Régions et peuples solidaires — Wikipédia

Régions et peuples solidaires
Image illustrative de l’article Régions et peuples solidaires
Logotype officiel.
Présentation
Président François Alfonsi
Fondation
Siège Nantes (Loire-Atlantique)
Positionnement Centre[1] à gauche[1]
Idéologie Régionalisme[1]
Fédéralisme[2]
Europhilie[2]
Affiliation européenne Alliance libre européenne
Couleurs Vert, noir, jaune et rouge
Site web federation-rps.org
Représentation
Sénateurs
1  /  348
Députés
4  /  577
Conseillers régionaux
29  /  762
Députés européens
1  /  74

Régions et peuples solidaires (RPS ou R&PS) est un parti politique qui fédère, à l'échelle de la France, des organisations politiques régionalistes ou autonomistes de France. Les courants politiques qui y sont représentés s'inscrivent tous dans le fédéralisme avec une forte sensibilité écologiste. Son président est François Alfonsi, de Femu a Corsica (FaC).

Histoire[modifier | modifier le code]

En , des partis régionalistes alsaciens, basques, bretons, catalans, corses, occitans et savoyards présentent une liste commune pour les élections européennes. Intitulée « Régions et peuples solidaires », elle est menée par Max Simeoni et rassemble également quelques personnalités issues de la société civile dont le chanteur Renaud qui partagent une sympathie pour le régionalisme. La liste obtient 76 436 voix (0,39 % des suffrages exprimés). le , ces partis, réunis à Aix-en-Provence, décident de continuer la dynamique de cette liste en créant un mouvement politique du nom de Régions et peuples solidaires. Le Congrès constitutif se tient les 11-, à Rennes[L 1].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

La fédération Régions et peuples solidaires rassemble des partis opposés à la violence[SP 1]. Elle a pour but de faire évoluer les institutions françaises vers le fédéralisme interne et de réduire les inégalités de développement entre les territoires[L 2]. L'universitaire et chercheur en science politique Tudi Kernalegenn explique que l'idéologie de R&PS ne vise pas « à répondre à tous les sujets politiques, socio-économiques et sociétaux, du fait de la grande diversité idéologique des membres de R&PS ». Il précise que l'écologie est un thème très présent mais que deux concepts sont centraux : « le renforcement du territoire régional et la valorisation de la diversité culturelle »[J 1]. Les partis membres ont aussi pour point commun un fort attachement à l'Europe[J 2]. Selon le journaliste et spécialiste de l'Union européenne Jean Quatremer, R&PS est avec EELV le seul parti à avoir une vraie réflexion européenne[J 3].

Charte de RPS[modifier | modifier le code]

Régions et peuples solidaires s'est dotée d'une charte pour fédérer ses organisations membres autour de valeurs communes[SP 1] :

  • Article 1 : combattre le centralisme parisien et celui de l’Europe des états pour réduire les inégalités de développement qu’ils engendrent ou accentuent au détriment de la plupart des régions et peuples.
  • Article 2 : permettre à chaque citoyenne et citoyen, si telle est sa volonté, d’étudier, de se former, de travailler et de vivre décemment au pays.
  • Article 3 : lutter contre les injustices et agir en faveur du progrès social.
  • Article 4 : favoriser la maîtrise de leur économie par nos régions et peuples respectifs, ce qui sera une garantie de leur essor culturel et intellectuel.
  • Article 5 : favoriser un développement soutenable, donc durable, et harmonieux de l’ensemble du territoire européen.
  • Article 6 : faire valoir la richesse apportée par la diversité, y compris sur le plan économique, dans un monde en devenir où une identité forte et ouverte est un facteur de dynamisme et où les potentialités culturelles seront des atouts de premier plan.
  • Article 7 : encourager la diversité culturelle et promouvoir les identités (langues et cultures) en particulier par une officialisation des langues de nos peuples et de nos communautés.
  • Article 8 : préserver, entretenir et valoriser le patrimoine culturel et historique.
  • Article 9 : développer la démocratie locale par l’implication permanente des citoyens dans les prises de décision politique et par l’usage du référendum d’initiative populaire.
  • Article 10 : promouvoir en France et en Europe le fédéralisme à base régionale ou communautaire selon les principes d’autonomie, de coopération et de solidarité.
  • Article 11 : permettre aux peuples divisés par des frontières interétatiques, héritages des guerres, de se réunir à la faveur du processus d’unification de l’Europe.
  • Article 12 : développer des solidarités avec les peuples en retard de développement, du Sud et d’Europe de l'Est.
  • Article 13 : combattre toutes les formes de racisme et de xénophobie et travailler à une meilleure compréhension entre les peuples et les communautés, dans l’échange et dans l’acceptation mutuelle des cultures.

Revendications[modifier | modifier le code]

Lors de son congrès annuel à Brignogan en Bretagne le , la Fédération a adopté les propositions suivantes :

  • Ratification par la France de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, modification de l'article 2 de la Constitution française et officialisation des langues concernées au sein de leur espace territorial.
  • Selon les dispositions nouvelles de l'article 72 de la Constitution, création de régions à statut spécifique en Savoie, le Pays basque et la Catalogne, l'inclusion du département de la Loire-Atlantique en région Bretagne, et la création d'une interrégion occitanes.
  • Énoncé et mise en place d'un règlement politique pour les revendications autonomistes, notamment en Corse où elle veut instaurer un processus de paix comme ceux au Royaume-Uni et en Espagne
  • Avènement d'une République fédérale en France
  • Droit de rapprochement pour les prisonniers corses, basques, bretons et occitans.

Partis membres[modifier | modifier le code]

Régions et peuples solidaires rassemble des formations politiques qui, d'après ce qu'elle énonce dans l'article 1 de ses statuts, « représentent des peuples, des communautés culturelles et linguistiques et/ou des réalités régionales historiques et qui sont animées, en opposition à tout esprit de domination ou de xénophobie, par un même idéal de respect des minorités, d’approfondissement de la démocratie, d’autonomie, d’autodétermination et de fédéralisme »[SP 2]. La fédération peut également être composées d'associations « représentant des communautés non territoriales »[SP 3]. R&PS exerce ses activités sur l’ensemble du territoire de la République française[SP 2].

Partis membres actuels[modifier | modifier le code]

Territoire ou communauté Parti Sigle Idéologie Statut Depuis
Alsace Unser Land (Notre pays) UL Autonomisme[3], fédéralisme, démocratie chrétienne[3] Membre 2010
Bretagne Union démocratique bretonne UDB Autonomisme, progressisme, fédéralisme européen, socialisme, social-démocratie, socialisme démocratique, écologie politique Membre fondateur 1994
Pyrénées-Orientales Esquerra Republicana de Catalunya (Gauche républicaine de Catalogne) ERC Autonomisme, social-démocratie Membre ?
Unitat Catalana UC Autonomisme, catalanisme Membre 2023
Oui au Pays Catalan OPCat Autonomisme, catalanisme Membre 2016
Corse Femu a Corsica FC Autonomisme, nationalisme corse[4] Membre 2018[EL 1]
Partitu di a Nazione Corsa PNC Autonomisme[5], nationalisme corse[5], social-démocratie, écologie politique Membre 2002
Moselle 57 - Le Parti des Mosellans / Partei der Mosellothringer[SP 4] 57-PDM Autonomisme, centrisme Membre 2015[SP 5]
Occitanie Partit occitan POC Autonomisme, nationalisme occitan, social-démocratie, écologie politique Membre fondateur 1994
Pays basque Nord Euskal Herria Bai (Oui au Pays Basque) EH Bai Autonomisme, nationalisme basque, social-démocratie, féminisme, socialisme, nationalisme de gauche, écologie politique Membre 2021
Eusko alkartasuna (Solidarité basque) EA Nationalisme basque[6], indépendantisme[6], social-démocratie[6] Membre fondateur 1994
Parti nationaliste basque EAJ-PNB Autonomisme, nationalisme basque[7], démocratie chrétienne[8] Membre 1997
Savoie Mouvement région Savoie MRS Autonomisme, nationalisme savoyard[9], fédéralisme, démocratie participative, démocratie directe, écologie politique Membre fondateur 1994
La Réunion Parti Réunionnais PaRé Autonomisme, écologie politique Membre observateur 2023
Tamazgha et sa diaspora Congrès mondial amazigh CMA Organisation non gouvernementale internationale Membre associé 2009

Anciens partis membres[modifier | modifier le code]

D'autres partis politiques ou associations ont pu être membres ou avoir un statut d'observateur :

Territoire ou communauté Parti Sigle Idéologie Statut Depuis Jusqu'en Commentaires
Alsace Union du peuple alsacien UPA Autonomisme, centrisme Membre fondateur 1994 2009 Fusion avec Fer's Elsass en pour former Unser Land en . Unser Land adhère dès sa création à RPS.
Fer's Elsass (Pour l'Alsace) - Association Observateur 2007 2008 Fusion avec l'Union du peuple alsacien (UPA) en .
Bretagne Frankiz Breizh (Liberté Bretagne) - Autonomisme, social-démocratie Membre fondateur 1994 2008 Fusion avec l'Union démocratique bretonne (UDB) en 2008.
Pyrénées-Orientales Bloc català (Bloc catalan) - Autonomisme, centrisme Membre ? 2006 Dissolution en pour devenir Convergence démocratique de Catalogne (CDC), une fédération indépendante du parti sud-catalan Convergència democràtica de Catalunya. La CDC adhère dès sa création à RPS.
Convergence démocratique de Catalogne CDC Autonomisme, centrisme Membre 2006 2016 Dissolution en pour intégrer la démarche « Oui au pays catalan » devenu parti politique lors d'un congrès fondateur le . OPC adhère dès sa création à RPS.
Corse Union du peuple corse UPC Autonomisme Membre fondateur 1994 2002 Fusion avec deux autres formations corses en pour former le Parti de la nation corse (PNC). Le PNC adhère dès sa création à RPS.
Franche-Comté Rassemblement du peuple franc-comtois RPFC Autonomisme, centrisme Membre 1995 1999 Disparition en 1999.
Savoie Ligue savoisienne - Indépendantisme, autonomisme Observateur 2003 2005 Suspension de ses activités en 2012.
Pays Basque Abertzaleen Batasuna AB Autonomisme, indépendanisme membre 2022 Dissolution en 2022

Organisation[modifier | modifier le code]

Universités d'été et congrès[modifier | modifier le code]

Chaque année, au mois d'août, RPS organise une université d'été suivie du congrès annuel.

Gustave Alirol (R&PS-POC),
président de la fédération de 1995 à 2022.
François Alfonsi (R&PS-FaC), eurodéputé de la circonscription Sud-Est de 2009 à 2014, président de l'ALE depuis 2014 et président de R&PS depuis le congrès d'Aix-les-Bains de 2022.

Bureau de RPS[modifier | modifier le code]

Gustave Alirol (POC) est élu président de la fédération dès sa création en 1995 et le reste jusqu'en 2022[15]. Il est remplacé en 2022 par François Alfonsi (Femu a Corsica)[16],[15].

Bureau élu lors du congrès d'août 2018 :

Bureau élu lors du congrès d'août 2022[18],[15] :

Personnalités de R&PS[modifier | modifier le code]

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Synthèse[modifier | modifier le code]

Elections européennes
Année Voix % Sièges Rang Tete de liste nationale Groupe
1994 76 438 0,39
1999
2004
2009 2 803 759 16,28
1  /  74
3e / Verts/ALE
2014 65 054 0,34
0  /  74
/ / /
2019 3 055 023 13,48
1  /  79
3e Yannick Jadot Verts/ALE
2024
Election législatives
Année Premier tour Sièges
Voix %
2012
2017
3  /  577
2022 148 490 0,65
4  /  577
Eléctions régionales
Année Alsace Bretagne (administrative) Corse
% Rang Conseillers % Rang Conseillers % Rang Conseillers
2010 12,21 3e
2015 6,71 4e
2021 14,84 4e
4  /  83

Les résultats sont ceux du premier tour a chaque fois

1994 : élections européennes[modifier | modifier le code]

Les partis régionalistes et fédéralistes de France métropolitaine présentent une liste commune, intitulée « Régions et peuple solidaires », aux élections européennes de 1994 qui sont organisées selon une circonscription unique pour l'ensemble du territoire. Elle est menée par Max Simeoni, député sortant de l'Union du peuple corse, élu en 1989 sur la liste des Verts, ainsi que Gustave Alirol (président du Parti occitan) et Henri Gourmelen (porte-parole de l'Union démocratique bretonne). Elle est soutenue en fin de liste (de la 82e à la 86e place) par Christian Laborde, Jean Cardonnel, Gilles Perrault, Jacques Higelin et Renaud[J 4] et reçoit le soutien de Charles Napoléon[J 5]. La liste obtient 76 436 voix (0,39 % des suffrages exprimés) mais aucun élu. Cette candidature commune préfigure la création de la fédération politique Régions et peuple solidaires lors d'un congrès constitutif tenu à Rennes en [L 1].

Recto de la profession de foi de la liste Régions et peuples solidaires conduite par Max Simeoni en 1994
Verso de la profession de foi
Résultat, par département, de la liste Régions et peuples solidaires en 1994

Liste des candidats[19] :

  1. Max Simeoni, député européen (UPC)
  2. Gustave Alirol, maire de Saint-Hostien, (POc)
  3. Henri Gourmelen (UDB)
  4. André Ohresser (UPA)
  5. Jordi Vera (ERC)
  6. Akil Mahmoud
  7. Michel Duret (MRS)
  8. Pierre Charriton (EA)
  9. Jean-Marc Toranian
  10. François Alfonsi, conseiller territorial Corse (UPC)
  11. Jakes Abeberry, adjoint au maire de Biarritz (EB)
  12. Jean Guegueniat, adjoint au maire de Brest (FB)
  13. Pierre Zouloumian
  14. Josiane Marty-Daunis, adjointe au maire de Puylaurens (POc)
  15. Alain Fenet
  16. Étienne Foos (SDL)
  17. Jacques Fermaut (PFF)
  18. Thérèse Bouvier (MRS)
  19. Bernard Wittmann (UPA)
  20. David Bertrana (ERC)
  21. Parfait Jans (MRS)
  22. Gérard Romiti (UPC)
  23. Hervé Guerrera (POc)
  24. Françoise Le Scour (UDB)
  25. Marcel Schmitt (UPA)
  26. Filtz Desde
  27. Maria Hébrard-Epalza (EA)
  28. Pierre Boissière, maire de Lacaussade (POc)
  29. Françoise Micheli (UPC)
  30. Joël Guéguan (UDB)
  31. Jean Gauby (ERC)
  32. Bernard Vaton (POc)
  33. Claude Dufour (MRS)
  34. Evelyne Millour (UDB)
  35. François Grimaldi (UPC)
  36. Claude Molinier (POc)
  37. Martin Hell (UPA)
  38. Pierre Verdaguer (ERC)
  39. Patrick Pellen (UDB)
  40. Yves Lavalade (POc)
  41. Marie-Andrée Arbelbide (EB)
  42. Jean Mannarini (UPC)
  43. Éric Magloire (PFF)
  44. Jean Vilote (POc)
  45. Annaig Le Gars
  46. Marcel Chamberod (MRS)
  47. Antoine Wessbecher, maire de Wintzenbach (UPA)
  48. François Pontalier (POc)
  49. Antoine Casalta (UPC)
  50. Yannick Hemeury (UDB)
  51. Louis Liboutry (ERC)
  52. Gérard Leynaud (POc)
  53. Dominique Peillen (EA)
  54. Alain Favre (MRS)
  55. Lena Louarn
  56. Jean-François Stéfani, conseiller territorial Corse (UPC)
  57. Jean Souchon (POc)
  58. René Trunk (UPA)
  59. Yves Rauzier (POc)
  60. Michel Mayol (ERC)
  61. Jean-Flore Chiarasini, maire de Tavera (UPC)
  62. Edouard Pascal Mousselard (MRS)
  63. Mireille Bras (PO)
  64. Yves Rémond, maire de Saint-Hernin (UDB)
  65. Ptatxi Noblia (EB)
  66. Pierre Loubère (EP)
  67. Jean Franceschetti (UPC)
  68. Nicole Desury (UDB)
  69. François Waag (UPA)
  70. Jean-Pierre Giraud (POc)
  71. Marceline Pagola (EA)
  72. Pierre-Yves Le Floc'h (UDB)
  73. Michel Angeli (UPC)
  74. Georges Escartin (POc)
  75. Catherine Jotz (UPA)
  76. Jean-Paul Martin (POc)
  77. Jean-Yves Drillet (UDB)
  78. Robert Arrambide (EB)
  79. Marie-Thérèse Hermann (MRS)
  80. Jean-François Blanco
  81. Benoît Muracciole
  82. Christian Laborde
  83. Père Jean Cardonnel
  84. Gilles Perrault
  85. Jacques Higelin
  86. Renaud Séchan (dit Renaud)
  87. Guy Cambot

2004, 2009, 2014 : élections européennes par circonscriptions suprarégionales[modifier | modifier le code]

La France est alors divisée en 8 circonscriptions suprarégionales : Nord-Ouest, Ouest, Île-de-France, Est, Centre, Sud-Ouest, Sud-Est, Outre-Mer. Les élections par circonscriptions suprarégionales respectaient mieux la répartition des langues et provinces, en France, qu'une seule circonscription nationale.

En particulier, la circonscription Sud-Ouest couvre trois régions administratives (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon), soit à la fois les régions historiques Gascogne et Languedoc. Le territoire nommé Occitanie couvre en fait les provinces et régions historiques Gascogne (et Val d'Aran, aranais et gascon sont proches), Languedoc, Limousin, Auvergne (en partie) et Provence.

2007 : élections présidentielle et législatives[modifier | modifier le code]

S'appuyant sur les liens étroits entre les Verts et les partis régionalistes depuis presque vingt ans au niveau hexagonal, et sur le groupe parlementaire commun Les Verts - Alliance libre européenne (ALE) au Parlement européen, les écologistes et les régionalistes signent en une déclaration politique qui fonde leur action partagée. Les deux organisations partagent des « valeurs communes : sortie du nucléaire et développement des énergies renouvelables, protection de l’environnement et de la biodiversité, promotion des droits politiques et culturels des peuples, respect de la diversité linguistique, lutte contre toutes les formes de discriminations, développement d’une économie sociale et solidaire. »

Le , Les Verts et Régions et peuples solidaires poursuivent leur partenariat politique sur le plan électoral en signant un accord commun détaillé qui acte le soutien de RPS à la candidature de Dominique Voynet à l’élection présidentielle et l'alliance entre les deux organisations pour les législatives de [20].

2009 : élections européennes[modifier | modifier le code]

Aux élections européennes de 2009, la fédération Régions et peuples solidaires est partie prenante du rassemblement Europe Écologie, aux côtés des Verts et de représentants associatifs écologistes. Sur les huit circonscriptions électorales, elle est en position éligible dans celle du Sud-EstFrançois Alfonsi (RPS-PNC) est no 2 de la liste. Sur cette vaste circonscription, il est soutenu par le PNC, le POC et MRS. La liste obtient 537 151 voix (18,27 %) et François Alfonsi est élu eurodéputé. Au parlement européen, il siège au sein du groupe des Verts/Alliance libre européenne, aux côtés des autres eurodéputés écologistes et régionalistes d'Europe.

Dans la grande circonscription Sud-Ouest, Europe Écologie est donc soutenue par le POC et par les partis basques EA et AB. Mais, contrairement à 2004, pas par le PNB, ce qui provoque un désaccord au sein du PNB de la part de ceux qui soutenaient l'alliance avec Europe Écologie[Note 1]. La liste d'Europe Écologie, menée par José Bové, obtient 415 457 voix (15,83 %) et deux élus. Le représentant de la fédération, Menane Oxandabaratz (RPS-AB), n'est pas élu. La liste PNB réalise 3,4 % en Pays basque (1,98 % sur le département des Pyrénées-Atlantiques).

2010 : élections régionales[modifier | modifier le code]

Ancien et premier logo de la coalition.

Aux élections régionales de 2010, R&PS — qui a désormais un nouveau mouvement associé, le Congrès mondial amazigh (CMA)[Note 2] — fait toujours partie du rassemblement Europe Écologie :

  • En Alsace, Unser Land a présenté un candidat, Richard Weiss, sur la liste Europe Écologie (29,79 % au second tour) mais a appelé à voter pour la liste MoDem (4,44 %)[22].
  • En Aquitaine, le Parti nationaliste basque a obtenu 0,66 % (7 086 voix) et la coalition Euskal Herria Bai 0,02 % soit 221 voix. Eusko Alkartasuna conformément à l'accord conclu par R&PS d'obtenir 15 conseillers régionaux autonomistes dans l'Hexagone, a soutenu Europe Écologie, ce qui permit l'élection de l'occitaniste David Grosclaude dans les Pyrénées-Atlantiques.
  • En Corse, les autonomiste du Parti de la nation corse avec Inseme per a Corsica ont remporté 25,89 % des voix sois 11 élus. Au total les nationalistes corses ont remporté 35,74 % des voix, leur meilleur résultat depuis la création des élections territoriales.
  • En Occitanie le Partit occitan a lui remporté cinq élus sur les listes d'Europe Écologie en Aquitaine (David Grosclaude), Midi-Pyrénées (Guillèm Latrubesse), Provence-Alpes-Côte d'Azur (Anne-Marie Hautant et Hervé Guerrera) et Auvergne (Gustave Alirol). En 2015, à la faveur d'une démission pour cause de cumul des mandats, Estela Parot-Urroz devient conseillère régionale en Limousin, portant à six le nombre d'élus régionaux du Partit occitan.

2012 : élections présidentielle et législatives[modifier | modifier le code]

Pour la présidentielle, R&PS confirme sa traditionnelle alliance avec EELV et soutient la candidature d'Eva Joly. Comme en 2007, un accord législatif est acté en parallèle, même si dans certaines circonscription les candidats R&PS sont présentés contre des écologistes.

35 candidats sont présentés : 14 Partit Occitan, 10 UDB, 4 Femu a Corsica, 3 Eh Bai, 2 EAJ-PNV, un Unser Land, et un Mouvement Région Savoie. Quatre autres R&PS sont suppléants de candidats écologistes[SP 7]. Dans le cadre de l'accord avec EELV deux d'entre eux sont soutenus par le Parti socialiste, Gustave Alirol (POc) et Paul Molac (UDB)[SP 8]. Pour la première fois, en la personne de Paul Molac, R&PS obtient un député[24]

2014 : élections européennes[modifier | modifier le code]

L'alliance traditionnelle entre RPS et EELV n'est pas reconduite. Cinq listes autonomes sont annoncées par la fédération Régions et peuples solidaires[EL 2]. Les listes seront :

Résultats

Ce nombre de listes permet au parti d'obtenir un clip télévisuel diffusé dans toute la France, mais les scores sont très faibles. Ainsi :

  • La liste de François Alfonsi recueille 0,75 % sur l'eurorégion Sud-Est, mais termine troisième en Corse avec 21,51 % des voix, c'est le meilleur score d'un parti régionaliste à ces élections ;
  • Dans la circonscription Massif central-Centre et en Île-de-France, les listes ne recueillent que 0,02 %[25],[26] ;
  • La liste « La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa », portée par l'UDB dans la circonscription Ouest n'obtient que 1,01 % dans l'eurorégion[27]. Même en Bretagne, ils n'obtiennent qu'un peu plus de 2 %[28], alors que la liste menée par Christian Troadec y obtient 7,20 %, d'ailleurs l'UDB communique sur le score global des régionalistes[Note 4] ;
  • « Euskadi Europan », qui n'était pas soutenue par la partit Occitan, obtient 0,25 % sur la circonscription Sud-Ouest, mais 7,51 % au Pays basque Nord ;
  • En Outre-Mer, la liste menée par le dissident écologiste et député sortant d'Ile-de-France Jean-Jacob Bicep n'obtient que 1,56 %.

2015 : élections régionales[modifier | modifier le code]

En Corse, la liste de Gilles Simeoni remporte les élections territoriales avec une majorité relative de 24 élus sur 50, après une fusion de liste au second tour avec celle de Jean-Guy Talamoni.

En Bretagne, la liste de Christian Troadec (maire de Carhaix-Plouguer et porte-parole du mouvement des Bonnets rouges), est soutenue par l'Union démocratique bretonne et réalise le score de 6,71 % lors de les élections régionales.

En Alsace, la liste "Non à l'ACAL, Oui à nos régions !" conduite par Jean-Georges Trouillet d'Unser Land obtient 4,73 % soit 84 147 voix[29]. Les meilleurs scores sont obtenus dans le Bas-Rhin (10,07%) et dans le Haut-Rhin (12,64%).

En Occitanie, alors encore nommée « Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées », le Partit occitan rejoint la liste menée par l'écologiste Gérard Onesta en alliance avec l'ensemble du Front de gauche. La liste a aussi le soutien de la Gauche républicaine de Catalogne . Au soir du premier tour la liste obtient 10,26 % et fusionne avec celle menée par la socialiste Carole Delga. Cette union obtient 58,86% des voix aux second tour et Patric Roux, du Partit Occitan, devient le seul élu R&PS en dehors de la Corse.

2017 : élections législatives[modifier | modifier le code]

Pour les législatives de 2017, R&PS propose 202 candidats, parfois venus de partis régionalistes mais avec une déclaration de rattachement au parti. L'ancien assistant parlementaire régionaliste Pèire Costa, aujourd'hui directeur de R&PS, déclare que : « Nous cherchons à atteindre 1 % des voix dans plus de 50 circonscriptions pour toucher des subventions publiques. Nous espérons une dizaine de candidats au second tour, en particulier en Corse et en Bretagne[EL 7]. »

Après le premier tour, 71 candidats franchissent le cap des 1 %, 20 les 5 % et cinq sont au second tour. Les meilleurs scores sont enregistrés dans le Pays basque, en Bretagne, en Corse et en Alsace[SP 10].

Cinq députés élus en 2017 se rattachent financièrement à Régions et peuples solidaires (Paul Molac, Jean Lassalle, Jean-Félix Acquaviva, Paul-André Colombani et Michel Castellani)[30]. En 2020, neuf députés sont en tout rattachés à R&PS. Parmi ces députés, six sont rattachés politiquement: Jean-Félix Acquaviva, Michel Castellani, Paul-André Colombani, Paul Molac, François Pupponi et Frédérique Dumas.

2019 : élections européennes[modifier | modifier le code]

En 2019, dans une situation similaire à 2009 à l'exception d'une unique circonscription en France, R&PS participe à nouveau à la liste commune écologiste EELV - AEI - R&PS, fournissant six candidats à la liste.

En 8e position[31], François Alfonsi est à nouveau élu eurodéputé. Bien que partie prenante de la liste Europe Écologie, R&PS a mené une campagne autonome.

2021 : élections régionales et départementales[modifier | modifier le code]

2022 : élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Considérant qu’aucun candidat ne propose clairement de rompre avec le jacobinisme et d’engager effectivement la France sur la voie du fédéralisme différencié, R&PS a décidé à l’unanimité de n’apporter son soutien à aucun candidat à l’élection présidentielle[32].

2022 : élections législatives[modifier | modifier le code]

Les 92 candidats soutenus par RPS totalisent 145 488 suffrages, soit 0,64 % des suffrages exprimés[33].

Quatre députés sortants sont réélus : Paul Molac en Bretagne et trois en Corse : Michel Castellani, Jean-Félix Acquaviva et Paul-André Colombani[34]. Ils siègent tous les quatre dans le groupe LIOT.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Côté espagnol, EAJ-PNB a depuis 2004 un eurodéputé qui siège dans le groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) et non dans celui des Verts/ALE
  2. L'article 2 des statuts de RPS prévoit en effet que « Sont membres associés de la fédération des associations représentant des communautés non territoriales et répondant aux mêmes objectifs et principes, selon une procédure d’agrément prévue au règlement intérieur. »[21].
  3. Dans cette circonscription Sud-Ouest, en dehors du Pays basque Nord, il est à noter que le Partit occitan, membre de RPS, soutient la candidature de José Bové avec une candidate montpelliéraine présente sur la liste EELV[EL 6].
  4. « En Bretagne, alors qu'un scrutin de nature européenne ne s'y prêtait guère, plus de 9 % des suffrages se sont portés sur des listes qui faisaient de l'obtention d'un vrai pouvoir de décision en région une priorité majeure. C'est un fait électoral sans équivalent ailleurs en France, si ce n'est en Corse. », sur le site de l'UDB.

Références[modifier | modifier le code]

Références de livres[modifier | modifier le code]

  1. a et b Kernalegenn 2014, p. 53.
  2. Chartier & Larvor 2004, p. 330.

Références de périodiques[modifier | modifier le code]

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  2. Laurent de Boissieu, « Le « rêve européen » des partis régionalistes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  3. Brice Perrier, « Enquête : les régionalistes, derniers européens ? », Marianne, no 1120,‎ , p. 54-57 (ISSN 1275-7500, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Listes de candidats à l'élection des représentants : liste régionaliste et fédéraliste « Régions et peuples solidaires » », Journal officiel de la République française, no 123,‎ , p. 7754 (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Napoléon candidat à Ajaccio », Libération,‎ (ISSN 0335-1793, lire en ligne).

Référence dans la presse en ligne[modifier | modifier le code]

Références sites politiques[modifier | modifier le code]

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  2. a et b « Statuts de la fédération Régions et peuples solidaires », sur R-p-s.info, (consulté le ) : « Article 1 ».
  3. « Statuts de la fédération Régions et peuples solidaires », sur R-p-s.info, (consulté le ) : « Article 2 ».
  4. « Site officiel de 57 - Le Parti des Mosellans / Partei der Mosellothringer », sur 57pdm.org.
  5. Partis Fédérés et Motion du Congrès 2015 de R&PS - Font Romeu - 28 août 2015, site de R&PS
  6. Le Président du CMA élu au Conseil Régional Rhône-Alpes, 2 avril 2010
  7. « Résultat des candidats de RPS au 1er tour des élections législatives » [archive], sur R-p-s.info, Régions et peuples solidaires, (consulté le ).
  8. 2 candidats de RPS officiellement investis avec le soutien du Parti Socialiste, 14 mars 2012, consulté le 28/04/2014.
  9. Jean-Jacob Bicep, tête de liste RPS pour l’outre-mer, sur le site de RPS, 21 avril 2014, consulté le 28/04/2014.
  10. « Premier tour des législatives : des résultats historiques », sur Régions et peuples solidaires, (consulté le ).

Autres références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b (en) « France », sur Europe Elects, (consulté le )
  3. a et b Laurent de Boissieu, « Unser Land (UL) », sur france-politique.fr, .
  4. Laurent de Boissieu, « Femu a Corsica (FEMU) », sur france-politique.fr, .
  5. a et b Laurent de Boissieu, « Partitu di a Nazione Corsa (PNC) », sur france-politique.fr, (consulté le ).
  6. a b et c Jean-Marie Izquierdo, « Trajectoires nationalistes. Les nationalismes en Pays Basque français et espagnol », Pôle Sud, no 20,‎ , p. 47-61 (ISBN 9782841582594, lire en ligne)
  7. (en) « European Social Survey. Appendix A3 political parties »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur europeansocialsurvey.org, (consulté le ).
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  10. Programme de la 12e Université d'été sur paperblog.fr.
  11. Programme de la 16e Université d'été.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Tudi Kernalegenn, « Régions et peuples solidaires, un parti pour les périphéries ? », dans Tudi Kernalegenn et Romain Pasquier, L’Union démocratique bretonne : un parti autonomiste dans un État unitaire, Rennes, Presses universitaires de Rennes (PUR), coll. « Histoire », , 272 p., 15,5 × 24 cm (ISBN 978-2-7535-3262-5, présentation en ligne, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Georges Cadiou (ill. Nono), Emsav : dictionnaire critique, historique et biographique : le mouvement breton de A à Z, Spézet, Coop Breizh, , 440 p., 15,5 × 24 x 3,6 cm (ISBN 978-2-84346-574-1, présentation en ligne), p. 378
  • (en) Lieven de Winter, Margarita Gómez-Reino et Peter Lynch (dir.), Autonomist parties in Europe : identity politics and the revival of the territorial cleavage, Barcelone, Institut de Ciències Polítiques i Socials (ICPS), , 557 p. (ISBN 84-608-0428-3, présentation en ligne)
  • (en) Frans Schrijver, Regionalism after regionalisation : Spain, France and the United Kingdom, Amsterdam, Universiteit van Amsterdam, coll. « UvA Proefschriften Series », , 434 p. (ISBN 90-5629-428-8, présentation en ligne)
  • Erwan Chartier et Ronan Larvor (ill. Malo Louarn), La France éclatée ? : enquête sur les mouvements régionalistes, autonomistes et indépendantistes en France, Spézet, Coop Breizh, , 350 p., 17 x 24 cm (ISBN 2-84346-203-7, présentation en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Jean-Jacques Monnier, Histoire de l'Union démocratique bretonne, Lannion, Presses populaires de Bretagne, coll. « Les cahiers du Peuple breton » (no 7), , 46 p. (ISSN 0245-9507)

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]