27e régiment d'artillerie — Wikipédia

27e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 27e régiment d'artillerie
Insigne du 27e régiment d'artillerie divisionnaire (1940).

Création 1872
Dissolution 1962
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie
Rôle Artillerie
Ancienne dénomination 27e régiment d'artillerie de campagne
Inscriptions
sur l’emblème
La Marne 1914-1918
Verdun 1916
La Somme 1916
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Fourragères aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918
Décorations Croix de guerre 1914-1918 (2 palmes)

Le 27e régiment d'artillerie (27e RA) est une unité d'artillerie de l'armée française, créée en 1872 et dissoute en 1962.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  •  : formation du 27e régiment d'artillerie
  • 1884 : renommé 27e régiment d'artillerie de campagne
  • 1923 : dissolution
  • 1939 : création du 27e régiment d'artillerie divisionnaire
  • 1940 : dissolution
  • 1956 : création du 27e régiment d'artillerie (un seul groupe)
  • 1962 : dissolution

Colonels et chefs de corps[modifier | modifier le code]

  •  : Paul Jean Baptiste James Colcomb[1]
  • 1876 : Joseph Bosquillon de Frescheville
  • 1882 : colonel Mathieu
  • 1883 : colonel Le Lorrain
  • 1883 : colonel Régnier
  • 1886 : colonel Wartel
  • 1888 : colonel d'Aumale
  • 1891 : colonel Guérin
  • 1894 : colonel Froment
  • 1897 : colonel Percin
  • ....
  •  : colonel Clément
  •  : colonel Masselin
  •  : chef d'escadron Roesch (nommé lieutenant-colonel le )
  • 1939 : colonel Montrailly[2]
  • 1939 : lieutenant-colonel Mathieu[2]
  • ....

Historique des garnisons, combats et batailles[modifier | modifier le code]

1872-1914[modifier | modifier le code]

Le 27e régiment d'artillerie est formé à Douai par ordre du avec[3] :

En 1873, il fait partie de la 1re brigade d'artillerie et reçoit 1 batteries à cheval du 15e régiment d'artillerie et cède 4 batteries au 33e régiment d'artillerie.

En 1881 des éléments participent à la campagne de Tunisie.

En 1895, 2 sous-officiers, 15 brigadiers et canonniers classés au 38e régiment d'artillerie et revenus au 27e régiment d'artillerie participent à l'expédition de Madagascar.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

En casernement à Saint-Omer et Aire-sur-la-Lys

Affectation : 1re brigade d'artillerie, artillerie de la 2e division d'infanterie.

Composition : 3 groupes de 9 batteries de 75 (36 canons).

1914[modifier | modifier le code]

En 1914, il se mobilise à Saint-Omer, Arques, Saint-Martin-au-Laërt et Aire-sur-la-Lys. Le régiment est composé de 9 batteries.

Envoyé en Belgique, le régiment combat du 15 au près de Dinant puis retraite. À partir du il est engagé dans la première bataille de la Marne de Sézanne à Reims. Le , c'est la Bataille de l'Aisne, vers Craonne. En décembre le régiment est envoyé en Champagne.

1915[modifier | modifier le code]

De janvier à mars, il participe aux attaques de Perthes-les-Hurlus. Il appuie les attaques d'avril lors de la bataille des Éparges. Il est envoyé le dans la région du bois d'Ailly pour appuyer diverses contre-attaques. Le , le régiment retourne dans le secteur de Craonne.

1916[modifier | modifier le code]

Il est relevé le et se dirige vers Verdun. Du 1er mars au , il lutte pour arrêter les assauts allemands de la bataille de Verdun. D'avril à juillet il garde un secteur du Chemin des Dames. Du au il est engagé sur le front de la Somme.

1917[modifier | modifier le code]

Il arrive en Champagne le . Le il enraye une forte attaque allemande sur Maisons-en-Champagne. Le régiment prend position le dans l'Aisne pour préparer l'offensive Nivelle. Pendant un mois les tirs précis de l'artillerie allemande lui causent de forte pertes dans le bois de Beaumarais. Il est relevé le . Le il embarque pour participer à la seconde bataille des Flandres. Il est relevé le .

1918[modifier | modifier le code]

Après la percée allemande du Chemin des Dames le , le régiment est envoyé stopper l'avance allemande au nord-est de la forêt de Villers-Cotterêts puis sur l'Ourcq. Il participe à la seconde bataille de la Marne du 18 au , à la Bataille de l'Ailette du 17 au , aux combats de Crécy-au-Mont et Coucy-le-Château du au .

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Le régiment est dissout le [4].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Présentation de la 51e DI au musée de l'ouvrage de Fermont. Un artilleur du 27e RAD (à gauche) fait face à un fantassin du 310e RI.

Le 27e RAD est mobilisé le au centre mobilisateur d'artillerie no 1 (Douai). Il est affecté à la 51e division d'infanterie[5]. Il est constitué de trois groupes de canons de 75 modèle 1897 hippomobiles[6], commandés par les chefs d'escadron Longueval, Quintard et André[7]. La 10e batterie du régiment est la batterie antichar de la 51e DI. Mobilisée avec six canons de 75 modèle 1897, elle les remplace en mars 1940[8] avec huit canons de 47 modèle 1937[6].

La division, affectée au front de Lorraine pendant la bataille de France, se replie à partir du [9] et est capturée le dans la région de Sexey-aux-Forges[10].

Le 27e RAD compte un quatrième groupe, le XIe groupe, qui est rattaché à l'organe de défense côtière A[5].

Guerre d'Algérie[modifier | modifier le code]

Le I/27e RA participe à la guerre d'Algérie[11]. Groupe équipé de canons, le 1/27e RA est stationné à Oran en 1961[12].

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte les inscriptions[13] :

Décorations[modifier | modifier le code]

Le régiment est cité à l'ordre de l'armée le et le . Il reçoit la fourragère aux couleurs de la croix de guerre le à Wiesbaden[14].

Personnalités ayant servi au régiment[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Jean Baptiste James Colcomb sur geneanet.org
  2. a et b Grandes Unités Françaises, p. 596.
  3. Maurice Loir, Au drapeau ! Récits militaires extraits des mémoires de G. Bussière et E. Legouis, du Cte de Ségur, du maréchal Masséna, du général Vte de Pelleport,... et des journaux, , 313 p. (lire en ligne), p. 300.
  4. Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 220-221
  5. a et b « Regiments d'Artillerie », sur www.atf40.fr (consulté le )
  6. a et b Mary 1985, p. 158.
  7. Mary 1985, p. 159.
  8. Grandes Unités Françaises, p. 585.
  9. Grandes Unités Françaises, p. 593.
  10. Grandes Unités Françaises, p. 595.
  11. Henri Kauffer et Georges Van den Bogaert, « Groupes ayant participé aux opérations en Afrique du Nord 1954-1962 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  12. « 3- Stationnement en Algérie des groupes d'artillerie en 1961 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  13. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 92
  14. Historique 1914-1918.
  15. « Grenadou, Ephraïm (1897-1979) », sur crid1418.org, (consulté le )
  16. Robert Chantin, « La Résistance en Saône-et-Loire : deux chefs de maquis face à face », Guerres mondiales et conflits contemporains, no 185,‎ , p. 127–146 (ISSN 0984-2292, lire en ligne, consulté le )
  17. Albert Duchesne, « L'armée et la politique militaire belges de 1871 à 1920 jugées par les attachés militaires de France à Bruxelles (suite) », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 39, no 4,‎ , p. 1092–1126 (DOI 10.3406/rbph.1961.2387, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]