École nationale supérieure en génie des technologies industrielles — Wikipédia

École Nationale Supérieure en Génie des Technologies Industrielles
Histoire
Fondation
1991
Statut
Type
Directeur
Jean-Michel Reneaume (depuis 2017)
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
206 (en 2016)[1]
Localisation
Pays
Ville
PauFrance
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L’École nationale supérieure en génie des technologies industrielles (ENSGTI) est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

Située à Pau, elle a été créée en 1991 sous le nom « École supérieure d’ingénieurs en génie des technologies industrielles » (ESIGTI), elle est aujourd’hui rattachée à l’Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA).

Présentation générale[modifier | modifier le code]

Située sur le campus, l’école est à proximité de la technopole Hélioparc. Elle fait également partie de la Fédération Gay-Lussac, regroupant les écoles françaises de chimie et de génie chimique et de la Conférence des grandes écoles.

L'ENSGTI possède une situation géographique privilégiée avec les Pyrénées et l'Atlantique à proximité. Ces terrains sont largement exploités par les élèves grâce aux activités proposées par les différents bureaux et associations de l'école.

Formation[modifier | modifier le code]

L’école délivre un diplôme d’ingénieur après une formation en trois ans. Les élèves y sont admis principalement à la suite du Concours Commun INP. On peut également y rentrer après le cycle préparatoire de la fédération Gay-Lussac, le cycle préparatoire de Bordeaux, ou encore l’admission sur titres directement en deuxième année. Chaque promotion compte de 60 à 80 élèves.

Après un semestre de tronc commun, les élèves peuvent choisir entre la spécialité Génie des Procédés et la spécialité Énergétique. En deuxième année, le volume des enseignements de spécialisation augmente progressivement. Puis en troisième année, chaque spécialité permet d'accéder à deux nouvelles voies préférentielles :

Génie des procédés[modifier | modifier le code]

Énergétique[modifier | modifier le code]

Stages[modifier | modifier le code]

Les enseignements théoriques s'accompagnent d'une importante formation pratique à tous les niveaux :

  • stage ouvrier (fin de première année, 1 mois) : découverte de l’entreprise ;
  • stage ingénieur (fin de deuxième année, 4 mois) : mise en œuvre des compétences dans un environnement professionnel, dans le cadre d’une mission d’ingénieur;
  • stage de spécialité (fin de troisième année, 5 mois) : approfondissement de ses compétences en cohérence avec son projet professionnel.

L’ENSGTI propose également un diplôme en génie électrique et informatique industrielle (GEII), sous statut d'apprenti (alternance sur les trois années du cursus).

Relations internationales[modifier | modifier le code]

Une politique d'ouverture volontariste[modifier | modifier le code]

L'ENSGTI a pleinement conscience qu'au-delà de ses compétences techniques, un ingénieur doit aujourd'hui être capable d'évoluer dans un environnement international et multiculturel.

Lors de leurs deux premières années de formation, les élèves de l'ENSGTI ont ainsi l'opportunité de côtoyer les étudiants étrangers accueillis dans le cadre d'échanges académiques. Discuter avec ces étudiants internationaux sur leurs motivations et sur leurs propres expériences socio-culturelles en rejoignant la France, puis s'assurer de leur pleine intégration constitue une première ouverture pour les élèves. De plus, l'école encourage fortement ses étudiants à effectuer une mobilité à l'international en troisième année. Celle-ci peut se faire sous différentes formes mais n'est cependant pas obligatoire :

  • stages industriels ou en laboratoire ;
  • mobilité académique de un ou deux semestres dans une université partenaire.

Les mobilités s'effectuent dans le cadre de programmes très variés tels que : SOCRATES-ERASMUS, N+I, CREPUQ, etc.

L’ENSGTI pratique donc une politique volontariste d’ouverture vers l’étranger. L'école possède des accords de mobilité avec plus d'une trentaine d’universités européennes et mondiales (liste disponible ci-dessous).

Universités partenaires[modifier | modifier le code]

Europe[modifier | modifier le code]

Allemagne :

  • Brandenburg University of Technology Cottbus
  • Technische Universität Berlin
  • Universität Karlsruhe

Belgique :

  • Karel de Grote-Hogeschool (Anvers)

Bulgarie :

  • University of Chemical Technology and Metallurgy (Sofia)

Danemark :

Espagne :

Hongrie :

Italie :

  • Universita degli Studi di Roma, La Sapienza

Norvège :

  • Norwegian University of Science and Technology (Trondheim)

Portugal :

Royaume-Uni :

Slovénie :

  • University of Maribor

Suède :

  • Chalmers University of Technology (Goteborg)
  • Royal Institute of Technology (Stockholm)

Turquie :

  • Ankara University
  • Ege University (Izmir)

Hors Europe[modifier | modifier le code]

Argentine :

  • Universidad Nacional de Salta

Australie :

  • University of Wollongong

Brésil :

Canada :

  • Universités canadiennes (Accord Crepuq)

Colombie :

  • Universidad de los Andes (Bogota)

Venezuela :

  • Universidad de los Andes (Merida)

Masters internationaux[modifier | modifier le code]

L'école propose un master international : “SIMOS“ : SIMulation and Optimization of energy Systems, enseigné à 70% en anglais[3].

Elle donne la possibilité aux élèves qui le souhaitent de suivre une formation de Master en Administration des Entreprises de l’IAE Pau Bayonne, et d'obtenir ainsi un double diplôme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]