Lycorina indura — Wikipédia

Pimpla indura

Lycorina indura est une espèce fossile d’insectes hyménoptères de la tribu des Pimplini, dans la grande famille des Ichneumonidae.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Lycorina indura est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981), dans sa thèse, sous le protonyme Pimpla indura[1],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

L'holotype R865+587 (empreinte et contre-empreinte), de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma) faisait partie de la collection Mieg du musée de Bâle en Suisse[note 1] et vient du gisement de Kleinkembs (mine de sel).

Renommage[modifier | modifier le code]

Le reclassement dans le genre Lycorina est accordé en 2022 à Tamara Spasojevic (d) et al.[3]

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique indura signifie en latin « dur ».

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2] :

« Insecte incomplet à tête et thorax noirs, abdomen clair avec taches brunes. Ailes transparentes (?)

Tête transversale, aussi large que le thorax ; deux yeux composés saillants ; antennes mal conservées, premier article court et gros, deuxième cylindrique, les suivants manquent ; trois ocelles sur le vertex ; tête rétrécie à l'arrière. Thorax nettement segmenté, maximum de largeur au tiers antérieur, allongé vers l'arrière. Abdomen sessile, quatre segments visibles, deux taches brunes latérales sur chaque segment. Pattes grêles, jaunes. Ailes transparentes, mal conservées. »[1].

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur totale est de 8,5 mm, la longueur de la tête est de 1 mm et la largeur de 1,5 mm, la longueur du thorax est de 3,5 mmm et la largeur de 1,5 mm, la longueur de l'abdomen est de 4 mm, et la largeur de 1,5 mm[1].

Affinités[modifier | modifier le code]

« Voisin de Pimpla celebensis Seyrig (d) de Célèbes. »[1].

Biologie[modifier | modifier le code]

« Le g. Pimpla est cosmopolite. »[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Nicolas Théobald 1937, p. 193.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : Lycorina indura Theobald 1937 (ichneumon wasp) (consulté le ).
  3. (en) Tamara Spasojevic, Gavin R. Broad et Seraina Klopfstein, « Revision of 18 ichneumonid fossil species (Hymenoptera, Ichneumonidae) highlights the need for open nomenclature in palaeontology », Fossil Record, Wiley-VCH, Copernicus (d) et Pensoft Publishers (d), vol. 25, no 1,‎ , p. 187-212 (ISSN 2193-0074 et 2193-0066, OCLC 891343714, DOI 10.3897/FR.25.83034, lire en ligne)Voir et modifier les données sur Wikidata