 (2021) 566 modifier les donnéesmodifier les données
Veauche 42323 CC de Forez-Est 10,41 8 992 (2021) 864 modifier les donnéesmodifier les données
Unieux 42316 Saint-Étienne Métropole 8,58 8 479 (2021) 988 modifier les donnéesmodifier les données
Feurs 42094 CC de Forez-Est 24,39 8 338 (2021) 342 modifier les donnéesmodifier les données
La Ricamarie 42183 Saint-Étienne Métropole 6,95 8 046 (2021) 1 158 modifier les donnéesmodifier les données

Économie[modifier | modifier le code]

Le département de la Loire s'est fortement industrialisé aux XIXe et XXe siècles, surtout dans la région de Saint-Étienne, dans la vallée du Gier et de l'Ondaine et dans la région de Roanne. Puis la plaine du Forez s'industrialisa, d'abord timidement avec les verreries de Saint-Romain-le-Puy et de Veauche, les fonderies de Feurs, la mécanique à Montbrison, Boën et Saint-Just, enfin Andrézieux-Bouthéon dans les années 1970 et 80.

Les activités étaient alors principalement l'exploitation de la houille, dont le bassin de Saint-Étienne fut le deuxième plus important de France après celui du Nord-Pas-de-Calais en termes de quantités de houille extraite. Le dernier puits de mine ferma en 1983 à La Ricamarie dans la vallée de l'Ondaine. Le textile connut également son heure de gloire au XIXe siècle dans les passementeries, produisant rubans et lacets à Saint-Étienne et Saint-Chamond, avant de se rétracter puis de disparaître pendant le XXe siècle. Enfin, la sidérurgie et la métallurgie s'installa fortement dans les vallées du Furan, de l'Ondaine et du Gier grâce au savoir-faire stéphanois et à la présence de la houille, indispensable à l'époque pour la production d'acier et la demande d'énergie des usines. Cette industrie se désagrégea peu à peu après la Seconde Guerre mondiale à travers les établissements de la CAFL (Compagnie des Forges et Ateliers de la Loire), puis de Creusot-Loire qui, dans les années 1980, fut réparti entre GIAT, Framatome et Usinor.

Aujourd'hui la Loire comporte encore une part importante d'activités industrielles, notamment dans la mécanique, le textile médical, l'optique et garde encore de nombreuses installations de sidérurgie. Elle se distingue par sa multitude de PME et la faible présence de grands groupes industriels. Elle ne comporte également aucune usine automobile, malgré la présence très importante de sous-traitants automobiles.

Depuis les années 1970 et 80 le département se tertiarise peu à peu. Saint-Étienne accueille aujourd'hui le siège du Groupe Casino, groupe de distribution qui a opéré chiffre d'affaires de 34 milliards d'euros en 2011, avec près de 307 000 employés dans le monde[28].

La viticulture est représentée par trois vignobles classés AOC : Côte-roannaise, Côtes-du-forez et Côtes-du-rhône septentrionaux (Château-grillet, Condrieu et Saint-joseph). Des vins de pays dits vins classés IGP sont également présents avec les vins de pays d'urfé en forez et roannais, et les Comtés-rhodaniens|vins de pays des Comtés-rhodaniens au sud-est du département, sur les coteaux des Monts du Lyonnais et sur ceux de Condrieux.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Lits marchands[modifier | modifier le code]

Le département de la Loire dispose en 2015 de 25 780 lits marchands. 7 110 lits (28 % de l'offre) se répartissent dans les campings, 6 490 (25 % de l'offre) dans l'hôtellerie, 5 780 (22 % de l'offre) dans les hébergements collectifs, 4 260 (17 % de l'offre) dans les gites et meublées et 2 140 (8 % de l'offre) en chambres d'hôtes[29].

Toujours en 2015, la fréquentation de ces hébergements s'est établie à 1 172 670 nuitées, dont 764 200 nuitées en hôtellerie homologuée[29].

Sites touristiques marchands principaux[modifier | modifier le code]

L'Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine s'impose largement comme le premier site touristique marchand du département avec plus de 130 000 entrées enregistrées en 2015, suivi par le Château de Bouthéon (79 130 entrées), le Musée de la mine de Saint-Étienne (74 700 entrées) et la station de sports d'hiver de Chalmazel (74 300 entrées)[29].

Fréquentation annuelle des principaux sites touristiques de la Loire[30],[31]
Rang 2016 Sites touristiques 2011 2012 2013 2014 2015 2016
1 Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine +161 730, +150 000, +140 000, +165 000, +130 000, +153 510,
2 Château de Bouthéon +059 890, +063 250, +057 790, +069 490, +079 130, +075 030,
3 Musée de la mine de Saint-Étienne +059 910, +055 490, +056 030, +058 950, +074 700, +073 150,
4 Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole +053 550, +054 380, +072 410, +054 670, +053 750, +056 690,
5 Musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne +050 540, +043 270, +045 470, +048 480, +046 660, +041 010,
6 CCSTI La Rotonde NC NC NC NC NC +039 250,
7 Station de sports d'hiver de Chalmazel +065 420, +073 220, +046 370, +074 310, +074 300, +036 550,
8 Espace Eau vive à Saint-Pierre-de-Bœuf +048 140, +050 240, +056 290, +041 590, +040 000, +036 120,
9 Musée des Verts non ouvert non ouvert non ouvert +059 470, +039 300, +035 360,
10 Planétarium de Saint-Étienne +026 600, +032 170, +033 680, +029 810, +031 140, +029 890,

Les résidences secondaires[modifier | modifier le code]

Selon le recensement général de la population du 1er janvier 2008, 4,8 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de la Loire dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2008 :

Commune Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires
Chalmazel 437 496 232 46,89 %
Apinac 384 364 150 41,15 %
Usson-en-Forez 1 441 1 125 380 33,78 %
Estivareilles 653 487 151 30,92 %
Marlhes 1 382 721 192 26,57 %
Périgneux 1 305 795 183 22,95 %
Saint-Genest-Malifaux 2 901 1 466 333 22,73 %
Belmont-de-la-Loire 1 517 936 197 21,07 %
Saint-Maurice-en-Gourgois 1 698 833 150 18,06 %
Noirétable 1 704 975 169 17,30 %

Sources :

  • Insee, chiffres au 01/01/2008.

Transports[modifier | modifier le code]

Aéroport[modifier | modifier le code]

l'Aéroport de Saint-Étienne-Loire est le principal aéroport du département, et a recommencé à émettre des lignes régulières à l'international. Il est situé dans Saint-Étienne Métropole. Malgré sa faible fréquentation entre 2017 et 2021, il est désormais considéré comme indispensable[32].

Gares[modifier | modifier le code]

Tramways[modifier | modifier le code]

Bus[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Langues traditionnelles[modifier | modifier le code]

Carte linguistique de la Loire selon l'Atlas sonore des langues régionales (2022) : Vert : Francoprovençal ; Jaune orangé : Nord-occitan.

Le département connaît deux grandes langues traditionnelles :

En francoprovençal, Loire se dit Lêre, Leu[39] ou Léger en occitan.

La langue d'oïl est très peu parlée dans la Loire (autour d'Urbise seulement). Sa limite sud étant à peu près l'actuelle limite entre les départements de la Loire et de Saône-et-Loire.

L'État a imposé la pratique majoritaire du français depuis le début du XXe siècle.

Lieux et équipements culturels et sportifs[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Le musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne.
Le stade de Firminy-Vert.

En 2015, le département de la Loire comptabilise au moins 47 musées ouverts au public dont 17 sont labellisés musée de France[40].

De nombreux musées de la Loire mettent en valeur le savoir-faire local, passé ou présent, comme à la maison du Passementier (rubans), au musée du tissage et de la soierie, à l'Atelier-Musée du Chapeau (chapeaux de feutre de poils de lapin), à la maison des tresses et lacets, au musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne (armes, rubans, cycles), au musée de la mine de Saint-Étienne (charbon) ou au musée des vignerons du Forez.

Dans le domaine des arts et des civilisations, trois musées se distinguent particulièrement : le musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole, le musée des beaux-arts et d'archéologie Joseph-Déchelette et le musée des civilisations de Saint-Just-Saint-Rambert.

Quant à l'histoire locale, elle s'expose dans des structures aussi diverses que le mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, le musée des transports urbains de Saint-Étienne et sa région, le musée du vieux Saint-Étienne ou encore le musée des Verts.

Par ailleurs, certaines structures, sans être des musées au sens classique du terme, œuvrent à la diffusion de la culture scientifique et technique. Il en est ainsi du centre de culture scientifique La Rotonde, de la Cité du design, du Planétarium de Saint-Étienne et de La Diana, société historique et archéologique du Forez à Montbrison.

Depuis juillet 2016, la maison de la culture de Firminy-Vert est l'une des 17 œuvres architecturales de Le Corbusier classée au Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2016) de l'UNESCO[41]. On peut également découvrir l'ensemble du site conçu par le célèbre architecte, Le Corbusier, où l'on peut notamment découvrir l'église Saint-Pierre et le stade.


Parcs de loisir et zoos[modifier | modifier le code]

Châteaux[modifier | modifier le code]

Le château de La Roche.

Salles de spectacle[modifier | modifier le code]

La station de ski de Chalmazel-Jeansagnière.

Lieux et équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

La presse s’est développée au XIXème siècle grâce au progrès technique puis à la loi de la liberté de la presse. De nombreux titres ont fait leur apparition avec plus ou moins de longévité. Ces périodiques sont très intéressants pour la généalogie, en effet on peut souvent y lire les publications de naissance, de décès ou des mariages. Les faits divers peuvent aussi des sources d’informations précieuses...

Hier[modifier | modifier le code]
Le Petit Stéphanois[modifier | modifier le code]

Le Petit Stéphanois est paru du 14 juillet 1881 au 31 décembre 1886. C’est un quotidien d’influence républicaine. Le petit stéphanois devient Le Stéphanois en 1889. Le journal appartient à Noël Bouchardy depuis 1886. Sa parution cessera en 1916.

Le Républicain de la Loire[modifier | modifier le code]

Le Républicain de la Loire est un quotidien républicain publié du 1er avril 1873 au 15 août 1893. Il est diffusé dans le département de la Loire et de la Haute-Loire. L’ensemble des numéros est numérisé.

Le Mercure ségusien[modifier | modifier le code]

Le Mercure ségusien est créé en octobre 1825 par Aimé Royet. Ce journal est d’orientation libérale. Il sera publié jusqu’en juillet 1848. La sentinelle populaire prend sa suite à partir du 12 juillet. Il est dirigé par Henri Leneveux. Le journal est suspendu en juin 1849. (1) (2) La rédaction est installée à Saint-Etienne, au numéro 52 de la rue d’Artois. Il parait deux fois par semaine : le mercredi et le samedi. Le prix de l’abonnement pour les stéphanois est de 7 francs pour 3 mois en 1830 (des frais supplémentaires sont comptés pour les abonnés en dehors de la ville). Le numéro du 10 juillet 1830 est disponible en ligne.

les autres périodiques[modifier | modifier le code]
  • Le journal de Saint-Etienne et de la Loire, avec 3 publications par semaine en 1838.
  • L’indicateur Stéphanois est un hebdomadaire. Sa parution a commencé en 1833.
  • L’Avenir républicain (1848-1852)
  • L’industrie (1852-1853)
  • La Loire (1868-1869)
  • L’Eclaireur (1869-1872)
  • Le Défenseur (1870-1871)
  • La Commune (1870-1871)
  • La République des paysans (1871-1886)
  • Le mémorial de la Loire
  • La Loire Républicaine : un quotidien créé en 1855. Son siège est à Saint-Etienne. Son immeuble construit en 1908 a été occupé par le journal La tribune-Le progrès. Il est classé monument historique depuis 1991.
  • Le journal de Roanne
  • L’union républicaine de Roanne
  • La Sentinelle populaire (juillet 1848- février 1849).
  • La Voix du peuple (avril 1848)
  • L’éclaireur de Saint-Chamond
  • Le journal de Montbrison
  • Le Montbrisonnais est un hebdomadaire radical. (1897-1940)
  • L’avenir Montbrisonnais (1901-1924)

Les archives départementales conservent des exemplaires de nombreux journaux ainsi que d’autres documents comme les statuts des sociétés... Elles sont classées aux côtes : 1 M 553 à 1 M 556

Aujourd’hui[modifier | modifier le code]
  • La tribune-Le Progrès est un quotidien d’information régionale. Quatre éditions couvrent le département. Le premier numéro est paru le 12 décembre 1859. Ce numéro est disponible sur le site Généawiki.
  • TL7 - Télévision Loire 7 est aussi considéré comme un média à part entière car son site internet est reconnu CPPAP.
  • La Gazette de la Loire paraît depuis 2000. C’est un hebdomadaire d’information locale.
  • La Liberté, le journal du Forez et de la Loire.
  • Saint-Etienne & moi est un bimestriel gratuit d’information locale et sportive créé en 2008.
  • Sports Forez Vert est un magazine sportif gratuit.
  • L’Essor de la Loire est un hebdomadaire d’information locale depuis le 1er septembre 1946. Il est habilité pour publier les annonces légales.
  • Le pays Roannais : sa parution est hebdomadaire.
Les autres médias[modifier | modifier le code]

Le XXe siècle a vu apparaître de nouveaux médias que sont la radio et la télévision. Avec la création de FR3 (devenue France 3 depuis septembre 1992), et l’avènement des radios libres, de nombreuses stations locales sont lancées dans les années 80.

Les télés locales :

TNT Chaîne no 31
Satellite Non
IPTV Oui

Freebox TV : canal no 933 SFR TV : canal no 478

Orange : canal no 384 Bouygues : canal no 314

Sosh : canal n° 384

  • France 3 Rhône-Alpes

Les radios locales : à compléter

Quelques personnalités liées au département[modifier | modifier le code]

Artistes, écrivains et personnalités des médias[modifier | modifier le code]

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Industriels et ingénieurs[modifier | modifier le code]

Militaires[modifier | modifier le code]

Personnalités politiques[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Nompère de Champagny (1756-1834), homme d'État sous Napoléon Ier (ministre de l'Intérieur puis ministre des Affaires étrangères), officier de marine qui prit part à la guerre d'indépendance des États-Unis, député, sénateur, duc de Cadore.
  • Duc de Persigny (1808-1872), homme d'État du Second Empire, président du Conseil Général de Loire, ministre et ambassadeur.
  • Vicomte Alfred de Meaux (1830-1907), homme d'État de la IIIe République (plusieurs fois ministre de l'Agriculture et du Commerce), député et sénateur de la Loire.
  • Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, secrétaire de la Fédération nationale des Mineurs.
  • Ferdinand Foch (1851-1929), général puis maréchal de France durant la Seconde Guerre mondiale, il a étudié à l’Externat Saint-Michel, à Saint-Étienne.
  • Ravachol (1859-1892), ouvrier et militant anarchiste, coupable de plusieurs délits, assassinats et attentats.
  • Antoine Durafour (1876-1932), homme d'État de la IIIe République (ministre du travail), maire de Saint-Étienne, président du Conseil Général et député de la Loire.
  • Antoine Pinay (1891-1994), homme d'État des IVe et Ve République (plusieurs fois ministre), né dans le Rhône, a passé une grande partie de sa vie dans la Loire où il est mort.
  • Michel Durafour (1920-2017), homme d'État de la Ve République (plusieurs fois ministre), maire de Saint-Étienne, président du Conseil Régional, sénateur et député de la Loire.
  • Lucien Neuwirth (1924-2013), président du Conseil Général, député et sénateur de la Loire, connu pour avoir proposé la loi Neuwirth pour l'autorisation de l'utilisation de la contraception orale en 1967.
  • Huguette Bouchardeau (1935-), femme d'État (ministre de l'environnement), universitaire et éditrice.
  • Jean Auroux (1942-), homme d'État (deux fois ministre), né dans le Rhône, maire de Roanne, député de la Loire, président du groupe socialiste à l'assemblée nationale.

Sportifs[modifier | modifier le code]

Scientifiques et médecins[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. « Dolmen de Roche-Cubertelle », notice no PA00117501, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. « De la pierre à l'outil : l'usage de la pierre à la Préhistoire », Archéo G.R.A.L., no 33,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Gilbert Gardes (dir.), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. Le pays stéphanois, la vallée de l'Ondaine, Le Coteau, Horvath, , 465 p. (ISBN 2-7171-0332-5), page 11.
  5. Marie-Hélène Montcel, Marta Arzarello, Angeliki Theodoropoulou et Yves Boulio, « Variabilité de l’Acheuléen de plein air entre Rhône et Loire (France) », L'Anthropologie, vol. 118, no 4,‎ , p. 408-436 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Marie-Hélène Montcel, Marta Arzarello et Yves Boulio, « Prospections systématiques d’une vallée entre Rhône et Loire (France). Une cartographie de l’occupation à la fin de l’Acheuléen ? », L'Anthropologie, vol. 121, no 5,‎ , p. 428-450 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, « La Loire », dans Direction régionale des affaires culturelles Rhône-Alpes, Service régional de l'archéologie, Bilan quadriennal de la CIRA (2003-2006) : Programmation scientifique interrégionale - Antiquité tome 2, Lyon, DRAC Rhône-Alpes, SRA, (lire en ligne), p.80.
  8. Huguette Deloge, "État actuel des recherches préhistoriques dans la région de Roanne (Loire)", In Revue archéologique du Centre de la France, tome 21, fascicule 2, 1982. p. 99-106. lire en ligne.
  9. Mahaut Digan, Mathieu Rué et Harald Floss, « Le Gravettien entre Saône et Loire : bilan et apports récents », PALEO, no 20,‎ , p. 291-304 (lire en ligne, consulté le ).
  10. L. Slimak (dir.), Artisanats et territoires des chasseurs moustériens de Champ Grand, Aix-en-Provence, MMSH, coll. « artisanats & territoires », , 432 p..
  11. a b et c Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 80.
  12. Gilbert Gardes (dir.), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. Le pays stéphanois, la vallée de l'Ondaine, Le Coteau, Horvath, , 465 p. (ISBN 2-7171-0332-5), pages 12 et 13
  13. Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Gaule : La Loire, 42, Paris, Maison des sciences de l'homme, , 306 p., p. 37
  14. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 80-81.
  15. Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, op.cit., p. 81.
  16. « Loire : la préfète Catherine Séguin s'en va dans l'Oise, Alexandre Rochatte lui succède », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  17. If Saint Etienne, « Yves Nicolin, nouveau président de l’AMF42 »,
  18. « guide méthodologique sur les "Infrastructures vertes et bleues" (Service de la protection et de la gestion de l’espace de la direction régionale de l’environnement Rhône-Alpes et la direction départementale de l’équipement de la Loire) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  19. a et b Travail collectif réalisé dans le cadre d'un contrat de recherche du SRETIE, Les Hautes Chaumes du Forez : diagnostic écologique pour la gestion d'un espace sensible, Saint-Etienne/Clermont-Ferrand, Université de Saint-Étienne, , 159 p. (ISBN 2-86272-040-2, lire en ligne), p. 21 à 24
  20. Carte de Chalmazel, couche Natura 2000, Institut géographique national (lire en ligne)
  21. « Ski de piste », sur site du Conseil général de la Loire, section station de Chalmazel (consulté le )
  22. « Haut Forez / Col de la Loge », sur Nordique France (consulté le )
  23. Décret no 2011-874 du 25 juillet 2011 portant classement du parc naturel régional du Livradois-Forez (régions Auvergne et Rhône-Alpes)
  24. Institut géographique national, Carte de monts de la Madeleine (lire en ligne)
  25. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  26. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  27. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  28. Site du Groupe Casino, Positionnement et modèle économique: « http://www.groupe-casino.fr/fr/Positionnement-et-modele.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  29. a b et c [PDF] Agence du développement touristique de la Loire - Département de la Loire : chiffres clés du tourisme 2015
  30. « Agence du développement touristique de la Loire - Département de la Loire : chiffres clés du tourisme », sur Loire Tourisme (consulté le )
  31. « Le top 10 des destinations touristiques de la Loire », sur zoomdici.fr (consulté le )
  32. « Aéroport d'Andrézieux Bouthéon : "C'est un service public indispensable" affirme François Driol », sur francebleu.fr, (consulté le )
  33. Simone Escoffier, Le Forez linguistique, Saint-Etienne, Centre d'études foréziennes, , 205 p. (ISBN 2-85145-012-3, lire en ligne)
  34. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud-Ouest université », , 128 p. (ISBN 9782879015071, présentation en ligne)
  35. Ludovic Noirie, Limite entre les dialectes occitans et arpitans au sud du Forez. Précisions sur les environs de Firminy, Firminy, (lire en ligne)
  36. 2es Rencontres sur les Parlers du Croissant Vendredi 15 & Samedi 16 mars 2019 Michela Russo Université Lyon 3 & UMR 7023 SFL / Paris 8 Les limites du Croissant dans l’Est francoprovençal (Forez) et dans le Nord occitan (Auvergne) 1. Géolinguistique du francoprovençal de l’Ouest.
  37. (fr + oc) Gérard Ligozat, A nostre biais : Apprendre l'Occitan Vivaro-alpin, Yoran Embanner, (ISBN 2367470715, EAN 978-2367470719)
  38. Jean Sibille, « L’évolution des parlers occitans du Briançonnais, ou comment la diachronie se déploie dans l’espace », Cahiers de Grammaire, Paris, vol. 29,‎ , p. 121-141 (ISSN 0242-1593, lire en ligne)
  39. Pierre Bonnaud, Nouveau Dictionnaire Général Français : Auvergnat, Nonette, Créer, , 776 p. (ISBN 2-909797-32-5, lire en ligne)
  40. « Tous au musée, supplément Loire Magazine, n°109, janvier-février 2015 », sur loire.fr (consulté le )
  41. « L'œuvre de Le Corbusier entre au Patrimoine mondial », sur lamontagne.fr, .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Atlas des paysages de la Loire, collectif, conseil général de la Loire, 2001, (ISBN 2-912026-00-8)
  • La loire, Jean Tibi, Connaître et comprendre un Département, Lec édition, 1996, (ISBN 2-84123-030-9)
  • Jérôme Sagnard La Loire Mémoire en images Éditions Alan Sutton, 2008, 192 p.
  • Gilbert Gardes (sous la direction de), Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire, cinq volumes, Horvath, 1984-1986.
  • Gilbert Gardes, La Cité industrielle, Rive-de-Gier, Mémoire d'un patrimoine, Azossi (Mémoire Sculptée Association internationale), 782 pages, 2010.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]