Élections sénatoriales françaises de 1912 — Wikipédia

Élections sénatoriales françaises de 1912
100 des 300 sièges du Sénat
Radicaux et radicaux-socialistes
Sièges obtenus 166
Républicains progressistes - Fédération républicaine
Sièges obtenus 44
Parti républicain démocratique
Sièges obtenus 58
Conservateurs
Sièges obtenus 22
Socialistes
Sièges obtenus 6 en augmentation 1
Composition du Sénat
Diagramme
Président du Sénat
Sortant Élu
Antonin Dubost
Gauche démocratique
Antonin Dubost
Gauche démocratique

Les élections sénatoriales françaises de 1912 se déroulent le et ont pour but de renouveler la série A du Sénat et quatre sièges vacants.

Contexte[modifier | modifier le code]

Les élections se basent comme en 1909 sur les élections municipales de 1908. Un certain nombre de candidats progressistes font alliance avec des républicains de gauche tandis que les radicaux rejette le collectivisme et les socialistes[1].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des élections sénatoriales de 1912[1],[2].
Tendances politiques Sièges sortants Sièges obtenus Sièges totaux Tendances politiques Sièges sortants Sièges obtenus Sièges totaux
Opposition de droite 20 Conservateurs et nationalistes 7 5
Républicains progressistes 27 5
Gauche républicaine 10
Gouvernement 77 Républicains de gauche 12 10
Union républicaine 11
Radicaux 54 15
Gauche démocratique 33
Radicaux-socialistes 8
Opposition de gauche 2 3 6 Socialistes 2 3 6
Total 100 100 300 100 100 300

À l’issue du scrutin de 1912, il ne reste plus au Sénat que quatre de ses premiers élus, deux inamovibles de décembre 1875 (Jules Cazot et René Bérenger) et deux sénateurs élus en 1876 (Charles de Freycinet et Auguste Huguet). Cazot meurt cependant en décembre 1912.

Sièges par groupe[modifier | modifier le code]

Composition du Sénat après le renouvellement de 1912[3].
Groupes parlementaires Sièges obtenus Sièges totaux
Groupe de la Gauche Démocratique, Radicale et Radicale-Socialiste (GDRRS) 56 en augmentation 166
Groupe de l'Union Républicaine (UR) 21 en augmentation 58
Groupe de Gauche Républicaine (GR) 15 en diminution 44
Groupe de la Droite (DR) 5 en diminution 22
Indépendants ou Non-inscrits 13
Total 315

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Fabien Conord, « Chapitre II. Le temps des fidélités (1888-1912) », dans Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-5562-4, DOI 10.4000/books.pur.45626, lire en ligne), p. 47–74
  2. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  3. LA FONDATION DE LA GAUCHE DEMOCRATIQUE AU SENAT