Tromb-al-ca-zar ou les Criminels dramatiques — Wikipédia

Tromb-al-ca-zar
Les Criminels dramatiques
Description de cette image, également commentée ci-après
Lithographie de 1856.
Genre Bouffonnerie musicale
Nbre d'actes 1
Musique Jacques Offenbach
Livret Charles-Désiré Dupeuty et Ernest Bourget
Langue
originale
Français
Création
Théâtre des Bouffes-Parisiens, Paris

Personnages

  • Ignace
  • Beaujolais
  • Vert-Panné
  • Gigolette
  • Quatre danseurs

Tromb-al-ca-zar ou les Criminels dramatiques est une « bouffonnerie musicale » en un acte de Jacques Offenbach[1], sur un livret de Charles-Désiré Dupeuty et Ernest Bourget[2], créée aux Bouffes-Parisiens le [3].

Historique[modifier | modifier le code]

En dépit de la minceur de l’intrigue, cette œuvre a été popularisée par des numéros succès comme le boléro pour Hortense Schneider et la chanson sur le jambon de Bayonne. Elle a par la suite été rejouée aux Bouffes-Parisiens pendant des années. Créée le même soir que deux cantates d’Offenbach, Le Berceau et La Paix du monde, sous la direction du compositeur, elle a ensuite été jouée à Bruxelles en , à Vienne en et à Londres en anglais en 1870.

Hortense Schneider fit après la représentation aux Bouffes-Parisiens une telle impression sur le prince Jérôme, oncle de Napoléon III, que la compagnie fut convoquée pour la représenter encore au domicile du prince[4].

Argument[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

À la suite d’une confusion, le patron d’une auberge près de Saint-Jean-de-Luz, resté seul dans son auberge isolée, prend l’acteur Beaujolais, grimé en mousquetaire avec rapière et pistolet, pour Tromb-al-ca-zar, le chef de la terrible bande de bandits des Trabucayres. Lorsque Beaujolais lui parle de ses « exploits » et de sa « troupe », les craintes d’Ignace ne font qu’augmenter. Lorsque le reste de la troupe cherche refuge à l’auberge, Ignace reconnaît sa cousine en Gigolette. Ignace finira même par être enrôlé dans la troupe.

Numéros musicaux[modifier | modifier le code]

  • Ouverture
  • Récitatif et aria « Ô rage, ô désespoir ! » (Beaujolais)
  • Trio « Le crocodile en partant pour la guerre » (le « Hourra du crocodile »)
  • Trio « Détallons »
  • Couplets « La gitana » (Gigolette)
  • Trio « Un jambon de Bayonne »
  • Quatuor « Un beau jour »
  • Introduction, Valse et reprise du Trio du jambon

Distribution de la création[modifier | modifier le code]

Rôle Typologie vocale Création,
(chef d'orchestre : Jacques Offenbach)
Ignace basse Rubel
Beaujolais ténor Étienne Pradeau
Vert-Panné baryton Léonce
Gigolette soprano Hortense Schneider
Quatre danseurs

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Tromb-al-ca-zar sur data.bnf.fr
  2. (en) Andrew Lamb, « Jacques Offenbach », The New Grove Dictionary of Opera, London ; New York, Macmillan, 1997 (ISBN 978-0-1952-2186-2).
  3. Le spectacle : Tromb-al-ca-zar ou les Criminels dramatiques, sur data.bnf.fr (consulté le 7 novembre 2015).
  4. (en) James Harding, Jacques Offenbach : A Biography, Londres, John Calder, 1980, 274 p., (ISBN 9780714538419).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]