Ghislaine Alajouanine — Wikipédia

Ghislaine Alajouanine
Ghislaine Alajouanine.
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Ghislaine Alajouanine, née le à Chambon-sur-Voueize (Creuse), est une entrepreneure sociale française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Ghislaine Alajouanine est originaire de la Creuse[1]. Son père, Théophile Alajouanine[2], est le fils d'Antoine Alajouanine, maréchal-ferrant à Verneix (Allier)[3], et de Marie Duprat. Sa mère est Maud Jennings, britannique et ses parents se marient le 15 juin 1920[3].

Formation[modifier | modifier le code]

Ghislaine Alajouanine fait des études de droit et d'économie[4]. Elle a un DESS de l'Institut d'études et de recherches en sciences économiques[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Ghislaine Alajouanine commence sa carrière dans le bâtiment chez Bâtir SA comme chargée de mission auprès du président[4]. En 1976, Raymond Barre la nomme, en tant que Premier ministre, à la commission habitat cadre de vie du 8e Plan[4].

Elle crée en 1985 une société de syndication de financement de cliniques au Canada qu'elle dirige pendant 6 ans. Rentrée en France, elle rejoint une entreprise du bâtiment jusqu'en 1990[4].

Elle travaille ensuite à faciliter accès à la télémédecine dans les pays en développement notamment par le biais de son interaction avec Alain Bensoussan alors président du Centre national d'études spatiales et les premières consultations prennent place en 2001[4].

Elle fait campagne contre les désert médicaux en France et y encourage la télémédecine[1],[6].

De 2005 à 2007, elle est pour deux mandats Présidente du directoire de la Fondation pour la recherche médicale[4],[5].

Elle est présidente de l’Académie francophone de télémédecine et eSanté et, en 2008[5], du Haut conseil français de la télésanté[7].

Activités publiques et engagements[modifier | modifier le code]

Ses travaux de recherche scientifique amènent Ghislaine Alajouanine à être déléguée générale à l'Institut des Nations Unies pour la Formation et la Recherche (UNITAR) et lui valent d'être élue à l'Académie des sciences morales et politiques en tant que correspondant, au siège du professeur Jacques Berthaud (chirurgien). En , elle est élue administratrice SDL du journal Le Monde.[réf. souhaitée]

En 2000, Ghislaine Alajouanine devient maire adjointe de Saint-Cloud[4] et conseillère communautaire « Cœur de Seine » 92.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Avec Michèle Juste : Entre nous Emoi, Wasselonne, La nouvelle Poésie,
  • En Espoir de Cause, , « DL 38591 »
  • Les Nouvelles Technologies de l’information au service de la santé en Afrique, Presses Universitaires de France, , 176 p.
  • Tam-Tam Haut Débit « USD », 2004
  • Caring for Health « USD », 2007
  • À l’écoute de la Santé « USD », 2007
  • Enthousiasmez-vous ! Un vent divin… « Cahiers bleus », 2014
  • Avec Jean-Louis Chambon, Bernard Conttrant et le Cercle Turgot : La Révolution silencieuse des seniors, Eyrolles, , 318 p. (ISBN 978-2212568080)
  • Plaidoyer pour la convivance : Failles et Faillites des sociétés hyperconnectées, Hermann, , 128 p. (ISBN 9782705693978)

Décorations[modifier | modifier le code]

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix de la Femme d'Action décerné par le Comité des œuvres sociales (1982)
  • Médaille de vermeil de la Ville de Paris (1984)
  • Prix de la Fondation Louis D (Institut de France, (2001 )
  • Prix Eurafrique (2002)
  • Sous l’égide de l’ONU, distinguée au World Summit on the Information Society (2003) et au Foro di Cordoba (2019)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Centre France, « Distinctions - La creusoise Ghislaine Alajouanine promue au grade de commandeur de la Légion d'honneur », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  2. « Quels sont les fondateurs ? », sur Académie Francophone de la Télémédecine & e-Santé (consulté le )
  3. a et b François Lhermitte, AndréRoch Lecours et Jean-Louis Signoret, « Théophile Alajouanine (1890–1980) », Brain and Language, vol. 13, no 1,‎ , p. 191–196 (ISSN 0093-934X, DOI 10.1016/0093-934X(81)90139-5, lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d e f et g « Ghislaine Alajouanine », sur Les Echos, (consulté le )
  5. a b et c « Ghislaine Alajouanine Présidente du Haut Conseil français de la télésanté : « Il faut un plan quinquennal pour mailler le territoire en télésanté » », L'Argus de l'assurance,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. Alexandra Foissac, « Ghislaine Alajouanine : « On a fait plus en 100 jours qu’en 10 ans sur la télémédecine ! » », sur Le Quotidien du Médecin, (consulté le )
  7. « Ghislaine Alajouanine : « Il faut aller vers une banalisation de la télémédecine » », sur La Tribune, (consulté le )
  8. Décret du 13 juillet 2023 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
  9. Décret du 12 juillet 2002 portant promotion et nomination.
  10. Décret du 31 décembre 2014 portant promotion et nomination.
  11. Décret du 15 mai 2006 portant promotion et nomination.

Liens externes[modifier | modifier le code]