58e régiment d'artillerie — Wikipédia

58e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 58e régiment d'artillerie
Premier insigne du 58e R.A (armes de Douai)

Dissolution 2003
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Artillerie
Fait partie de Brigade d’artillerie
Garnison Douai
Devise Sans Peur
Inscriptions
sur l’emblème
Les Deux-Morins 1914
Verdun 1916-1917
Le Matz 1918

Le 58e régiment d'artillerie (58e RA) est une unité de l'armée française, dissous en 2003[1].

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Le 58e RA, en tant que régiment d’artillerie sol-air, a été créé à Douai le , par changement d’appellation du 458e Groupe d’artillerie antiaérienne légère. Sa dissolution est intervenue en 2003.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1939 - mars 1940 : lieutenant-colonel Lubin[2]
  • mars 1940 : chef d'escadron Rousset[2]
  • 1963 - 1965 : 458e GAAL Douai : Lieutenant Colonel Gilbert Orrand
  • 1965 - 1967 : 458e GAAL Douai : Lieutenant Colonel Guy Hinterlang
  • 1967 - 1969 : 458e GAAL Douai : Lieutenant Colonel Jean Deal
  • 1969 -  : 458e GAAL Douai : Colonel Henri Vidal
  • - 1971 458e RA Douai : Colonel Henri Vidal
  • 1971 - 1973 : Lieutenant Colonel Yves Domenech de Celles (chef des services techniques CES Jean Lemoinne)
  • 1973 - 1975 : Lieutenant Colonel Jean Coreau (chef des services techniques CES Jean Lemoinne jusqu'au )
  • 1975 - 1977 : Lieutenant Colonel Roger Carrere
  • 1977 - 1979 : Lieutenant Colonel Jacques Richard
  • 1979 - 1981 : Lieutenant Colonel Roland Sade
  • 1981 - 1983 : Lieutenant Colonel Claude Henry
  • 1983 - 1985 : Lieutenant Colonel Jean-Eudes Millot
  • 1985 - 1987 : Lieutenant Colonel Yves Steiger
  • 1987 - 1989 : Lieutenant Colonel Michel Rondeau
  • 1989 - 1991 : Lieutenant Colonel Alain Mie
  • 1991 - 1993 : Lieutenant Colonel Jacques Schwoerer
  • 1993 - 1996 : Lieutenant Colonel Richard Badie
  • 1996 - 1998 : Lieutenant Colonel Régis Laboureau
  • 1998 - 2000 : Lieutenant Colonel Jean-Michel Paupert
  • 2000 - 2002 : Lieutenant Colonel Pierre Augustin
  • 2002 - 2003 : Lieutenant Colonel Bruno Dumas

Historique des garnisons, combats et batailles du 58e Régiment d'artillerie de campagne[modifier | modifier le code]

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Casernement en 1914 du 58e régiment d’artillerie de campagne à Bordeaux avec ses neuf batteries de canons de 75 mm.

Il appartient à la 18e brigade d'artillerie, 35e division d'infanterie.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Il est dissout en et renforce le 24e régiment d'artillerie divisionnaire[3].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

À la mobilisation, le 58e régiment d'artillerie divisionnaire forme, avec le 258e régiment d'artillerie lourde divisionnaire, l'artillerie de la 64e division d'infanterie. Ces deux régiments sont rattachés à la 27e division d'infanterie lorsque cette dernière quitte les Alpes[4].

De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

Du milieu des années soixante jusqu'à sa dissolution début des années 2000, le régiment est à Douai.

En 1970 le régiment est doté d'une Batterie de commandement et des services (BCS), deux batteries de tir, équipées de canons tractés Bofors de 40 mm, une batterie de tir équipée de blindés antiaériens de Bitubes de 30 mm montés sur châssis AMX-13. Le service technique est dirigé de juillet 1972 à juillet 1974 par le Chef d'escadron (puis lieutenant-colonel) Jean Lemoinne.

Dans les années 1990 le 58e RA est rattaché au Commandement de l'artillerie puis à la 3e Brigade d'artillerie, elle-même appartenant au 3e Corps d'armée à Lille.

À partir de janvier 1984, venant remplacer les canons de 40 mm Bofors, sont arrivés au régiment les premiers blindés antiaériens lance-missiles AMX 30 Roland I (version "temps clair"), en provenance du 54e RA de Verdun. En 1986 s’est achevée, avec la création d’une quatrième batterie équipée de Roland II, la transformation du 58e RA en régiment Roland à deux batteries de tir Roland I et deux batteries de tir Roland II.

En 1996, le régiment est doté de missiles mistral . La première batterie la B5 était constitué d'engagés, la seconde la B2 d'appelés . Ce système d'armes nécessitait l'appui de trm200/13 ou de VLRA équipé du radar Samantha . Dans ces 2 batteries, 24 pièces de tir et 8 radars étaient en fonction.

La dissolution du 58e régiment d'artillerie de Douai est l'une des conséquences de la réorganisation et de la professionnalisation de l'armée française, qui conduisent à la réduction d'un certain nombre d'effectifs. Le , est signé un arrêté ministériel prévoyant la dissolution de cette unité. Puisque le un arrêté paru au Journal officiel a officialisé la dissolution du 58e régiment d'artillerie. C'est dans ce cadre qu'a été prise la décision de dissolution du 58e régiment d'artillerie, qui comptait 824 militaires et 41 civils. Dans les faits, les pièces d'artillerie seront transférées vers les deux régiments de Bitche et de Hyères.

Il a été progressivement doté de nouveaux matériels de transmissions de type RITA montés sur camionnette TRM 2000, de VLTT Peugeot 4×4 et de VAB avec tourelle T20-13.

Sa dissolution est intervenue en 2003.

Étendard[modifier | modifier le code]

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :

Devise[modifier | modifier le code]

Sans Peur

Décorations[modifier | modifier le code]

Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918

Fourragère: Aux couleurs du ruban de la croix de Guerre 1914-1918, Le 12/11/1970, le lieutenant-colonel VITAL, chef de corps, a remis au personnel du régiment de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Insigne[modifier | modifier le code]


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Dissolution du 58e régiment d'artillerie de Douai », sur senat.fr (consulté le ).
  2. a et b Service historique de l'Armée, Les grandes unités françaises : historiques succincts (en), Impr. nationale, (lire en ligne), p. 379, 748
  3. « Regroupement des unités d'artillerie », Revue d'artillerie,‎ , p. 95-101 (lire en ligne)
  4. Jacques Sicard, « La 64e division d'infanterie et ses insignes », Militaria Magazine, no 160,‎ , p. 39-46
  5. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]