Saint-Thual — Wikipédia

Saint-Thual
Saint-Thual
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Loïc Commeureuc
2020-2026
Code postal 35190
Code commune 35318
Démographie
Gentilé Saint-Thualaise, Saint-Thualais
Population
municipale
977 hab. (2021 en augmentation de 12,95 % par rapport à 2015en augmentation de 12,95 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 12″ nord, 1° 56′ 02″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 126 m
Superficie 11,40 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Combourg
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Thual
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Thual
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Saint-Thual
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Saint-Thual

Saint-Thual est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 977 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur Est », avec des hivers frais, des étés chauds et des pluies modérées[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 765 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Quiou à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 757,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Thual est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), zones agricoles hétérogènes (32,4 %), prairies (8,4 %), forêts (6,2 %)[13].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancti Tuduali en 1227[15].

Son nom vient de saint Tugdual ou Tudual fondateur du monastére de Tréguier et évêque de cette localité au VIe siècle.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Motay-Thual[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

La paroisse de Saint-Thual, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et était sous les vocables de saint Tugdual et saint Samson.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Saint-Thual appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux[17] (PS-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la circonscription de Saint-Malo (Second Empire), la 2e circonscription de Saint-Malo (IIIe République), la 6e circonscription (1958-1986) et la 2e circonscription (1988-2012).

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Depuis le , Saint-Thual appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique. Cette intercommunalité a succédé à l'association pour le développement économique du Combournais puis au SIVOM des cantons de Combourg, Tinténiac et Pleine-Fougères, fondé en , auquel appartenait la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[18].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1925 ? janvier 1932
(démission)
Jean Rozé    
janvier 1932 janvier 1935
(décès)
François Forgeoux (1877-1935)   Cultivateur
février 1935 mai 1935 Jean Préchoux    
mai 1935 mars 1971 Jean Homo (1896-1974)   Cultivateur, ancien combattant 1914-1918 et maire honoraire
Chevalier de la Légion d'honneur, officier du Mérite agricole
mars 1971 mars 1983 Édouard Forgeoux (1912-1995)   Ancien cultivateur
Chevalier du Mérite agricole
mars 1983 avril 1985[19]
(décès)
Pierre Guillemer (1922-1985)   Dirigeant d'entreprise de négoce et de transport
mai 1985 juillet 1996[20]
(démission)
François Pain (1920-2005)   Artisan forgeron et mécanicien agricole retraité
Démissionnaire pour raison de santé
juillet 1996 mars 2001[21] Guy Quinet (1937-2006)   Retraité de la Gendarmerie
mars 2001 mars 2014 Henri Guéroc (1944-2017) SE Agriculteur, maire honoraire (2014)
Adjoint au maire (1995 → 2001)
mars 2014[22] mai 2020 Roger Sarciaux (1952- ) SE Retraité
mai 2020[23] En cours Loïc Commeureuc (1954- )   Agriculteur retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 977 habitants[Note 4], en augmentation de 12,95 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9019859571 0521 086922913951990
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9721 0001 0299731 0051 026950908895
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
864817782702696679667654616
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
533468423376391412549612710
2014 2019 2021 - - - - - -
848947977------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église de la Sainte-Trinité à Saint-Thual.

Activité et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Empire de la Basse Chesnaie[modifier | modifier le code]

Empire de la Basse Chesnaie
(Depuis 1996)

Drapeau de Empire de la Basse Chesnaie(Depuis 1996)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Territoire revendiqué Une propriété à Saint-Thual
Statut politique Micronation
Gouvernement Empire constitutionnel
Empereur
Mandat
Frank-Marc Ier
depuis 1996
Démographie
Gentilé Beauchesnois
Population hab.[30] (2020)
Densité 400 hab./km2
Langue(s) Français, flangue[29]
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 12″ nord, 1° 56′ 02″ ouest
Superficie 0,01 km2
Divers
Monnaie Franc Chesnois
Devise « Ad Majorem Propriam Gloriam »
Sources
Empire de la Basse Chesnaie
Localisation sur la carte de France
Empire de la Basse Chesnaie
Voir l’image vierge

Localisation sur la carte de France

Empire de la Basse Chesnaie.

Frank Samson, avocat parisien, y a créé en 1996, une micronation indépendante, d'une superficie de 1,1 hectare, sur la commune de Saint-Thual, l'« Empire de la Basse Chesnaie »[32],[33],[34],[35].

Il crée aussi sa propre Constitution, sa monnaie, le "Franc Chesnois", ainsi qu'un gouvernement et des distinctions honorifiques (Ordre de l'Excellence Impériale, Ordre de l'Amphore, Ordre de l'Amazone).

Des ministères, une vingtaine, viennent compléter la structure. On y trouve, par exemple, le Ministère de la Diplomatie et de Ma Main Dans Ta Gueule, celui du Sport et Champagne ou bien de la Justice et Décisions Arbitraires, Garde des Sots...

Il est institué dans cette micronation une noblesse d'empire, constituée de chevaliers, barons, comtes, ducs et princes, ainsi qu'un ordre religieux (Ordre des Chapelliers, rattaché à la Chapelle Samson de Dol érigée sur ce territoire)

En 2023, on dénombre 410 Beauchesnois[36].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Thual et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Le Quiou » (commune du Le Quiou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  15. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 111, Editions Jean-paul Gisserot » (ISBN 2877474828, consulté le ).
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Elle remplace François André décédé en cours de mandat
  18. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  19. « Nécrologie : M. Pierre Guillemer », Ouest-France,‎ .
  20. « Démission de François Pain, maire de St-Thual », Ouest-France,‎ .
  21. « Saint-Thual - Élections municipales 2001 », sur municipales2001.ouestfrance.fr, Ouest-France (consulté le ).
  22. « Roger Sarciaux, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. « Municipales à Saint-Thual. Loïc Commeureuc a enfilé l’écharpe de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Louis Chauris, Le calcaire du Quiou-Tréfumel ou « pierre de jauge », dans Le Pays de Dinan, 2006, p. 319-339.
  28. « Château de Tourdelain », notice no PA00090884, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Bulletin Impérial - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
  30. 374 Beauchesnois en 2020
  31. « Bulletin Impérial - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
  32. « Frank Samson », sur Europe 1 (consulté le ).
  33. « Bienvenue - Empire de la Basse Chesnaie », sur empirebc.fr (consulté le ).
  34. Jean-Louis Tremblais, « L'avocat qui voulait être empereur », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  35. Marie-Béatrice Baudet, « L’empire de la Basse-Chesnaie, entre culte de Napoléon et fièvre du samedi soir », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  36. Quentin Girard, « «Frank-Marc Ier», Aimer César », sur Libération.fr, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]