École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile — Wikipédia

ESTACA
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Disciplines
Automobile, Aéronautique, Ferroviaires et Transports guidés, Spatial, Naval
Nom officiel
ESTACA - École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile (anciennement ETACA)
Fondateur
Président
Directeur
Jean-Michel Durepaire
Devise
Réinventons les transports
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
2160 élèves [1]
Enseignants-chercheurs
134[1]
Budget
100 millions d'euros
Localisation
Pays
Campus
Localisation
Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), Laval (Mayenne) et Bordeaux (Gironde)
Ville
Carte

L' école supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile, en abrégé ESTACA, est l'une des 204 écoles d'ingénieurs français accréditées à délivrer un diplôme d'ingénieur. L'ESTACA est accréditée par la Commission des Titres d'Ingénieur (CTI) depuis 1986.

Historique[modifier | modifier le code]

L'école est fondée en 1925 au 1, rue Boutebrie dans le 5e arrondissement de Paris, sous le nom d'ETACA par René Bardin qui la dirige jusqu'à sa mort en 1960. Elle est reconnue par l'État le et son enseignement placé sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale. Mme Bardin succède à la tête de l'école à la mort de son mari, mais l'absence d'une gestion rigoureuse amène l'association des anciens élèves à acheter l'école en 1966.

Par décret du , l'ETACA prend le nom d'ESTACA et voit sa scolarité passer de quatre à cinq ans. L'année suivante, en , l'école déménage à Levallois-Perret[2].

Le , la Commission des titres d'ingénieur (CTI) habilite l'école à délivrer le titre d'Ingénieur diplômé de l’École Supérieure des Techniques Aéronautiques et de Construction Automobile.

L'option « Espace » est créée en 1992 et suivie deux ans plus tard de l'option « Ferroviaire ». Un nouveau bâtiment est inauguré à Levallois-Perret en 1993[3].

En 1994, l'association des anciens élèves intègre le conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF), devenu Ingénieurs et scientifiques de France (IESF).

En 1995, l'ESTACA est admise à la conférence des grandes écoles[4].

Un nouveau campus, ESTACA - Campus Ouest, est ouvert à Laval (Mayenne) en 2005.

En , l'ESTACA rejoint le Groupe Isae dont l'Isae-Supaéro et l'Isae-ENSMA sont les membres fondateurs[5].

Confronté à un manque de place sur son campus de Levallois-Perret, l'école envisage de déménager à partir du début des années 2000. La décision de s'installer au sein du cluster technologique de Paris-Saclay est prise en 2010[6]. Le campus de Levallois-Perret déménage à Saint-Quentin-en-Yvelines dans un bâtiment neuf pour la rentrée scolaire 2015[7].

En 2022, l'ESTACA ouvre un troisième campus, à Bordeaux[8],[9].

L'école[modifier | modifier le code]

Gouvernance[modifier | modifier le code]

L'école relève d'une association loi de 1901 à but non lucratif dont les membres du conseil d'administration nomment le directeur.

Effectifs[modifier | modifier le code]

En 2019, l'école a diplômé 398 ingénieurs dont 24 non-français[1]. L'école compte près de 2 160 étudiants et étudiantes[10]. Les promotions comptent environ 14% de filles.

Admission[modifier | modifier le code]

L'admission à l'ESTACA se fait par le concours e3a (MP, PSI) ou Banque PT pour les élèves issus des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) ou après un Bac général ou STI2D (anciennement nommé STI) sur concours commun « Avenir » avec les écoles ECE , ESILV, EIGSI , ESIGELEC, EPF, Builders[11]. Quelques places sont offertes à des personnes titulaires de BUT ou de licence (L1, L2, L3). Il est aussi proposé des intégrations parallèles ("Avenir +") pour intégrer l'ESTACA en réorientation (après une première année de CPGE ou de licence par exemple).

Situation géographique[modifier | modifier le code]

L'ESTACA est une école privée qui forme des ingénieurs spécialisés dans les domaines des transports. En plus de son activité de formation, l'école mène des recherches appliquées dans les secteurs aéronautique, automobile, spatial, ferroviaire / transports guidés, et naval. Située à Saint-Quentin-en-Yvelines, Laval et Bordeaux, l'école est reconnue par l'État. Le , elle rejoint le Groupe ISAE aux côtés de l'Isae-Supaéro, l'Isae-ENSMA et l'École de l'air. Le , le groupe est rejoint par Isae-Supméca puis par l'ENAC le 1er février 2022[12].

Formation[modifier | modifier le code]

En formation post-bac, les deux années comportent des enseignements de mathématiques et de physique, et initient aux techniques de l'ingénieur et à la gestion d'entreprise.

Les étudiants choisissent dès la deuxième année une spécialisation dans l'application transport de leur choix : automobile ; aéronautique et spatial ; ferroviaire ; naval.

En troisième année les filières aéronautique et spatiale se séparent en deux filières distinctes.

La scolarité des troisième, quatrième et cinquième année est orientée vers les sciences de l’ingénieur (automatique, mécanique des structures, dynamique du vol, aérodynamique, électronique, traitement du signal…) en fonction des spécialisations choisies par les élèves. L'accent est mis sur des projets[13]. En outre, trois options sont proposées : option sport automobile ; option pilote de ligne ; option entrepreneuriat. En cinquième année, certains élèves ont la possibilité d'étudier au sein d'autres écoles du groupe ISAE afin de suivre des formations non dispensées à l'ESTACA. Un partenariat a également été signé avec CentraleSupélec: l’ESTACA et CentraleSupélec ont créé un parcours bi-diplômant pour les étudiants de l’école d’ingénieur spécialiste des nouvelles mobilités.

Les élèves reçoivent également des enseignements spécifiques obligatoires en humanités et sciences sociales, qui se rapprochent de cours de culture générale. Les choix proposés incluent des enseignements sur l'histoire des sciences, la politique, l'épistémologie ou encore le monde de l'entreprise et la gestion.

Tous les élèves du cycle ingénieur étudient l'anglais et doivent valider leur acquis en passant le TOEIC avec un score d'au moins 825. Obligatoire jusqu'en 3e année puis facultative, les étudiants peuvent étudier une seconde langue vivante : espagnol, allemand ou chinois.

Autres formations[modifier | modifier le code]

L'école propose également des programmes en anglais :

  • mastère spécialisé pour le programme Exploitation et Maintenance dans le secteur de l'aéronautique[14].
  • mastère spécialisé Motorsport Engineering Performance dans le secteur du sport automobile
  • mastère spécialisé Mobilité durable et nouvelles énergies (à la rentrée 2023)

Ainsi que des programmes courts : summer program, Automotive & Aeronautics Design.


L'ESTACA compte aussi un département de Formation Continue[15].

Anciens élèves notoires[modifier | modifier le code]

Parmi les anciens élèves notoires de l'ESTACA :

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « ESTACA en chiffres », sur ESTACA (consulté le ).
  2. « Historique », sur estaca.fr,
  3. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  4. « Liste des écoles », sur le site de la Conférence des grandes écoles (consulté le )
  5. « Adhésion de l'ESTACA à l'Isae », sur aerobuzz (consulté le )
  6. Sylvie Lecherbonnier, « L’Estaca s’installe sur le plateau de Saclay à la rentrée 2014 », sur L’Étudiant, (consulté le )
  7. « Montigny-le-Bretonneux Deux nouveaux campus à Saint-Quentin », sur Toutes Les Nouvelles (consulté le )
  8. « Un troisième campus ESTACA à bordeaux », sur estaca.fr,
  9. « L'ESTACA s'installe à Bordeaux - Le Journal des Entreprises - Nouvelle-Aquitaine », sur www.lejournaldesentreprises.com (consulté le )
  10. « ESTACA en chiffres », sur ESTACA (consulté le )
  11. « Fiche L'Étudiant » (consulté le ).
  12. « Accueil », sur ESTACA (consulté le )
  13. Formation à l'Estaca
  14. « Mastère spécialisé Exploitation maintenance aéronautique - ESTACA » (consulté le ).
  15. « Catalogue de Formation Continue à l'ESTACA »
  16. « Bernard Duperier, 1038 compagnons, Compagnons - Musée de l'Ordre de la Libération », sur www.ordredelaliberation.fr (consulté le )
  17. https://www.safran-group.com/profile/bantegnie-pascal
  18. « Frédéric Vasseur dirigera l'équipe Renault Sport F1 Team », sur Motorsport.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]