Le Faouët (Morbihan) — Wikipédia

Le Faouët
De haut en bas, de gauche à droite : les halles du Faouët, la chapelle Sainte-Barbe, la chapelle Saint-Fiacre.
Blason de Le Faouët
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
Maire
Mandat
Christian Faivret
2020-2026
Code postal 56320
Code commune 56057
Démographie
Gentilé Faouëtais, Faouëtaises
Population
municipale
2 808 hab. (2021 en diminution de 0,25 % par rapport à 2015)
Densité 83 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 02′ 02″ nord, 3° 29′ 25″ ouest
Altitude Min. 53 m
Max. 202 m
Superficie 34,03 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Le Faouët
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gourin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Liens
Site web lefaouet.fr

Le Faouët [lə fawɛt] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

L'Ellé, en contrebas de la chapelle Sainte-Barbe du Faouët.

Le Faouët (Ar Faoued en breton) fait partie de la Cornouaille morbihannaise. Son territoire est délimité à l'ouest par le cours du ruisseau du Moulin du Duc (frontière avec la commune limitrophe de Le Saint), au sud-ouest par celui de la rivière Inam (frontière avec les communes limitrophes de Guiscriff et Lanvénégen) et à l'est par celui de la rivière Ellé (frontière avec les communes limitrophes de Priziac et Meslan). La confluence de l'Ellé et de l'Inam constitue l'extrémité sud de la commune.

Communes limitrophes du Faouët
Le Saint Langonnet
Guiscriff Faouët Priziac
Lanvénégen Meslan

Distance de plusieurs villes françaises[modifier | modifier le code]

Ville Quimperlé Lorient Pontivy Quimper Morlaix Vannes Saint-Brieuc Brest Rennes Nantes Paris Nice
Distance

Orientation

19 km

(S)

33 km

(S-E)

39 km

(E)

47 km

(O)

66 km

(N-O)

69 km

(S-E)

75 km

(N-E)

84 km

(N-O)

134 km

(E)

171 km

(S-E)

439 km

(N-E)

959 km

(S-E)

Relief[modifier | modifier le code]

Carte topographique de la commune du Faouët.

La ville est installée sur une colline qui culmine à 152 mètres. Au centre de la ville, se trouvent les halles du XVIe siècle, vers lesquelles convergent les routes des villages voisins. La route départementale 769, une voie rapide reliant Lorient à Roscoff, contourne par l'est la ville en décrivant une grande courbe. Le plateau de Sainte Barbe, au nord-est de la petite cité, sur lequel est construit un clocher-beffroi abritant une cloche, surplombe de plus de 100 mètres le cours de l'Ellé. Ses versants abrupts, au sud et à l'est, sont occupés par une futaie. Au XVIe siècle, sur un terrain exigu, une chapelle dédiée à sainte Barbe a été construite.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Monts d'Arrée », avec des hivers froids, peu de chaleurs et de fortes pluies[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 133 mm, avec 16 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lanvénégen à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 215,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Faouët est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine du Faouët, une unité urbaine monocommunale[11] de 2 803 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 6,2 % 218
Terres arables hors périmètres d'irrigation 14,9 % 524
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 11,2 % 498
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 41,4 % 1452
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 6,6 % 230
Forêts de feuillus 11,4 % 402
Forêts de conifères 1,1 % 40
Forêts mélangées 4,2 % 147
Source : Corine Land Cover[16]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Description du bourg[modifier | modifier le code]

André Mussat a décrit en ces termes le bourg du Faouët :

« Au Faouët, la célèbre halle du XVIe siècle occupe le centre d'une très vaste place loin du château, disparu dès le XVe siècle, et de l'église, un peu à l'écart et sans dégagement. Autour de cette halle, le souci de garder des terrains libres explique une ampleur dans laquelle pouvait se loger, en 1715, une chapelle de la Congrégation (abattue en 1953) et, dès le XVIIe siècle, le couvent des Ursulines. Toute la vie se concentra alors autour de ce grand espace[17]. »

Bourg de Saint-Fiacre[modifier | modifier le code]

À environ 2 km au sud de la ville, le bourg de Saint-Fiacre, qui s'est développé à proximité de la chapelle homonyme, constitue une importante agglomération secondaire. En 1793, y étaient recensés 129 habitants. Ce village comportait un grand nombre de chaumières au début du XXe siècle comme l'attestent les photographies de Philippe Tassier.

Chaumières du village de Saint-Fiacre vers 1910.

Liste des lieux-dits[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom en breton de la commune est Ar Faoued (à comparer au gallois ffawydd).

Les plus anciennes graphies connues du nom de la ville sont Fauet vers 1330[Note 2], sous la forme latine Fagetum en 1368 et 1405 et Le Fauoet au XVe siècle. L'étymologie du lieu (qui se retrouve dans celle du Puy du Fou, de Torfou, Faux, Faye ou dans l'anthroponyme du marquis de La Fayette), provient de faou, lui-même issu du latin fagus (hêtre), et conduit à interpréter le toponyme comme la « hêtraie », cette essence étant en effet très abondante dans la commune[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

hache de combat en cuivre de Kersoufflet (hache avec le manche)

Plusieurs trouvailles attestent une présence humaine à l'âge du bronze sur le territoire de la commune. Ainsi une hache de combat en cuivre arsenié d'un poids de 2 700 grammes datant de l'extrême fin du troisième millénaire avant notre ère (transition Néolithique/Âge du Bronze) a été découverte en 1882 au village de Kersoufflet et un petit dépôt de 14 haches à douille, sorte de monnaie avant l'heure, a été découvert en 1909 au village de Keranval et Rosenlaër[19]. La hache de combat est aujourd'hui en exposition au Musée d'Archéologie nationale. Cette hache avait plus une fonction ostentatoire que pratique. Elle dénote de la maîtrise technique des premiers artisans du métal.

Moyen Âge et Époque moderne[modifier | modifier le code]

Le Haut Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Selon Arthur de la Borderie, citant le cartulaire de Landévennec, vers le VIe siècle, un moine ou ermite disciple de saint Guénolé « nommé Ratian ou Ratian, à la fois barde et prêtre (...) semble avoir évangélisé toute la région comprise de Langolen au Faouët, et notamment les paroisses de Tourch, de Corai et de Scaër ; il habitait, sur le territoire de cette dernière, un petit monastère appelé de son nom Lan-Ratian [Larragen de nos jours], et avait pour compagnon, au moins pour voisin, le pieux Tanvoud, émule de ses vertus et de ses travaux »[20].

Les seigneurs du Faouët[modifier | modifier le code]

Gisants de Perronnelle de Boutteville et de Bertrand de Trogoff, seigneurs locaux.

La châtellenie du Faouët était située tout le long de la partie ouest de la vicomté de Gourin. Cette châtellenie était bornée au nord par la châtellenie de Carhaix et la baronnie de Rostrenen ; à l'est elle joignait les territoires de Rohan et de Guémené ; au sud ceux de la Rochemoisan (près d'Hennebont) et Quimperlé. Une de ses dépendances, la seigneurie de Kerjan, englobait les paroisses de Paule et Glomel, ainsi que la trève de Trégornan.

Le Faouët était le siège d'une seigneurie, l'agglomération devant probablement son existence à un château fort détruit lors de la guerre de Succession de Bretagne au XIVe siècle[21]. Les premiers seigneurs du Faouët, dont nous ignorons le nom, furent sans doute des cadets des vicomtes de Gourin. L'un d'entre eux, Geoffroy du Faouët, participa aux croisades au temps de Saint Louis ; sa veuve vivait encore en 1273 : c'est d'elle qu'il est question dans la "ballade de l'épouse du croisé")[22]. Plusieurs familles se succédèrent par la suite à la tête de celle-ci : les Bouteville[23], originaires de Normandie, du XIVe au XVIe siècle (par exemple Yves de Bouteville est baron du Faouët en 1547), puis à la suite d'une alliance, les Goulaine du XVIe au XVIIe siècle, puis les Du Fresnay et en 1740 les Argouges de Rannes ; enfin à la veille de la Révolution, les Montreuil.

La seigneurie fut érigée en baronnie en 1495 par la duchesse Anne de Bretagne. La famille de Bouteville a laissé le souvenir d'une famille de grands bâtisseurs. On leur doit notamment la construction des chapelles de Saint-Fiacre et de Sainte-Barbe, des joyaux de l'art gothique flamboyant, et des halles du Faouët. Ils occupèrent des charges importantes de chambellan du duc François II et du roi de France François Ier. Leurs armes « d'argent à cinq fusées de gueules en fasce » figurent toujours sur les vitraux des chapelles Sainte-Barbe et Saint-Fiacre. Elles y sont soit entières soit mi-parti avec celles des Quimerch, des Coëtquenan et des du Chastel, les familles avec qui ils étaient alliés. Elles servent aujourd'hui de blason à la ville du Faouët. Les Goulaine participèrent activement aux guerres de la Ligue. Bien qu'ils aient soutenu Mercœur dans ses visées séparatistes, ils réussirent à obtenir le pardon du roi en raison de leur droiture. Claude II de Goulaine, le dernier des Goulaine, démembra le domaine de la baronnie et vendit séparément les différentes parties. René Du Fresnay de Coetcodu, dont la famille était originaire de Langoëlan, lui acheta en 1644 le château du Faouët et de nombreuses terres. Les seigneurs du Faouët percevaient de nombreux droits et taxes dont un droit de passage sur les différents ponts permettant d'accéder à la ville : le pont Dynam à l'ouest, le pont de la Coutume au sud et le pont Tanguy à l'est.

Le château fort des Boutteville au Faouët, que le chroniqueur médiéval Jean Froissart qualifie de « petit fort », fut assiégé en 1342 par les troupes du roi d'Angleterre Édouard III pendant la guerre de Succession de Bretagne. Une garnison anglaise s'y installa mais le château fut successivement repris par les partisans de Charles de Blois et de Jean de Montfort. À la fin de la guerre, le château était ruiné et les seigneurs du Faouët firent de leur manoir à Le Saint leur résidence principale. Ils ne se réinstalleront dans la petite ville qu'au milieu du XVIe siècle.

Les seigneurs du Faouët étaient également seigneur de Barrégan, du nom d'une terre leur appartenant où se dressait autrefois un château-fort dominant la vallée de l'Ellé dont les restes encore impressionnants sont toujours visibles. Cette forteresse constituait peut-être le premier château du Faouët.

L'auditoire de la juridiction seigneurial du faouët et la prison étaient situés sur l'actuelle place des halles[24]. L'auditoire était adossé à la chapelle de la congrégation, aujourd'hui détruite. Il servira après la Révolution pendant un temps de mairie.

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédaient au Faouët une commanderie au XIIe siècle. Il reste, après la révolution, qu'une chapelle Saint-Jean classée aux monuments historiques[25].

Les seigneurs de Diarnelez[modifier | modifier le code]

Croquis du manoir de Diarnenez tel qu'il apparaissait au début du vingtième siècle.

Le manoir ou château de Diarnelez était situé à 5,5 km au nord-ouest du bourg du Faouët, sur un plateau dominant la vallée du ruisseau du moulin du Duc. La seigneurie de Diarnelez appartenait à la fin du XIVe siècle à un dénommé Daniel Adam. Ensuite la seigneurie passa à la famille Le Rousseau de Lanvaux, par le mariage d'Alix Adam, fille de Daniel, avec un dénommé Alain Le Rousseau. Elle appartiendra à la famille Le Rousseau jusqu'en 1717 et la disparition de Guillaume Colomban Le Rousseau, dernier représentant mâle de cette famille, ces derniers se succédant de père en fils. Le domaine passera par la suite à la famille de Maupeou, par le mariage d'une petite-fille de Guillaume Colomban Le Rousseau avec René Théophile de Maupeou, oncle du chancelier de Louis XV. Le seigneur de Diarnelez avait droit de haute, moyenne et basse justice, et l'auditoire de la juridiction se trouvait à Restangoaquen, sur la paroisse de Langonnet. Les Le Rousseau portaient : d'argent à 3 fasces de gueule. Ces armes figurent à côté de celles des barons du Faouët sur les vitraux de la chapelle Saint-Fiacre[26].

Le manoir de Diarnelez se présentait au début du XXe siècle, avant sa destruction, comme un ensemble composé d'un corps de logis principal datant probablement du règne de Louis XIII bien que portant la date 1702 sur un fronton et d'une aile en équerre à l'ouest plus ancienne. L'aile comportait une belle galerie de sept arcades en arc brisé datant du XVIe siècle et se terminait par une tour massive avec un toit en poivrière, la tour étant peut-être le reste d'un ancien château fort. Les quatre fenêtres de l'aile étaient surmontées de lucarnes avec gâbles à crochets. La chapelle et le colombier avaient déjà disparu à cette époque. Par la suite la tour sera décapitée et en 1973, l'aile sera démontée et transférée dans le Finistère.

XVe siècle[modifier | modifier le code]

Blasons d'un vitrail de la chapelle Sainte-Barbe du Faouët; y figurent les armes des Bouteville (en entier en supériorité et sinon mi-parti avec celles des familles alliées : du Chastel ; Quimerch ; Coëtquenan) ainsi que les armes entières des Toulbodou.

Dans un acte daté du , Jean de Bouteville, à la demande de Jean de Toulbodou, fait donation d'une parcelle de terre au lieu-dit Roc'h ar Marc'h bran (nom signifiant montagne du corbeau mâle en français) pour l'édification d'une chapelle en l'honneur de sainte Barbe. En effet une légende rapporte que Jean de Toulboudou, seigneur de Guidfoss en Plouray, fut surpris par un violent orage dans les environs de Roc'h ar Marc'h bran alors qu'il était parti à la chasse. Craignant pour sa vie, d'énormes rochers frappés par la foudre étant sur le point de le broyer, il invoqua alors sainte Barbe et lui promit de lui bâtir une chapelle à cet endroit même s'il en réchappait. Ayant eu la vie sauve, ce sera chose faite.

Les halles[modifier | modifier le code]

Les halles.

L'existence des halles est attestée dès 1542. Celles-ci sont mentionnées dans un aveu du seigneur du Faouët où il est dit qu'elles lui appartenaient de temps immémorial[27]. Il s'y tenait marché tous les mercredis, ainsi que neuf foires annuelles, puis quatorze à partir du XVIIe siècle. Elles constituaient un revenu substantiel pour le seigneur du lieu qui percevait diverses taxes. La plus rentable était celle dite de la « grande verge » prélevée sur les papiers (110 livres par an), venaient ensuite la « place des estaulx » (22 livres/an), la « place de cuyr » (8 livres/an), la « place de laine » (8 livres/an) et la « coutume des mareschaulx » (20 sous/an). L'édifice sera racheté par la municipalité en 1815 à la famille d'Argouges de Ranes alors que celui-ci est à moitié en ruine et fera l'objet par la suite de nombreux travaux de restauration. Une chambre d'horloge sera installée sur le faîtage, remplacée ensuite par un clocher[28].

XVIe siècle[modifier | modifier le code]

En 1595, La Fontenelle dut abandonner le bourg ; il s'empara du château de Cremenec, situé non loin de là à Priziac.

XVIIe siècle[modifier | modifier le code]

Cette commune est citée pour avoir participé à la « Révolte des Bonnets rouges » ou « Révolte du papier timbré » survenue en 1675[29].

XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

L'auberge du Lion d'or devenue les Trois-Piliers puis démolie en 1878.

Cette petite ville devient célèbre par les activités de Marion du Faouët, chef d'une bande de brigands. L'agglomération du Faouët dépasse alors le millier d'habitants comme ses voisines de Gourin et Guémené. La place des Halles est entourée de constructions à piliers permettant d'en faire le tour sans être mouillée ce qui fait dire au marquis De Robien en 1756 que les devants des maisons soutenus par des piliers entourant la place forment un porche agréable à la vue. La dernière maison à piliers de l'agglomération, située rue du Château, sera détruite dans les années 1950.

Affaire Louis Le Ravallec (1732)[modifier | modifier le code]

Le cadavre d'un jeune paysan de Langonnet, Louis Le Ravallec, est retrouvé le 26 avril 1732 près du moulin de Barrégan douze jours après le dimanche 13 avril au cours duquel il avait fait ses Pâques à Langonnet. À force de persuasion, ses amis l'avaient convaincu de se rendre à la messe du Lundi de Pâques de la chapelle de Saint-Fiacre. Les juges concluent dans un premier temps à une noyade dans la rivière Ellé. Mais très vite une rumeur contredit cette version des faits. Il aurait en fait été assassiné près du lieu-dit Penfel où des bruits suspects auraient été entendus dans la nuit, battu à mort par ses compagnons de route puis traîné jusqu'à la rivière. Le mobile du meurtre serait une jeune fille Trouboul du village de Kerly dont le paysan se serait amouraché. Les parents, inconsolables, entament alors une longue procédure judiciaire, avec pas moins de 90 liasses conservées et la déposition de quarante témoins. La justice à l'époque conclura après quatre années d'enquête sur un non-lieu. Mais la tradition populaire retiendra la thèse du meurtre et ce drame sera à l'origine d'une longue complainte (gwerz en breton) intitulée Pardon Sant Fiakr. Une version de cette gwerz sera retranscrite au XIXe siècle par Théodore Hersart de la Villemarqué qui l'intégrera dans son recueil de chansons populaires intitulé le Barzaz-Breiz et Donatien Laurent a prouvé la véracité de cette histoire[30].

Un film (Qui a tué Louis Le Ravallec ?) a été tourné à partir de cette histoire[31].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Les derniers Chouans devant Sainte-Barbe au Faouët, huile sur toile de Jean-Maurice Duval, 1905.

Le Faouët devient chef-lieu d'un district[32] de 1790 à 1795 ; il y est donc créé un tribunal de district. Jean René Maurice Le Souef de Montalembert, né en 1757 à Lanvénégen, y est élu comme juge. En septembre 1794, il est mis provisoirement en arrestation par le comité de surveillance de Le Faouët et est très vite libéré[32]. La ville devient rapidement acquise aux idées révolutionnaires tandis que la campagne alentour y devient hostile. Ses administrateurs, notamment Jean-Marie Bargain, commissaire du district, font preuve d'un grand zèle républicain. Ils n'hésitent pas à se porter acquéreurs de biens nationaux et appliquent sans hésitation les mesures votées à l'assemblée nationale. La ville est attaquée à trois reprises par les chouans durant cette période troublée. La première attaque se produit dans la nuit du 28 au 29 janvier 1795. Les assaillants attaquent de plusieurs côtés à la fois : par la rue du Poher, la rue du château et l'actuelle rue de Saint-Fiacre. Ils sont repoussés par la petite garnison du Faouët qui s'est retranchée sous les halles. Celle-ci est constituée de 12 canonniers, 90 hommes de la garde nationale, 38 hommes de lignes, 5 chasseurs à cheval et 3 gendarmes. Elle oppose un feu nourri. Les deux canons notamment causent de lourdes pertes. Les chouans laissent sur le terrain 14 morts, 8 blessés et plusieurs prisonniers. La seconde attaque a lieu le 30 juin 1795 mais les chouans ne rencontrent aucune résistance, la garnison étant absente, et sont plutôt bien accueillis par la population. Les patriotes de la ville ont en effet pris la fuite pour trouver refuge à Lorient. La troisième attaque se produit le 6 janvier 1800. Les chouans pénètrent dans une ville une nouvelle fois désertée par sa garnison et ses patriotes. Ils abattent l'arbre de la liberté et pillent les demeures de Jean Marie Bargain et des principaux acquéreurs de biens nationaux[33].

Un bureau de poste est créé en 1791[34].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

15 Faouëtais sont morts dans les ambulances ou les hôpitaux militaires pendant la guerre de Crimée de 1854 à 1855[35].

Les halles du Faouët en 1891 (dessin d'Albert Robida)

Une épidémie de variole fit 80 malades (dont 60 moururent) au Faouët entre 1865 et 1870[36].

Claude-René Bellanger[modifier | modifier le code]

Un faouëtais s'illustra tout particulièrement pendant les guerres du premier empire : Claude-René Bellanger. Né au Faouët le 27 août 1768, chapelier de profession, il commença sa carrière militaire en tant que simple volontaire dans la garde nationale de la municipalité du Faouët le 16 août 1791. Il participa pendant la période révolutionnaire avec le 1er bataillon du Morbihan à la désastreuse expédition à l'île de Saint-Domingue. Promu chef de bataillon, il se distingua pendant le premier empire par sa bravoure lors du siège de Dantzig. À la tête d'une centaine de soldats, le 4 septembre 1813, il force l'ennemi qui s'était emparé du poste de Schidlitz à abandonner sa conquête du moment puis résiste à deux assauts successifs. Ces faits d'arme lui vaudront le commandement de la place de Vannes et la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Il quitte définitivement l'armée le 22 décembre 1814. Il sera nommé maire du Faouët en 1830 pour ses idées libérales et le restera pendant six ans. Il fait l'acquisition à l'âge de 73 ans d'une parcelle de terre sur le placître de la colline Sainte Barbe, près du campanile qui abrite les cloches de la chapelle et s'y fait construire un tombeau. Ce sera là sa dernière demeure après son décès survenu le 8 avril 1845[37].

Les peintres du Faouët à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

De 1860 à 1920, Le Faouët devint l'un des principaux centres artistiques de la Bretagne intérieure, attirant de nombreux peintres et photographes français et étrangers. Leur venue fut facilitée par l'arrivée du chemin de fer à Quimperlé en 1865, ville distante de 26 kilomètres, puis au Faouët même en 1906. Les artistes sont hébergés principalement dans les deux hôtels, Le Lion d'Or et La Croix d'Or, donnant sur la place des Halles, qui s'équipent d'ateliers pour artistes et de chambres noires pour photographes. Leurs sujets de prédilection sont les scènes de marchés et de vie quotidienne, donnant l’image d’une Bretagne immuable ancrée dans le passé, ainsi que les monuments, principalement les Halles du XVIe siècle et les chapelles du Faouët et de la région, ainsi que les paysages avoisinants. Le pharmacien François Bégasse, amateur d'art, est considéré comme le mécène des artistes fréquentant la commune à la Belle Époque.

Les premiers peintres à s'être intéressés au Faouët fut François Hippolyte Lalaisse qui s'intéressa au costume faouëtais, et Léon Gaucherel.

Le jubé de la chapelle Saint-Fiacre (dessin de Léon Gaucherel, 1845).
Guy Wilthew : Le bénitier de la chapelle Saint-Fiacre (1878, Musée du Faouët).

« À la veille de la guerre de 1914, Le Faouët était une véritable ruche d'artistes cosmopolites qui parcouraient la campagne à la recherche de chapelles, de chaumières ou de personnages pittoresques. Ils arrivaient aux beaux jours par le train et logeaient pendant deux ou trois mois à l'Hôtel de la Croix d'Or ou du Lion d'Or, liant amitié avec des notables comme le député-maire[Note 3] ou le pharmacien[38]. »

Parmi ces peintres, l'Anglais Guy Wilthew (1876-1920), qui loge à l'hôtel de la Croix d'Or, épouse l'une des filles du peintre Louis-Marie Le Leuxhe (1847-1896) et séjourne régulièrement au Faouët jusqu'à son décès[39]. Le fils de ce dernier, Alphonse Le Leuxhe[40] (1880-1914), débuta aussi une carrière d'artiste-peintre, prématurément interrompue par son décès pendant la Première Guerre mondiale.

D'autres peintres britanniques fréquentent alors Le Faouët comme les Anglais Sydney Curnow Vosper (en) (1866-1942) Charles William Bartlett ; le Belge Oscar Chauvaux[Note 4] (1874-1965), naturalisé français, séjourna aussi à plusieurs reprises au Faouët au début du XXe siècle avant de devenir en 1934 conservateur du Musée de Locronan[41]. Trois peintres y installent un atelier à demeure : les Français Germain David-Nillet, qui vint au Faouët pour la première fois en 1902, et Arthur Midy, ainsi que le Suisse Marius Borgeaud, qui ne passe que quelques années au Faouët entre 1920 et 1922, séjournant principalement à Rochefort-en-Terre. De nombreux autres peintres viennent plus brièvement comme Fernand Legout-Gérard, Émile Compard, Auguste Leroux, Henri Barnoin, Charles Rivière, Émile Schmidt-Vehrlin[Note 5], Robert Yan, Étienne Buffet, Jean-Bertrand Pégot-Ogier, Henry Déziré, Albert-Léopold Pierson, Lucien-Victor Delpy, Alfred Swieykowski[42], etc. ou encore Jeanne-Marie Barbey (1876-1960), également photographe[43]. Élisabeth Sonrel (1874-1953) séjourne également, réalisant plusieurs œuvres au Faouët, peignant notamment Femme et enfants sur la place des Halles du Faouët (vers 1910, Musée du Faouët)[44].

Tous ces peintres ont laissé de nombreux témoignages de la vie au Faouët à cette époque :

L'émigration vers l'Amérique[modifier | modifier le code]

Entre 1888 et 1890 près de 1 000 personnes originaires de la région d'Elliant, Scaër, Coray, Roudouallec et Le Faouët émigrèrent en Argentine (44 000 français en tout émigrèrent vers l'Argentine pendant ces années)[45].

XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

En application de la loi sur les congrégations du , l'école congréganiste tenue par les Frères des écoles chrétiennes dût fermer à partir du [46].

La gare du Faouët est inaugurée le au nord de la commune[47]. C'est une ligne à voie métrique qui va de Lorient à Gourin, exploitée par la Compagnie des chemins de fer du Morbihan (CM). Ce service sera en place jusqu'en 1947. Le tracé de la ligne est toujours visible, repris par la voie cyclable V7. Un morceau de rail serait encore en place au lieu-dit le Petit Coat-Loret. La gare a été détruite récemment pour laisser place au centre des pompiers.

François Bordier, qui a passé une grande partie de sa jeunesse au Saint, a écrit ses quelques lignes au sujet de la ville du Faouët dans ses souvenirs d'enfance d'avant guerre.

« Le Faouët me semblait joli avec sa grande halle moyenâgeuse, sa belle place plantée d'ormes, son grand hôtel de la Croix d'Or et ses rues qui avaient des noms. Ma grand-mère n'oubliait jamais de me montrer dans la rue Ludu (rue des cendres) la belle maison de M. Marin, l'agent voyer, entièrement cachée, jusqu'au premier étage par des touffes d'hortensias bleu. Ce gros monsieur, à l'air important, venait souvent au Saint, dans la famille de sa femme. M. Marin avait fait planter, sur cinq ou six cents mètres au moins, au bord des grandes routes débouchant au Faouët, des hêtres (faou) donnant à la ville, en justifiant son nom, sûrement un attrait, sinon une noblesse...Ma grand-mère n'allait qu'aux grandes foires. On arrivait toujours assez tôt au Faouët pour se mêler au monde sous la grande halle. Dans la pénombre de cette halle, bourdonnante et agitée comme une ruche, les coiffes du Faouët avec leurs rubans amidonnés, devenaient de grandes abeilles blanches. »

Joseph Le Leuxhe, photographe[modifier | modifier le code]

Joseph Le Leuxhe (1874-1927), beau-frère du peintre Guy Wilthew, a réalisé environ un millier de clichés photographiques, principalement des portraits de personnes lors de cérémonies, mais aussi de groupes, y compris de soldats en convalescence à l'hôpital temporaire du couvent des Ursulines pendant la Première Guerre mondiale, mais il a aussi photographié le bourg du Faouët et son marché animé[48].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le Faouët (Morbihan) : le monument aux morts.
Le monument commémoratif en l'honneur de Corentin Carré.

Le nombre de tués sur les champs de bataille ou des suites de leurs blessures reçues au cours des combats, lors de la Première Guerre mondiale, s'élève à 165 pour la seule commune du Faouët et 922 pour l'ensemble du canton. Un chiffre élevé qui s'explique par une population très jeune et constituée majoritairement de paysans faiblement instruits versés de préférence dans les régiments d'infanterie de l'Armée de terre. L'un d'entre eux, Corentin-Jean Carré, engagé volontaire à 15 ans au 410e régiment d'infanterie, ayant devancé l'appel en mentant sur son âge, est considéré comme le plus jeune poilu de France. Il mourut après avoir été abattu lors d'un combat aérien au-dessus de Verdun le .

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Des jeunes paysans, notamment de la région du Faouët, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France, par exemple dans la région de Nérac. Ils furent encadrés par l'abbé Lanchès, originaire de Châteauneuf-du-Faou, qui devint aumônier des Bretons du Périgord[49].

Des « fêtes bardiques » sont organisées au Faouët par le Gorsedd le dimanche , rencontrant selon le journal Ouest-Éclair un grand succès populaire[50].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Soldats allemands procédant à des contrôles d'identité place des Halles le 7 mai 1944.

Deux familles juives, venues de région parisienne, trouvent refuge au Faouët après la rafle du vélodrome d'hiver en juillet 1942. Elles échappent aux recherches et regagnent Paris à la fin de l'année 1944[51].

Le Faouët est occupé dès 1940 par les Allemands.

Une cour martiale allemande siégea momentanément en juin 1944 à l'école Sainte-Barbe (actuellement collège Sainte-Barbe) et fut un lieu d'internement et un centre de torture. Plusieurs dizaines de résistants y furent condamnés à mort en quelques jours seulement[52]. Vingt-huit d'entre eux furent fusillés à Lanvénégen : le , dix-sept résistants, dont six Belges de Blankenberge, sont fusillés à Rosquéo[53]. Deux des morts n'ont pu être identifiés. L'un des Belges, Jean de Coninck, n'est que blessé : il s'enfuit sous les tirs. Il sera soigné et caché par des habitants et survivra[54]. Le même jour, dix résistants de Spézet et un de Saint-Goazec sont fusillés à Rozangat[55]. Un autre fusillé, inconnu, est retrouvé dans une tombe sommaire au Pont-Neuf, toujours en Lanvénégen. Seize résistants furent fusillés le à Landordu[52].

En 1943, la ville de Lorient est bombardée. La population civile est évacuée, certains se réfugient au Faouët[56].

Après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Entre 1946 et 1965 138 personnes originaires du Faouët émigrèrent principalement vers l'Amérique du Nord, soit 4,2 % de la population communale en 1954[57].

Jean-Claude Lincy, originaire du Faouët, qui émigra aux États-Unis, a possédé un restaurant célèbre ("Au Tunnel") à New-York jusqu'en 2005.La plupart de ses employés venaient de la région de Gourin, Le Saint et Roudouallec[58].

Le père Caurio, un prêtre originaire du Faouët, fut emprisonné au Brésil en 1982 parce qu'il luttait contre la dictature militaire alors au pouvoir[59].

Le XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie du Faouët.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[60].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 mars 1959 François Hervé[61]
(1893-1977)
MRP Entrepreneur en menuiserie
mars 1959 1962 Joseph Culoto    
décembre 1962[62] mars 1983 Pierre Postollec[63]
(1920-2009)
SFIO
puis PS
Instituteur puis principal de collège
mars 1983 mars 1989 Raymond-Noël Lannuzel
(1926-2015)
DVD Retraité de la SNCF
mars 1989 25 juin 1995 Francis Le Pichon PS  
25 juin 1995 25 mars 2001 Raymond-Noël Lannuzel[64]
(1926-2015)
DVD Retraité de la SNCF
25 mars 2001[65],[66] 22 mars 2008 Francis Le Pichon PS  
22 mars 2008 24 mai 2020 André Le Corre DVD Ingénieur
24 mai 2020 En cours Christian Faivret[67] DVD Retraité de la Poste

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[69].

En 2021, la commune comptait 2 808 habitants[Note 6], en diminution de 0,25 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 8002 5802 5702 1292 6622 9112 9583 2283 160
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 0382 9452 9772 7602 9223 1053 2583 2773 142
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2603 5263 7023 7273 7603 5613 5673 8933 307
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 0573 0483 1493 1772 8692 8062 8822 8402 811
2021 - - - - - - - -
2 808--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,9 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 312 hommes pour 1 478 femmes, soit un taux de 52,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,51 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
4,9 
13,9 
75-89 ans
19,9 
21,2 
60-74 ans
21,8 
22,5 
45-59 ans
19,2 
13,6 
30-44 ans
12,5 
13,7 
15-29 ans
9,6 
13,6 
0-14 ans
12,2 
Pyramide des âges du département du Morbihan en 2020 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
8,2 
75-89 ans
11,5 
20,1 
60-74 ans
21,1 
20,8 
45-59 ans
20,2 
17,2 
30-44 ans
16,4 
15,5 
15-29 ans
13,1 
17,4 
0-14 ans
15,5 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

Le Faouët dépendait du présidial de Quimper (sénéchaussée de Gourin) et de l'évêché de Cornouaille. La population parlait en majorité le breton cornouaillais jusqu'au basculement linguistique des années 1950-60 qui a vu le français dépasser, puis marginaliser le breton. Le Cornouaillais n'est utilisé que dans quatre communes du canton de Gourin et trois communes du canton du Faouët, tandis que les autres bretonnants du département du Morbihan parlent le breton vannetais. Pour tenir compte de ce particularisme local, on imprima à Vannes jusqu'à la Seconde Guerre mondiale des livres de prière et cantiques particuliers, assortis de la mention : « Escopti Guened, evit bro Gourin hag ar Faoued » (Evêché de Vannes, pour les pays de Gourin et du Faouët). À la rentrée 2016, 28 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 10,3 % de l'ensemble des élèves scolarisés dans le premier degré)[74].

Costumes[modifier | modifier le code]

François Hippolyte Lalaisse : Homme du Faouët (Galerie armoricaine, 1848).

Au XIXe siècle, le costume porté au Faouët était celui également porté dans le pays Pourlet ainsi qu'à Guiscriff, Lanvénégen et Langonnet. Les hommes portaient une culotte bouffante, remplacée plus tard par un pantalon étroit, retenue par une large ceinture de cuir à boucle de métal ciselé, ainsi qu'une veste caractérisée par un empiècement dans le dos, d'où partaient onze raies piquées. Fernand Cadoret rapporte dans ses mémoires que le gilet et les braies de toile écrue du paysan du Faouët ne devaient jamais connaître le contact d'un lavoir. Les femmes portaient en hiver sur la tête un capot dit kapot ribot auquel était fixé à la base arrière un large mantelet triangulaire bordé d'un ruban de velours. Le capot était remplacé en été par une coiffe de toile blanche. Entre 1890 et 1930, les hommes et les femmes du Faouët adoptèrent le costume de Rosporden tout en maintenant certains particularismes locaux. Les hommes adoptèrent un gilet mod skaër qui montait jusqu'au col ainsi qu'un grand chapeau à larges bords dit tok mod skaër qui leur donnaient une fière allure. Les femmes adoptèrent la grande coiffe en dentelle de Rosporden appelée c'hoeff mod skaër[75].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Chapelle Sainte-Barbe[modifier | modifier le code]

Située à flanc de colline, elle domine la vallée de l'Ellé. Elle est accessible, soit à pied en remontant l'Ellé, soit depuis le bourg (distance assez longue). Elle est enchâssée dans un site remarquable : le sommet de la colline offre une vue magnifique de la vallée. En dessous, au pied d'un escalier monumental à balustres, se trouve la chapelle ; seule une cloche pour les pèlerins se trouve en haut. La chapelle est dépourvue de nef en raison de l'exiguïté du terrain sur lequel elle est construite. Les insignes de la noblesse abondent dans le décor sculpté et peint. On peut y voir notamment les armes pleines des Boutteville, des Toulboudou et des Talhouët ; et les écus parti Boutteville-Du Chastel, parti Boutteville-Quimerch, parti Bouteville-Coëtquenan. Elle est classée aux monuments historiques[76]. Dans le voisinage immédiat de la chapelle :

  • L'oratoire Saint-Michel construit sur un piton rocheux, relié par une passerelle à l'escalier conduisant à Sainte-Barbe.
  • La fontaine Sainte-Barbe, en contrebas dans la vallée. Elle porte la date 1708. Autrefois les jeunes filles y laissaient tomber une épingle pour savoir si elles se marieraient dans l'année. Aujourd'hui, les pièces de monnaie les ont remplacées.
  • En descendant dans la vallée, le visiteur peut, par ailleurs, découvrir le monde des fourmis et celui des abeilles dans une ferme-musée.

Chapelle Saint-Fiacre[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Fiacre.

Elle a été reconstruite à partir de 1450 sur l'ordre des seigneurs de Boutteville. Son exceptionnel jubé de bois polychrome (datant de 1480) valut à son auteur, Olivier Le Loergan, d'être anobli par le duc de Bretagne. Adam et Ève, dont les nudités sont masquées par une feuille de vigne, et qui sont placés de chaque côté d'un pommier, sont représentés sur la façade du jubé. Une autre sculpture représente un ivrogne, un renard sortant de sa bouche (par allusion à l'expression "Quand un ivrogne rend gorge, on dit qu'il écorche le renard"[77]. Elle possède également des vitraux de qualité. Elle est classée aux monuments historiques[78].

Église Notre-Dame-de-l'Assomption[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption.

Elle date du XVIe siècle ; elle est victime d'un incendie en 1917 qui en détruisit totalement la toiture, mais elle fut restaurée dix ans plus tard. Elle se singularise par son clocher aux formes originales. Elle abrite en outre deux très vieilles pierres tombales ornées des gisants de Peronelle de Bouteville et Bertrand de Trogoff, seigneurs locaux[79].

Chapelle Saint-Sébastien[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Sébastien.

Construite fin du XVIe siècle et début XVIIe siècle, bas reliefs sculptés sur des sablières représentant divers scènes : sarabande de pécheurs conduite par un diable, martyre de saint Sébastien, scène du roman de Renart. Elle est classée aux monuments historiques[80].

Autres monuments[modifier | modifier le code]

La chapelle Saint-Jean.

Maisons et autres établissements[modifier | modifier le code]

Halles du Faouët[modifier | modifier le code]

Les halles du Faouët ont été édifiées entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle, au nord de la place Plantée. Elles sont longues de 53 mètres et larges de 19 mètres. Couvert d'une vaste toiture reposant sur de petites colonnes de granite, l'édifice s'ouvre de chaque côté par deux imposants portiques. Elles offrent un magnifique exemple de charpente ancienne, impressionnante par leur qualité et leur volume. Elles sont classées aux monuments historiques[82].

Musée du Faouët[modifier | modifier le code]

Situé au no 1, rue de Quimper dans l'ancien couvent des Ursulines du XVIIe siècle, le musée est ouvert en 1987. Il présente en particulier une collection, dédiée aux peintres du Faouët, constituée de dessins, peintures, gravures et sculptures, témoignant de la vie quotidienne au Faouët de 1845 à 1945, et comprend plus de 400 œuvres.

Le Faouët est l'un des rares bourgs de la Bretagne intérieure[Note 7] à avoir intéressé les artistes, généralement plus attirés par le littoral et les thèmes marins. Dès la fin du XIXe siècle, Le Faouët est fréquenté par des peintres comme Emmanuel Lansyer, Léon Germain Pelouse, Peder Severin Krøyer, Léon Couturier, suivis dans les premières décennies du XXe siècle par Germain David-Nillet, Constant Puyo, Philippe Tassier, Charles Lhermitte, Arthur Midy, Fernand Legout-Gérard, Marius Borgeaud, Émile Compard, Élisabeth Sonrel, Charles Rivière[Note 8]. Mais d'autres peintres, sans avoir fréquenté longuement la commune, l'ont aussi représentée comme Maxime Maufra, Henri Alphonse Barnoin ou Mathurin Méheut. Des artistes anglais sont aussi venus au Faouët tels que Charles W. Bartlett, Guy Wilthew, Walter Chetwood Aiken, Claude Marks, etc[83].

En décembre 2015, le musée voit naître une Association des amis du musée (enregistrée sous le régime loi de 1901 en février 2016 à la sous-préfecture de Pontivy). Cette dernière a pour but d’apporter son concours au développement et au rayonnement du musée, de ses collections et de ses expositions, ainsi que de contribuer à l'enrichissement de la collection permanente par l'achat d'œuvres, grâce aux cotisations de ses membres[réf. nécessaire].

Musée de l'abeille vivante et la Cité des fourmis[modifier | modifier le code]

Le Musée de l'abeille vivante et Cité des fourmis se trouvait dans une ancienne ferme à Kercadoret en forme de longère, dans la commune du Faouët. Il a définitivement fermé ses portes le 6 novembre 2022[84].

Châteaux et manoirs[modifier | modifier le code]

  • le château de Barregan, vestiges, inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[85].
  • Manoir de Diarnelez, propriété de la famille Rousseau depuis le XIVe siècle jusqu'en 1717. En 1973 l'aile ouest, bâti au XVIe siècle, qui comportait une belle galerie à arcades surmonté d'un logis a été démontée puis vendue et partiellement remontée dans un hôtel de tourisme à Roscoff[86].
  • Manoir de Kerihuel.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Le Faouët

d'argent à cinq fusées de geules en fasce.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Monument à Corentin-Jean Carré (1900-1918).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Dans le procès en canonisation de Sant Erwan (Saint Yves).
  3. Victor-Robic
  4. Oscar Chauvaux est né à Bruxelles en 1874 et décédé à Montgeron en 1965. Le musée du Faouët possède une toile de lui, représentant la chapelle Saint-Tugen en Primelin (Finistère)
  5. Né en 1850 à Glaris (Suisse), décédé en 1925
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. On peut toutefois aussi citer Rochefort-en-Terre, Châteauneuf-du-Faou, Huelgoat
  8. Peintre né à Orléans en 1848 et décédé à Paris en 1920, voir http://fr.topic-topos.com/le-tambour-de-ville-le-faouet-pays-du-roi-morvan

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Le Faouët et Lanvénégen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Lanvenegen » (commune de Lanvénégen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 du Le Faouët », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  17. André Mussat, Arts et cultures de Bretagne : un millénaire, Rennes, Editions Ouest-France, , 380 p. (ISBN 978-2-7373-1932-7, OCLC 34611255).
  18. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Commission régionale de Bretagne, Morbihan : cantons Le Faouët et Gourin, Larrieu-Bonnel, , p. 223.
  19. "si le pays du Faouêt m'était conté", tome 1, liv'édition, Le Faouët, p. 20.
  20. Arthur de la Borderie, La Cornouaille au temps du roi Grallon, "Revue de Bretagne et de Vendée", janvier 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1102548/f89.image.r=Argol
  21. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Commission régionale de Bretagne, Morbihan : cantons Le Faouët et Gourin, Larrieu-Bonnel, , p. 36.
  22. Comtesse du Laz, "La baronnie du Faouët", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5488320f/f12.image.r=Gourin
  23. Chevalier Amédée de Ternas, "Notice généalogique sur la famille de Bouteville", 1884, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5532739x/f8.image.r=.langFR
  24. :site web de l'office de tourisme du Faouët: http://www.tourismepaysroimorvan.com/preparer-votre-venue/voir-faire/patrimoine-religieux/les-chapelles/chapelle-de-la-congregration-vestiges-1091827
  25. Notice sur la chapelle Saint-Jean du Faouët
  26. Colonel Juge, Notes sur Le Diarnelez, société polymathique du Morbihan, 1924, pages 84-103.
  27. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Commission régionale de Bretagne, Morbihan : cantons Le Faouët et Gourin, Larrieu-Bonnel, , p. 32.
  28. Secrétariat d'état à la culture Le Faouët et Gourin, inventaire topographique, Imprimerie Nationale, 1975.
  29. in Les Bonnets Rouges, Paris, Union Générale d'Éditions, coll. « 10/18 »,  : Boris Porchnev, Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675 et Arthur Le Moyne de La Borderie, La Révolte du Papier Timbré advenue en Bretagne en 1675.
  30. https://www.persee.fr/doc/abpo_0399-0826_1989_num_96_3_3334_t1_0355_0000_1 et https://opci-ethnodoc.fr/2020/03/26/hommage-a-donatien-laurent/
  31. http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/39521_1
  32. a et b Jean-Louis Debauve 1965.
  33. Laurent Léna, Le Faouët sous la révolution et l'empire Son district, Saint Michel en Priziac, 1987.
  34. Association mémoire du canton du Faouët, Si lepays du Faouët m'était conté, Le Faouët, Liv'editions, , p39 (ISBN 978-2-84497-265-1).
  35. Henri Ferrec, « Hécatombe de Faouëtais pendant la guerre de Crimée », Echo de Sainte Barbe,‎ , p. 5 et 6.
  36. Dr Alfred Fouquet, Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes, Impr. de J.-M. Galles, (lire en ligne), page 6.
  37. Laurent Léna, Le Faouët sous la Révolution et l'Empire, Saint Michel en Priziac, 1987
  38. Bertand Frélaut, La merveilleuse Bretagne des peintres, Georges Naef, 20004 [ (ISBN 2-8313-0387-7)]
  39. http://fr.topic-topos.com/le-benitier-de-la-chapelle-saint-fiacre-le-faouet-pays-du-roi-morvan
  40. Né le au Faouët, tué sur le front le à Mesnil-Martinsart (Somme), voir Memorialgenweb.org - Alphonse LE LEUXHE
  41. http://fr.topic-topos.com/oscar-chauvaux
  42. Alfred Swieykowski, peintre polonais venu au Faouët probablement à l'invitation de Germain David-Nillet
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • R. Bouexel, Y. Kervinio, D. Le Mestre, Le Faouët, Quistinic, L'aventure Carto, , 143 p.
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  • Jean-Louis Debauve, La Justice révolutionnaire dans le Morbihan, Paris, à compte d'auteur,
  • Secrétariat d'état à la culture, Inventaire général des monuments & des richesses artistiques de la France, Le Faouët et Gourin. Inventaire topographique, Paris, Imprimerie Nationale, , 678 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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