Temple protestant de Dijon — Wikipédia

Temple protestant de Dijon
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Le temple protestant de Dijon est un lieu de culte situé à l'angle du boulevard de Brosses et de la rue du Temple à Dijon. La paroisse est membre à l'Église protestante unie de France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le culte protestant est autorisé à Dijon par ordonnance royale du [1]. Au début du XIXe siècle, les célébrations sont accueillies dans divers locaux dijonnais, dont la chapelle des Élus du palais des ducs de Bourgogne.

Après plusieurs décennies de pourparlers avec la ville, un terrain leur est cédé en 1894 dans le faubourg Saint-Bernard, à proximité de la place Saint-Bernard, le long du boulevard de Brosses nouvellement créé, à l'emplacement des remparts et d'une tour d'angle de l'ancien château de Dijon. Le temple est inauguré le , jour de la fête de la Réformation. Il est l'œuvre de l'architecte Félix Paumier[2],[3],[4].

En 1904, la municipalité radicale et anticléricale menée par Henri Barabant mène une campagne de « laïcisation des rues » à Dijon. La rue bordant le temple est renommée Michel Servet[5].

L'église est inscrite au titre des monuments historiques français le [6],[7]

Orgue[modifier | modifier le code]

L'orgue du temple est initialement reçu en 1897 et construit par le facteur d'orgues d'origine belge Jean-Baptiste Ghys. Néanmoins, dès les années 1960, et après plusieurs rénovations provisoires, il présentait des signes de faiblesses au niveau de la partie mécanique. Il est donc remplacé en 1993 par l'orgue actuel réalisé par la manufacture d’orgues Muhleisen de Strasbourg.

Pasteurs[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

Façade du temple protestant de Dijon.

Le temple est l’œuvre de l'architecte parisien Félix Paumier qui l'édifia, entre et , dans le style néoroman[8]. Il est identique au temple protestant des Batignolles à Paris, mais son clocher est situé à gauche de l'entrée et non à droite.

Sur le porche est gravée en lettres capitales « Église réformée de France ». Au-dessus s'ouvre une Bible en bas-relief, symbole traditionnel des temples réformés. Sur la page de gauche est écrit « La sainte Bible » et sur celle de droite « La parole est vérité », citation extraite d'un verset de l'Évangile selon Jean 17, 17.

Références[modifier | modifier le code]

  1. J. Goussard, « Nouveau guide pittoresque du voyageur à Dijon, p 230 », sur Google Books,
  2. Philippe Schaller, « Des familles à la rue », Réforme,‎ (lire en ligne Accès payant)
  3. N. S., « L’Église réformée de Dijon accueille une trentaine de sans-papiers », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. B.L., « Dijon : l’Eglise réformée de France accueille des demandeurs d’asile expulsés » Accès libre, sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté, (consulté le )
  5. Antoine Nouis, « Faut-il déboulonner les statues ? Du bon usage de la mémoire » Accès libre, sur Le blog d'Antoine Nouis, (consulté le )
  6. « Temple protestant », notice no PA21000101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. Arrêté N° 20-161-BAG portant inscription au titre des monuments historiques du temple protestant, 14 boulevard de Brosses à DIJON (Côte-d’Or), page 81
  8. « Agenda Sortir - Soirée, Concert, Spectacle, Cinéma, Salon - Agenda Sortir - Le Parisien Etudiant », sur aujourdhui.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]