Une demoiselle en loterie — Wikipédia

Une demoiselle en loterie
Description de l'image Offenbach_La_demoiselle_en_loterie.jpg.
Genre Opérette
Nbre d'actes 1
Musique Jacques Offenbach
Livret Adolphe Jaime et Hector Crémieux
Langue
originale
Français
Création
Théâtre des Bouffes Parisiens, Paris

Une demoiselle en loterie est une opérette en un acte composée par Jacques Offenbach sur un livret de Adolphe Jaime et Hector Crémieux. Elle est créée le 27 juillet 1857 au Théâtre des Bouffes-Parisiens à Paris[1].

Argument[modifier | modifier le code]

L'action se passe à Paris[1].

Aspasie, ancienne voltigeuse du cirque Loyal, a une idée originale pour se marier et constituer sa dot : elle se propose comme seul et unique lot à une loterie de son invention. Elle a impliqué son collègue Démêloir dans son projet et ce dernier essaie en vain de vendre 200 billets de loterie à 1 000 francs pièce, faisant des allers-retours de la Madeleine à la Bastille depuis 15 jours.

Tout espoir semble perdu lorsque arrive une lettre d'Anténor Pigeonneau, éleveur d'oies veuf, leur demandant de reporter le tirage le temps qu'il vienne du Périgord. Aspasie explique que ce Pigeonneau est un cousin qui aurait escroqué sans la connaître l’héritage de sa grand-tante.

Anténor entre et ne veut que le ticket numéro 100, car une oie a prédit que ce serait le numéro gagnant. Aspasie prétend alors que le comte Arthur de Blago Colonera Cardinos, arrivé directement en train de Cuba, a déjà acheté ce billet. Pour forcer les choses, Démêloir se déguise en comte espagnol, Aspasie chante une chanson et Pigeonneau, n'en pouvant plus, finit par offrir à Aspasie toute sa fortune. L'opérette se termine par le mariage d'Aspasie et d'Anténor.

Distribution lors de la création[modifier | modifier le code]

Rôle Type de voix Distribution lors de la première

(Chef d'orchestre : Jacques Offenbach)

Aspasie soprano Lise Tautin
Anténor Pigeonneau baryton Désiré
Démêloir ténor Pierre Mesmacre

Airs musicaux[modifier | modifier le code]

  • Ouverture
  • Rondo et duo (Démêloir) : "Voici les billets"
  • Couplets (Pigeonneau) : "Monsieur j'arrive en diligence"
  • Trio (Pigeonneau, Aspasie, Démêloir) : "C'est elle! C'est lui!"
  • Duo (Pigeonneau, Aspasie) : "Va toujours, ma reine charmante"
  • Chanson bohémienne (Aspasie) : "Écoutez cette chanson-là"
  • Finale (Tous) : "Eh! Quoi vous seriez"

Reprises[modifier | modifier le code]

La pièce semble reprise régulièrement jusqu'au début du XXe siècle et parfois adaptée : la chanson bohémienne "Bohémiana" a inspiré Strauss pour une polka[2]. M. Ouvrier arrange la pièce en quadrille en 1861[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Une demoiselle en loterie, opérette en un acte, parole de MM. Jaime fils et H. Cremieux, musique de J. Offenbach, partition pour piano et chant : Répertoire des Bouffes parisiens, Paris, Ménestrel, (lire en ligne), p. 66
  2. Strauss, La Bohémania, Polka composée sur la chanson bohemienne chantée par Lise Tautin dans La demoiselle en loterie, Paris, Menestrel, (lire en ligne)
  3. Jules Léron, « Actualités - Le bois de Boulogne », L'Industrie : journal littéraire, agricole et commercial,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]