Grand Central (film) — Wikipédia

Grand Central
Description de l'image 181 Grand Central Fr.jpg.
Réalisation Rebecca Zlotowski
Scénario Gaëlle Macé
Rebecca Zlotowski
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Velvet
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Romance
Durée 94 minutes
Sortie 2013

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Grand Central est un film d'amour français coécrit et réalisé par Rebecca Zlotowski, sorti en 2013.

Le film, tourné pendant l'été 2012 à la centrale nucléaire de Zwentendorf (Autriche) et aux abords de la centrale nucléaire de Cruas[1], a été présenté au festival de Cannes dans la catégorie "Un certain regard" en [2]. Il sort en salles le [3].

Il a aussi été présenté au Festival international du film du Kerala 2014.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Tahar Rahim (Gary)
Léa Seydoux (Karole)
Olivier Gourmet (Gilles)
Denis Ménochet (Toni)

Gary, un jeune ouvrier peu qualifié, est embauché par un sous-traitant dans une centrale nucléaire de la vallée du Rhône. Enrôlé dans l'équipe par Gilles, le chef, et Toni, l'ancien, Gary découvre que la contamination radioactive n'est pas juste un facteur prédisposant à contracter une maladie, mais aussi un danger de tous les jours. Parallèlement, il commence à vivre une histoire d'amour secrète avec Karole, la fiancée de Toni.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Bande originale[modifier | modifier le code]

Le chanteur de pop indie Jeremy Jay a enregistré le titre Ghost Tracks pour le film[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations et sélections[modifier | modifier le code]

Réception critique[modifier | modifier le code]

« À la fois politique et sombrement romanesque (l’idylle contrariée entre Gary et Karole est elle aussi l’objet de lourdes menaces), Grand Central, aux antipodes d’un intimisme parisien toujours très prisé par le cinéma national, évoque parfois, versant 2013, l’univers ouvrier et prolétaire qui inspirait en leur temps, les années 30-40, Jacques Becker, Jean Grémillon ou Jean Renoir. »

— Olivier De Bruyn, Rue 89[4]

« Une histoire, donc, de prolétaires à la puissance x (le corps des hommes considéré comme déchet, la mort qui les prend plus vite), terrifiante sur la réalité de notre époque, mais magnifiée par l'amour interdit qui réunit les deux jeunes gens. Il y a là, à la fois, une grande intelligence et une grande virtuosité, qui font parfois oublier à la cinéaste la nécessité de nourrir ses personnages et le lien qui se tisse entre eux. Ce soupçon d'arbitraire est la rançon d'une impériosité qui est une qualité assez rare chez les cinéastes français. »

— Jacques Mandelbaum, Le Monde[7]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir sur canalplus.fr.
  2. a et b Voir sur rhone-alpes.france3.fr.
  3. « Grand Central, histoire d'amour à l'ombre d'un réacteur nucléaire » sur premiere.fr.
  4. a et b Olivier De Bruyn, « Grand central » : Rebecca Zlotowski secoue nerveusement le ciné français Article de Rue89 sur nouvelobs.com.
  5. Claude Dubout a travaillé comme « décontamineur » dans l'industrie nucléaire durant 30 ans, ce dont il témoigne dans un livre intitulé Je suis décontamineur dans le nucléaire (Éditions Paulo-Ramand - janvier 2010).
  6. Jeremy Jay sur Frenchsymphony.com (consulté le 21 avril 2015)
  7. « Grand Central, une folle chamade sur fond de réactivité » sur lemonde.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]