Stade toulousain — Wikipédia

Stade toulousain
Logo du Stade toulousain
Généralités
Surnoms Le Stade
Les Rouge et Noir
Fondation 1907
Statut professionnel depuis le
Couleurs Rouge et noir
Stade Stade Ernest-Wallon
(19 000 places)
Siège Stade Ernest-Wallon
114, rue des Troènes
BP 42354 31022 Toulouse Cedex 2
Championnat actuel Top 14 (2023-2024)
Coupe d'Europe (2023-2024)
Président Didier Lacroix
Entraîneur Ugo Mola
Joueur le plus capé Jean Bouilhou (392)
Meilleur buteur Jean-Baptiste Élissalde (1776 points)
Meilleur marqueur Vincent Clerc (134 essais)
Site web www.stadetoulousain.fr
Palmarès principal
National[1] Championnat de France (22)
Coupe de l'Espérance (2)
Challenge Yves du Manoir (4)
Coupe de France (4)
International[1] Coupe d'Europe (5)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2023-2024 du Stade toulousain
0

Dernière mise à jour : 20 décembre 2023.


Le Stade toulousain[N 1] est un club de rugby à XV français fondé en 1907 et basé à Toulouse. C'est la principale section du club omnisports du même nom.

Le club, domicilié au stade Ernest-Wallon, a remporté vingt-deux fois le championnat de France et cinq fois la coupe d'Europe. Il est le plus titré dans les deux compétitions.

Histoire[modifier | modifier le code]

1903, l'arrière Saulnier du Stade français vient à l'encontre du ballon dribblé par les joueurs du SOE Toulouse (Prairie des Filtres).

Le rugby à XV fait son apparition à Toulouse à la fin du XIXe siècle et les premiers clubs se forment dans les années 1890[2]. Ce sont notamment les étudiants qui pratiquent ce sport dont l'existence en France est toute récente (1872)[2]. En 1896, le club « Sans soucis » est fondé et est très vite rebaptisé, Stade olympien des étudiants toulousains (SOET) en 1897. Il regroupe des étudiants de toutes les disciplines. Il se scinde bientôt puisque l'Union sportive de l'École Vétérinaire (USEV) voit le jour en 1899[2]. À ces deux clubs s'ajoutent le Sport Athlétique Toulousain (SAT).

Néanmoins, le SOET est le club principal de la ville et le , au stade de la Prairie des Filtres à Toulouse, devant 5 000 spectateurs, il s'incline face au Stade français en finale du championnat de France, sur le score de 16 à 8.

En 1905, l'USEV (couleur gris) et le SAT (couleurs jaune et noir) fusionnent pour s'appeler le Véto-Sport toulousain (maillot gris, culotte noir).

En 1907, la fusion des deux clubs toulousains (le SOET et le Véto-sport) donne naissance au Stade olympien et Véto-sport toulousain qui par souci d'indispensable raccourci s’appellera le Stade toulousain[2]. La même année, l'association des « Amis du Stade », regroupant quelques notables, et notamment Ernest Wallon et Charles Audry, achète un terrain de sept hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux et y fait construire le premier stade du club, le stade des Ponts-Jumeaux qui sera remplacé par l'actuel stade Ernest-Wallon en 1980. Le nouveau club toulousain dispute son premier match le dimanche 20 octobre 1907 contre l'US Bergerac (victoire 27 à 4)[3].

L'équipe troisième championne 1912.
Le champion 1922.

Le , le Stade toulousain bat à domicile le Racing club de France, sur le score de 8 à 6[4]. Ce premier titre de champion de France vient clore une saison durant laquelle le club, invaincu, est surnommé la « Vierge Rouge »[5].

Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux joueurs du Stade toulousain servent dans l'armée française. Environ quatre-vingt sont morts dans les tranchées au cours des batailles de Verdun, de la Somme, etc. De nombreux joueurs étaient alors champions de France 1912, et faisaient partie de l'équipe surnommée « la Vierge rouge ». Parmi eux, Alfred Mayssonnié, demi de mêlée et maître à jouer du Stade toulousain, est mort au début du conflit lors de la bataille de la Marne, le à seulement trente ans ; il est enterré par son ancien coéquipier stadiste Pierre Mounicq, médecin auxiliaire dans le régiment de Montauban et pilier du Stade toulousain, qui survécut à la Grande Guerre. Parmi les joueurs toulousains morts pendant la guerre figurent Jean-Marc Barrau, Joseph Servat, Charles Verdier ou encore l'aviateur André Mouline. D'autres joueurs ont pu rejouer au rugby à la suite de ces douloureux événements. C'est le cas de Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, qui, malgré son statut d'éborgné acquis lors de la bataille de la Somme en 1916, rejoua avec le XV de France en 1920[6].

Il a alors fallu attendre dix ans pour voir le Stade toulousain empocher un nouveau titre celui de 1922.

De 1922 à 1927, il remporte cinq championnats sur les six disputés.

Le rugby français est alors taraudé par les tensions entre tenants de l'amateurisme, ceux du professionnalisme et ceux que l'on qualifie alors d'amateurs marrons[7]. Tenant de l'amateurisme, ne pouvant supporter les dérives d'alors du sport, le Stade toulousain fait sécession en compagnie des autres principaux clubs de l'élite, pour composer l'UFRA en 1931[8]. Absent du championnat de France de la Fédération française de rugby il ne peut y défendre son titre. Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence des meilleurs clubs d'alors est remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.

Pendant cette période le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la Fédération française de rugby, nommé respectivement le tournoi des douze en 1931 et le tournoi des quatorze en 1932.

Malgré un bref renouveau dans l'immédiat après-guerre (« l’équipe des bouchers », invaincue durant la saison 1947), il faut attendre le milieu des années 1980 pour que le club redevienne l'élément phare du championnat français.

Mosaïque de la chapelle d'axe de la basilique Saint-Sernin de Toulouse dédiée à Saint Thomas d'Aquin.

Dans l'intervalle, un dirigeant du Stade toulousain, Lucien Cézéra, eut l’idée dans les années 1950 de créer un logo pour le club. Il trouva son inspiration dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse où, dans une chapelle dédiée à Saint Thomas d'Aquin qui fut créée lorsque ses reliques y ont été provisoirement déposées, se trouve une mosaïque d'une étonnante ressemblance avec le logo du club rouge et noir[9].

Depuis 1985, le Stade toulousain est l'un des tout meilleurs clubs d'Europe. Il a ainsi soulevé le Bouclier de Brennus à treize reprises, dont quatre consécutives de 1994 à 1997. Il est également le premier club à gagner la Coupe d'Europe en 1996. Avec cinq titres continentaux, le Stade toulousain est le club le plus titré en Coupe d'Europe.

112 ans après sa création, le Stade a remporté 22 titres de champion de France, les deux titres de l'UFRA, cinq Coupes d'Europe, possède un stade de 19 500 places avec une moyenne de 18 385 spectateurs par match, 9 578 abonnés (en 2006-2007), 250 entreprises partenaires, 117 internationaux[réf. nécessaire].

À la suite des attentats du 13 novembre 2015, les membres du club ont repris La Marseillaise en hommage aux victimes, avant le match de Coupe d'Europe face aux Saracens qui se jouait le lendemain du drame devant le public britannique[10]. Pour cette occasion, les joueurs étrangers du Stade toulousain avaient appris l'hymne national français[11].

Image et identité[modifier | modifier le code]

Couleurs et maillots[modifier | modifier le code]

Le Stade toulousain et son capitaine Thierry Dusautoir contre l'Union Bordeaux Bègles le 27 août 2016.
Costume traditionnel des capitouls (Annales manuscrites de la ville de Toulouse).

Les Toulousains jouent traditionnellement en rouge et noir, les couleurs du SOET. C'étaient les couleurs des Capitouls, les anciens conseillers municipaux[12]. Le maillot blanc est apparu plus tard dans les années 1920 comme maillot extérieur. Au fil des ans, le maillot gris fait également son apparition, certainement un hommage au Véto-sport. La seule entorse à ces couleurs est le maillot rose pâle utilisé tout au long de l'année 2007, qui pour célébrer le centenaire du club, rend hommage à la « ville rose » qui en est le berceau.

Le maillot actuel est fabriqué par la société Nike et sponsorisé principalement par Peugeot[13]. D'autres parrains apparaissent.

Le , lors d'un match de Coupe d'Europe entre Cardiff RFC et Toulouse, Peugeot apparaît sur le maillot rouge et noir[14], c'est une première et le début d'une longue fidélité. Le rugby se professionnalise.

Le logo du club, porté sur le maillot, est constitué des lettres « S » et « T » entrelacées. Il est la copie fidèle du sigle de Saint Thomas dans la basilique Saint-Sernin[12],[15].

Style de jeu[modifier | modifier le code]

Sa philosophie de jeu « jeu de main, jeu de Toulousain » est reconnue par le monde du rugby comme proche d'un « rugby total ». Dans leur ouvrage éponyme Jeu de main, jeu de Toulousain paru en 2013, Gérard Schaller et Pierre Villepreux le définissent ainsi[16] :

« Rares sont les clubs qui ont donné leur nom à une technique, comme le Stade de Reims et le corner « à la rémoise » au football. Le Stade Toulousain a fait mieux : il a défini un style, une forme de jeu globale et non une simple et fugace phase tactique, qui est devenu sa marque de fabrique et même son identité. Le « jeu à la toulousaine », fait de mouvement et de fluidité dans la circulation du ballon, s'est imposé comme une référence dans le rugby à partir des années 1980. »

Relations et rivalités professionnelles[modifier | modifier le code]

Depuis 1923, le Rugby club toulonnais joue en rouge et noir ; à cette date, ils n'avaient pas de maillots et le Stade toulousain leur en offrit afin de jouer le match prévu. En reconnaissance à leur générosité, les Toulonnais ont conservé ces couleurs[17].

Au mois de , le Stade toulousain et le Racing Métro 92 annoncent qu'ils créent conjointement un trophée, le Trophée de Coubertin, qui sera remporté chaque année par le vainqueur de la double confrontation entre les deux équipes au cours de la saison régulière et conservé pendant un an[18]. Le , le trophée de Coubertin est renommé « trophée Bouscatel - Coubertin » en l'honneur de René Bouscatel[19].

De par la proximité géographique des villes de Toulouse et de Castres, les deux clubs professionnels entretiennent une rivalité dans un match souvent qualifié de « derby »[20]. Ce match met alors en opposition la « petite ville » où évolue le Castres olympique et la grande métropole où évolue le Stade toulousain[N 2]. L'image du « petit » face au « gros » est également amplifiée par une différence budgétaire et une différence de palmarès[21]. La rivalité entre les deux clubs apparaît dans les années 1990, puis reprend de l'ampleur dans les années 2010, période durant laquelle Toulousains et Castrais s'affrontent régulièrement en phases finales du championnat de France (finale 1995, demi-finale 2001, 2012, 2022, barrage 2010, 2018)[22]. La rivalité est amplifiée par le nouvel équilibre sportif entre les deux clubs, aux dépens de derbys plus anciens (Montauban, Colomiers...)[23]. En effet, l'installation du Castres olympique au plus haut niveau national depuis 1989, où évolue le Stade toulousain depuis plus longtemps que son voisin, permet d'augmenter la rivalité sportive entre les deux clubs sur cette période[23],[24].

Relations locales[modifier | modifier le code]

Pour promouvoir le rugby et le club, le Stade toulousain délocalise certains entrainements dans les clubs de rugby amateurs de la région. C'est le cas notamment de Castanet, Blagnac, Balma[25],[26].

Palmarès[modifier | modifier le code]

Le tableau suivant récapitule les performances du Stade toulousain dans les diverses compétitions françaises et européennes.

Palmarès du Stade toulousain
Compétitions internationales Compétitions nationales Compétitions nationales disparues
Coupe d'Europe de rugby à XV
Challenge européen
  • Quart de finaliste (1) : 2013
Championnat de France de rugby à XV
Coupe de France de rugby à XV
Challenge Yves du Manoir
Coupe de l'Espérance
Tournoi de l'Union française de rugby amateur
Challenge de Coubertin
  • Vainqueur (1) : 1912
Compétitions de jeunes Compétitions régionales Tournois amicaux
Coupe de l'Avenir
  • Vainqueur (3) : 1916, 1917[31], 1918[32]
Championnat de France Espoirs
  • Champion (5) : 1994, 1995, 2003, 2021, 2023
  • Finaliste (1) : 2022
Championnat de France Reichel A
  • Champion (8) : 1948, 1988, 1989, 1990, 1991, 1994, 1995, 2002
Championnat de France Crabos
  • Champion (10) : 1957, 1966, 1997, 1999, 2000, 2004, 2005, 2013, 2022, 2023
Championnat de France Alamercery
  • Champion (10) : 1999, 2000, 2002, 2008, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015
  • Finaliste (2) : 2022, 2023
Challenge Gaudermen
  • Vainqueur (12) : 1964, 1988, 1995, 1997, 2001, 2002, 2003, 2007, 2009, 2010, 2013, 2019
  • Finaliste (5) : 1990, 1993, 1996, 2000, 2023
Superchallenge de France des minimes
  • Vainqueur (9) : 1986, 1987, 1989, 2001, 2002, 2003, 2008, 2009, 2012
Challenge Yves du Manoir des minimes
  • Vainqueur (4) : 2005, 2006, 2007, 2008
Championnat des Pyrénées de première division
  • Champion (17) : 1909, 1912, 1913, 1914, 1920, 1921, 1922, 1923, 1924, 1925, 1926, 1928, 1929, 1930, 1937, 1938, 1939
  • Finaliste (5) : 1910, 1911, 1927, 1935, 1941
International Masters Matra
  • Vainqueur (2) : 1986, 1990
Trophée des champions
  • Vainqueur (1) : 2001
Challenge Antoine Béguère
  • Vainqueur (5) : 1968, 1969, 1972, 1975, 1984
Bouclier d'automne
  • Vainqueur (1) : 1981
  • Finaliste (2) : 1971, 1977
Challenge du club complet
  • Vainqueur (11) : 1985, 1987, 1988, 1989, 1992, 1994, 1995, 1997, 1999, 2000, 2001
Challenge Club Loyal
  • Vainqueur (1) : 1989
Trophée des Sports du Conseil régional Midi-Pyrénées
  • Vainqueur (1) : 2005

Stade olympiens des étudiants toulousains :

Championnat de France de rugby à XV[modifier | modifier le code]

Joueurs du Stade toulousain à l'échauffement avant un match de la saison de Top 14 2021-2022 face au CA Brive.

Toulouse occupe la première place au palmarès du championnat. Vainqueur du titre à vingt-deux reprises (devant les quatorze boucliers du Stade français et les onze titres de l'AS Béziers), le Stade toulousain a toujours atteint les demi-finales entre 1994 et 2013 ce qui constitue un record.

On pourrait également compter les années 1931 et 1932 où le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la Fédération française de rugby, championnat qui regroupa les douze puis les quatorze meilleures équipes de France.

Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence de ces équipes, et fut remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.

En effet, après sa défaite en quart de finale 1993 où les Toulousains avaient manqué les demi-finales après une défaite face aux « Mammouths » de Grenoble en prolongation 19-17[33], ce n'est qu'en 2014 que le club s'incline en match de barrage contre le Racing Métro, lui ôtant l’accession à la demi-finale.

Coupe d'Europe de rugby à XV[modifier | modifier le code]

Bath-Stade toulousain le 12 octobre 2008.

Les Toulousains ont souvent brillé en Coupe d'Europe depuis sa création en 1996 puisqu'ils terminent vainqueurs de la première édition, avant de l'emporter à quatre autres reprises. Finalistes malheureux en 2008, ils ont cependant toujours disputé la « grande » Coupe d'Europe (sauf en 2017-2018 où ils participent au Challenge européen).

Ils partagent donc le record de participations avec quatorze saisons européennes consécutives avec le Munster, le Leinster, l'Ulster, les Ospreys ; le Stade toulousain est également le club ayant disputé le plus de matches dans cette compétition (110[34]), marqué le plus grand nombre d'essais et de points.

En 1998, l'équipe a inscrit le plus grand nombre d'essais sur un match (seize), le plus grand nombre de points (108), et réussi la marge la plus importante (différentiel de 92), le tout lors de la rencontre face à Ebbw Vale[35].

À titre individuel, Vincent Clerc détient le record du plus grand nombre d'essais marqués dans la compétition. Au , avec 32 essais inscrits en 62 rencontres disputées de 2002 à 2011, il dépasse de trois longueurs le Gallois Dafydd James (29 essais en 60 rencontres de 1996 à 2008)[36].

Rang Club Titres Finales Demi-finales Quarts de finale Années de sacre Années de finale perdue
1 Stade toulousain 5 2 3 2 1995-1996, 2002-2003, 2004-2005, 2009-2010, 2020-2021 2003-2004, 2007-2008

Bilan par saison[modifier | modifier le code]

Les finales du Stade toulousain[modifier | modifier le code]

On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.

Équipe senior[modifier | modifier le code]

Coupe d'Europe[modifier | modifier le code]

Finales de Coupe d'Europe
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 21 - 18 (a.p.) Cardiff RFC Arms Park, Cardiff 21 800
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 22 - 17 USA Perpignan Lansdowne Road, Dublin 28 600
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 20 - 27 London Wasps Twickenham, Londres 73 057
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 18 - 12 (a.p.) Stade français Paris Murrayfield, Édimbourg 51 326
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 13 - 16 Munster Irlande Millennium Stadium, Cardiff 74 417
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 21 - 19 Biarritz olympique Stade de France, Saint-Denis 78 962
Coupe d'Europe de rugby à XV Stade toulousain 22 - 17 Stade rochelais Twickenham, Londres 10 000

Championnats de France[modifier | modifier le code]

Finales du championnat de France
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 0 - 17 Stade bordelais UC Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 15 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 8 - 6 Racing club de France Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 15 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 0 - 5 US Perpignan Parc des Sports de Sauclières, Béziers 20 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 6 - 0 Aviron bayonnais Stade Sainte-Germaine, Le Bouscat 20 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 3 - 0 Aviron bayonnais Stade Yves-du-Manoir, Colombes 15 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 3 - 0 US Perpignan Parc Lescure, Bordeaux 20 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 11 - 0 US Perpignan Parc Lescure, Bordeaux 25 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 19 - 9 Stade français Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 20 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 10 - 3 SU Agen Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse 25 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 9 - 11 CA Bègles Stade de Gerland, Lyon 22 191
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 6 - 10 AS Béziers Parc des Princes, Paris 43 350
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 36 - 22 (a.p.) RC Toulon Parc des Princes, Paris 37 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 16 - 6 SU Agen Parc des Princes, Paris 45 145
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 18 - 12 RC Toulon Parc des Princes, Paris 48 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 10 - 19 CA Bègles Parc des Princes, Paris 48 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 22 - 16 AS Montferrand Parc des Princes, Paris 48 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 31 - 16 Castres olympique Parc des Princes, Paris 48 615
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 20 - 13 CA Brive Parc des Princes, Paris 48 162
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 12 - 6 CS Bourgoin-Jallieu Parc des Princes, Paris 44 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 15 - 11 AS Montferrand Stade de France, Saint-Denis 78 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 34 - 22 AS Montferrand Stade de France, Saint-Denis 75 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 18 - 32 Stade français Stade de France, Saint-Denis 78 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 13 - 40 Biarritz olympique Stade de France, Saint-Denis 79 474
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 26 - 20 ASM Clermont Auvergne Stade de France, Saint-Denis 79 275
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 15 - 10 Montpellier HR Stade de France, Saint-Denis 78 000
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 18 - 12 RC Toulon Stade de France, Saint-Denis 79 612
Championnat de France de rugby à XV Stade toulousain 24 - 18 ASM Clermont Auvergne Stade de France, Saint-Denis 79 786
Championnat de France de rugby à XV 25 juin 2021 Stade toulousain 18 - 8 Stade rochelais Stade de France, Saint-Denis 14 000
Championnat de France de rugby à XV 17 juin 2023 Stade toulousain 29 - 26 Stade rochelais Stade de France, Saint-Denis 78 000


Stade olympiens des étudiants toulousains :

Finale du championnat de France
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Championnat de France de rugby à XV Stade français 8 - 16 SOE Toulouse Prairie des Filtres, Toulouse 5 000

Coupes et Challenges nationaux[modifier | modifier le code]

Finales en Coupes et Challenges nationaux
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge Antoine-Béguère 1984 Stade toulousain 19 - 12 Stadoceste tarbais Stade Antoine-Béguère, Lourdes
Coupe de France 23 avril 1984 Stade toulousain 6 - 0 FC Lourdes Stadium, Toulouse 9000
Coupe de France 14 avril 1985 Stade toulousain 27 - 28 RC Narbonne Stade Albert-Domec, Carcassonne 6.661
Challenge Yves du Manoir 21 mai 1988 Stade toulousain 15 - 13 US Dax Stade Jean-Dauger, Bayonne 7.586
Challenge Provinces Equipe 2 1991 Stade toulousain 10 - 16 CA Bègles - -
Challenge Provinces Nationale B 1993 Stade toulousain 14 - 16 US Montauban - -
Challenge Yves du Manoir 12 juin 1993 Stade toulousain 13 - 8 Castres olympique Stade Armandie, Agen 8.884
Challenge Yves du Manoir 14 mai 1995 Stade toulousain 41 - 20 CA Bègles Stade Chaban-Delmas, Bordeaux -
Coupe de France Yves-du-Manoir 06 juin 1998 Stade toulousain 22 - 15 Stade français Stade Charléty, Paris 12000

Equipes de jeunes[modifier | modifier le code]

Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Juniors A Coupe Frantz Reichel A 22 mai 1988 Stade toulousain 38 - 6 Section paloise Stade Aguiléra, Biarritz -
Juniors A Coupe Frantz Reichel A 04 juin 1989 Stade toulousain 12 - 3 FC Grenoble Stade Maurice-Chevalier, Sorgues -
Juniors A Coupe Frantz Reichel A 03 juin 1990 Stade toulousain 31 - 3 FC Grenoble Stade Albert-Domec, Carcassonne 497
Juniors A Coupe Frantz Reichel 09 juin 1991 Stade toulousain 26 - 9 AS Béziers Stade municipal Pierre-de-Coubertin, Castelnaudary -
Espoirs Reichel 05 juin 1994 Stade toulousain 21 - 3 RC Nîmes Stade de la Méditerranée, Béziers -
Espoirs Reichel 18 juin 1995 Stade toulousain 13 - 8 Castres olympique Stadium municipal, Albi 3000
Challenge Provinces Espoirs Challenge 1996 Stade toulousain 3 - 27 CS Bourgoin-Jallieu - -
Challenge Provinces Espoirs Challenge 1997 Stade toulousain - - - -
Coupe Frantz Reichel 02 juin 2002 Stade toulousain 55 - 16 Aviron bayonnais Stade Maurice-Trélut, Tarbes -
Espoir 01 juin 2006 Stade toulousain 32 - 25 ASM Clermont Auvergne Stade Pierre-Fabre, Castres -
Reichel Espoirs 06 juin 2021 Stade toulousain 29 - 22 USA Perpignan Stade Raoul-Barrière, Béziers -
Reichel Espoirs 12 juin 2022 Stade toulousain 26 - 37 Stade aurillacois Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Coupe René Crabos 20 mai 1990 Stade toulousain 0 - 34 AS Béziers Stade Albert-Domec, Carcassonne
Coupe René Crabos 25 mai 1997 Stade toulousain 32 - 17 Section paloise Stade Jean-Larrouny, Laloubère -
Coupe René Crabos 16 mai 1999 Stade toulousain 17 - 17 - Stade municipal, Revel -
Coupe René Crabos 21 mai 2000 Stade toulousain 27 - 16 RC Narbonne Stade municipal Pierre-de-Coubertin, Castelnaudary -
Coupe René Crabos 30 mai 2004 Stade toulousain 17 - 15 Section paloise Stade municipal Laurent-Labat, Castelnau-Magnoac -
Coupe René Crabos 29 mai 2005 Stade toulousain 43 - 10 USA Perpignan Stade Jean-Bourrel, Quillan -
Elite Crabos 12 juin 2022 Stade toulousain 15 - 9 Lyon OU Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand
Elite Crabos 3 mai 2023 Stade toulousain 28 - 20 Lyon OU Stade Michel Millet, Agde
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Gaudermen 1988 Stade toulousain 11 - 6 Racing Club de France Stade Jean-Dauger, Bayonne -
Gaudermen 19 mai 1990 Stade toulousain 10 - 17 AS Béziers Stade du Hameau, Pau
Gaudermen 12 juin 1993 Stade toulousain 3 - 13 RC Narbonne Stade Armandie, Agen 10000
Gaudermen 04 juin 1995 Stade toulousain 5 - 3 Colomiers rugby - 500
Gaudermen 08 juin 1996 Stade toulousain 11 - 13 Castres olympique Stade Marcel-Batigne, Graulhet -
Gauderman 08 juin 1997 Stade toulousain 12 - 10 US Dax - -
Gauderman 01 juin 2000 Stade toulousain 17 - 20 Stade montois Stade Chaban-Delmas, Bordeaux -
Gaudermen 08 avril 2001 Stade toulousain 28 - 13 Stade rochelais Stade Sapiac, Montauban -
Gaudermen 01 juin 2003 Stade toulousain 27 - 17 RC Toulon Stade Sapiac, Montauban -
Gaudermen 27 mai 2007 Stade toulousain 10 - 6 Union Bordeaux Bègles Stade Chaban-Delmas, Bordeaux -
Gauderman 02 juin 2019 Stade toulousain 38 - 16 CA Brive Stade Marcel Costes, Figeac -
Gauderman 03 juin 2023 Stade toulousain 16 - 20 Castres olympique Stade Bernard-Laporte, Gaillac
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Cadets 07 juin 1987 Stade toulousain 12 - 17 USA Perpignan Stade Jean-Bourrel, Quillan -
Cadets 1988 Stade toulousain 4 -12 Stadoceste tarbais Parc des Princes, Paris -
Cadets 25 mai 1990 Stade toulousain 3 - 3 AS Béziers Parc des Princes, Paris -
Cadets 01 juin 1996 Stade toulousain 13 - 21 Castres olympique Parc des Princes, Paris -
Cadets Alamercery 29 mai 1999 Stade toulousain 19 - 13 RC Massy Stade de France, Saint-Denis -
Cadets 18 mai 2000 Stade toulousain 13 - 7 Stade montois Stade municipal, Fleurance -
Ufolep Cadets 2000 Stade toulousain 24 - 11 US Vinay - -
Cadets 08 juin 2006 Stade toulousain 17 - 10 USA Perpignan Stade de France, Saint-Denis -
Ufolep Cadets 15 juin 2003 Stade toulousain 11 - 5 Blagnac SCR Stade Jean-Jacques-Delmas, Mende -
Ufolep Cadets 20 mai 2004 Stade toulousain 14 - 14 - Stade de Bouzet, Cestas -
Cadets Alamercery 31 mai 2015 Stade toulousain 24 - 16 Union Bordeaux Bègles Stade André-Duprat, Nérac -
Cadets Alamercery 12 juin 2022 Stade toulousain 19 - 22 Union Bordeaux Bègles Stade Max-Rousié, Villeneuve-sur-Lot
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge Marcel Michelin 17 avril 2016 Stade toulousain 3 - 3 RC Massy Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand 1000
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Super Challenge de France 1986 Stade toulousain - JA Isle Stade Armandie, Agen -
Super Challenge de France 1987 Stade toulousain - - Stade Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand -
Super Challenge de France 1989 Stade toulousain - AS Béziers Stade Amédée-Domenech, Brive-la-Gaillarde -
Super Challenge de France 2001 Stade toulousain - - Stade Marcel Michelin, Clermont-Ferrand -
Super Challenge de France 2002 Stade toulousain - - Stade municipal, Orthez -
Super Challenge de France 2003 Stade toulousain - - Stade Amédée-Domenech, Brive-la-Gaillarde -
Super Challenge de France 2008 Stade toulousain - - Stade Mayol, Toulon -
Super Challenge de France 2009 Stade toulousain - - Stade municipal, Orthez -
Super Challenge de France Midi-Olympique 2012 Stade toulousain - - Stadium, Toulouse
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge Yves du Manoir 2005 Stade toulousain - - - -
Challenge Yves du Manoir 2006 Stade toulousain - - - -
Challenge Yves du Manoir 2007 Stade toulousain - - - -
Challenge Yves du Manoir 12 octobres 2008 Stade toulousain - RC Massy -
Challenge Yves du Manoir 2011 Stade toulousain - - - -
Challenge Yves du Manoir 2012 Stade toulousain - - - -
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Juniors Jules Balandrade 26 mai 1996 Stade toulousain 5 - 15 US Carmaux Stade Bernard-Laporte, Gaillac
Compétitions Date de la finale Vainqueur Score Finaliste Lieu de la finale Spectateurs
Challenge Provinces Juniors A 1991 Stade toulousain 16 - 17 Peyrehorade sports - -
Challenge Provinces Juniors A 1992 Stade toulousain - - - -
Challenge Provinces Juniors A2 1993 Stade toulousain 8 - 19 US Dax - -
Challenge Provinces Juniors A1 1993 Stade toulousain 17 - 14 SU Agen Stade Bernard-Laporte, Gaillac

Records du club[modifier | modifier le code]

Vincent Clerc et Clément Poitrenaud fêtent le 19e titre de champion de France du Stade toulousain en 2012
Le bouclier de Brennus, trophée récompensant le champion de France.

Équipe première[modifier | modifier le code]

En championnat[modifier | modifier le code]

  • 22 fois champion de France
  • 20 demi-finales de championnat consécutives
  • Quatre victoires consécutives de 1994 à 1997 (à égalité avec le Stade bordelais de 1904 à 1907)

En coupe d'Europe[modifier | modifier le code]

  • 5 fois champion d'Europe
  • Plus grand nombre de participations à une finale (7 fois)
  • Plus grand nombre de participations consécutives à une finale : trois pour le Stade toulousain (2003-2005) à égalité avec le RC Toulon (2013-2015)
  • Plus grand nombre de participations aux phases finales de Coupe d'Europe (19 fois)
  • Premier club à gagner 100 matches en coupe d'Europe[37]
  • Le plus grand nombre de victoires dans la Coupe d'Europe (102 victoires)[réf. nécessaire]
  • Depuis la création de la Coupe d'Europe en 1996, le Stade toulousain n'a manqué qu'une seule édition de la compétition (en 2017-2018)

Autres[modifier | modifier le code]

  • Le Stade toulousain a réalisé 2 fois le doublé Coupe d'Europe-Championnat national (1995-1996 et 2020-2021) à égalité avec les Leicester Tigers (2000-2001 et 2001-2002) et les Saracens (2015-2016 et 2018-2019).
  • 4 fois vainqueur de la Coupe de France

Joueurs[modifier | modifier le code]

Espoirs[modifier | modifier le code]

Le Championnat de France espoirs a été créé en 2003 et s'adresse aux joueurs de moins de 23 ans jusqu'à l'issue de la saison en cours.

  • 2003 : champion de France
  • 2015 : vice-champion de France
  • 2021 : champion de France

Personnalités historiques du club[modifier | modifier le code]

Joueurs emblématiques[modifier | modifier le code]

L'équipe du Stade toulousain a compté de nombreux joueurs internationaux (112 en équipe de France) et de nombreux joueurs fidèles au club. Il n'est pas possible de les citer tous ici, cette liste est plus complète.

Hugues Miorin et Jérôme Cazalbou ont remporté sept championnats de France avec le club. Claude Portolan, Franck Belot et Christian Califano six. François Borde, Gabriel Serres et Albert Cigagna cinq.

La liste suivante est limitée aux anciens joueurs qui ont marqué le club par le nombre de matches qu'ils ont disputés ou par les titres qu'ils ont obtenus ou encore pour d'autres performances comme le nombre de sélections en équipe de France, plus quelques personnalités marquantes (capitaines du Stade, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).

Joueur Pays Saisons Période Poste Matches Sélections
Capes (points)
Distinctions avec le Stade toulousain
Claude Portolan Drapeau de la France France 15 1981-1996 Pilier droit 358[39] 3 6 fois champion de France
(1985, 1986, 1989, 1994, 1995 et 1996)
et champion d'Europe 1996
Serge Gabernet France 14 1974-1986 Arrière 317[40] 14 (48)
GC 1981
2 fois champion de France
(1985 (capitaine), 1986 (capitaine))
Jean-Claude Skrela France 13 1970-1983 Troisième ligne aile 276[41] 46,
GC 1977
Finale du championnat de France
en 1980
Jean Bouilhou France 12 2001-2013 Troisième ligne aile 392 2 4 fois champion de France
(2001, 2008, 2011, 2012)
3 fois champion d'Europe
(2003, 2005, 2010)
Albert Cigagna France 12 1983-1995 Troisième ligne centre 333[42] 1 5 fois champion de France
(1985, 1986, 1989, 1994 et 1995)
Émile Ntamack France 17 1988-2005 Centre 368 46 (135)
GC 1997
6 fois champion de France
(1994, 1995, 1996, 1997, 1999 et 2001)
3 fois champion d'Europe
(1996, 2003 et 2005)
Yannick Jauzion France 11 2002-2013 Centre 300 73 (103)
GC 2004, 2010
3 fois champion de France
(2008, 2011, 2012)
3 fois champion d'Europe
(2003, 2005, 2010)
Gérard Portolan France 11 1981-1992 Pilier 239[43] 0 3 fois champion de France
(1985, 1986 et 1989)
Gérald Martinez France 11 1973-1984[44] Demi de mêlée 211[45] 7 Finale du championnat de France
en 1980
Pierre Villepreux France 10 1965-1975[46]
1977-1978
Arrière 149[47] 34 (168),
GC 1968
Finale du championnat de France
en 1969
Jean-Pierre Rives France 7 1974-1981 Troisième ligne aile 137[48] 59,
GC 1977, 1981 (cap.)
Finale du championnat de France
en 1980
Clément Poitrenaud France 16 2000-2016 Arrière 352[49] 47 (35),
GC 2004, 2010
4 fois champion de France
(2001, 2008, 2011 et 2012)
3 fois champion d'Europe
(2003, 2005 et 2010)
Vincent Clerc France 14 2002-2016 Ailier 326[50] 67 (170),
GC 2004, 2010
3 fois champion de France
(2008, 2011 et 2012)
3 fois champion d'Europe
(2003, 2005 et 2010)
Thierry Dusautoir France 10 2006-2016 Troisième ligne aile 225[51] 80
GC 2010
3 fois champion de France
(2008, 2011 et 2012)
Champion d'Europe en 2010

En 2012, lors des festivités du centenaire du premier titre, un jury a élu l'équipe du XV du centenaire de Toulouse. Ce jury était composé de Henri Fourès, Jean Fabre, Didier Codorniou, Émile Ntamack, Jérôme Cazalbou, tous ancien joueurs et Henri Nayrou, ancien dirigeant du magazine Midi olympique.

Première ligne, Christian Califano, William Servat et Claude Portolan, deuxième ligne Fabien Pelous et Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, troisième ligne, Jean-Claude Skrela, Jean-Pierre Rives et Robert Barran (capitaine). À la mêlée, Yves Bergougnan, à l'ouverture, Christophe Deylaud, les trois-quarts sont Vincent Clerc, Yannick Jauzion, André Brouat et Émile Ntamack et l'arrière Pierre Villepreux.

D'âpres discussion ont eu lieu qui ont conduit par exemple à ne pas retenir Thierry Dusautoir (histoire trop récente et rôle important de Skrela dans l'histoire du club), ni Albert Cigagna en 8, tant l'aura de Barran, capitaine de la Vierge rouge de 1947 était grande. De même, Didier Codorniou, Walter Spanghero ou Adolphe Jauréguy ne sont pas retenus, leur passage est trop bref au stade et ils ont marqué durablement d'autres clubs[52].

Le site internet Rugbyrama fait la liste, au , des 10 meilleurs joueurs de l'histoire du club[53] :

  1. Émile Ntamack ;
  2. Christian Califano ;
  3. Christophe Deylaud ;
  4. Yannick Jauzion ;
  5. Fabien Pelous ;
  6. Vincent Clerc ;
  7. Claude Portolan et Gérard Portolan ;
  8. Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela ;
  9. Frédéric Michalak ;
  10. Jérôme Cazalbou.

Entraîneurs[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Entraîneur du Stade toulousain.
Yves Noé et Domec, entraîneurs du Stade en septembre 1961.
Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela en 1985.
Guy Novès, ici en 2012, entraîneur puis manager du Stade toulousain de 1988 à 1990 et de 1993 à 2015.
Ugo Mola, entraîneur en chef du Stade toulousain depuis 2015.

Depuis les origines du club, tous les entraîneurs en chef ont porté le maillot du Stade toulousain.

Période Entraîneur(s) en chef Adjoint(s) Titre(s)
1907-1913 ? - -
1913-1914 Rusty Richards - -
1914-1919 ? - -
1919-1922 Philippe Struxiano - -
1922-1925 Clovis Bioussa - Champion de France 1923 et 1924
1925-1927 ? - -
1927-1928 Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère - -
1928-1930 François Borde - -
1930-1934 ? - -
1934-1938 François Borde - -
1938-1945 ? - -
1945-1949 Roger Piteu - Vainqueur de la coupe de France 1946 et 1947
Champion de France 1947
1949-1954 Jean Larrieu - -
1954-1957 Marcel Gabarrot - -
1957-1960 Michel Bénazet - -
1960-1963 Yves Noé - -
1963-1966 Marcel Dax - -
1966-1971 Paul Blanc - -
1971-1973 Claude Labatut - -
1973-1976 André Dabadie
Jean Gajan
- -
1976-1980 Claude Labatut - -
1980-1982 Robert Bru
Christian Gajan
- -
1982-1983 Robert Bru
Pierre Villepreux
- -
1983-1988 Jean-Claude Skrela
Pierre Villepreux
- Champion de France 1985 et 1986
1988-1989 Guy Novès Champion de France 1989
1989-1990 Jean-Claude Skrela
Guy Novès
- -
1990-1992 Jean-Claude Skrela
Christian Gajan
- -
1992-1993 Albert Cigagna
Christian Gajan
- -
1993-1998 Serge Laïrle
Guy Novès
- Champion de France 1994, 1995, 1996 et 1997
Champion d'Europe 1996
Coupe de France Yves-du-Manoir 1998
1998-2000 Daniel Santamans
Guy Novès
- Champion de France 1999
2000-2002 Guy Novès Christian Gajan (avants)
Philippe Rougé-Thomas (arrières)
Champion de France 2001
2002-2007 Serge Laïrle (avants)
Philippe Rougé-Thomas (arrières)
Champion d'Europe 2003 et 2005
2007-2010 Yannick Bru (avants)
Philippe Rougé-Thomas (arrières)
Champion de France 2008
Champion d'Europe 2010
2010-2012 Yannick Bru (avants)
Jean-Baptiste Élissalde (arrières)
Champion de France 2011 et 2012
2012-2015 William Servat (avants)
Jean-Baptiste Élissalde (arrières)
-
2015-2016 Ugo Mola William Servat (avants)
Jean-Baptiste Élissalde (arrières)
Pierre-Henry Broncan (défense)
-
2016-2017 William Servat (avants)
Jean-Baptiste Élissalde (arrières)
Pierre-Henry Broncan (défense)
Jean Bouilhou (touche)
-
2017-2018 William Servat (avants)
Pierre-Henry Broncan (défense)
Jean Bouilhou (touche)
-
2018-2019 Ugo Mola
Régis Sonnes
William Servat (mêlée)
Jean Bouilhou (touche)
Clément Poitrenaud (skills)
Laurent Thuéry (défense)
Champion de France 2019
2019-2020 Ugo Mola Régis Sonnes (avants)
Clément Poitrenaud (arrières)
Laurent Thuéry (défense)
Virgile Lacombe (mêlée)
Alan-Basson Zondagh (skills)
-
2020-2021 Jean Bouilhou (avants)
Clément Poitrenaud (arrières)
Laurent Thuéry (défense)
Virgile Lacombe (mêlée)
Alan-Basson Zondagh (skills)
Champion d'Europe 2021
Champion de France 2021
À partir de 2021 Jean Bouilhou (avants)
Clément Poitrenaud (arrières)
Laurent Thuéry (défense)
Virgile Lacombe (mêlée)
Jerome Kaino (skills)
Champion de France 2023

Présidents[modifier | modifier le code]

Les différents présidents qui se sont succédé à la tête du Stade toulousain sont[54]:

Capitaines[modifier | modifier le code]

Fabien Pelous, capitaine de 2001 à 2008

Structures du club[modifier | modifier le code]

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Stades[modifier | modifier le code]

Stade de France
Le Parc de la prairie des Filtres
Entrée de l'ancien stade des Ponts-Jumeaux et ancien stade Ernest-Wallon de Toulouse, alors surnommé le « Wallon ».

Le Stade toulousain évolue lors de sa création dans le Parc de la prairie des Filtres. Ce lieu a notamment accueilli les rencontres du Stade olympien des étudiants toulousains. En 1907, Ernest Wallon, président du club, décide de doter le club d'une enceinte sportive. La somme de 60 000 francs est récoltée, dont 10 000 francs offerts par Wallon lui-même[12]. Située au cœur du quartier des Ponts-Jumeaux, non loin de l'emplacement de l'ancien stade de la prairie des Filtres, le club emménage au stade des Ponts-Jumeaux. Il est inauguré le . Le stade accueillera seize finales du Championnat de France de rugby à XV et même des rencontres internationales. Il est mis en expropriation en 1980 à la suite de la construction de la rocade toulousaine. Devenu vétuste, il reste pourtant familier aux supporters, joueurs et dirigeants du Stade toulousain[59].

Le Stade toulousain est un des rares clubs français, tous sports confondus, avec l'ASM Clermont Auvergne en rugby à XV ou encore l'AJ Auxerre en football à posséder ses propres infrastructures sportives. Il est donc propriétaire de son stade, le Stade Ernest-Wallon, communément appelé stade des Sept Deniers, du nom du quartier éponyme. Ce dernier, ouvert en 1982, a été récemment rénové, et dispose d'une capacité de 19 500 places. Pour les plus grandes affluences, le Stade toulousain se délocalise régulièrement au Stadium, principal stade de la ville de Toulouse et donc d'une capacité un plus grande.(33 150 places environ).

Centre d'entraînement et centre de formation[modifier | modifier le code]

Le Stade toulousain se distingue en matière de formation. Le Centre de formation du Stade toulousain est situé sur le site des Sept Deniers, au nord-ouest de la ville de Toulouse, près de l'actuel stade Ernest-Wallon. Il y forme des jeunes joueurs de rugby à XV dans le but de les faire passer professionnels sous les couleurs du Stade toulousain. Il a été fondé en 1988[60]. Le président en est Serge Lemaire, il est dirigé par Valérie Vischi-Serraz et l'ancien joueur professionnel Michel Marfaing[60]. L'effectif Espoir intègre régulièrement l'équipe première selon les cadences, les rencontres internationales, les indisponibilités, les choix du manager[61]. Le Stade toulousain est aussi connu pour son centre de formation. Ainsi en 2010-2011, plus de 150 candidats souhaitent passer les sélections pour intégrer le centre de formation du club, 60 ont été retenus pour en passer la première partie, et seuls 30 joueurs ont été retenus pour la seconde partie. Celles-ci distinguent cinq joueurs qui intègrent le centre de formation du Stade toulousain.

En 2013, un nouveau centre d'entraînement du stade Toulousain ouvre ses portes sur le site du stade Ernest-Wallon. Parmi les plus ambitieux d'Europe (3 millions d'euros investis), il dispose de 1 800 m2 de surface, répartis sur deux niveaux. À l'intérieur, les joueurs du Stade toulousain peuvent profiter d'une vaste salle de musculation et d'une balnéothérapie de luxe pour un entraînement optimal. En plus de la préparation physique, une place importante est accordée à la récupération et aux soins. Une vingtaine de personnes, dont des médecins, kinés, ostéopathes, préparateurs physiques et un diététicien encadrent les joueurs.

Aspects juridiques et économiques[modifier | modifier le code]

Statut juridique et légal[modifier | modifier le code]

Le Stade toulousain a plusieurs structures. Celle chargée du rugby à XV professionnel a le statut de Société anonyme sportive professionnelle (SASP). C'est une entreprise qui compte un chiffre d'affaires en 2006 de vingt millions d'euros[62]. Parmi les 90 salariés (un comité d'entreprise existe car le seuil de cinquante salariés est dépassé), les catégories suivantes peuvent être identifiées :

  • les joueurs professionnels au nombre de trente-trois, accompagnés d'un encadrement d'entraîneurs, de médecins, de préparateurs physiques, soit sept salariés supplémentaires ;
  • le personnel administratif emploie des secrétaires, des comptables et des chargés de communication (treize salariés) ;
  • deux techniciens, un jardinier s'occupent de l'entretien des lieux ;
  • vingt-deux salariés sont affectés à la brasserie et la cuisine ;
René Bouscatel et Guy Novés en 2012
  • enfin, les boutiques comptent treize salariés.

Le club est d'abord devenu une société anonyme à objet sportif (SAOS). L'association « le Stade toulousain rugby » a d'abord confié pour la saison 1998-1999, la gestion du domaine sportif professionnel, et des activités commerciales liées, à une société à objet sportif (SAOS), la SAOS « Stade toulousain rugby » née le [63]. Le , le Stade toulousain a par la suite augmenté son capital social (838 469 euros contre 152 449 euros auparavant), la SAOS du Stade toulousain devenant une SASP (société anonyme sportive professionnelle)[64]. Le chiffre d'affaires est alors de 10,67 millions d'euros avec un effectif de quarante salariés dans le sportif, plus quarante dans les autres domaines (entretien, administratif, boutique, brasserie). Le capital est détenu par l'association pour 58 %, les amis du Stade toulousain pour 33 %, les nouveaux actionnaires pour 9 %. Didier Lacroix en est le président directeur-général salarié et Hervé Lecomte le président du Conseil de surveillance.

Direction du club[modifier | modifier le code]

Didier Lacroix est le président du Stade toulousain depuis le , accompagné au sein du directoire du club par Philippe Jougla et Thomas Castaignède[65].

Budget du club, couverture télévisuelle et revenus[modifier | modifier le code]

Le maillot du Stade toulousain 2015, avec les sponsors Peugeot et Airbus

Le budget pour la saison 2011-2012 du Stade toulousain est de 34 millions d'euros. Ce budget, indépendant du parcours en phases de poules (voire plus) de la Coupe d'Europe, est le premier budget du Top 14. Il est à noter que ce budget inclut la gestion du stade Ernest-Wallon, propriété du Stade toulousain ainsi que les recettes de la brasserie et de la vente des produits dérivés, la comparaison avec les autres budgets n'est donc pas immédiate, tant sur le plan des charges que des recettes.

Lors de la saison 2002-2003, le club dispose d'un budget de 10,25 millions d'euros[66] pour 4,42 millions d'euros en 1998-1999. En 2002-2003, le sponsoring est à l'origine de 45,3 % des recettes du club. Plus de cent cinquante entreprises plus ou moins grandes donnent une participation (10 000 à 30 000 euros pour les petites, 150 000 à 600 000 euros par an pour les grandes : Groupama, EADS, Peugeot, Derichebourg, Crédit agricole...)[66],[67]. Les produits dérivés, le merchandising est devenu un poste important avec 1,8 million d'euros (en 2002-2003)[66]. En effet, le club a fait un effort sur la vente des maillots, a ouvert des boutiques en centre-ville et en 2008-2009, il propose une vaste gamme[68].De plus, lors de la saison 2010-2011, le Stade Toulousain a vendu plus de 100 000 maillots. Les recettes au guichet, les droits télé et les recettes de la brasserie sont également des postes significatifs[66]. Pour les droits télé, chaque club du Top 14 reçoit le même montant, quel que soit le nombre de matches diffusés par Canal+. Le club toulousain reçoit également des droits pour la participation à la Coupe d'Europe (répartition au mérite).

Stade toulousain 2023-2024[modifier | modifier le code]

Effectif de l'équipe professionnelle[modifier | modifier le code]

Nom Poste Naissance Nationalité sportive Sélections (points) Club précédent Arrivée au club
(année[N 3])
David Ainu'u Pilier Drapeau des États-Unis États-Unis 18 (0) Formé au club 2018
Dorian Aldegheri Pilier Drapeau de la France France 12 (0) Formé au club 2013
Cyril Baille Pilier Drapeau de la France France 50 (15) Formé au club 2012
Maxime Duprat Pilier Drapeau de la France France - Formé au club 2018
Joel Merkler Pilier Drapeau de l'Espagne Espagne 9 (5) Formé au club 2022
Rodrigue Neti Pilier Drapeau de la France France 2 (0) Formé au club 2014
Nepo Laulala Pilier Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 47 (0) Blues 2023
Ian Boubila Talonneur Drapeau de la France France - Formé au club 2021
Guillaume Cramont Talonneur Drapeau de la France France - US Dax 2019
Julien Marchand Talonneur Drapeau de la France France 32 (5) Formé au club 2014
Peato Mauvaka Talonneur Drapeau de la France France 29 (45) Formé au club 2014
Richie Arnold Deuxième ligne Drapeau de l'Australie Australie 8 (0) Yamaha Júbilo 2019
Piula Faasalele Deuxième ligne Drapeau des Samoa Samoa 21 (10) USA Perpignan 2023
Thibaud Flament Deuxième ligne Drapeau de la France France 15 (20) Wasps 2020
Emmanuel Meafou Deuxième ligne Drapeau de la France France 1 (0) NSW Country Eagles 2019
Joshua Brennan Deuxième ligne Drapeau de la France France - Formé au club 2020
Clément Vergé Deuxième ligne Drapeau de la France France - Formé au club 2022
François Cros Troisième ligne aile Drapeau de la France France 21 (5) Formé au club 2016
Anthony Jelonch Troisième ligne aile Drapeau de la France France 29 (15) Castres olympique 2021
Alban Placines Troisième ligne aile Drapeau de la France France - Biarritz olympique 2018
Alexandre Roumat Troisième ligne aile Drapeau de la France France 3 (0) Union Bordeaux Bègles 2022
Jack Willis Troisième ligne aile Drapeau de l'Angleterre Angleterre 11 (15) Wasps 2022
Théo Ntamack Troisième ligne centre Drapeau de la France France - Formé au club 2022
Antoine Dupont Demi de mêlée Drapeau de la France France 50 (60) Castres olympique 2017
Baptiste Germain Demi de mêlée Drapeau de la France France - Union Bordeaux Bègles 2020
Paul Graou Demi de mêlée Drapeau de la France France - SU Agen 2022
Romain Ntamack Demi d'ouverture Drapeau de la France France 35 (150) Formé au club 2017
Blair Kinghorn Demi d'ouverture 18 Janvier 1997 Drapeau de l'Écosse Écosse 55 (128) Edimbourg 2023
Edgar Retière Demi d'ouverture Drapeau de la France France - Formé au club 2022
Pita Ahki Centre Drapeau des Tonga Tonga 8 (5) Drapeau : Irlande Connacht 2018
Pierre-Louis Barassi Centre Drapeau de la France France 3 (5) Lyon OU 2022
Santiago Chocobares Centre Drapeau de l'Argentine Argentine 13 (0) Jaguares 2021
Paul Costes Centre Drapeau de la France France - Formé au club 2022
Sofiane Guitoune Centre Drapeau de la France France 9 (15) Bordeaux 2016
Simon Renda Centre Drapeau de la France France - Formé au club 2020
Setareki Bituniyata Ailier Drapeau des Fidji Fidji - CA Brive 2023
Dimitri Delibes Ailier Drapeau de la France France - Blagnac rugby 2018
Nelson Épée Ailier Drapeau de la France France - Formé au club 2021
Matthis Lebel Ailier Drapeau de la France France 6 (10) Formé au club 2018
Juan Cruz Mallía Ailier Drapeau de l'Argentine Argentine 31 (37) Jaguares 2021
Arthur Retière Ailier Drapeau de la France France 1 (0) Stade rochelais 2022
Lucas Tauzin Ailier Drapeau de la France France - Formé au club 2017
Ange Capuozzo Arrière Drapeau de l'Italie Italie 20 (50) FC Grenoble 2022
Thomas Ramos Arrière Drapeau de la France France 34 (261) Formé au club 2013

Données mises à jour le 31 juillet 2023

 

Staff[modifier | modifier le code]

En 2022-2023, le staff sportif est composé de[69] :

Ugo Mola, juillet 2015.
  • Manager : Ugo Mola
  • Entraîneur des avants : Jean Bouilhou
  • Entraîneurs des arrières : Clément Poitrenaud
  • Entraîneur de la défense : Laurent Thuéry
  • Entraîneurs assistants : Virgile Lacombe, Jerome Kaino et David Mélé
  • Manager du haut niveau : Jérôme Cazalbou
  • Médecin : Philippe Izard
  • Staff médical : Benoît Castéra, Bruno Jouan, Michel Laurent et Frédéric Sanchez
  • Directeur de la performance : Allan Ryan
  • Préparateurs physique : Sébastien Carrat, Bernard Baïsse, Zeba Traoré (réhabilitation), Saad Drissi (responsable de la data)
  • Analystes vidéo : Frédérick Gabas (principal) et Étienne Quemin (assistant)
  • Coordinateur : Pierre Poiroux
  • Responsable des équipements et logistique : Stéphane Pons

Soutien et image[modifier | modifier le code]

Supporters[modifier | modifier le code]

Supporters du Stade toulousain.

La liste des différents clubs de supporters du Stade toulousain[70] :

  • le Huit[70] ;
  • le Huit - section Aveyron[70] ;
  • le Huit - section Paris[70] ;
  • l'amicale des Supporters[70] ;
  • Tolosa XV[70] ;
  • le 16e homme[70] ;
  • le 16e homme - section Corrèze[70] ;
  • le 16e homme - section Toulousains 2 Paris[70] ;
  • l'Ovalie toulousaine[70] ;
  • le Rouge et Noir[70] ;
  • les salopettes rouges[70].

C'est aussi grâce à son engagement dans des actions solidaires que le club est tant apprécié. À titre d'exemple le Stade toulousain soutient le programme Sport Emploi, un programme de la Fondation du Sport.

Ce programme, conçu par la Fondation du Sport, a pour objectif de favoriser l'accès à l'emploi des jeunes éloignés du marché du travail en mobilisant les compétences et les réseaux des clubs de sport de haut niveau : 5 à 8 jeunes en difficultés d'insertion sont sélectionnés par la mission locale sur leur attrait pour le sport, leur projet professionnel et leur motivation. Ils vont alterner pendant 3 mois stage en entreprise et périodes de formation au sein du club, avec l'emploi comme objectif commun.

Le Stade toulousain propose un rassemblement d'enfants nommé "Le Petit Cop" : à chaque match à domicile, une partie de la tribune est réservée aux enfants âgés de 6 à 12 ans qui peuvent assister, gratuitement, au match de rugby. Encadrés par des animateurs, les enfants découvrent l'ambiance des matchs de rugby et participent aux différentes activités proposées pour promouvoir l'état d'esprit de ce sport[71].

Mascotte[modifier | modifier le code]

Ovalion, mascotte du Stade Toulousain, en 2021.

La mascotte du Stade toulousain est un lion baptisé Ovalion. Elle a été changée le 23 avril 2011 avant un match opposant le Stade toulousain au CSBJ par une nouvelle mascotte, Ovalion 2.

Sponsors et équipementier[modifier | modifier le code]

Sponsors du Stade toulousain (en 2023)[72]:


Le club est équipé par Nike.

Sections diverses du club[modifier | modifier le code]

École d'arbitrage[modifier | modifier le code]

L'école d'arbitrage du Stade toulousain a été créée en 2005[73] au sein de l'association. Elle intègre des joueurs de l'école de rugby et des jeunes officiels dans le but de parfaire leur connaissance du jeu et des règles. Cette structure est animée par des arbitres-formateurs du club.

Participant chaque année au Concours de découverte de l'arbitrage, l'école d'arbitrage été sacrée championne de France en 2008[74], en 2012[75], en 2015 et en 2018, terminant respectivement devant les écoles d'arbitrage de Pau, de Narbonne (en 2012 et 2018), et de Clermont-Ferrand.

L'école d'arbitrage du Stade Toulousain est très dynamique, et est considérée comme l'une des meilleures de France[76].

Féminines[modifier | modifier le code]

Créé en 2014 sur les bases de l'Avenir fonsorbais rugby féminin, qui évoluait alors en Élite 2 Armelle-Auclair, le Stade toulousain rugby féminin accède en Élite 1 à l'issue de sa première saison, et s'y est maintenu depuis. En 2017, le Stade toulousain rugby féminin intègre officiellement l'association pour en être la section féminine.

Autres sections[modifier | modifier le code]

Le Stade toulousain dispose d'importants moyens et chapeaute d'autres sections sportives, telles que le club de tennis (dont les installations sont avoisinantes au stade Ernest-Wallon), de baseball (les Tigers) ou de basket-ball. Il existe également une structure de handisport (rugby-fauteuil), mais aussi d'athlétisme, de cyclisme, de golf, de natation, d'arts martiaux, d'escrime, de football australien, et de pelote basque.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'article orthographie « toulousain » sans majuscule car les adjectifs n'en portent pas. Voir Usage des majuscules en français.
  2. L'aire urbaine de Toulouse est peuplée par environ 1 345 343 habitants (2016) contre les 67 593 (2013) de l'aire urbaine castraise
  3. Pour les joueurs formés au club, année de leur première apparition en équipe professionnelle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. a b c et d Philippe Emery, « Il y a 111 ans, le premier titre du Stade : Interview de Rémy Pech », La dépêche du Midi,‎ (lire en ligne)
  3. « La Dépêche : journal quotidien », sur Gallica, (consulté le )
  4. Stade des Ponts-Jumeaux, Toulouse, 31 mars 1912, STADE TOULOUSAIN 8 - R.C. FRANCE 6, sur lnr.fr, consulté le 4 septembre 2008.
  5. « Stade Toulousain - », sur archives.stadetoulousain.fr (consulté le ).
  6. « Ces joueurs du Stade Toulousain héros de la guerre 14-18 », sur Côté Toulouse (consulté le ).
  7. L’amateurisme marron dans le rugby français (1912-1939)
  8. Garcia 1996, p. 256.
  9. « Saint-Thomas d'Aquin, protecteur du Stade toulousain - Toulouse - Haute-Garonne - Grand Sud Insolite - Week-end et découverte », sur www.grandsudinsolite.fr (consulté le ).
  10. « Coupe d'Europe : Toulouse sèchement battu par les Saracens », sur L'Equipe.fr (consulté le ).
  11. « Toby Flood et «la Marseillaise» », sur L'Equipe.fr (consulté le ).
  12. a b et c « Toulouse marqué au fer rouge », L'Équipe magazine, no 1559,‎ , p. 36-45 (ISSN 0245-3312).
  13. Nouveau maillot saison 2008-2009, sur le site officiel de la boutique.stadetoulousain.fr, consulté le 3 septembre 2008.
  14. Martinez et Gibert 2006, p. 187-193.
  15. « Saint-Thomas d'Aquin, protecteur du Stade toulousain », sur grandsudinsolite.fr (consulté le ).
  16. Jeu de mains, jeu de Toulousains avec 1 DVD - Gérard Schaller,Pierre Villepreux (lire en ligne)
  17. Renaud, « Toulouse-Toulon, une histoire de maillots », Site rencontresaxv.fr, (consulté le ).
  18. « Racing: un nouveau trophée », Rugbyrama, consulté le 10 janvier 2011.
  19. « Le portfolio de la première à la U Arena », sur www.racing92.fr, (consulté le ).
  20. « Le Castres Olympique cultive la rivalité avec Toulouse », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  21. « Toulouse-Castres, rivaux mais pas trop », sur L'ÉQUIPE (consulté le ).
  22. « Toulouse-Castres, mieux qu’un derby, une revanche ! - Top 14 - Rugby », sur Sport24, 2018-09-28cest13:04:54+0200 (consulté le ).
  23. a et b « [VIDEO] Stade Toulousain-Castres Olympique : vrai ou faux derby ? », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  24. « Top 14/Barrages - derby Toulouse-Castres : c'est qui le patron ? », sur France 3 Occitanie (consulté le ).
  25. « Pour la première fois, le Stade Toulousain délocalise un entraînement public près de Toulouse », sur actu.fr (consulté le ).
  26. « Rugby : le Stade toulousain délocalise son entraînement dans le Lauragais », sur actu.fr (consulté le ).
  27. Le titre est partagé avec le Rugby club toulonnais.
  28. Cette fois face à Saint-Girons, 31-0, le 28 avril 1940 (L'Ouest-Éclair, 29 avril 1940, p.5, col.3.).
  29. La Dépêche 29 avril 1940, p.3, col.4.
  30. « La victoire du Stade nantais », L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne).
  31. Le Midi socialiste no 4721, 9 mars 1917, p.2, colonne 3.
  32. Hebdomadaire Rugby, no 80, 13 avril 1918, p.2, colonne 2.
  33. « Le championnat a vécu des quarts de finale à l'arraché : GRENOBLE-TOULOUSE 19-17 », sur humanite.fr, (consulté le ).
  34. Statistiques de Toulouse sur ercrugby.com
  35. H Cup - Statistiques générales, sur le site officiel ercrugby.com, consulté le 4 septembre 2008.
  36. Statistiques des joueurs, sur le site officiel ercrugby.com, consulté le 11 avril 2009.
  37. « Toulouse passe la barre des 100 », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  38. Sylvain Labbe, « Avec un 37 essai, Ashton efface le record de Clerc ! », sur www.sports.fr (consulté le ).
  39. Remplon 1998, p. 326, 459-473, 477.
  40. Remplon 1998, p. 324, 454-463, 477.
  41. Remplon 1998, p. 323, 448-461, 477.
  42. Remplon 1998, p. 460-473, 477.
  43. Remplon 1998, p. 459-469, 477.
  44. licence rouge en 1973-1974 (refus de mutation du club de Montréjeau), Remplon 1998, p. 477.
  45. Remplon 1998, p. 323, 450-461, 477.
  46. licence rouge en 1965-1966 (refus de mutation du club de Brive), Remplon 1998, p. 150.
  47. Remplon 1998, p. 321, 445-453, 477.
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  49. SARL It's rugby, « Clément POITRENAUD : Fiche joueur et statistiques », sur itsrugby.fr (consulté le ).
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  62. Musée du Stade toulousain 1997-2007 - Les sociétés, sur le site officiel stadetoulousain.fr, consulté le 4 septembre 2008.
  63. Rapport de la Chambre régionale des comptes de Midi-Pyrénées, sur le site officiel ccomptes.fr, consulté le 4 septembre 2008.
  64. Augmentation de capital du StadeToulousain, sur sponsoring.sport.fr, consulté le 4 septembre 2008.
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  66. a b c et d Les budgets du Top 16, sur lequipe.fr, consulté le 3 septembre 2008.
  67. Partenaires du stade toulousain, sur stadetoulousain.fr, consulté le 6 septembre 2008.
  68. Boutique du stade toulousain, sur stadetoulousain.fr, consulté le 6 septembre 2008.
  69. Staff équipe pro 2022/2023.
  70. a b c d e f g h i j k et l « Clubs de supporters », sur www.stadetoulousain.fr, Stade toulousain (consulté le ).
  71. « Stade Toulousain », sur www.stadetoulousain.fr (consulté le ).
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  73. « Didier Barnagaud, l'arbitre de l'association », www.stadetoulousain.asso.fr.
  74. « Premier sacre pour l'école d'arbitrage », www.stadetoulousain.asso.fr (consulté le ).
  75. « L'école d'arbitrage championne de France ! », www.stadetoulousain.asso.fr (consulté le ).
  76. « L'école d'arbitrage honorée », www.stadetoulousain.asso.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Stade toulousain - De la vierge rouge aux anges blonds, de Pierre Capdeville et Roger Surjus, éd. Cépaduès, 1983
  • Cent ans de rugby à Toulouse - Stade toulousain. Section Rugby, éd. Grasset, 1991
  • Henri Garcia, La fabuleuse histoire du rugby, Éditions de la Martinière, , 935 p. (ISBN 2-7324-2260-6).
  • Lucien Remplon, Ombres noires et soleils rouges: histoire du rugby au Stade toulousain, éd. Gazette, .
  • Stade toulousain - L'Académie du rugby, de Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc, éd. Universelles, 2006
  • Stade toulousain - Un club à la une, éd. L'Équipe, 2006
  • Jean-Claude Martinez et Jérôme Gibert, Le Stade toulousain de 1985 à 2005 : Les Maîtres du rugby moderne 2, éd. Atlantica, .
  • "Stade toulousain, un siècle de rugby en rouge et noir", de Bruno Fabioux et Henri Rozès, éd. Midi Olympique, 2006
  • Lors des matchs à domicile, le club édite la revue Génération Stade.
  • Gilles Navarro, Guy Novès, Mes 1000 matches au stade toulousain, Privat, , 159 p. (ISBN 978-2-7089-2829-9)
  • Philippe Kallenbrunn et Yannick Bru (Préface), Stade Toulousain : Mémoire d'un club, Editions Wartberg, , 95 p. (ISBN 978-3-8313-3190-1)
  • Pierre Michel Bonnot, Livre d'or du rugby 2021, Solar, , 152 p. (ISBN 978-2-2631-7628-9)
  • Guy Novès, Jean-Louis Lafitte (Avec la contribution de) et Grégory Letort (Avec la contribution de), La tête haute : Mon autobiographie, Hugo Sport, , 279 p. (ISBN 978-2-7556-4727-3)

Vidéothèque[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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