Maison d'arrêt de Charleville-Mézières — Wikipédia

Maison d'arrêt
de Charleville-Mézières
Image de l'établissement
Façade de la maison d'arrêt
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Grand Est Grand Est
Département Ardennes
DISP Strasbourg
Coordonnées 49° 46′ 22″ nord, 4° 43′ 21″ est
Géolocalisation sur la carte : Ardennes
(Voir situation sur carte : Ardennes)
Maison d'arrêt de Charleville-Mézières
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
(Voir situation sur carte : Grand Est)
Maison d'arrêt de Charleville-Mézières
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrêt de Charleville-Mézières
Architecture et patrimoine
Style néoclassique
Construction
Destination initiale couvent
Propriétaire Drapeau de la France État français
Installations
Type Maison d'arrêt
Superficie 2 757 m2
Capacité 59 places
Fonctionnement
Date d'ouverture
Opérateur(s) Drapeau de la France Ministère de la Justice
Effectif 49 (février 2022)
Statut actuel En fonctionnement (d)

La maison d'arrêt de Charleville-Mézières est une maison d'arrêt française située dans la commune de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes et dans la région Grand-Est.

L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg. Au niveau judiciaire, l'établissement relève du tribunal judiciaire de Charleville-Mézières et de la cour d'appel de Reims.

Histoire[modifier | modifier le code]

XVIIe au XIXe siècles[modifier | modifier le code]

Le site, dont la première construction date de [1], a tout d'abord été un couvent hébergeant des moines Capucins. Le couvent originel a été détruit au XVIIIe siècle, puis reconstruit à partir de [2]. Le bâtiment a par la suite été transformé en prison à partir de la Révolution française[3]. A partir de cette période, le bâtiment accueille également la gendarmerie nationale jusqu'en et le palais de justice jusqu'en [2],[4].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Durant la seconde guerre mondiale, la prison est le lieu de détention de résistants ardennais fusillés par les Allemands. Une plaque commémorative rappelant ces événements est apposée sur la façade de la maison d'arrêt[2].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Entre et , l'établissement bénéficie d'un important programme de rénovation, faisant passer sa capacité d'accueil de 24 places à 59 places[2].

La façade de l'établissement bénéficie d'une rénovation durant l'année .

Description[modifier | modifier le code]

Située au 21, place Winston-Churchill à Charleville-Mézières, à proximité du Grand Marionnettiste, la maison d'arrêt est le seul établissement pénitentiaire du département des Ardennes. Elle dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Strasbourg et, au niveau judiciaire, relève du tribunal judiciaire de Charleville-Mézières et de la cour d'appel de Reims[1].

Son portail et son fronton sont de style néoclassique[3],[2].

L'établissement a une capacité d'accueil de 59 places[5] exclusivement pour des détenus majeurs hommes prévenus ou condamnés à des peines de moins d'un an. Il est constitué d'un bâtiment administratif et de quatre bâtiments de détention[2]. Les bâtiments de détention sont répartis entre un quartier « Maison d'arrêt Hommes » de 55 places et d'un quartier « Semi-liberté Hommes » de 4 places[6].

Au , l'établissement accueillait 49 détenus, soit un taux d'occupation de 83,1 %[5].

Détenus notables[modifier | modifier le code]

En , la maison d'arrêt fait l'objet d'un aménagement exceptionnel afin d’accueillir Michel Fourniret, dans le cadre de son procès, une ailé complète de l'établissement ayant été dédiée aux accusés pendant les 2 mois qu'a duré le procès[7].

En , Nordahl Lelandais est incarcéré dans l'établissement[8] dans le cadre de sa mise en examen pour des faits d'agression sexuelle sur l'une de ses cousines originaire du département, faits qui seraient survenus en [9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « PSS / Maison d'arrêt de Charleville-Mézières (Charleville-Mézières, France) », sur pss-archi.eu (consulté le ).
  2. a b c d e et f CGLPL, « Rapport de visite de la maison d'arrêt de Charleville-Mézières - 2012 » [PDF], sur cglpl.fr, .
  3. a et b « La maison d’arrêt soigne ses plaies à Charleville-Mézières » Accès payant, sur Journal L'Ardennais abonné, (consulté le ).
  4. « Charleville », sur justice.gouv.fr (consulté le ).
  5. a et b Ministère de la justice, « Statistiques des personnes écrouées et détenues au 1er février 2022 » Accès libre [PDF], sur justice.gouv.fr, .
  6. OIP, « Site internet », sur oip.org.
  7. « Charleville-Mézières : le procès Fourniret fait peur aux Ardennais », sur Les Echos, (consulté le ).
  8. « Nordahl Lelandais transféré à Charleville-Mézières pour être entendu par un juge », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  9. « Procès de Nordahl Lelandais : l'auteur du meurtre de Maëlys également poursuivi pour agression sexuelle à Charleville-Mézières », sur France 3 Grand Est (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]