Monsieur Choufleuri restera chez lui le... — Wikipédia

Monsieur Choufleuri
restera chez lui le...
Description de cette image, également commentée ci-après
Couverture de la partition
Genre Opérette bouffe
Nbre d'actes 1
Musique Jacques Offenbach
Livret Saint-Rémy
Langue
originale
Français
Création
Théâtre des Bouffes Parisiens, Paris

Personnages

  • Choufleuri, nouveau riche
  • Ernestine, sa fille
  • Chrysodule Babylas, amant d'Ernestine
  • Petermann, domestique belge de Choufleuri
  • Balandard, un invité
  • Mme Balandard, sa femme

Monsieur Choufleuri restera chez lui le... est une opérette bouffe[1] en un acte, musique de Jacques Offenbach, livret du duc de Morny sous le pseudonyme « M. de Saint-Rémy[2] », créée le aux Bouffes Parisiens.

Initialement intitulée Monsieur Choufleuri restera chez lui le , elle est présentée pour la première fois au cours d'une représentation privée le chez le duc de Morny, dans les salons du Corps législatif au palais Bourbon à Paris.

Offenbach tire parti de l'argument pour se livrer à des parodies musicales d'opéras connus, notamment au travers d'un grand trio dans le style du bel canto italien. En outre, les jeunes amoureux communiquent en secret par citations musicales.

Argument[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Paris, dans le quartier du Marais, le .

Monsieur Choufleuri, nouveau riche sans culture, rêve d'impressionner le tout Paris en l'invitant à une soirée musicale privée, en son domicile. Pour cela, il engage trois fameux (et réels) chanteurs d'opéra italiens : la soprane Henriette Sontag, le ténor Giovanni Battista Rubini, et le baryton Antonio Tamburini. Pendant ce temps, Ernestine, la fille de Choufleuri, voit en secret un jeune compositeur, Chrysodule Babylas. Malgré l'insistance de la jeune fille, Choufleuri refuse d'inviter Babylas à la soirée, expliquant qu'un pauvre musicien inconnu n'est pas un parti acceptable pour elle.

Mais les trois chanteurs italiens font faux bond à Choufleuri à la dernière minute. Ernestine appelle alors Babylas à la rescousse. Ensemble ils échafaudent le plan qui sauvera la soirée : Babylas fera semblant d'être Rubini, Ernestine remplacera la Sontag, tandis que Choufleuri se déguisera en Tamburini. Après tout, ce n'est pas si difficile de chanter en italien ; les invités n'y verront que du feu.

Malgré les complaintes de Petermann, le paresseux domestique flamand, la soirée est un succès et les invités sont impressionnés par les faux chanteurs. Mais Babylas menace Choufleuri de tout révéler aux invités s'il n'accepte pas de lui accorder la main de sa fille. Choufleuri ne peut que consentir au mariage (ainsi qu'à une dot de 50 000 francs) afin de préserver les apparences et son statut.

Distribution lors de la création[modifier | modifier le code]

Rôle Type de voix Distribution lors de la première, le
(Chef d’orchestre : Jacques Offenbach)
Choufleuri baryton Désiré
Ernestine, sa fille soprano Lise Tautin
Chrysodule Babylas, amant d'Ernestine ténor Pierre-Armand Potel
Petermann, domestique belge de Choufleuri ténor Georges Dejon-Marchand
Balandard, un invité Debruille-Bache
Mme Balandard, sa femme (rôle travesti)[3] Léonce

La partition[modifier | modifier le code]

  1. Ouverture
  2. Couplets « J'étais vraiment très ignorante », Ernestine
  3. Boléro « Pedro possède une guitare » - Ernestine, Babylas
  4. Couplets « En naissant chaque créature » - Petermann
  5. Trio « Babylas, Babylas, Babylas » - Ernestine, Babylas, Choufleuri
  6. Ensemble « Le plaisir nous invite » - M. et Mme Balandard, Petermann, chœur
  7. Trio italien « Italia la bella » - Ernestine, Babylas, Choufleuri, chœur
  8. Final « Vraiment votre petite fête » - Tous

Emprunts et citations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. L'opérette bouffe est un opéra bouffe de petite dimension.
  2. Bien que Ludovic Halévy, Hector Crémieux et Ernest L'Épine, secrétaire de Morny, aient probablement contribué au texte.[réf. nécessaire]
  3. Peut également être interprété par une mezzo-soprano.[réf. nécessaire]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]