Nahuel Pérez Biscayart — Wikipédia

Nahuel Pérez Biscayart
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Nahuel Pérez Biscayart en au dîner des révélations des César du cinéma.
Naissance (38 ans)
Buenos Aires
Nationalité Drapeau de l'Argentine Argentine
Profession Acteur
Films notables Au revoir là-haut
120 Battements par minute
Les Leçons persanes

Nahuel Pérez Biscayart est un acteur argentin, né le à Buenos Aires. Il est connu dans plusieurs films français et argentins, allemands, belges et suisses.

En 2018, il reçoit le César du meilleur espoir masculin pour 120 Battements par minute.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Nahuel Pérez Biscayart est né à Buenos Aires, issu d'une famille d'origine basque. Son père travaille dans l'architecture et la photographie et sa mère est psychologue.

Il participe à des manifestations[Quand ?] pour commémorer les disparus de la dictature militaire[1].

Il étudie dans un collège technique de Buenos Aires, avec une spécialité en électromécanique. Il y fréquente l'atelier théâtre et présente avec sa classe une pièce aux olympiades de Buenos Aires, qui obtient le prix Révélation.

Carrière[modifier | modifier le code]

En 2003, à dix-sept ans, Nahuel Pérez Biscayart est retenu pour un rôle dans la telenovela Disputas. Il joue aussi dans les séries télévisées argentines Sol Negro et Sangre Fría[2][source insuffisante].

En 2004, il est engagé à interpréter des petits rôles dans les longs métrages Proxima salida de Nicolas Tuozzo et Tatuado d'Eduardo Raspo (2005).

En 2006, il tient un rôle secondaire dans la comédie dramatique El aura de Fabián Bielinsky.

En 2010, le réalisateur Benoît Jacquot, ayant assisté au film Sang impur (La sangre brota) de Pablo Fendrik (2008), choisit l'acteur pour jouer un jeune vagabond solitaire dans son film Au fond des bois[2]. Il tourne en parallèle dans des courts métrages de son compagnon Eduardo Williams, au Vietnam ou encore en Sierra Leone, continuant également à beaucoup voyager à travers le monde[1].

En 2017, il est engagé dans le rôle d’un militant d'Act Up pour le long métrage 120 Battements par minute de Robin Campillo ; le film est présenté au festival de Cannes, salué par la critique et plusieurs fois récompensé aux Césars 2018. La même année, il joue le soldat à la gueule cassée dans Au revoir là-haut d'Albert Dupontel.

Fin , il est révélé qu'il est engagé pour interpréter un survivant de l'attaque terroriste au théâtre du Bataclan dans le film du cinéaste espagnol Isaki Lacuesta[3].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Courts métrages[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Téléfilm[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

  • 2003 : Disputas : Marcos (8 épisodes)
  • 2003 : Sol negro : Marito (13 épisodes)
  • 2004 : Sangre fría : Iván (6 épisodes)
  • 2005 : Conflictos en red (saison 1, épisode 8 : Calentonas)
  • 2005 : Botines (saison 1, épisode 14 : No importa porque yo te amo)
  • 2005 : Ambiciones (12 épisodes)
  • 2005-2008 : Mujeres asesinas : Marcelo (3 épisodes)
  • 2006 : Hermanos y detectives (7 épisodes)
  • 2006 : Amas de casa desesperadas (18 épisodes)
  • 2007 : 9 mm, crímenes a la medida de la historia (2 épisodes)
  • 2008 : Aquí no hay quien viva : Lucas (39 épisodes)
  • 2009 : Epitafios : Pablo (8 épisodes)
  • 2010 : Lo que el tiempo nos dejó (saison 1, épisode 4 : La ley primera)
  • 2011 : El puntero : Herminio (3 épisodes)
  • 2012 : Lynch : Pedro José « Violent / Violeta » (saison 1, épisode 5 : Un cambio Violento)
  • 2019 : Calls : la voix de l'intru (saison 2, épisode 1 : Dans le noir)

Théâtre[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Jury de festivals[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Nahuel vague », Society, no 72,‎ 11-24 janvier 2018, p. 22-25.
  2. a et b Clarisse Fabre, « La performance de Nahuel Perez Biscayart », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. N. B., « L'après-Bataclan au coeur d'un film en préparation, avec Nahuel Pérez Biscayart », sur BFM TV, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Documentation[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]