Biarritz olympique Pays basque — Wikipédia

Biarritz olympique
Logo du Biarritz olympique
Généralités
Nom complet Biarritz olympique Pays basque
Surnoms BO, BOPB
Fondation 24 avril 1913
Statut professionnel SASP
Couleurs Rouge et blanc
Stade Parc des sports d'Aguiléra
(13 400 places)
Siège

Parc des sports d'Aguiléra
rue Cino del Duca
64200 Biarritz

Championnat actuel Pro D2 (2023-2024)
Propriétaire Louis-Vincent Gave
Président Jean-Baptiste Aldigé (directoire)
Louis-Vincent Gave (conseil de surveillance)
Entraîneur Simon Mannix
Renaud Dulin (arrières)
Roger Ripol (avants)
Jean-Emmanuel Cassin (défense)
Site web bo-pb.com
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France de première division (5)
Coupe de France (1)
Challenge Yves du Manoir (1)
International[Note 1] Challenge européen (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 du Biarritz olympique Pays basque
0

Le Biarritz olympique Pays basque est un club de rugby à XV français basé à Biarritz (parc des sports d'Aguiléra).

Quintuple champion de France de première division (1935, 1939, 2002, 2005, 2006), triple vice-champion de France (1934, 1938, 1992) et vice-champion de France de Pro D2 (2021), le BO est aussi le troisième club français le plus titré nationalement depuis le début de l'ère professionnelle en 1995 avec 3 titres de champion de France, derrière le Stade toulousain et le Stade Français Paris.

A ce titre et toujours depuis 1995, le BO a été le seul club professionnel à pouvoir contester régulièrement l'hégémonie nationale de Toulouse et Paris durant l'ensemble des années 2000, jusqu'au titre de l'USA Perpignan en 2009.

Les Basques sont également vainqueurs du challenge européen en 2012 et vice-champions d'Europe à deux reprises, en 2006 et en 2010. Après 7 saisons en Pro D2, le Biarritz Olympique accède au Top 14 en 2021-2022 et redescend en Pro D2 à la fin de la même année.

Historique[modifier | modifier le code]

Drapeau basque du Biarritz olympique.

La création du club[modifier | modifier le code]

Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du XIXe siècle, avec l'arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d'un Landais de 20 ans qui convertit ses camarades au football-rugby, qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne (Bayonne), ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz-Sporting-Club et de l'« Amicale des anciens de Jules-Ferry » (fondée en 1898). Cette dernière devient le « Biarritz Stade » en 1902.

Le Biarritz olympique en mars 1921.

Les deux équipes du Biarritz Stade et du Biarritz Sporting Club fusionnent le 24 avril 1913, donnant naissance au Biarritz olympique (BO), qui dispute son premier match contre Lourdes.

Demi-finaliste du championnat 1923[modifier | modifier le code]

L’équipe est championne de la Côte basque en 1916 puis en 1921 mais perd ses internationaux Léon Larribeau (qui donnera son nom au stade en 1954), Julien Dufau et Daniel Ihingoué, morts durant la Première Guerre mondiale. Durant l’entre-deux-guerres, le BO devient l’un des bastions du rugby français : il dispute une demi-finale du championnat en 1923 contre le Stade toulousain et un quart-de-finale en 1930 contre Carcassonne, et la finale du championnat de la Côte basque contre Bayonne en 1926 et Pau en 1930.

Démission de la FFR et retour dans le giron fédéral[modifier | modifier le code]

Le 6 décembre 1930, le club démissionne de la F.F.R. pour fonder le Tournoi des Douze[1] (devenu Tournoi des XIV en 1931 puis Tournoi des Sept en 1932), compétition où seule la différence de points compte, avec notamment Limoges, le Stade nantais, Carcassonne, Bayonne, Pau, Toulouse et le Stade français, rejoints la saison suivante par l’US Narbonne et le Stadoceste tarbais. Il remporte la coupe de Forest, attribuée à l’issue d’une rencontre contre le vainqueur du Tournoi, en 1932 contre Toulouse et en 1933 contre Lyon.

Premiers succès nationaux du BO dans les années 1930[modifier | modifier le code]

Vice-champion de France 1934[modifier | modifier le code]

Le club réintègre la F.F.R. en 1933 et, emmené par une génération dorée (le capitaine Henri Haget, Rumeau, Cluchague, Ithurra, Lascaray, Lefort) accède à la finale du championnat de France contre Bayonne pour son retour dans cette compétition après avoir éliminé Montferrand (11-8) à Bordeaux en quart-de-finale et Narbonne (3-0), toujours à Bordeaux, en demi-finale. Les deux clubs souhaitent disputer la finale au Pays basque et menacent de déclarer forfait ; le match se déroule finalement à Toulouse. Bayonne l’emporte 13 à 8.

Champion de France 1935[modifier | modifier le code]

1935 (12 mai), Biarritz (maillot foncé et blanc) champion de France face à l'USAP, au stade des Ponts-Jumeaux de Toulouse.
Touche pour Perpignan (G. à D. G. Vails, Munna, Bousquet (avec le ballon), Danoy et Raynal.
Perpignan éloigne la balle du paquet, l'un des avants ouvre sur Roger Vails, le demi de mêlée.

La saison suivante, le BO parvient de nouveau à se qualifier pour les phases finales et élimine le FC Grenoble (6-3 après prolongations) en barrage, le Stade toulousain (11-0) en huitième, l'AS Béziers (18-8) en quart puis le Stadoceste tarbais (10-0) en demi-finale. Les Biarrots remportent la finale contre Perpignan à Toulouse (3-0) et gagnent le premier titre de l’histoire du club.

Le BO devient l’un des favoris du Championnat, parvenant à se qualifier régulièrement en phases finales. Il atteint ainsi les huitièmes de finale en 1936 où il est éliminé par Narbonne et les barrages en 1937, où il est battu par Thuir.

Vainqueur du challenge Yves du Manoir 1937[modifier | modifier le code]

1937 (25 avril), Biarritz gagne le challenge Yves du Manoir, de nouveau face à l'USAP au stade des Ponts Jumeaux (ici le Biarrot Beaux).

En 1937, il remporte le challenge Yves-du-Manoir contre Perpignan (3-0)[2], équipe qu’il affronte ensuite à deux reprises en finale du championnat.

En 1938, les rouges et blancs s’inclinent 8-6 après avoir battu Pézenas 11-3 à Bordeaux en huitième, Carcassonne 9-8 à Tarbes en quart et Montferrand 3-0 au parc des Princes en demi-finale.

En 1939, ils prennent leur revanche (6-0) après avoir battu Thuir 7-0 en huitième, Montferrand 5-0 en quart et Toulon 7-0 en demi-finale.

Vice-champion de France 1938[modifier | modifier le code]

Biarritz s'incline en finale du championnat de France contre les Catalans de l'USAP.

Champion de France 1939[modifier | modifier le code]

À la veille de la Seconde guerre mondiale, les Basques du BO prennent leur revanche en s'octroyant un deuxième titre de champion de France contre Perpignan.

1939 (30 avril), Biarritz de nouveau champion de France face à l'USAP au stade des Ponts Jumeaux.

La confirmation dans l’élite[modifier | modifier le code]

Durant la guerre, le championnat s’arrête. Le BO, privé de la majorité de ses joueurs, dispute la Coupe des XV, compétition regroupant les clubs du Comité Côte Basque qu’il remporte en 1942, puis le championnat de la zone occupée dans le cadre duquel il atteint les demi-finales en 1943.

À la Libération, le championnat reprend, et Biarritz redevient une place forte, emmenée par une nouvelle génération de joueurs (Sarrabezolles, Arizabalaga, les frères Grenié, Junquas, Vignes, Pathenay). Les rouge et blanc brillent notamment en Coupe de France (demi-finale en 1944 contre le Stade bordelais et 1946 contre Pau).

Biarritz atteint ensuite les huitièmes de finale du Championnat en 1947, 1948, 1949 et 1954, ils voient l’éclosion du jeune Michel Celaya, sélectionné en équipe de France à 22 ans en 1953 puis devenu capitaine-entraîneur en 1958 puis entraîneur principal entre 1967 et 1972.

Le BO confirme son statut d’équipe incontournable de l’élite : emmené par des joueurs internationaux (Jean Bichindaritz, Christian Vignes, André Haget, Lucien Pariès, André Darrieussecq, Jean-Martin Etchenique), il parvient quasiment chaque année à se qualifier pour les phases finales, sans réussir toutefois à franchir le stade des huitièmes de finale (seizièmes de finale en 1956, 1957, 1958, 1965, 1966, 1973, 1976); (huitièmes de finale en 1959, 1962, 1963, 1969, 1970 et 1974) et enfin un quart de finale du Challenge Yves-du-Manoir en 1970.

L'ère Blanco (1975-1992)[modifier | modifier le code]

La saison 1975/1976 voit Serge Blanco disputer ses premiers matchs en équipe première.

Biarritz se qualifie pour les seizièmes de finale du Championnat où il est largement battu par Perpignan 48-3. En Challenge Yves-du-Manoir, le BO est battu lors de la dernière journée des matchs de poules à Romans et est éliminé[3].

Lors de la saison suivante, plusieurs autres jeunes joueurs font leur apparition en équipe première, dont Jean-Pierre Béraud et Roger Aguerre. L’équipe parvient à se qualifier pour les quarts de finale pour la première fois depuis 1939 et s'incline contre Nice (qui avait éliminé le Stade toulousain au tour précédent[4]).

Échecs et phases finales du championnat de France[modifier | modifier le code]

Le BO, emmené notamment par Roger Aguerre, Alain Arozarena qui terminera meilleur réalisateur du Championnat 1985 avec 213 points, Michel Béraud, Christian Brunel et les Néo-zélandais Brian Hegarty et Michael Clamp, confirme son renouveau les saisons suivantes à la fois en championnat (seizièmes de finale en 1980, 1981 et 1982 ; huitièmes de finale en 1978 et 1979 ; quarts de finale en 1985 contre Lourdes et 1986 contre Toulouse[4]) et en challenge Yves-du-Manoir (quarts de finale en 1978, 1983 et 1988, huitième de finale en 1986). Quatre de ses joueurs sont sélectionnés en équipe de France : Serge Blanco, Francis Haget, Pascal Ondarts et Jean Condom, qui participent tous à la Coupe du Monde 1987.

Finaliste du Challenge Yves du Manoir 1989[modifier | modifier le code]

En 1989, l’équipe dispute sa première finale de l’après-guerre en challenge Yves-du-Manoir[5] alors qu’elle n’a pourtant pas réussi à rester dans le groupe A du championnat. Après avoir éliminé Brive, Toulon et Bourgoin, le BO affronte Narbonne à Tarbes pour le titre. Malgré une pénalité de 60 mètres de Blanco, il s’incline 18-12[6].

La saison suivante, le BO se qualifie de nouveau pour le groupe A du championnat, dont il dispute les huitièmes de finale en 1990 et 1991. Deux de ses joueurs sont sélectionnés en équipe de France : Serge Blanco et Pascal Ondarts qui participent à la Coupe du Monde 1991. Serge Blanco met ensuite fin à sa carrière en équipe de France après 93 sélections et le titre de meilleur marqueur d'essais français dans le Tournoi[7].

Vice-champion de France 1992[modifier | modifier le code]

Pour la dernière saison de Serge Blanco en 1992, le BO réalise l’exploit de se qualifier pour la finale du championnat. Le parcours en phases finales les voit affronter Bayonne à Tarbes en quarts de finale après des victoires contre Tyrosse 21-15[8] et Brive 26-18 aux tours précédents. Dans un stade Maurice-Trélut envahi par 20 000 supporters basques, Franck Corrihons donne la victoire aux Biarrots d’un drop de 50 mètres en coin, le premier de sa carrière (16-15). En demi-finales, le BO écarte Grenoble (13-9) pour retrouver Toulon au parc des Princes. Les Toulonnais, emmenés par le jeune Yann Delaigue, s’imposent 19-14 pour le dernier match de Serge Blanco.

Le BO connaît ensuite deux saisons mitigées. En 1993, il se qualifie toutefois pour le Top 16 en Championnat mais manque la qualification en Challenge.

En 1994, il termine en tête de sa poule de Championnat mais échoue ensuite en Top 16 dans une poule difficile derrière les mammouths de Grenoble, revanchards après avoir perdu une finale de championnat controversée[9] la saison précédente et Montferrand, futur vice-champion de France.

Descente en groupe A2 puis remontée parmi l'élite[modifier | modifier le code]

L'année suivante, le BO descend en groupe A2, vaincu par Bayonne lors du match décisif pour un point (9-8) mais remonte dès la saison suivante, disputant les huitièmes de finale dès son retour dans l’élite pour la première année de Serge Blanco en tant que président.

L'année suivante, le club connaît un début de saison difficile. Après avoir concédé un match nul à domicile 20-20 contre le Paris UC, Biarritz doit remporter ses 6 derniers matchs pour obtenir l'une des deux premières places de la poule, il y parvient, terminant 1 point devant le FC Auch et retrouve ainsi l'élite, un an seulement après l'avoir quitté.

Le club au sommet (2000-2012)[modifier | modifier le code]

Vainqueur de la coupe de France 2000[modifier | modifier le code]

Le club se reconstruit : il recrute des joueurs confirmés (Laurent Mazas, Christophe Milhères, Sotele Puleoto, Legi Matiu) et lance des jeunes prometteurs (Pépito Elhorga, Philippe Bidabé, Sébastien Bonetti, Denis Avril). Il atteint ainsi les huitièmes de finale du 1997 en 1997, éliminé par l'US Dax puis dispute son premier match européen à Newcastle en septembre 1997. Il passe au professionnalisme en 1998 en adoptant le statut de SAOS sous la présidence de Marcel Martin. Le , le club devient ainsi le Biarritz olympique Pays basque[10].

L'année suivante, il manque la qualification réservée aux quatre premiers. L’équipe se renforce alors encore la saison suivante avec les arrivées des internationaux Philippe Bernat-Salles, Jean-Michel Gonzalez et Olivier Roumat et se qualifie pour les play-offs en 1999.

Lors de la saison 2000, le BO attire de nouveaux internationaux (les All-Blacks Frano Botica et Glen Osborne) et parvient à se hisser en quart-de-finale du championnat, éliminant Dax en barrages. Il pousse le Stade toulousain en prolongations à Tarbes (18-28). Mieux encore, il remporte la dernière édition du coupe de France au parc Lescure à Bordeaux contre Brive (24-13)[11] ce qui lui permet de se qualifier pour la Heineken Cup pour la première fois de son histoire.

Demi-finaliste du championnat 2001[modifier | modifier le code]

Le club confirme ses ambitions en annonçant en suivant le recrutement de plusieurs joueurs internationaux ou confirmés comme les frères Marc et Thomas Lièvremont et Emmanuel Ménieu). De nouveau qualifiés pour les phases finales, les Biarrots s’imposent sur la pelouse du Stade français en quart-de-finale, s’offrant leur première demi-finale depuis 1992. Ils s’inclinent contre Montferrand au stade Gerland (9-16). Pour leur première participation à la Heineken Cup, ils parviennent à se qualifier pour les quarts-de-finale malgré une poule très relevée (le tenant du titre Northampton, le Leinster et Edinburgh). Ils s’inclinent à Limerick contre le Munster malgré quatre essais inscrits (29-37).

Champion de France 2002[modifier | modifier le code]

À l’intersaison, le club fait sensation en recrutant Joe Roff, vainqueur de la Coupe du Monde 1999 avec l’Australie ainsi que l'arrière international Nicolas Brusque. Il devient rapidement l’un des favoris en terminant premier de sa poule régulière puis des play-offs. En demi-finale, le BO prend sa revanche contre Montferrand à Bordeaux. Le 8 juin 2002, il remporte contre Agen le troisième titre de son histoire, après prolongations grâce à un drop de Laurent Mazas à l’ultime seconde du match (25-22). Grâce à ce premier titre obtenu depuis 63 ans, le BO devient le troisième club professionnel champion depuis 1995 et le début de l'ère professionnelle du championnat de France, après le Stade toulousain et le Stade Français. Éliminé dès le premier tour en Heineken Cup, il dispute cependant la finale de la coupe de la Ligue à La Rochelle (défaite 19-23).

Demi-finaliste du championnat 2003[modifier | modifier le code]

Fort de l'arrivée de Dimitri Yachvili, futur joueur emblématique du club, en provenance de Gloucester Rugby, le BO ne parvient cependant pas à conserver son titre, battu la saison suivante par le Stade français en demi-finale à Bordeaux (9-32). Il renoue cependant avec les phases finales de Heineken Cup, disputant les quarts-de-finale à Lansdowne Road contre le Leinster (défaite 13-18).

La coupe d’Europe devient l’un des principaux objectifs du club : lors de la saison 2003/2004, il dispute pour la première fois son quart-de-finale à domicile, au stade Anoeta de Saint-Sébastien, contre le Munster (victoire 19-10). Il s’agit du premier match délocalisé dans un pays non participant à la compétition. En demi-finale, les Biarrots sont battus par le Stade Français au parc des Princes sur un essai de Christophe Dominici à la 87e minute (17-20). En Top 16, ils sont éliminés en play-off.

En 2004, le BO effectue un recrutement ambitieux avec entre autres Benoît August, Imanol Harinordoquy, Damien Traille, Thierry Dusautoir, Olivier Olibeau et Benoît Lecouls. Surnommés les Galactiques en référence au Real Madrid[12], les Biarrots sont considérés comme l’un des favoris du championnat. L’effectif compte de nombreux internationaux en activité (Harinordoquy, Traille, Betsen, Yachvili, Brusque, Thion, Marlu) ou futurs internationaux (Couzinet, Boussès, Olibeau, Dusautoir, Dupuy, Tillous-Bordes, Lacroix).

Champion de France 2005[modifier | modifier le code]

Malgré quelques faux pas retentissants en début de la saison 2004-2005 (quatre défaites consécutives en septembre dont une défaite à domicile contre Bayonne), l’équipe se qualifie facilement et défait Bourgoin en demi-finale à Toulouse. En finale, ils s’imposent de nouveau après prolongations contre le Stade français (37-34) après un chassé-croisé entre les buteurs Yachvili et Skrela.

Champion de France et Vice-champion d'Europe 2006[modifier | modifier le code]

Célébration de la victoire de 2006 au stade de France.

La saison suivante, accompagné de Toulouse et du Stade Français, le club domine le championnat, signant l'écart le plus important au score dans un match de Top 14 contre Bayonne (54-0), et le nombre de points inscrits dans une finale de championnat (40). Le BO parvient pour la première fois en finale de Coupe d’Europe face au Munster à Cardiff (défaite 19-23) après avoir battu Sale (11-6) et Bath (18-9) en phases finales à Anoeta. Il remporte le Top 14 dans la foulée contre Toulouse (40-13) après avoir battu Perpignan en demi-finale (12-9). Marcel Martin quitte la présidence du club, remplacé par Serge Blanco, de retour après son intermède à la tête de la Ligue nationale de rugby.

Demi-finaliste du championnat 2007[modifier | modifier le code]

Le club est au sommet mais ne parvient pas à maintenir sa domination : éliminé en demi-finales du championnat par le Stade Français et en quarts de finale de Heineken Cup par Northampton en 2007, le BO ne se qualifie plus pour les phases finales pendant deux saisons.

La saison suivante, le pilier Denis Avril met un terme à sa carrière après douze saisons en équipe première.

Vice-champion d'Europe 2010[modifier | modifier le code]

En 2009-2010, les Biarrots renouent avec les phases finales en Coupe d’Europe : à Anoeta, ils écartent les Ospreys (29-28) en quarts puis le Munster (18-7) en demi-finales, avant d’échouer de nouveau en finale face à Toulouse (19-21) au Stade de France. L’année suivante, ils sont de nouveau battus par Toulouse en quarts de finale de Heineken Cup à Anoeta (20-27 après prolongations) et sont éliminés en barrages du Top 14 à Clermont (17-27). Philippe Bidabé met alors un terme à sa carrière après seize saisons en équipe première.

Vainqueur du Challenge européen 2012[modifier | modifier le code]

En 2012, le club remporte son premier titre européen : éliminé en phases de poule de Coupe d’Europe, il est reversé en Amlin Cup. Le BO bat successivement les Wasps, Brive et Toulon en finale (21-18) à Londres.

Le BO ne parvient plus à quitter le milieu de tableau du Championnat mais dispute les demi-finales d’Amlin Cup en 2013 (défaite chez le Leinster 16-44 après une victoire à Gloucester en quarts).

Descente en deuxième division (2014-2021)[modifier | modifier le code]

La saison 2013-2014 du Top 14 voit le BO enchaîner les défaites et s'acheminer vers la Pro D2 l’année de son centenaire. Le club est relégué le 2 mars 2014 après une défaite à Perpignan (10-16). Imanol Harinordoquy quitte alors le club pour le Stade toulousain après dix saisons en équipe première.

Un projet pour la reconstruction du club est annoncé et présenté aux supporters avant le terme du championnat, bien que la descente entraîne une forte baisse du budget (de 16,7 à 11,7 millions d'euros)[13] et le départ de nombreux joueurs. Serge Blanco est réélu pour une durée de six ans à la tête du club.

Abandon du projet de fusion entre Biarritz et Bayonne en 2015[modifier | modifier le code]

Après une saison décevante (6e du classement) et la descente de l’Aviron bayonnais en Pro D2, les deux clubs entament des pourparlers en vue d’une fusion des deux structures professionnelles. Le 23 juin 2015, les amateurs du Biarritz olympique votent contre le projet de rapprochement, entraînant l'échec du projet et la démission de Serge Blanco.

Le 13 août 2015, l'ancien international et joueur du club Nicolas Brusque est nommé président du Biarritz olympique par le conseil d'administration du club[14]. Le 17 août 2015, Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet entrent comme actionnaires minoritaires du Biarritz Olympique[15].

Lors de la saison 2015-2016, le club termine à la huitième place. Toutefois, le 26 mai 2016, le Conseil supérieur de la DNACG décide de prononcer sa rétrogradation pour raisons financières en championnat de Fédérale 1, le club disposant d'un délai de dix jours pour faire appel de cette décision[16]. Finalement maintenu, le BO parvient à se qualifier pour les phases finales du championnat 2016-2017 grâce à sa victoire à Mont-de-Marsan à l’ultime journée. En demi-finale, il s’incline contre le futur promu agenais à Armandie.

Le 3 juillet 2017, la société Bruno Ledoux Holding Média (BLHM) et Benjamin Gufflet s'associent au sein de la filiale A-Team Sports Investments (ATSI) pour souscrire à l'augmentation de capital de 1 500 000€ votée en assemblée et assurer le budget 2017-2018. ATSI devient majoritaire avec près de 52 % des parts sociales du BOPB[17]. Benjamin Gufflet devient président du club le 5 février 2018, remplaçant Nicolas Brusque mis en minorité par le Conseil d'administration du club[18].

Le 30 mars 2018, à la suite de la démission d'une partie des membres du Conseil d'administration et au décès du directeur général Pierre Bousquier, Benjamin Gufflet annonce quitter la présidence. Il est remplacé par Benoît Raynaud[19]. Le 18 mai 2018, la DNACG rétrograde le club en Fédérale 1 pour la saison 2018-2019, pour raisons financières[20],[21]. Les dissensions entre actionnaires du club conduisent au départ de Benoît Raynaud, Bruno Ledoux et Benjamin Gufflet, ces derniers cédant leurs parts dans le club à Louis-Vincent Gave, président de la société Gavekal[22]. Jean-Baptiste Aldigé devient président le 6 juin 2018[23] et le club est officiellement maintenu en Pro D2 le 22 juin 2018[24].

Rencontre de rugby à 5 entre l'US Dax et le FAR Biarritz (à droite) en , une saison avant l'intégration de ses dernières au sein du Biarritz olympique.

Le , le club du Féminines athlétiques rugby intègre celui du Biarritz olympique en tant que section féminine, et devient officiellement le Biarritz olympique rugby féminin ; créé quatre ans plus tôt, l'équipe était déjà partenaire du BO depuis un an. L'équipe évolue en Promotion fédérale à 10 pour la saison 2018-2019[25].

En décembre 2018, le club annonce que l'entreprise Lauak devient sponsor maillot[26].

Pour la saison 2020-2021, le club opère un recrutement ambitieux avec l'arrivée de 11 nouvelles recrues parmi lesquelles figurent l'international australien Henry Speight ou encore l'international néo-zélandais Francis Saili plaçant le club basque parmi les favoris à la remontée en Top 14[27]. Dans le même temps, Serge Blanco effectue son retour au BO en étant promu manager des cadets [28].

En mai 2021, le BO signe un nouveau partenariat avec l'application Grindr, spécialisée dans les rencontres gay[29]. La signature de ce nouveau sponsor maillot représente un coup médiatique important dans un contexte où les fédérations sportives tentent de libérer la parole homosexuelle et de lutter contre l'homophobie dans le sport[30].

Vice-champion de France de Pro D2 et remontée en Top 14 2021[modifier | modifier le code]

Le BO élimine Vannes en demi-finale (34-33) et se qualifie en finale de Pro D2 contre Perpignan au GGL Stadium de Montpellier. Le 5 juin 2021, les Basques du BO s'inclinent 33-16 contre l'USA Perpignan en finale de Pro D2. En barrage d'accession en Top 14, après une égalité parfaite (6-6), Biarritz s'impose aux tirs au but au stade Aguiléra (6-5), dans le derby basque, face à l'Aviron bayonnais[31].

Le BO est toutefois menacé de sanctions financières[32] par la préfecture pour non respect du protocole sanitaire (jauge de 5000 spectateurs dépassés, envahissement du terrain par les supporters après le match, vente d'alcool en emporter, etc.)

Alignements toulousain et biarrot en touche lors de la rencontre de la 3e journée opposant les deux équipes au Stadium.

L'année suivante, Biarritz est relégué en Pro D2 à deux journées de la fin du championnat après une défaite 13-48 contre le Castres olympique au stade Aguiléra.

Favori pour remonter en Top 14, le BO ne termine alors que onzième du Championnat de Pro D2 2023.

Bilan par saison[modifier | modifier le code]

Au 13 juin 2022[33] :

  • Plus large victoire : Biarritz-Nîmes 75-0 en 1998/1999
  • Plus large défaite : Toulouse-Biarritz 80-7 en 2021/2022
  • Plus grand nombre de points marqués : 75 contre Nîmes en 1998/1999 (75-0)
  • Plus grand nombre de points encaissés : 80 contre Toulouse en 2021/2022 (80-7)
  • Adversaire le plus souvent affronté : Stade toulousain (67 matchs)
  • Adversaire le plus souvent battu : Aviron bayonnais (32 victoires)
  • Adversaire le plus souvent vainqueur : Stade toulousain (45 défaites)
  • Plus longue invincibilité à domicile : 34 victoires entre le 05/01/2002 et le 24/04/2004
  • Plus grand nombre de victoires consécutives en championnat de France : 8 entre le 23/12/2004 et le 09/04/2005
  • Plus grand nombre de victoires consécutives toutes compétitions confondues : 11 entre le 23/12/2004 et le 09/04/2005
  • Plus grand nombre de défaites consécutives en championnat de France : 8 entre le 30/08/2013 et le 02/11/2013
  • Plus grand nombre de défaites consécutives toutes compétitions confondues : 8 entre le 30/08/2013 et le 19/10/2013
  • Bilan à domicile : 587 victoires, 41 nuls, 129 défaites
  • Bilan à l’extérieur : 217 victoires, 48 nuls, 497 défaites
  • Bilan en phases finales : 39 victoires, 44 défaites
Bilan par saison depuis 1932
Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres
2022-2023 Pro D2 16 Seconde division 11e - -
2021-2022 Top 14 14 Première division 14e - -
2020-2021 Pro D2 16 Seconde division 3e Finale Vainqueur du barrage d'accession au Top 14
2019-2020 Pro D2 16 Seconde division 6e Saison arrêtée à la suite de l'épidémie de coronavirus -
2018-2019 Pro D2 16 Seconde division 7e - -
2017-2018 Pro D2 16 Seconde division 6e Barrage -
2016-2017 Pro D2 16 Seconde division 5e Demi-finale -
2015-2016 Pro D2 16 Seconde division 8e - -
2014-2015 Pro D2 16 Seconde division 7e - -
2013-2014 Top 14 14 Première division 14e - -
2012-2013 Top 14 14 Première division 9e - -
2011-2012 Top 14 14 Première division 9e - -
2010-2011 Top 14 14 Première division 5e Barrage -
2009-2010 Top 14 14 Première division 7e - -
2008-2009 Top 14 14 Première division 5e - -
2007-2008 Top 14 14 Première division 6e - -
2006-2007 Top 14 14 Première division 4e Demi-finale -
2005-2006 Top 14 14 Première division 1er Finale Champion de France
2004-2005 Top 16 16 Première division 1er Finale Champion de France
2003-2004 Top 16 8 Première division 3e Play-off -
2002-2003 Top 16 8 Première division 1er Demi-finale -
2001-2002 Top 16 8 Première division 1er Finale Champion de France
2000-2001 Élite 1 11 Première division 3e Demi-finale -
1999-2000 Élite 1 12 Première division 6e Quart de finale -
1998-1999 Élite 1 8 Première division 2e Play-off -
1997-1998 Groupe A1 10 Première division 6e - -
1996-1997 Groupe A1 10 Première division 6e Huitième de finale -
1995-1996 Groupe A2 10 Seconde division 1er Tour qualificatif -
1994-1995 Groupe A 8 Première division 5e Relégué -
1993-1994 Groupe A 8 Première division 2e Top 16 (4e de la poule 3) -
1992-1993 Groupe A 8 Première division 4e de la poule 2 Top 16 (4e de la poule 1) -
1991-1992 Groupe A 10 Première division 3e de la poule 3 Finale -
1990-1991 Groupe A 8 Première division 4e de la poule 2 Huitième de finale -
1989-1990 Groupe A 8 Première division 4e de la poule 2 Huitièmes de finale -
1988-1989 Groupe B 5 Première division 3e de la poule L Demi-finales -
1987-1988 Groupe A 8 Première division 6e de la poule 3 - -
1986-1987 Groupe A1 10 Première division 6e du groupe 2 - -
1985-1986 Groupe A 10 Première division 2e du groupe 2 Quarts de finale -
1984-1985 Groupe A 10 Première division 2e du groupe 2 Quarts de finale -
1983-1984 Groupe A 8 Première division 5e du groupe 5 - -
1982-1983 Groupe A 10 Première division 7e du groupe 2 - -
1981-1982 Groupe A 10 Première division 6e de la poule A Barrages -
1980-1981 Groupe A 10 Première division 6e de la poule C Seizièmes de finale -
1979-1980 Groupe A 10 Première division 6e de la poule C Seizième de finale -
1978-1979 Groupe A 10 Première division 2e de la poule D Huitième de finale -
1977-1978 Groupe A 10 Première division 2e du groupe 3 Huitième de finale -
1976-1977 Groupe A 8 Première division 3e du groupe 1 Quart de finale -
1975-1976 Groupe A 8 Première division 4e de la poule C Seizième de finale -
1974-1975 Première division 8 Première division 5e du groupe E - -
1973-1974 Groupe A 8 Première division 4e du groupe 2 Huitième de finale -
1972-1973 Première division 8 Première division 2e du groupe 4 Seizième de finale -
1971-1972 Première division 8 Première division 5e du groupe 8 - -
1970-1971 Première division 8 Première division 3e du groupe 4 Seizième de finale -
1969-1970 Première division 8 Première division 2e du groupe 2 Huitième de finale -
1968-1969 Première division 8 Première division Groupe 8 Huitième de finale -
1967-1968 Première division 8 Première division Groupe 3 - -
1966-1967 Première division 8 Première division Groupe 7 - -
1965-1966 Première division 8 Première division Groupe 7 Seizième de finale -
1964-1965 Première division 8 Première division Groupe 2 Seizième de finale -
1963-1964 Première division 8 Première division Groupe 2 - -
1962-1963 Première division 8 Première division Groupe 2 Huitième de finale -
1961-1962 Première division 8 Première division Groupe 7 Huitième de finale -
1960-1961 Première division 8 Première division Groupe 6 - -
1959-1960 Première division 8 Première division Poule B Seizième de finale -
1958-1959 Première division 8 Première division Poule E Huitième de finale -
1957-1958 Première division 8 Première division Poule A Seizième de finale -
1956-1957 Première division 8 Première division Poule E Seizième de finale -
1955-1956 Première division 8 Première division Poule F Seizième de finale -
1954-1955 Première division 8 Première division Poule B - -
1953-1954 Première division 8 Première division Poule D Huitième de finale -
1952-1953 Première division 8 Première division Poule D - -
1951-1952 Première division 8 Première division Poule D - -
1950-1951 Première division 8 Première division Poule F - -
1949-1950 Première division 8 Première division ? Seizième de finale -
1948-1949 Première division 8 Première division Poule H Huitième de finale -
1947-1948 Première division 5 Première division Poule F Huitième de finale -
1946-1947 Première division 4 Première division Poule D Huitième de finale -
1945-1946 Première division ? Première division ? - -
1944-1945 Première division ? Première division ? Huitième de finale -
1943-1944 Première division 8 Première division Poule 2 - -
1942-1943 Première division 5 Première division Zone Nord Demi-finale -
1938-1939 Première division ? Première division Poule D Finale Champion de France
1937-1938 Première division 5 Première division 1er de la poule A Finale -
1936-1937 Première division ? Première division - - -
1935-1936 Première division 7 Première division 2e de la poule A Huitième de finale -
1934-1935 Première division ? Première division ? Finale Champion de France
1933-1934 Première division 9 Première division 2e de la Poule D Finale -
1932-1933 Tournoi des Douze 12 Tournoi des Douze - - -
1931-1932 Tournoi des Douze 12 Tournoi des Douze - - -

Bilan des confrontations par club[modifier | modifier le code]

Championnat de France[modifier | modifier le code]

Au 15 juin 2022

Coupe d’Europe[modifier | modifier le code]

Image et identité[modifier | modifier le code]

Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]

Les couleurs historiques du club sont le rouge et le blanc. Le maillot allie traditionnellement une moitié haute rouge et une moitié basse blanche, un short blanc et des chaussettes rouges. À partir de la saison 2002/2003, Serge Blanco est remplacé par Puma comme équipementier, qui conserve les couleurs historiques. Il est remplacé par Burrda en 2011[34], qui lance un maillot blanc avec une vague rouge. En 2016, Macron devient l'équipementier[35] et crée un maillot à dominante blanche. Pour la saison 2019-2020, le maillot domicile est entièrement rouge avec un drapeau basque sur le devant du col et des personnages de la culture populaire en filigrane[36].

Le maillot extérieur a évolué au fil des années : entièrement blanc avec un col rouge jusqu'au milieu des années 1990, il devient ensuite à dominante noire (aux couleurs de la Ville de Biarritz) avec une manche rouge et une manche blanche, qui deviennent ensuite noires. Il devient gris et blanc en 2016, avant de redevenir à dominante noire en 2019.

Lors des campagnes européennes des années 2000, un troisième jeu de maillots est créé aux couleurs du drapeau basque, l'ikurriña, qui devient ensuite le maillot extérieur. Un maillot spécial à dominante verte a également été utilisé pour les phases finales de la saison 1998/1999. Deux maillots ont été portés ponctuellement dans les années 2000 : noir avec des étoiles et rouge avec des vagues.

[modifier | modifier le code]

Le , le club dévoile via un communiqué officiel son nouveau logo, « résultant de la combinaison d’éléments historiques et nouveaux, accompagné d'une nouvelle charte graphique dynamique »[37].

Mascotte[modifier | modifier le code]

À partir de , le personnage de « l'Indien » fait son apparition parmi les supporteurs biarrots, sous la personne de Robert Rabagny ; selon lui, le choix de son identité est faite en opposition au « maillot bleu ciel [...] de l'Aviron bayonnais, [les] Tuniques bleues », auquel le maillot rouge du Biarritz olympique est alors comparé aux « peaux-rouges »[38],[39]. Il est également connu sous le nom de Géronimo[39].

Après son centenaire, le club souhaite opter pour une nouvelle mascotte ; Koxka, sous les traits d'un corsaire, œuvre à partir de 2015[39].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Palmarès du Biarritz olympique Pays basque depuis 1913
Coupes d'Europe Championnats de France
Challenges et coupes français Compétitions régionales
  • Championnat de la Côte basque[40] :

Les finales du BOPB[modifier | modifier le code]

Coupe d'Europe[modifier | modifier le code]

Stade Français Paris - BO, demi-finale de la coupe d'Europe HCup 2005
Date de la finale Compétitions Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Heineken Cup Drapeau : Irlande Munster Biarritz olympique 23-19 Millennium Stadium, Cardiff 74 534
Heineken Cup Stade toulousain Biarritz olympique 21-19 Stade de France, Saint-Denis 80 000
Amlin Challenge Cup Biarritz olympique Toulon 21-18 The Twickenham Stoop, Londres 9 376

Championnat de France de première division[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Aviron bayonnais Biarritz olympique 13-8 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 18 000
Biarritz olympique USA Perpignan 3-0 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 23 000
USA Perpignan Biarritz olympique 11-6 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 24 600
Biarritz olympique USA Perpignan 6-0 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse 23 000
RC Toulon Biarritz olympique 19-14[41] Parc des Princes, Paris 48 000
Biarritz olympique SU Agen 25-22 Stade de France, Saint-Denis 78 457
Biarritz olympique Stade français 37-34 Stade de France, Saint-Denis 79 475
Biarritz olympique Stade toulousain 40-13[Note 2] Stade de France, Saint-Denis 79 474

Barrage d'accession au championnat de France[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
Biarritz olympique Aviron bayonnais 6-6 (t-a-b, 6-5) Parc des sports d'Aguiléra, Biarritz entre 5 000[42] et 8 000[43]

Championnat de France de deuxième division[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs
AS Montferrand Biarritz olympique 14 – 6 Stade Jacques Chaban-Delmas, Bordeaux
USA Perpignan Biarritz olympique 33 – 16 GGL Stadium, Montpellier 1000

Challenge Yves du Manoir[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale
25 avril 1937 Biarritz Perpignan 3-0 Stade des Ponts Jumeaux, Toulouse
20 mai 1989 Narbonne Biarritz 18-12 Stade Maurice Trélut, Tarbes

Coupe de France[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale
1er juin 2000 Biarritz Brive 24-13 Stade Lescure, Bordeaux

Coupe de la Ligue[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale
23 mars 2002 La Rochelle Biarritz 23-19[44] Stade Marcel-Deflandre, La Rochelle

Championnat de France Espoirs[modifier | modifier le code]

Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale
21 mai 2000 Biarritz Saint-Savin Sportif 14-8 Stade Amédée Domenech, Brive[45]
28 mai 2017 (Elite 2) CA Brive Biarritz 32-29 Stade Lachaze, Ambares-et-Lagrave
13 mai 2018 (Elite 2) Biarritz CA Brive 14-13 Stade de Bouzet, Cestas

Personnalités du club[modifier | modifier le code]

Anciens joueurs[modifier | modifier le code]