Vaucluse (département) — Wikipédia

Vaucluse
Blason de Vaucluse Drapeau de Vaucluse
Vaucluse (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau de Provence-Alpes-Côte d'Azur Provence-Alpes-Côte d'Azur
Création du département [1]
Chef-lieu
(Préfecture)
Avignon
Sous-préfectures Apt
Carpentras
Présidente du
conseil départemental
Dominique Santoni (LR)
Préfet Thierry Suquet
Code Insee 84
Code ISO 3166-2 FR-84
Démographie
Gentilé Vauclusiens
Population 564 566 hab. (2021)
Densité 160 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 00′ nord, 5° 10′ est
Superficie 3 520 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 5
Cantons 17
Intercommunalités 13
Communes 151
Liens
Site web vaucluse.fr

Le Vaucluse (/vo.klyz/[Note 1]) est un département français situé dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 84. L'altitude maximum s'élève à 1 910 mètres sur le mont Ventoux. Ses habitants sont appelés les Vauclusiens.

Son chef-lieu est Avignon.

Dénomination et usage[modifier | modifier le code]

Ce nom est la francisation du provençal la Vau-cluso, du latin Vallis Clausa, « la vallée close », d'où sourd la Fontaine de Vaucluse[2].

Pour désigner ce département, la forme courante est, depuis sa création, « département de Vaucluse » ; celle-ci est employée par le conseil départemental de Vaucluse[3], la préfecture de Vaucluse, l'inspection d'académie de Vaucluse[4]. En revanche, la forme adoptée par la commission nationale de toponymie, dépendant du CNIG, est « département du Vaucluse »[5].

En effet, le département tient son nom du village du même nom, Vaucluse, qui s'appelle aujourd'hui Fontaine-de-Vaucluse. Le village lui-même doit son nom à une profonde vallée très pittoresque, la vallée de Vaucluse[réf. nécessaire]. Afin de faciliter le fonctionnement institutionnel, cette commune est dénommée officiellement « Fontaine-de-Vaucluse » depuis 1945[réf. nécessaire].

Les Conventionnels (1793) constatent une homogénéité topographique autour de l'intense réseau des Sorgues qui s'articule à partir de la vallée close (Vallis Clausa en latin) de la commune de « Vaucluse »[réf. nécessaire]. Cette dénomination fait donc référence au territoire historique originel et non pas à un élément naturel (cours d'eau, montagnes)[réf. nécessaire].

L'exception issue d'une commune ayant donné son nom au département se retrouve dans l'appellation du Territoire de Belfort ; il en est de même pour Paris (collectivité à statut particulier, anciennement à la fois commune et département). Il en était de même pour les départements français d'Algérie qui portaient le nom du chef-lieu.

Le nom du département lui est attribué après le rattachement à la France du Comtat Venaissin et de l'État pontifical d'Avignon auxquels sont adjoints la viguerie d'Apt et le comté de Sault. L'Assemblée nationale, par deux fois les 27 août et , avait refusé de décréter leur annexion[6]. Les « patriotes » des deux États pontificaux élisent leurs représentants qui se rassemblent à Bédarrides, dans l'église Saint-Laurent, le , où ils votent leur rattachement à la France[7]

Le 14 septembre, la Constituante proclame que les États d'Avignon et du Comtat faisaient désormais « partie intégrante du Royaume de France »[8]. Ils sont organisés en deux districts qui ne sont rattachés à aucun département. Finalement, lorsque le département de Vaucluse est créé par le décret du [9], il regroupe ces deux districts ainsi que ceux d'Orange et d'Apt, accompagnés du canton de Sault.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Le département de Vaucluse fait partie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, région située dans le Sud-Est de la France. Il est limitrophe des départements du Gard à l'ouest, de l'Ardèche au nord-ouest, de la Drôme au nord, des Alpes-de-Haute-Provence à l'est, du Var (sur quelques centaines de mètres à peine) et des Bouches-du-Rhône au sud[10].

Le Vaucluse possède également au nord une partie, le canton de Valréas, entièrement enclavée dans la Drôme.

Relief[modifier | modifier le code]

Les gorges de la Nesque et le mont Ventoux.

Le relief du département de Vaucluse présente une alternance de montagnes (les dentelles de Montmirail, le massif du Luberon, les monts de Vaucluse), de plateaux et de plaines parsemées de collines.

La plus importante de ces plaines, située au sud et à l'ouest du mont Ventoux, est la plaine du Comtat, au sein de laquelle est concentrée une majorité de la population. Elle s'étend entre le Rhône à l'ouest, la Durance au sud et les monts de Vaucluse dont le point culminant est le signal de Saint-Pierre (1 256 mètres) à l'est. La zone est extrêmement fertile et abrite une grande partie de la culture de primeurs français. La plaine du Comtat est bordée au nord-est par des reliefs calcaires qui sont le prolongement du massif alpin dans son extrême sud-ouest.

Le mont Ventoux, le « Géant de Provence », qui culmine à 1 910 mètres, domine le paysage vauclusien[10]. Sa flore particulière (flore du mont Ventoux) et sa biodiversité ont amené l'Unesco à l'inscrire comme réserve de biosphère en 1990. Les massifs abritent une végétation essentiellement de résineux. Le Luberon au sud abrite un écosystème diversifié, qui a notamment conduit à la création du parc naturel régional du Luberon. Son point culminant est le Mourre Nègre à 1 125 mètres.

Les cours d'eau ont taillé dans les roches calcaires des paysages variés tels les gorges de la Nesque ou la combe de Lourmarin.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Malgré des étés secs et des plans de sècheresse qui reviennent chaque année, l'eau est assez présente dans le département.

Le Rhône à l'ouest et la Durance au sud délimitent le département.

Climat[modifier | modifier le code]

Le département de Vaucluse est soumis à différents types de climats. En effet, son emplacement géographique particulier le place à un point de rencontre entre trois des quatre climats majeurs de France : le climat méditerranéen pour sa partie sud, le climat montagnard pour sa partie nord-est avec le relief élevé des monts de Vaucluse et du massif des Baronnies et enfin une influence toute relative du climat semi-continental pour sa partie nord-ouest. Toutefois, cette proximité des trois grands types de climat a pour effet de les niveler avec une nette prédominance du climat méditerranéen. C'est pourquoi pour la partie au nord-ouest, l'on parle de climat « méditerranéen à influence semi-continentale ».

Mesure Vaucluse France
Ensoleillement[10] 2 800 h/an 1 973 h/an
Pluie[10] 700 mm/an
(sur 80 jours)
770 mm/an
Vent[10] 110 j/an

En 1967, un vent soufflant à 320 km/h a été enregistré au sommet du mont Ventoux. Il s'agit de l'un des records de grande vitesse de vent enregistré en France métropolitaine.

Faune et flore du département[modifier | modifier le code]

En 1990, l'UNESCO classe le massif du mont Ventoux en « réserve de biosphère »[11]. Puis en décembre 1997, le massif du Luberon a été lui aussi officiellement admis par l'UNESCO dans le réseau mondial des réserves de biosphère (MAB)[12].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant le département de Vaucluse[modifier | modifier le code]

Blason de Vaucluse. Écartelé : au premier de gueules aux clefs de Saint Pierre passées en sautoir, l’une d’or et l’autre d’argent, au deuxième d’azur à la fleur de lys d’or surmontée d’un lambel de gueules, au troisième d’azur à la branche d’oranger fruitée de trois pièces d’or, tigée et feuillée de sinople, au chef d’or chargé d’un huchet d’azur embouché, virolé et enguiché de gueules, au quatrième aussi de gueules aux trois clefs d’or posées en fasce et rangées en pal.
Le palais des Papes.

L'histoire du territoire du département de Vaucluse est ancienne avec de nombreuses traces d'occupations préhistoriques. Avant l'arrivée de Jules César, le territoire est occupé par plusieurs tribus celto-ligures. On retrouve des traces de Cavares, Voconces et Méminiens, ainsi que de Dexsiviates, Tricastini, Vordenses et Vulgientes.

Avec l'occupation romaine du territoire, de nombreux monuments sont créés. Des théâtres comme le théâtre antique d'Orange, des routes et des ponts tel le pont Julien. Liée aux territoires qui la composeront, c'est-à-dire la Provence, le Comtat Venaissin et le comté d'Orange (fondé par Charlemagne, il devient principauté d'Orange en 1181), la suite de son histoire se mêle de guerres (notamment le massacre des Vaudois du Luberon), de maladie (pestes et choléra) et de religion (papauté d'Avignon).

Son histoire est aussi fortement liée au développement des cultures dont la sériciculture ou la culture de la garance, à l'exploitation de mines et de carrières (mines ocrières, carrières de pierres). Les communes sont nombreuses et ont toutes leur blason.

Papes d'Avignon[modifier | modifier le code]

La résidence pontificale ne s'est pas toujours trouvée à Rome ou au Vatican. De 1308 à 1378, les papes s'installèrent dans le Comtat Venaissin, leur propriété, puis rapidement à Avignon. Durant cette période, la papauté compte sept papes : Clément V, Jean XXII, Benoît XII, Clément VI, Innocent VI, Urbain V et Grégoire XI.

Révolution française et Premier Empire[modifier | modifier le code]

Le Vaucluse et les provinces et États qui occupaient son territoire avant la Révolution :

Précédemment possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France le . Le , ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Puis, le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes. En 1800, une dernière modification des limites départementales rattacha le canton de Suze-la-Rousse à la Drôme, ce qui eut pour conséquence d'enclaver entièrement le canton vauclusien de Valréas dans la Drôme[13].

Carte du département du Vaucluse en 1800.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Vers 1835, les magistrats, dans leurs interrogatoires, et les ministres de la religion, dans leurs sermons, étaient encore obligés de se servir du dialecte provençal. Cependant, l'usage de la langue française devint à cette époque de plus en plus général[14].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Ludovic Naudeau constatait : « L'une des caractéristiques de ce département, c'est, de l'aveu général, le jeu effréné auquel une partie de ses habitants se livre. Avignon, Carpentras, Cavaillon, regorgent, pour la malédiction des familles, de tripots où de grosses sommes sont à chaque instant risquées. »[15]

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2021, le département comptait 564 566 habitants[Note 2], en augmentation de 1,26 % par rapport à 2015 (France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-191 421205 833224 431233 048239 113246 071251 080259 154
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
264 618268 994268 255266 091263 451255 703244 149241 787235 411
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
236 313236 949239 178238 656219 602230 549241 689245 508249 838
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
268 318303 536353 966390 446427 343467 075499 685534 291546 630
2016 2021 - - - - - - -
559 014564 566-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[16] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[17] puis population municipale à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

En Vaucluse, les personnes venues d'Europe (d'Espagne et d'Italie) constituent 40 % des immigrés et celles nées au Maghreb près de la moitié. Il s'agit principalement de personnes originaire du Maroc[19].

Communes les plus peuplées[modifier | modifier le code]

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Avignon 84007 CA Grand Avignon 64,91 90 330 (2021) 1 392 modifier les donnéesmodifier les données
Carpentras 84031 CA Ventoux-Comtat Venaissin 37,92 30 769 (2021) 811 modifier les donnéesmodifier les données
Orange 84087 CC du Pays Réuni d'Orange 74,20 28 949 (2021) 390 modifier les donnéesmodifier les données
Cavaillon 84035 CA Luberon Monts de Vaucluse 45,96 25 923 (2021) 564 modifier les donnéesmodifier les données
Pertuis 84089 Métropole d'Aix-Marseille-Provence 66,23 20 012 (2021) 302 modifier les donnéesmodifier les données
L'Isle-sur-la-Sorgue 84054 CC Pays des Sorgues Monts de Vaucluse 44,57 19 965 (2021) 448 modifier les donnéesmodifier les données
Sorgues 84129 CA Les Sorgues du Comtat 33,40 19 117 (2021) 572 modifier les donnéesmodifier les données
Le Pontet 84092 CA Grand Avignon 10,77 17 551 (2021) 1 630 modifier les donnéesmodifier les données
Bollène 84019 CC Rhône Lez Provence 54,03 13 605 (2021) 252 modifier les donnéesmodifier les données
Monteux 84080 CA Les Sorgues du Comtat 39,02 13 129 (2021) 336 modifier les donnéesmodifier les données
Vedène 84141 CA Grand Avignon 11,18 11 457 (2021) 1 025 modifier les donnéesmodifier les données
Pernes-les-Fontaines 84088 CA Les Sorgues du Comtat 51,12 10 636 (2021) 208 modifier les donnéesmodifier les données
Apt 84003 CC Pays d'Apt-Luberon 44,57 10 536 (2021) 236 modifier les donnéesmodifier les données
Valréas 84138 CC Enclave des Papes-Pays de Grignan 57,97 9 346 (2021) 161 modifier les donnéesmodifier les données
Morières-lès-Avignon 84081 CA Grand Avignon 10,35 8 922 (2021) 862 modifier les donnéesmodifier les données

Répartition par tranches d'âge[modifier | modifier le code]

Population par tranches d’âge en 1999
Tranche d'âge Population
0 à 19 ans 125 960
20 à 59 ans 262 219
60 ans et plus 111 486

Répartition par secteur géographique[modifier | modifier le code]

Répartition par secteur géographique en 1999[20]
Secteur géographique Population 1999
Agglomération d'Avignon 269 828
Avignon ville 94 000
Orange 29 527
Carpentras 29 015
Cavaillon 25 417
Vaucluse 538 902
Région PACA 4 951 388

Croissance[modifier | modifier le code]

En 2009, l'Insee estime à 540 065 le nombre d'habitants dans le département de Vaucluse.

Depuis plusieurs décennies, la population augmente fortement : entre 1975 et 1999, elle est passée de 381 912 à 499 685 habitants, soit une hausse de 31 %. Cette augmentation se fait principalement par les flux migratoires ; 97 821 Vauclusiens viennent d'un autre département ou d'un autre pays en 1999. Cette croissance se ralentit. Néanmoins, le Vaucluse a un taux de fécondité au-dessus de la moyenne française avec 2,31 enfants par femme[21].

Emploi[modifier | modifier le code]

Près de 43 % de la population vauclusienne est active[20].

Éducation[modifier | modifier le code]

Cour intérieure de l'université.

« Trente mille jeunes Vauclusiens ont rejoint cette année l’un des 54 collèges (41 publics et 13 privés) du département[22] ».

Le Vaucluse est l'un des quatre départements qui composent l'académie d'Aix-Marseille. Il se compose de 54 collèges, une trentaine de lycées et des groupes scolaires proportionnels au nombre de communes du département.

De plus, le Vaucluse compte aussi quatre lycées agricoles publics dont les campus d'Orange et de Carpentras. Il compte également un vaste réseau d'établissements de formation professionnelle dont des lycées professionnels et des Centres de formation pour apprentis comme celui d'Avignon qui draine un très large public.

L'université d'Avignon et des pays de Vaucluse est la seule université du Vaucluse. Son histoire est très ancienne puisqu'elle fut fondée le par le pape Boniface VIII pour concurrencer la création de la Sorbonne, jugée trop proche du pouvoir royal français[23].

Elle regroupe 4 UFR, 1 IUT et 1 IUP, et accueille environ 8 000 étudiants à tous les niveaux de formation, jusqu'au doctorat. Elle héberge une quinzaine de laboratoires de recherche reconnus.

Économie[modifier | modifier le code]

Le Vaucluse aujourd'hui, c'est plus de 15 000 commerces, entreprises industrielles et de service, plus de 13 704 artisans et plus de 8 000 exploitations agricoles[20].

Le Vaucluse a longtemps été un département profondément rural, dont l'économie était marquée par l'agriculture pastorale et l'industrie centrée sur la transformation des produits agricoles. L'existence de la zone fertile est historiquement un catalyseur du développement local, avec la persistance d'un secteur maraîcher encore dynamique, puisqu'il fournit l'essentiel de la production française en fruits (melons, cerises, fraises, raisin de table…) et légumes (tomates…). Toutefois, le secteur est soumis à des problèmes de compétitivité liés à la concurrence de l'Espagne notamment.

Le secteur tertiaire est de loin le plus dynamique dans le département: sur la base de la production importante de primeurs en Vaucluse, le Marché d'Intérêt National (MIN) est devenu le pôle structurant de l'activité commerciale dans le département, prenant le pas sur les marchés locaux (notamment celui de Carpentras). Dans les années 1980-1990, le développement des échanges de marchandises entre le Nord et le Sud de l'Europe ont renforcé la position d'Avignon comme carrefour logistique, et favorisé la création d'entreprises de transport et de stockage dans l'habillement et l'alimentaire.

Le commerce de détail sur le modèle de la grande distribution s'est développé et imposé dans toutes les villes moyennes (Orange, Cavaillon, Carpentras…), avec une concentration importante sur l'agglomération avignonnaise.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Vignoble, vergers et céréales dans la plaine du Calavon.

L'activité agricole s'articule autour de trois productions majeures : vins, fruits et légumes qui assurent 90 % du chiffre d'affaires[24].

Le Vaucluse est le premier producteur de cerises (qu'elles soient destinées à la consommation directe ou à la transformation), de pommes golden et de raisin de table et le deuxième de tomates et de melons[24]. Parmi les autres productions de fruits et légumes, l'on peut noter l'olive, la fraise avec diverses variétés et spécialités locales ou encore la poire.

Le secteur viticole jouit d'une bonne réputation grâce aux côtes du Rhône produits principalement sur les coteaux de Châteauneuf-du-Pape, Gigondas ou Vacqueyras…). Les vins du Luberon et du Ventoux tendent à se développer sur une gamme de produits élargie (rosés), davantage associée aux vins provençaux.

L'élevage, qui a longtemps été le socle d'une économie montagnarde de subsistance sur les versants des reliefs, est une activité marginale.

Les cultures spécialisées (lavande sur les plateaux des Monts de Vaucluse, herbes aromatiques…) se développent grâce à un marché en expansion.

En 2021, la Cerise des coteaux de Vaucluse devient la première cerise française à obtenir l'IGP.

Industrie[modifier | modifier le code]

Le secteur industriel, historiquement fondé sur la transformation de la production agricole, a connu une extension vers des secteurs plus spécialisés au cours du XIXe siècle (manufactures de garance). Malgré l'installation au XXe siècle de pôles de production majeurs, notamment au nord de l'agglomération avignonnaise (Electro-Réfractaire - devenu tour à tour SEPR, puis Saint-Gobain -, poudrerie SNPE, Isover Orange, etc.), le tissu industriel reste peu dense, subissant également des vagues des réductions importantes d'effectifs à partir des années 1980.

Le maillage industriel local reste ainsi assuré par les PME, souvent familiales et d'implantation historique, dans les secteurs de la transformation agricole. La construction reste un pourvoyeur important d'emploi salarié et d'artisanat, compte tenu du dynamisme du secteur résidentiel (sous le double effet de l'arrivée de migrants et de la pression touristique).

La Chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse représente les intérêts des entreprises commerciales, industrielles et de service du département. Certaines de ces entreprises comme Delta Plus Group ou Eurosilicone, basées sur Apt, se sont développées à l'international.

Énergie[modifier | modifier le code]

Le Vaucluse est aussi un important producteur d'énergie électrique nationale avec le site nucléaire du Tricastin, le barrage de Donzère-Mondragon et le parc éolien de Bollène.

Ressources minières[modifier | modifier le code]

La carrière à ciel ouvert de Mazan.

Extraction de gypse, de pierre blanche (calcaire), d'ocres.

À Mazan, se trouve l'un des plus importants gisements à ciel ouvert de gypse au monde et la plus grande carrière à ciel ouvert d'Europe avec un gypse d'une pureté exceptionnelle (90 %)[25].

Sur les flancs du Petit et du Grand Luberon, on exploite la richesse des roches calcaires avec de nombreuses carrières où l'on extrait des pierres blanches (Roche d'Espeil, Pierre de Ménerbes, Estaillades)[26].

L'homme a aussi exploité la richesse en fer des terres ocrières au nord du Petit Luberon, au centre et à l'est de la vallée du Calavon[26], mais les guerres mondiales, les coûts de production et l'émergence de nouveaux pays fournisseurs de minerai de fer ont eu raison de cette activité.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le village des bories à Gordes.

Le tourisme occupe directement (hôtellerie, camping, gîtes, restauration, loisirs, etc.) ou indirectement (artisanat culinaire, etc.) une part importante de l'économie du département de Vaucluse.

Le département accueille quelque 3 500 000 touristes chaque année[20]. Les principales destinations sont le Luberon (repos, randonnées, festivals...) avec 27,5 % des nuitées, Avignon (Palais des papes, festival...) avec 26 % des nuitées et le secteur du Mont Ventoux (cyclisme…) avec 15,4 % des nuitées. Le reste se répartit plus ou moins sur tout le Vaucluse. Les Français sont majoritaires et en progression (83 % des nuitées en 2003 contre 69 % en 1997) mais le tourisme international progresse[27].

Selon le site officiel du conseil départemental, le tourisme génère un chiffre d'affaires annuel de plus de 610 millions d'euros[28].

Société[modifier | modifier le code]

Tissu associatif[modifier | modifier le code]

En l'an 2000, le Vaucluse comptait 9 061 associations alors que la PACA en avait 70 910 (soit 13 % des associations de PACA en Vaucluse alors que sa population représentait 11 % seulement).

Des commerces d’antiquités, de décoration et des galeries d’art se sont développés et sédentarisés. Les marchés à la Brocante dont ceux de L'Isle-sur-la-Sorgue (un des centres européens de la brocante et des antiquaires) attirent des revendeurs d'outre-Atlantique. Ils remplissent alors des conteneurs et expédient tout cela par bateau. Cependant, cette activité s'est vue ralentir avec les écarts importants de taux d'échange dollars-euros.

Cuisine[modifier | modifier le code]

Le Vaucluse étant issu de l'association de plusieurs États dont le Comtat Venaissin et le Comté de Provence, la cuisine connait des spécialités très locales. En réalité les traditions culinaires dépendent davantage du milieu social qu'entre les différents pays.

Parmi les spécialités de Vaucluse on peut citer les fruits confits et le nougat de Sault qui font partie des Treize Desserts qui suivent le Gros Souper de Noël au même titre que la pompe à huile. Viennent ensuite le melon de Cavaillon et la fraise de Carpentras, ainsi que la daube comtadine, la truffe ou encore les différents vins des domaines vauclusiens.

Le Vaucluse étant un département encore aujourd'hui très rural, de nombreuses spécialités culinaires et traditions proviennent du milieu paysan. La cuisine aristocratique présente surtout dans les grandes villes (Cité pontificale d'Avignon, Carpentras, Orange ou Cavaillon) ne fait que reprendre les mêmes spécialités où l'on consommait beaucoup de moutons mais en la relevant de mets plus raffinés.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Équipement routier[modifier | modifier le code]

Le Vaucluse compte[29] (chiffres de 2005) :

  • 78 km d'autoroute dont 69 km pour l'autoroute A7 à l'ouest du département, avec un débit de 51 284 véhicules par jour pour 32 925 véhicules par jour sur le plan national, 7 km d'autoroute A9 où la bifurcation commence sur l'A7 depuis Orange et 2 km sur l'autoroute A51 à l'extrême sud-est du département ;
  • 124 km de routes nationales (RN 7, RN 100, RN5 42...), avec un débit de 15 077 véhicules par jour pour 12 009 véhicules par jour sur le plan national ;
  • 1 737 km de routes départementales (RD 943, RD 956, RD 974…) avec un débit de 3 219 véhicules par jour pour 1 621 véhicules par jour sur le plan national.
TGV en gare d'Avignon TGV.

Gares et voies ferrées[modifier | modifier le code]

Le réseau de voie ferrée du département de Vaucluse est surtout concentré à l'ouest du département où se situent les anciennes voies (TGV, trains de marchandises, etc.) ainsi que les nouvelles LGV Méditerranée affectées uniquement aux TGV.

Les gares principales du département sont celles d'Avignon TGV, d'Avignon Centre et d'Orange. Depuis , elles sont reliées entre elles par une virgule, en liaison ferroviaire.

Aéroports et aérodromes[modifier | modifier le code]

L'aéroport international d'Avignon-Provence, les aérodromes de Carpentras, Valréas - Visan, Saint-Christol et Pont Saint-Esprit[30]. Saint-Christol est réservé aux hélicoptères militaires et Pont-Saint-Esprit est définitivement fermé.

Habitat et urbanisme[modifier | modifier le code]

Nombre de maisons et de terres ont été rachetées par des gens en quête d'une résidence secondaire ou pour leur retraite. Un réel engouement s'est répandu depuis les années 1970, d'abord pour le Luberon[31], puis pour le reste du département, attirant des investisseurs lassés du surpeuplement estival et du bétonnage de la Côte d'Azur. Notamment des Européens comme les Suisses, les Allemands, les Belges, les Hollandais et les Britanniques. Même si un temps la région attira aussi des Nord-Américains, le taux de change dollar-euro a fortement amenuisé le phénomène.

Une gigantesque antenne relais est installée au sommet du Grand Luberon.

Médias et communication[modifier | modifier le code]

En 2006, 98 % de la population vauclusienne peut avoir accès à une connexion haut débit parmi l'ADSL, le câble, le satellite, la boucle locale radio (BLR) ou encore le Wi-Fi[32].

Plusieurs antennes relais dominent le paysage vauclusien, au sommet du Mourre Nègre (massif du Luberon) et au sommet du mont Ventoux.

La vie locale, politique et économique du Vaucluse est essentiellement couverte par les quotidiens Vaucluse Matin (groupe Le Dauphiné libéré) et La Provence ainsi que la radio France Bleu Vaucluse.

Le Conseil départemental de Vaucluse édite un trimestriel gratuit tiré à 250 000 exemplaires, 84 Le Mag, qui informe les Vauclusiens des actions de la collectivité tout en mettant en valeur les atouts de ce territoire.

Vie politique[modifier | modifier le code]

Hôtel du département à Avignon.
Étiquettes politiques des conseillers départementaux de Vaucluse à la suite des élections de 2021.

Tendances politiques[modifier | modifier le code]

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 309 337 inscrits, 226 725 ont voté, ce qui représente une participation de 73,29 % du total, soit une abstention de 26,71 %. Il y a eu une victoire du non avec 124 907 voix (56,83 %) contre 94 871 voix (43,17 %) prononcées oui et 6 947 (3,06 %) de votes blancs ou nuls[33].

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 350 503 inscrits, 251 325 ont voté, ce qui représente une participation de 71,70 % du total, soit une abstention de 28,30 %. Il y a eu une victoire du non avec 154 004 voix (62,69 %), 91 639 voix (37,31 %) ayant votées oui et 5 682 (2,26 %) étant des votes blancs ou nuls[34].

À l'élection présidentielle de 2002, le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen arrive en tête au premier tour en recueillant 25,8 % des voix, tandis que Jacques Chirac en récolte 16,66 % et Lionel Jospin 12,58 %. Au second tour, Le Pen obtient un score plus élevé de 12 points par rapport à la moyenne nationale, à 29,64 % des voix.

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 32,63 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 21,71 % et François Bayrou (UDF) avec 21,45 %, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 16,55 %. Aucun autre candidat ne dépassait alors les 4 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 60,72 % (résultat national : 53,06 %) contre 39,28 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[35].

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la première circonscription de Vaucluse ont élu Marie-Josée Roig (UMP)[36].

Les électeurs de la deuxième circonscription de Vaucluse ont élu Jean-Claude Bouchet (UMP)[37]. Les électeurs de la troisième circonscription de Vaucluse ont élu Jean-Michel Ferrand (UMP)[38]. Enfin, les électeurs de la quatrième circonscription de Vaucluse ont élu Thierry Mariani (UMP)[39], soit quatre sur quatre pour l'UMP.

Enfin, l'élection présidentielle de 2012 voit l'arrivée en tête des deux principaux candidats de droite, Nicolas Sarkozy (UMP) et Marine Le Pen (FN) qui obtiennent respectivement 27,45 % et 27,03 % des voix au premier tour. Le score de Marine Le Pen est le plus élevé de France[40]. Au second tour, alors que Sarkozy obtient 48,4 % des voix au niveau national, il atteint en Vaucluse 56,43 %.

Aux élections législatives consécutives, le Vaucluse envoie à l'Assemblée la seule députée du Front national, Marion Maréchal.

De fait, si l'on prend l'histoire récente, on peut en conclure que les électeurs de Vaucluse ont une tendance de vote qui se situe vers la droite, voire l'extrême droite de l'échiquier politique, mais l'histoire politique du département est plus contrastée. L'origine historique différente des arrondissements du département, regroupant l'ancien Comtat Venaissin, avec le pays d'Orange et le pays d'Apt, a justifié pendant longtemps des différences de comportement politique. De manière générale, Apt, et Avignon dans une moindre mesure, penchaient plutôt vers la gauche, tandis que Carpentras était plutôt favorable à la droite.

Administration[modifier | modifier le code]

Préfecture du Vaucluse.

Quelques Vauclusiens célèbres[modifier le code]

Personnages historiques

Militaires

Politiques

Scientifiques

Artistes de l'image

Peintres

Acteurs

Photographes

Sportifs

Pilotes

Footballeurs

Escrimeurs

Handballeurs

Autres

Divers

Religieux

Éditions

Autre


Les châteaux en Vaucluse[modifier | modifier le code]

On retrouve tout d'abord le château de Val-Seille construit en 1868 et réhabilité par la municipalité de Courthézon comme mairie. Il s'agit aujourd'hui d'une des plus belles mairies de France[41].

Le Marquis de Sade a occupé le Château de Lacoste peu avant la Révolution.

Le château de Vaison-la-Romaine a pour sa part été construit par le comte de Toulouse au XIIe siècle. Au départ fondé sur une tour en bois, puis en pierre, ce château avait pour but d'affirmer l'autorité du comte Raymond VI sur la ville face à l'évêché[42].

Le château de Thouzon, aujourd'hui en ruine, a été construit au par des bénédictins au XIe siècle. Il servit de monastère[43].

La cheminée du château de Gordes classée monument historique.

Le château de Murs fut construit vers 1004 par la famille d’Agoult. Entre le XVe siècle et le XVIe siècle, la partie centrale fut édifiée[41].

Le château de Mirabeau semble exister depuis le XIIe siècle puis a été détruit. Le château actuel est érigé entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle par les Riqueti. Au XVIIIe siècle il est agrandi et remanié puis encore entre 1857 et 1896[44].

Le tenant du fief du Barroux figurait parmi les seigneurs vassaux et feudataires de Notre Saint Père le Pape.

Le château de Lourmarin est de son côté construit à partir du XVe siècle par Foulques d'Agoult. Le château a été classé monument historique en 1973. Aujourd'hui on nomme parfois le château la Petite Villa Médicis de Provence.[45]

Le château de Lacoste fut construit au XIe siècle, au sommet d'une colline. Il fut occupé à un certain moment par le marquis de Sade, Louis Alphonse Donatien. Il fut pillé et détruit à la Révolution française[46].

Le château de Javon. Les Baroncelli firent construire à Florence une maison forte au XIIIe siècle. La famille acquit plus tard en 1475, la seigneurie de Javon, inféodée à perpétuité par le pape Léon X aux Baroncelli. L'érection du château relèverait de cette époque[41].

Le château de Gordes est répertorié depuis 1031. Sa cheminée particulière est classée monument historique en 1902 et l'ensemble du château en 1931[47].

Le château d'Entrechaux est dressé sur une masse rocheuse et date du Xe siècle ou XIe siècle[41].

Le château d'Ansouis dont l'origine remonte avant le XIIe siècle est tout d’abord une forteresse. Il devient une résidence au XIIe siècle, celle des ducs de Sabran de Pontevès. Le château d’Ansouis est un endroit qui a beaucoup de charme[48].

Enfin le château du Barroux, c'est une forteresse au XIIe siècle et est transformé en résidence au XVIe siècle. En 1274, il passe aux mains du pape de Rome. Il est restauré dans les années 1960[49].

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Fin 2010, 501 immeubles du département étaient protégés au titre des monuments historiques (191 classés et 310 inscrit), dont près du tiers à Avignon, avec 160 bâtiments[50]. Ils ne sont pas tous anciens, car quinze lieux sont également protégés au titre du Patrimoine du XXe siècle. Certains sites sont également classés, pour leurs caractères typiques ou spécifiques. Ils sont au nombre de vingt-et-un en Vaucluse tels que la rue des Teinturiers à Avignon, la colline Saint-Eutrope à Orange, ou le menhir de Vacqueyras à Gigondas.

Représentation au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

De nombreux films ont été tournés dans le département de Vaucluse[51], parmi eux l'on peut noter :

Télévision[modifier | modifier le code]

Émission de télé-réalité :

Feuilletons :

Téléfilms :

Épisode(s) de séries :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « L'histoire du département de Vaucluse », sur Vaucluse : Site Internet (consulté le ).
  2. Philippe Blanchet, Le Provençal : Guide de conversation pour les nuls, First Gründ, , 133 p. (ISBN 9782754038485, lire en ligne), p. 79.
  3. Site du Conseil départemental de Vaucluse
  4. site de l'Inspection d'Académie de Vaucluse
  5. Commission nationale de toponymie, « Collectivités territoriales françaises », (consulté le ), p. 4.
  6. J. Girard, Évocation du vieil Avignon, op. cit., p. 87.
  7. J. Girard, Évocation du vieil Avignon, op. cit., p. 88.
  8. J. Girard, Avignon. Histoire et Monuments, op. cit., p. 39.
  9. Voir la Collection complète des lois de 1788 à 1830, Volume 5, p.  358 (25 juin 1793. — Décret relatif à la formation d'un 87e département sous la dénomination de département de Vaucluse.) sur Google Livres
  10. a b c d et e Portrait du département sur vaucluse.fr
  11. Ken Reyna, Encyclopédie Ventoux, op. cit., p. 98.
  12. L'Atlas - Parc naturel régional du Luberon
  13. EOLAS, « L'évolution du territoire - Archives départementales de Vaucluse », sur vaucluse.fr via Wikiwix (consulté le ).
  14. Abel Hugo, France pittoresque ou description pittoresque, topographique et statistique des départements et colonies de la France, Paris, Delloye,
  15. L'Illustration, no 4505 à 4517, 1929 et Ludovic Naudeau, La France se regarde. Le problème de la natalité -1931.
  16. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  17. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  18. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  19. http://www.insee.fr/fr/insee_regions/provence/themes/dossier/popimmigr04/Pop_immigr.pdf
  20. a b c et d Vaucluse, les chiffres clefs
  21. Gérard-François Dumont et Tuerxun Yiliminuer, « Recomposition très diversifiée des territoires. Les « quinze » France ». », Population & Avenir, vol. 4, no 724,‎ , p. 4-7 (DOI 10.3917/popav.724.0004, lire en ligne Inscription nécessaire, consulté le )
  22. Site officiel du conseil général : Edito du Président
  23. France Commission des Archives départementales, communales et hospitalières, Catalogue général des cartulaires des Archives départementales, Imprimerie royale, (lire en ligne)
  24. a et b .Page de présentation du département
  25. « site sur la carrière de gypse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pedagogie.ac-toulouse.fr
  26. a et b Économie autour du massif du Luberon
  27. Le Vaucluse et les touristes, statistiques de 2003 sur le site cjrosier.com
  28. Chiffre d'affaires du tourisme sur le site du conseil départemental
  29. Le transport en Vaucluse sur le site cjrosier.com
  30. L' aérodrome de Pont-Saint-Esprit (code OACI : LFND) est bien un aéroport du département du Vaucluse car bien que la ville de Pont-Saint-Esprit soit localisée dans le département du Gard, il est implanté sur la commune de Lamotte-du-Rhône
  31. Interview du plus ancien agent immobilier en Nord Luberon, 1998 Document PDF
  32. Page sur le "Haut débit" sur le site officiel du département
  33. Ministère de l'intérieur - Scrutin du 20 septembre 1992
  34. Ministère de l'intérieur - Scrutin du 29 mai 2005
  35. Scrutin présidentiel de 2007 - Murs
  36. Ministère de l'intérieur - Élections législatives de juin 2007 - première circonscription
  37. Ministère de l'intérieur - Élections législatives de juin 2007 - deuxième circonscription
  38. Ministère de l'intérieur - Élections législatives de juin 2007 - troisième circonscription
  39. Ministère de l'intérieur - Élections législatives de juin 2007 - quatrième circonscription
  40. « Présidentielle : le profil des 6,4 millions d'électeurs FN »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  41. a b c et d « Châteaux et Monuments du Vaucluse », sur notrebellefrance.com, (consulté le )
  42. « Château des comtes de Toulouse à Vaison-la-Romaine: visite, infos, avis, prix, plan, réserver », sur cityzeum.com (consulté le )
  43. « Thouzon », sur thouzon.fr (consulté le )
  44. « chateau de Mirabeau : site classé MH le 3 juillet 1970 », sur chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le )
  45. « Historique ‹ Chateau de Lourmarin », sur chateau-de-lourmarin.com (consulté le )
  46. http://www.lacoste-84.com/chateau-de-lacoste/
  47. « Château de Gordes / Horaires et tarifs », sur destinationluberon.com (consulté le ).
  48. « Château d'Ansouis - Visites, monuments, Musées en Provence », sur provenceguide.com (consulté le )
  49. http://chateau-du-barroux.com/histoire.html
  50. « Patrimoine et architecture, Chiffres clés 2012, p. 50 » [PDF], Département des études, de la prospective et des statistiques, Ministère de la Culture et de la Communication (consulté le )
  51. Films tournés dans le département Vaucluse

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Casimir-François-Henri Barjavel, Dictionnaire historique, biographique et bibliographique du département de Vaucluse, T. I et II, Carpentras, 1841 (Lire en ligne : Tome 1 et Tome 2).
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique du département du Vaucluse, Avignon, 1876 [lire en ligne].
  • Raymond Rey (1849-1920), « L'enseignement primaire et les écoles publiques dans les États pontificaux de France et pays divers qui ont formé le département de Vaucluse, avant 1789. D'après les archives locales », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1892, tome 11, p. 9-41 (lire en ligne)
  • Joseph Girard, « Les États généraux du Comtat Venaissin depuis leur origine jusqu'à la fin du XVIe siècle », dans Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1906, 2e série, tome 6,p. 27-101, p. 179-218, p. 287-322, 1907, tome 7, p. 1-58, p. 141-185.
  • Joseph Girard, Avignon. Histoire et Monuments, Éd. Dominique Seguin, Avignon, 1924. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Joseph Sautel, Sylvain Gagnière et Léon Germand, Essais historiques sur le département de Vaucluse, 1933.
  • Joseph Sautel, Joseph Girard, Sylvain Gagnière et Hyacinthe Chobaut, Vaucluse, essai d'histoire locale, 1944.
  • Fernand Benoît, La Provence et le Comtat Venaissin, Paris, 1949 (ISBN 9782071003364).
  • Hyacinthe Chobaut, « Le ban des vendanges et la date du début des vendanges dans le Comtat Venaissin du XIVe au XIXe siècle », dans Annales de la Société d’Ethnologie française, p. 55–60, 1950 [lire en ligne].
  • Yvonne Burgues, Les États provinciaux face à l’autorité pontificale dans Avignon et le Comtat Venaissin, Rencontres, no 34. 1961.
  • Aimé Autrand, Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération (mai 1940-25 août 1944), Aubanel, Avignon, 1965, .
  • Sylvain Gagnière et Jacky Granier, Images du passé vauclusien, Éd. Rullière, Avignon, 1973.
  • Pierre Le Roy de Boiseaumarié, Histoire de l'appellation Côtes du Rhône, Éd. Reflets Méditerranées, Avignon, 1978.
  • René Pillorget, Les monnaies comtadines (XIVe – XVIIe siècle), Rencontres, no 118, 1980.
  • Henri Dubled, Histoire du Comtat Venaissin, Carpentras, 1981.
  • Pierre Charnay, Vignobles et vins des Côtes-du-Rhône, Éd. Aubanel, Avignon, 1985.
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • René Moulinas, Histoire de la Révolution d'Avignon, Éd. Aubanel, Coll. Les gens du Sud, Avignon, 1986.
  • Hervé Aliquot, Le Vaucluse dans la guerre 1939-1945. La vie quotidienne sous l’occupation, Éd. Horvath, Saint-Étienne, 1987.
  • Guy Jacquemont et Patrick Galant, Le Grand Livre des Côtes-du-Rhône, Éd. du Chêne, Paris, 1988.
  • Jacques Galas, sous la direction de, Les Carnets du Ventoux, Dossier : La Révolution dans le Comtat, p. 7 à 114, Éd. Alain Barthélemy, Avignon, .
  • Marc Maynègre, De la Porte Limbert au Portail Peint, histoire et anecdotes d’un vieux quartier d’Avignon, Sorgues, 1991, p. 178 à 197, (ISBN 2 9505549 0 3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Claude Arnoux, Maquis Ventoux, Résistance et répression en Provence pendant la IIe Guerre mondiale, Éd. Aubanel, Avignon, 1994.
  • Inventaire des orgues du département de Vaucluse 1998.
  • Joseph Girard, Évocation du vieil Avignon, 1958 - ré-édité Éd. de Minuit, Paris, 2000, (ISBN 2-7073-1353-X) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]