Élections présidentielles sous la Cinquième République à Wallis-et-Futuna — Wikipédia

Depuis l'adoption de la Constitution de la Cinquième République française, dix élections présidentielles ont eu lieu afin d'élire le président de la République. Cette page présente les résultats de ces élections à Wallis-et-Futuna.

Analyse globale[modifier | modifier le code]

Aux débuts de la Ve République, Wallis-et-Futuna vote de manière très marquée à droite, dans des proportions bien plus élevées que le reste de la France. Charles de Gaulle obtient ainsi près de 100 % des suffrages exprimés en 1965, tout comme Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et 1981.

La tendance se réduit en 1988 avec Jacques Chirac (73,5 %), et s'inverse en 1995, puisque le socialiste Lionel Jospin (55,3 %) arrive en tête du second tour. En 2012, avec 56 %, François Hollande obtient près de cinq points de plus qu'au niveau national. En 2017, le centriste Emmanuel Macron (79 %) recueille treize points de plus que dans le reste de la France.

Résultats détaillés par scrutin[modifier | modifier le code]

2022[modifier | modifier le code]

Au niveau national comme en 2017 Emmanuel Macron est en tête du premier tour. Suivi de près par Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon dépassant tous trois la barre des 20 %. Suit après le candidat Éric Zemmour avec près de 7 % puis par Valérie Pécresse frôlant le palier des 5 % avec 4,8 % des voix. L'élection est d'ailleurs marquée par un très faible nombre de votes des deux partis politiques historiques français, Les Républicains avec 4,8 % et le Parti socialiste porté par Anne Hidalgo avec 2,20 %. Le second tour est remporté par Emmanuel Macron, qui réunit 58,5 % des suffrages exprimés dans un contexte de forte abstention[1].

A Wallis-et-Futuna, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 39,47 % des voix exprimées, suivi de loin par Valérie Pécresse récoltant 25,27 %. Marine Le Pen (10,80 %), Jean-Luc Mélenchon (9,35 %), Nicolas Dupont-Aignan (4,55 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 67,44 % pour Emmanuel Macron contre 32,56 % pour Marine Le Pen avec un taux de participation de 61,38 % des inscrits[2].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
LREM Emmanuel Macron 2 115 39,47 % 3 830 67,44 %
LR Valérie Pécresse 1 354 25,27 %
RN Marine Le Pen 579 10,80 % 1849 32,56 %
LFI Jean-Luc Mélenchon 501 9,35 %
DLF Nicolas Dupont-Aignan 244 4,55 %
REC Éric Zemmour 118 2,20 %
PS Anne Hidalgo 118 2,20 %
LO Nathalie Arthaud 98 1,83 %
RES Jean Lassalle 78 1,46 %
EELV Yannick Jadot 72 1,34 %
NPA Philippe Poutou 48 0,90 %
PCF Fabien Roussel 34 0,63 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits 9 528 100% 9 528 100%
Abstention 4 125 43,29 % 3 674 38,62 %
Votants 5 359 56,71 % 5 840 61,38 %
Blancs 44 0,81 % 82 0,86 %
Nuls 0 0,00 % 79 0,83 %
Exprimés 5 403 100 % 5 679 100 %

2017[modifier | modifier le code]

Au niveau national, le centriste Emmanuel Macron arrive en tête devant la candidate d’extrême droite Marine Le Pen. Néanmoins, avec François Fillon et Jean-Luc Mélenchon, les scores des quatre candidats ayant recueilli le plus de voix sont serrés (4,4 points entre le premier et le quatrième). Pour la première fois, aucun des candidats des deux partis politiques pourvoyeurs jusque-là des présidents de la Ve République n'est présent au second tour. Le second tour est remporté par Emmanuel Macron, qui réunit 66,10 % des suffrages exprimés dans un contexte de forte abstention et de record de votes blancs ou nuls[3].

A Wallis-et-Futuna, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 30,48 % des exprimés, suivi de François Fillon (28,53 %), Benoît Hamon (25,22 %), Marine Le Pen (7,11 %) et Jean-Luc Mélenchon (3,59 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 79,14 % pour Emmanuel Macron contre 20,86 % pour Marine Le Pen avec un taux de participation de 72,01 % des inscrits[4].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  EM Emmanuel Macron 1 630 30,48 % 4 715 79,14 %
  LR François Fillon 1 526 28,53 %
  PS Benoît Hamon 1 349 25,22 %
  FN Marine Le Pen 380 7,11 % 1 243 20,86 %
  LFI Jean-Luc Mélenchon 192 3,59 %
  DLF Nicolas Dupont-Aignan 79 1,48 %
  LO Nathalie Arthaud 54 1,01 %
  UPR François Asselineau 50 0,93 %
  NPA Philippe Poutou 41 0,77 %
  RES Jean Lassalle 29 0,54 %
  SP Jacques Cheminade 18 0,34 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 8 464 8 464
Abstentions 3 053 36,07 % 2 369 27,99 %
Votants[N 2] 5 411 63,93 % 6 095 72,01 %
% votants % votants
Blancs 35 0,41 % 76 0,9 %
Nuls 28 0,33 % 61 0,72 %
Exprimés 5 348 63,19 % 5 958 70,39 %

2012[modifier | modifier le code]

Hollande, désigné par le PS à la suite d'une primaire ouverte, devance Sarkozy dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2012 : c'est la première fois qu'un président sortant est ainsi devancé. Au second tour, Sarkozy est battu mais par un écart plus faible qu'attendu.

A Wallis-et-Futuna, François Hollande arrive en tête du premier tour avec 48,28 % des exprimés, suivi de Nicolas Sarkozy (37,68 %), François Asselineau (6,4 %), Marine Le Pen (2,37 %) et Eva Joly (1,56 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 56,06 % pour François Hollande contre 43,94 % pour Nicolas Sarkozy avec un taux de participation de 76,47 % des inscrits[5].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  PS[N 3] François Hollande 3 093 48,28 % 3 795 56,06 %
  UMP[N 4] Nicolas Sarkozy 2 414 37,68 % 2 974 43,94 %
  MoDem[N 5] François Bayrou 410 6,4 %
  FN Marine Le Pen 152 2,37 %
  EELV[N 6] Eva Joly 100 1,56 %
  FG[N 7] Jean-Luc Mélenchon 76 1,19 %
  LO Nathalie Arthaud 48 0,75 %
  DLF[N 8] Nicolas Dupont-Aignan 43 0,67 %
  NPA Philippe Poutou 42 0,66 %
  S&P Jacques Cheminade 29 0,45 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 8 940 8 942
Abstentions 2 494 27,9 % 2 104 23,53 %
Votants[N 2] 6 446 72,1 % 6 838 76,47 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 39 0,61 % 69 1,01 %
Exprimés 6 407 99,39 % 6 769 99,39 %

2007[modifier | modifier le code]

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Sarkozy réussit à capter une partie des voix de Le Pen et arrive largement en tête. Royal est la première femme qualifiée pour le second tour d'une élection présidentielle. Elle est battue avec une avance de 6 points.

A Wallis-et-Futuna, Nicolas Sarkozy arrive en tête du premier tour avec 43,55 % des exprimés, suivi de Ségolène Royal (39,46 %), François Bayrou (11,20 %), Jean-Marie Le Pen (1,10 %) et Olivier Besancenot (0,99 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 50,17 % pour Nicolas Sarkozy contre 49,83 % pour Ségolène Royal avec un taux de participation de 69,50 % des inscrits[6].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  UMP[N 9] Nicolas Sarkozy 3 125 43,55 % 3 866 50,17 %
  PS[N 10] Ségolène Royal 2 832 39,46 % 3 840 49,83 %
  UDF[N 11] François Bayrou 804 11,20 %
  FN[N 12] Jean-Marie Le Pen 86 1,20 %
  LCR Olivier Besancenot 71 0,99 %
  LO Arlette Laguiller 63 0,88 %
  Les Verts[N 13] Dominique Voynet 60 0,84 %
  SE[N 14] José Bové 41 0,57 %
  GPA[N 15] Marie-George Buffet 40 0,56 %
  CPNT Frédéric Nihous 25 0,35 %
  CNRSP[N 16] Gérard Schivardi 15 0,21 %
  MPF Philippe de Villiers 14 0,20 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits 11 163 11 163
Abstentions 3 958 35,45 % 3 405 30,50 %
Votants 7 208 64,55 % 7 758 69,50 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 32 0,44 % 52 0,67 %
Exprimés 7 176 99,56 % 7 706 99,33 %

2002[modifier | modifier le code]

Après cinq années de cohabitation, un duel est attendu entre Chirac et le Premier ministre Jospin lors de l'élection présidentielle de 2002, mais, à la surprise générale, ce dernier est devancé par Le Pen au premier tour. Au second tour, Chirac bénéficie du ralliement de la gauche et reçoit un score sans précédent. Il s'agit de la première élection pour un mandat de cinq ans et non plus sept.

A Wallis-et-futuna, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 50,60 % des exprimés, suivi de Lionel Jospin (35,76 %), Jean-Pierre Chevènement (7,50 %), Arlette Laguiller (1,17 %) et François Bayrou (0,78 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 92,15 % pour Jacques Chirac contre 7,85 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux de participation de 67,83 % des inscrits[7].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  RPR[N 17] Jacques Chirac 3 031 50,60 % 5 777 92,15 %
  PS Lionel Jospin 2144 35,79 %
  MC[N 18] Jean-Pierre Chevènement 449 7,50 %
  LO Arlette Laguiller 70 1,17 %
  UDF François Bayrou 47 0,78 %
  LCR Olivier Besancenot 47 0,78 %
  FN Jean-Marie Le Pen 46 0,77 % 492 7,85 %
  Les Verts Noël Mamère 35 0,58 %
  PRG Christiane Taubira 28 0,47 %
  CPNT Jean Saint-Josse 18 0,30 %
  FRS Christine Boutin 17 0,28 %
  Cap21 Corinne Lepage 16 0,27 %
  MNR Bruno Mégret 13 0,22 %
  PT Daniel Gluckstein 11 0,18 %
  DL Alain Madelin 9 0,15 %
  PC Robert Hue 9 0,15 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits 9 353 9 348
Abstentions 3 326 35,56 % 2 998 32,07 %
Votants 6 027 64,4 % 6 350 67,93 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 37 0,61 % 81 1,28 %
Exprimés 5 990 99,39 % 6 269 98,72 %

1995[modifier | modifier le code]

Après une nouvelle cohabitation et alors que la droite est particulièrement divisée entre Chirac et le Premier ministre Balladur, Jospin réussit à arriver en tête au premier tour de l'élection présidentielle de 1995, malgré la très lourde défaite de la gauche aux législatives de 1993. Au second tour, il est battu par Chirac.

A Wallis-et-Futuna, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 43,53 % des exprimés, suivi de Lionel Jospin (29,88 %), Edouard Balladur (21,8 %), Jean-Marie Le Pen (1,21 %) et Arlette Laguiller (0,87 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 55,30 % pour Lionel Jospin contre 44,70 % pour Jacques Chirac avec un taux de participation de 79,54 % des inscrits[8].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  RPR Jacques Chirac 2 306 43,53 % 2 494 44,70 %
  PS[N 19] Lionel Jospin 1 583 29,88 % 3 086 55,30 %
  RPR[N 20] Edouard Balladur 1 155 21,8 %
  FN Jean-Marie Le Pen 64 1,21 %
  LO Arlette Laguiller 46 0,87 %
  S&P Jacques Cheminade 46 0,87 %
  Les Verts Dominique Voynet 37 0,7 %
  PC Robert Hue 32 0,6 %
  MPF Philippe de Villiers 29 0,55 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 7 063 7 058
Abstentions 1 744 24,69 % 1 444 20,46 %
Votants[N 2] 5 319 75,31 % 5 614 79,54 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 21 0,39 % 34 0,61 %
Exprimés 5 298 99,61 % 5 580 99,39 %

1988[modifier | modifier le code]

Après deux ans de cohabitation, Mitterrand affronte le Premier ministre Chirac lors de l'élection présidentielle de 1988. Le Pen obtient au premier tour un score jusque-là sans précédent pour un parti d'extrême droite. Au second tour, Mitterrand est facilement réélu.

En Wallis-et-Futuna, Jacques Chirac arrive en tête du premier tour avec 52,27 % des exprimés, suivi de Raymond Barre (39,31 %), François Mitterrand (7,22 %), Jean-Marie Le Pen (0,62 %) et Antoine Waechter (0,2 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 73,48 % pour Jacques Chirac contre 26,52 % pour François Mitterrand avec un taux de participation de 77,11 % des inscrits[9].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  RPR Jacques Chirac 3 143 52,27 % 4 693 73,48 %
  SE[N 21] Raymond Barre 2 364 39,31 %
  PS François Mitterrand 434 7,22 % 1 694 26,52 %
  FN Jean-Marie Le Pen 37 0,62 %
  Les Verts Antoine Waechter 12 0,2 %
  LO Arlette Laguiller 10 0,17 %
  MPT Pierre Boussel 7 0,12 %
  Communiste rénovateur[N 22] Pierre Juquin 4 0,07 %
  PC André Lajoinie 2 0,03 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 8 316 8 315
Abstentions 2 296 27,61 % 1 903 22,89 %
Votants[N 2] 6 020 72,39 % 6 412 77,11 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 7 0,12 % 25 0,39 %
Exprimés 6 013 99,88 % 6 387 99,61 %

1981[modifier | modifier le code]

Lors de l'élection présidentielle de 1981, Giscard d'Estaing arrive en tête au premier tour et affronte, comme la fois précédente, Mitterrand. Pour la première fois, un président sortant est battu : Mitterrand devient le premier président de gauche de la Ve République.

A Wallis-et-Futuna, Valéry Giscard d'Estaing arrive en tête du premier tour avec 60,22 % des exprimés, suivi de Jacques Chirac (38,64 %), François Mitterrand (0,54 %), Michel Debré (0,17 %) et Georges Marchais (0,12 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 94,87 % pour Valéry Giscard d'Estaing contre 2,31 % pour François Mitterrand avec un taux de participation de 75,3 % des inscrits[10].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  UDF Valéry Giscard d'Estaing 2 911 60,22 % 4 776 97,69 %
  RPR[N 23] Jacques Chirac 1 868 38,64 %
  PS François Mitterrand 26 0,54 % 113 2,31 %
  Divers droite[N 24] Michel Debré
8 0,17 %
  PC Georges Marchais 6 0,12 %
  Divers droite[N 24] Marie-France Garaud 5 0,1 %
  MEP Brice Lalonde 4 0,08 %
  PSU Huguette Bouchardeau 3 0,06 %
  LO Arlette Laguiller 2 0,04 %
  MRG Michel Crépeau 1 0,02 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 6 606 6 515
Abstentions 1 761 26,66 % 1 609 24,7 %
Votants[N 2] 4 845 73,34 % 4 906 75,3 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 11 0,23 % 17 0,35 %
Exprimés 4 834 99,77 % 4 889 99,65 %

1974[modifier | modifier le code]

L'élection présidentielle de 1974 est une élection anticipée à la suite de la mort de Pompidou. Mitterrand, candidat unique de la gauche, est largement en tête au premier tour devant Giscard d'Estaing, qui distance lui-même Chaban-Delmas. Au terme d'une campagne animée, marquée par un débat télévisé tendu, Giscard d'Estaing l'emporte avec une très courte avance.

En Wallis-et-Futuna, Huguette Bouchardeau arrive en tête du premier tour avec 57,14 % des exprimés, suivi de Valéry Giscard d'Estaing (39,75 %), François Mitterrand (1,71 %), René Dumont (0,74 %) et Alain Krivine (0,13 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 94,87 % pour Valéry Giscard d'Estaing contre 5,13 % pour François Mitterrand avec un taux de participation de 81,51 % des inscrits[11].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  UDR[N 25] Jacques Chaban-Delmas 1 705 57,14 %
  RI[N 26] Valéry Giscard d'Estaing 1 186 39,75 % 2 869 94,87 %
  PS[N 27] François Mitterrand 51 1,71 % 155 5,13 %
  SE, écologiste René Dumont 22 0,74 %
  FCR Alain Krivine 4 0,13 %
  LO Arlette Laguiller 3 0,1 %
  MDSF Émile Muller 3 0,1 %
  NAR Bertrand Renouvin 3 0,1 %
  SE[N 28] Jean Royer 3 0,1 %
  FE Guy Héraud 2 0,07 %
  FN Jean-Marie Le Pen 1 0,03 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 3 716 3 721
Abstentions 728 19,59 % 688 18,49 %
Votants[N 2] 2 988 80,41 % 3 033 81,51 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 4 0,13 % 9 0,3 %
Exprimés 2 984 99,87 % 3 024 99,7 %

1969[modifier | modifier le code]

L'élection présidentielle de 1969 est une élection anticipée à la suite de la démission de De Gaulle. La gauche se lance désunie dans la course et, bien que Duclos (PCF) manque de le devancer, c'est le président par intérim Poher qui accède au second tour face à l'ex-Premier ministre Pompidou. Alors que Duclos refuse d'appeler à voter au second tour pour « bonnet blanc ou blanc bonnet », Pompidou est finalement largement élu.

A Wallis-et-Futuna, Georges Pompidou arrive en tête du premier tour avec 77,43 % des exprimés, suivi de Alain Poher (21,47 %), Gaston Defferre (0,57 %), Louis Ducatel (0,16 %) et Jacques Duclos (0,16 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 76,02 % pour Georges Pompidou contre 23,98 % pour Alain Poher avec un taux de participation de 86,35 % des inscrits[12].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  UDR[N 29] Georges Pompidou 2 460 77,43 % 2 365 76,02 %
  CD Alain Poher 682 21,47 % 746 23,98 %
  SFIO Gaston Defferre 18 0,57 %
  SE[N 30] Louis Ducatel 5 0,16 %
  PC Jacques Duclos 5 0,16 %
  PSU Michel Rocard 5 0,16 %
  LC Alain Krivine 2 0,06 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 3 611 3 611
Abstentions 425 11,77 % 493 13,65 %
Votants[N 2] 3 186 88,23 % 3 118 86,35 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 9 0,28 % 7 0,22 %
Exprimés 3 177 99,72 % 3 111 99,78 %

1965[modifier | modifier le code]

L'élection présidentielle de 1965 est la première élection au suffrage universel direct à la suite du référendum d'octobre 1962. De Gaulle est mis en ballottage, à la surprise générale, par Mitterrand, candidat unique de la gauche. La campagne du second tour est axée sur l'Europe et les relations internationales ainsi que sur l'armement nucléaire. De Gaulle est finalement réélu avec une large avance.

A Wallis-et-Futuna, Charles de Gaulle arrive en tête du premier tour avec 99,56 % des exprimés, suivi de François Mitterrand (0,2 %), Marcel Barbu (0,09 %), Jean-Louis Tixier-Vignancour (0,09 %) et Jean Lecanuet (0,03 %). Au second tour, les électeurs ont voté à 99,59 % pour Charles de Gaulle contre 0,41 % pour François Mitterrand avec un taux de participation de 99,05 % des inscrits[13].

Parti Candidat Premier tour Second tour
Voix % exprimés Voix % exprimés
  UNR Charles de Gaulle 3 423 99,56 % 3 433 99,59 %
  CIR[N 31] François Mitterrand 7 0,2 % 14 0,41 %
  SE [N 32] Marcel Barbu 3 0,09 %
  SE [N 33] Jean-Louis Tixier-Vignancour 3 0,09 %
  MRP[N 34] Jean Lecanuet 1 0,03 %
  PLE Pierre Marcilhacy 1 0,03 %
Nombre % inscrits Nombre % inscrits
Inscrits[N 1] 3 490 3 490
Abstentions 43 1,23 % 33 0,95 %
Votants[N 2] 3 447 98,77 % 3 457 99,05 %
% votants % votants
Blancs ou nuls 9 0,26 % 10 0,29 %
Exprimés 3 438 99,74 % 3 447 99,71 %

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Inscrits=votants + abstentions
  2. a b c d e f g et h Votants=exprimés + blancs ou nuls
  3. Candidat du Parti socialiste, également soutenu par : Parti radical de gauche, Mouvement républicain et citoyen, Génération écologie, Mouvement unitaire progressiste, Homosexualités et socialisme, Cap21, Nouvel espace progressiste.
  4. Candidat de l'Union pour un mouvement populaire, également soutenu par : Chasse, pêche, nature et traditions, Nouveau Centre, Parti chrétien-démocrate, Parti radical, La Gauche moderne, Les Progressistes, Le Chêne, Convention démocrate.
  5. Candidat du Mouvement démocrate, également soutenu par : Alliance centriste, Parti libéral démocrate.
  6. Candidate d'Europe Écologie Les Verts, également soutenue par : Mouvement écologiste indépendant, Régions et peuples solidaires.
  7. Composé des partis suivants : Parti communiste français, Parti de gauche, Gauche unitaire, République et socialisme, Convergences et alternative, Parti communiste des ouvriers de France, Fédération pour une alternative sociale et écologique.
  8. Candidat de Debout la République, également soutenu par : France bonapartiste, Démocratie et République, Porinetia Ora, Nouvelle Action royaliste.
  9. soutenu par le Parti radical
  10. soutenue par le Parti radical de gauche et le Mouvement républicain et citoyen
  11. soutenu par Cap21, le Mouvement écologiste indépendant, Alternative libérale et le Parti fédéraliste
  12. soutenu par le Mouvement national républicain et le Parti populiste
  13. soutenue par Régions et peuples solidaires
  14. soutenu par une partie du Collectif national d'initiative pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes
  15. Gauche populaire et antilibérale, soutenue par le Parti communiste
  16. Comité national pour la reconquête des services publics, soutenu par le Parti des travailleurs
  17. soutenu par le Parti radical, le Parti populaire pour la démocratie française et des dissidents de l'Union pour la démocratie française
  18. soutenu par le Pôle républicain
  19. PS soutenu par le Parti radical de gauche
  20. RPR soutenu par l'Union pour la démocratie française |
  21. soutenu par l'Union pour la démocratie française
  22. soutenu par le Parti socialiste unifié et la Ligue communiste révolutionnaire
  23. soutenu par le Centre national des indépendants et paysans
  24. a et b gaulliste
  25. soutenu par le Centre démocratie et progrès
  26. soutenu par le Centre démocrate et le Centre républicain
  27. soutenu par le Parti communiste et le Mouvement des radicaux de gauche
  28. dit de la « droite conservatrice »
  29. soutenu par les Républicains indépendants
  30. dit « radical-socialiste indépendant »
  31. investi par la SFIO, soutenu par le PCF, le Parti radical et le PSU
  32. gauche
  33. extrême droite
  34. soutenu par le Centre national des indépendants et paysans

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Résultats de l'élection présidentielles de 2022 - France entière », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Résultats de l'élection présidentielle de 2022 en Wallis et Futuna », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  3. « Résultats de l'élection présidentielles de 2017 - France entière », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 en Wallis et Futuna », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 en Wallis et Futuna », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Wallis-et-Futuna », sur http://www.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
  7. « Résultats de l'élection présidentielle de 2002 à Wallis-et-Futuna », sur http://www.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
  8. « Résultats de l'élection présidentielle de 1995 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).
  9. « Résultats de l'élection présidentielle de 1988 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).
  10. « Résultats de l'élection présidentielle de 1981 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).
  11. « Résultats de l'élection présidentielle de 1974 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).
  12. « Résultats de l'élection présidentielle de 1969 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).
  13. « Résultats de l'élection présidentielle de 1965 en Wallis et Futuna », sur politiquemania.com (consulté le ).