Guéorgui Rakovski — Wikipédia

Guéorgui Rakovski
Illustration.
Révolutionnaire Bulgare.
Fonctions
Membre du Comité central révolutionnaire bulgare
Biographie
Nom de naissance bulgare : Съби Стойков Попович
Date de naissance
Lieu de naissance Kotel (Empire ottoman)
Date de décès (à 46 ans)
Lieu de décès Bucarest (Principauté de Roumanie)
Nature du décès Maladie
Sépulture Kotel (Bulgarie)
Nationalité Bulgare
Père Stoïko Popovitch
Mère Rouska Mamartchèva
Conjoint -
Enfants -
Profession professeur
Religion Christianisme orthodoxe

Guéorgui Stoïkov Rakovski (en bulgare : Георги Стойков Раковски, Guéorgui Stoïkov Rakovski), aussi connu sous le nom de Georgi Sava Rakovski (Георги Сава Раковски, Géorgui Sava Rakovski), né Sabi Stoïkov Popovitch (Съби Стойков Попович) en 1821 à Kotel, alors dans l'Empire ottoman, et mort le à Bucarest, en Roumanie, est un révolutionnaire bulgare du XIXe siècle, écrivain, journaliste, diplomate, linguiste, ainsi qu’une importante figure de la Renaissance bulgare et de la résistance contre l'empire ottoman.

Enfance, famille et éducation

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Il nait à Kotel, alors dans l’Empire ottoman, dans une riche famille d’artisans et commerçants chrétiens orthodoxes bulgares[1]. Il grandit dans une ambiance inspirée par l’esprit des Lumières, les idéaux de la « Société des Amis », la compassion pour la souffrance du peuple et l’indignation face à l’oppression. Son père et deux de ses oncles du côté paternel, Datcho et Mateï, ont pris part à la résistance armée contre les kurdjalis, irréguliers Ottomans qui pillent les villages chrétiens au XIXe siècle, profitant de l’impunité que leur confère la charia[1]. Datcho, accompagné de volontaires armés de Kotel, repousse les chefs kurdjalis Karafeïz et Indje, sauvant ainsi sa ville du pillage et des violences. Cela leur vaut rapidement le respect de leurs pairs et de la population chrétienne, mais aussi l’hostilité des autorités ottomanes.

Sa mère était russe, sœur de Georgi Mamarchev[2], capitaine émérite de l’armée russe décoré pour son héroïsme lors de la prise de Silistra pendant la guerre russo-turque de 1828-1829, et organisateur des insurrections bulgares de Sliven et de toute la région de Tarnovo. C’est en l’honneur de cet oncle que Sabi change de prénom et prend celui de Georgi qui, de plus, fait référence à St-Georges terrassant le dragon. À cette époque, les écoles étaient religieuses et pour les chrétiens, l’enseignement était assuré par les popes et les moines orthodoxes[3]. Georgi suit cet enseignement à Kotel et à Karlovo où il est l’élève de Rayno Popovich, un célèbre helléniste de son époque. En 1836, avec sa famille, il quitte Karlovo décimé par la peste pour rejoindre le lycée orthodoxe grec de Constantinople à partir de fin 1837. Il y étudie de nombreuses matières comme le français, la physique, la théologie, les mathématiques, le latin, le perse, l’arabe et bien d’autres. C’est une des meilleures écoles chrétiennes et beaucoup de riches Grecs et Bulgares y font leurs études à l’époque. Il parle et écrit le grec et s'y fait appeler Sava Stephanidis.

Il prend déjà part aux intenses débats opposant les nombreux étudiants grecs et bulgares au sein de son collège. Bercé par le souvenir de la Grande Bulgarie d'avant l'invasion ottomane, il joue un rôle important dans ces débats et façonne son image de patriote.

Un puissant citoyen de Kotel nommé Neophyte Bozveli[4], qui milite pour l’autocéphalie de l’Église bulgare face au Patriarcat grec, va à ce moment prendre Rakovski dans sa sphère et beaucoup influencer ses futurs combats[5].

C’est ainsi qu’est fondée « la Compagnie macédonienne », qui prône l’indépendance de la Bulgarie ainsi que l’autocéphalie de son Église[6].

Premiers pas de révolutionnaire

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En août 1841, Rakovski quitte Constantinople pour se rendre à Brăila (Valachie) prendre part, avec son ami greco-valaque Stavros Giorgiu Balacostea, à la révolution qui se prépare, bien conscient que celle-ci sera violemment réprimée par les autorités ottomanes. Du consulat grec de Brăila, il obtient un passeport grec au nom de Georgios Makedonios et devient professeur de grec et de français (une couverture pour ses agissements anti-ottomans). Leurs plans sont contrecarrés et 15 personnes sont arrêtées. Rakovski n’en fait pas partie, il se cache dans un premier temps mais rongé par le remords de voir des innocents arrêtés par sa faute, il se rend aux autorités turques.

En 1842, il est condamné à mort[7] mais, grâce à son faux passeport, est extradé vers les autorités grecques qui doivent accomplir la sentence. Aidé par l’ambassadeur grec à Constantinople, le phanariote Aléxandros Mavrokordátos, il échappe à la condamnation et est finalement envoyé en exil à Marseille, en France, pour un an et demi[8]. En 1845, il rentre à Kotel et retrouve son père. L’ambiance est tendue à cause des abus répétés de chorbadjis locaux (chrétiens bulgares partisans du pouvoir ottoman, qui usurpent les taxes et oppressent les paysans et commerçants bulgares, d'où ce surnom de « profiteurs de la chorba »). Rakovski, qui essaye d’alerter les autorités ottomanes pour qu’elles envoient des enquêteurs et rétablissent l’ordre, est devancé par les chorbadjis qui le calomnient, prétextant un nouveau complot. Les Ottomans, qui ont encore en tête les dernières rébellions de la région, décident immédiatement d’arrêter Rakovski et son père et de les envoyer à Constantinople à dos de cheval en plein hiver.

Dans son manuscrit, Rakovski raconte que son père et lui sont jetés au cachot pour six mois, attendant leur procès sans voir la lueur du jour. Au procès, ils sont condamnés à sept ans de prison ferme. Grâce à leurs soutiens, ils sont libérés en 1847 après trois ans et demi d’emprisonnement. Ce séjour en prison lui a permis de s’aguerrir au métier d’avocat. Il décide de rester à Constantinople exercer cette profession qui a l’époque ne nécessite pas de qualifications particulières dans L’Empire Ottoman. Il se fait des amis puissants et fait des affaires même s'il n’est pas réellement avisé.

Son père rentré à Kotel meurt. Désormais riche, Rakovski n’en oublie pas pour autant la cause de son peuple et continue de se battre pour la création d’une Église Indépendante Bulgare. Il écrit des livres[9] et choisit la voie du combat et de la souffrance pour le bien de ses compatriotes. Il écrit : « Tant que je tiendrai sur mes jambes et que je pourrais utiliser mes mains, tant que j’aurai une once de lucidité en moi, je ne cesserai de me battre pour le bien-être de mon peuple que j’aime ardemment depuis mon plus jeune âge et qui est la chose la plus précieuse que je possède sur cette terre. »

Engagement pour la libération de la Bulgarie

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Le première édition du journal de Rakovski, Dounavski Lébèd.
Le voyageur de la forêt, 1857, de Rakovski, édition conservée au Musée national d'histoire de la Bulgarie.
Les Haidouks bulgares, 1867, de Rakovski

À l'époque où la « question d'Orient » devient tendue et une future guerre entre les Russes et l’Empire Ottoman se prépare, Rakovski décide de préparer son peuple à une future révolution. Le ressenti est très fort en Bulgarie ou les inégalités du système féodal et les abus sont fréquents. Le terrain est fertile à la révolte. Il crée la « Première Légion Bulgare » qui prévoit une insurrection nationale lorsque la Russie déclarera la guerre à l’Empire ottoman.

La Guerre de Crimée éclate et, jouant de son réseau puissant à Constantinople et de ses capacités linguistiques, il se place à un poste militaire stratégique Ottoman [10] d’où il prépare secrètement la libération de la Bulgarie grâce à un réseau clandestin tissé à travers toutes les villes du pays, prévoyant au moment opportun de retourner ses armes contre l’armée ottomane. L’attente est conditionnée par l’avancée Russe.

Au pic de ses activités sa société secrète est démasquée. Rakovski est d’abord envoyé à Choumen où le commandant en chef ottoman, furieux, est tenté de le faire exécuter sur le champ mais décide finalement de l’envoyer à Constantinople. Lors du transfert, Rakovski est libéré[11] par son ami Mustafa Bey et reprend immédiatement les armes.

Après avoir rejoint les Balkans puis l’armée Russe qui a finalement passé le Danube, il retourne se cacher pour attendre les beaux jours (plus propices à des opérations militaires dans la région). Il se remet à l’écriture et entreprend son œuvre la plus connue Gorski Putnik. À cette période, les Chorbajis réquisitionnent tous ses biens familiaux et vendent aux enchères les biens de son père. Il quitte la région de peur de se faire arrêter à nouveau et trouve refuge chez son cousin Nikola Balkanski, à Stanoya. Il continue l’écriture et signe de nouveau poème comme Radan et Boyana. Il prend alors la décision de participer à la libération de la Bulgarie avec l’épée mais aussi et surtout avec la plume, et l’aide de la presse [12].

Été 1856 il gagne la Serbie[13], alors que la Russie a été défaite par l’Empire ottoman et ses alliés occidentaux. Avec l’aide de ses amis journalistes et éditorialistes serbes il publie ses ouvrages Predvestnik na Gorski Putnik et son poème Gorski Putnik. C’est le premier ouvrage littéraire Bulgare traitant de la libération nationale.

À Novi Sad [14], aidé par son ami le docteur Danilo Medakovitch, il entreprend la création d’un journal dont il prend la direction éditoriale en 1857. Rapidement Bulgarska Dnevnitsa (Le Quotidien Bulgare)[15] dénonce l’oppression du clergé grec ainsi que de l’Empire Ottoman. Évidemment cela attire l’attention de la « Sublime Porte ». Rakovski est une nouvelle fois arrêté et la publication interdite. Rakovski est envoyé en Valachie. Il est miné moralement et financièrement et doit beaucoup d’argent à son ami Medakovitch qui a soutenu le lancement du journal. Lors de son passage à Novi-Sad, il étend son réseau et se fait de puissants alliés serbes.

Rakovski et Matanović en 1861
Rakovski dans les années 1860

De retour en Bulgarie, il prend part au développement de l’éducation nationale. Il pense fermement qu’"un homme sans éducation est un homme mort". Il obtient la création d’un lycée bulgare à Bolhrad. Inquiet de la réaction de la Sublime Porte qui y voit une volonté de fédérer le peuple bulgare en vue d’une révolution, il fuit vers la Russie, « La terre de Russie, mère de tous les slaves et protectrice du Peuple Bulgare » comme il la décrit lui-même. Il s’installe à Odessa vers 1860 et il reprend ses activités universitaires, son écriture, et la publication d’un journal Bulgare. Même en Russie, c’est un projet difficile à mener. Ses souhaits sont d’attirer l’attention des occidentaux sur la réalité de l’oppression Ottomane en Europe de l’Est et publier son journal en France ou en Belgique, en français et en bulgare. Il ne trouve pas le financement nécessaire ; s'il est considéré comme le plus brillant des Bulgares, les élites le dédaignent, voyant d’un mauvais œil cet agitateur public prêt à tout pour dénoncer les abus auxquels eux aussi prennent part. Le Tsar russe de l’époque, pro-Phanariotes l’oblige à émigrer à nouveau.

Il retourne finalement en Serbie [16] où le nouveau prince prône une politique d’indépendance des pays balkaniques et n’est pas apprécié de la Sublime Porte. C’est le début des actions de révolutions communes dans les Balkans [17]. Rakovski y trouve naturellement sa place. Le Prince lui permet de reprendre la publication de son journal Bulgare.

Le journal évoque tous les aspects de la vie opprimée des Bulgares et décrit aussi avec sympathie les mouvements progressistes voisins des Balkans, d’Italie et de Hongrie, mais apporte aussi son soutien aux populations opprimées d'Inde[18]. Il prône l’indépendance de l’Église Bulgare qui donne l’éducation et qui collecte les taxes, dominée par les évêques grecs et les Chorbajis bulgares ces dernières favorisent le système féodal. Le combat pour l’Église Bulgare est en réalité une question politique majeure : « C’est le combat pour l’Église Indépendante qui ouvre la voie vers la libération nationale et culturelle Bulgare », opprimée depuis cinq siècles. Rakovski ne se décrit pas comme un croyant. Il continue de décrire dans son journal les misères du peuple bulgare, leur oppression et leur tragique obligation de migré pour fuir la misère et les bourreaux.

Alors que la révolte gronde au sein de l’Empire ottoman où la situation économique est préoccupante, Rakovski reprend les armes et forme ses volontaires[19] pour une proche révolution. La Serbie elle-même se prépare à repousser les envahisseurs et à rejeter sa dépendance vassale à la Sublime Porte. Rakovski accompagné de 150 000 hommes dont 40 000 armés, entreprend de libérer les bords de mer serbes. Un demi-million d’hommes prend part aux affrontements. Rakovski entrevoit la victoire des peuples opprimés. Les volontaires armés réunis à Belgrade sont impatients de se jeter à l’assaut des frontières bulgares. Après une rencontre avec le Prince Nicolas Vogoridès de Moldavie, Georgie et ses hommes prennent part aux combats lors de différentes escarmouches, au côté des moldaves. Mais le moment n’est pas venu d’envahir les contrées bulgares. Rakovski se rend compte du double jeu que mène la Serbie qui, malgré ses promesses, n’aidera pas la cause bulgare et, au contraire, se sert d'elle pour servir ses propres ambitions vis-à-vis des Turcs. En août 1862, les Serbes signent un protocole visant à démanteler toutes les bandes de volontaires armées, y compris celle de Rakovski. La révolution Bulgare est tuée dans l’œuf quand la Légion Bulgare est démantelée[20].

Panayot Hitov, à cette époque, lui propose une insurrection en envoyant ses hommes dans les montagnes bulgares pour s'unir avec celle de Rakovski mais en fin politicien, Georgi sait que le vent a tourné. Trahi par les Serbes, les bulgares doivent déposer les armes mais Rakovski croit encore que la lutte contre l’oppresseur commun doit être organisée avec les pays des Balkans et il accepte d’aider les Serbes à faire transiter des armes à travers la Roumanie puis, plus tard, d’aller défendre à Athènes l’idée d’une unité entre les peuples Balkaniques.

Il fait la rencontre de la fille d’un de ses amis, Hadji Hristo, avec qui il se fiance. Il prend conscience du faible bien-fondé des alliances avec la Grèce et la Serbie qui semblent peu soucieuses du sort des Bulgares et qui secrètement complotent contre leurs prétendus alliés. Il s’installe en Roumanie en 1863 et expose à différentes personnalités européennes ses doutes sur la politique serbe tout en prônant l’amitié bulgaro-roumaine avec qui il pense pouvoir s’allier contre les oppresseurs.

Il reprend l’écriture d’un journal ou il soutient cette fois la révolution agraire en Roumanie et en Bulgarie poussant les paysans à se battre pour posséder leur propre terre. À l’époque 95 % des bulgares sont des paysans qui travaillent sur les terres des 5 % de bulgares qui les possèdent. Il se met rapidement les riches Bulgares à dos, notamment ceux vivant à Bucarest. Pour autant le travail journalistique de Rakovski a un rôle dominant dans la vision du monde sur le combat bulgare.

Il est toujours à Bucarest en 1866 lors du coup d’État qui évince le Prince Alexandre Jean Cuza. On demande à Rakovski de recruter des volontaires et de se préparer à une invasion turque qui n’approuve pas le nouveau gouvernement mais les nouveaux dirigeants roumains qui tentent un rapprochement avec la Sublime Porte se détournent de Rakovski, obligé de se cacher des autorités en prenant la direction de Brăila avec son ami Panayot Hitov puis vers la Russie.

Fin de vie et mort

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Le panthéon de Rakovski à Kotel
Monument à la mémoire de Rakovski à Kotel
Plaque commémorative à Belgrade (Serbie), à la mémoire de Vassil Levski et Guérogui Sava Rakovski

Il ressent les prémisses d’une maladie grave et reste alité pendant trois semaines. Rétabli, il se dirige vers Odessa ; alors que la situation se tend nettement entre la Roumanie et la Turquie, on lui demande de reprendre la direction de sa faction armée [21] et de se préparer à une guerre entre la Turquie et la Roumanie soutenue par les Bulgares. Le Comité central révolutionnaire bulgare est à l’époque allié au gouvernement roumain sans que Rakovski soit mis au courant[22]. Rakovski fait le tour de ses connaissances bulgares et turques et cherche à financer l’armement des révoltés bulgares. Il est opposé aux décisions du « Comité Secret Central Bulgare », dirigé par des pro-occidentaux, qui se soumet trop aux Roumains à son gout. Les relations se tendent avec certains allié bulgares et roumains.

Atteint de tuberculose, il jette ses dernières forces dans l’unification de la Bulgarie, en faveur de son indépendance, en formant des troupes et en préparant une libération de son pays. Sans le sou et malgré la douleur, il fait le tour de ses amis puissants pour chercher à financer son armée révolutionnaire. De l’aveu de son ami Panayot Hitov, Rakovski ne s’économise pas malgré sa maladie et continue son combat jusqu’à la mort.

Georgi Stoykov Rakovski meurt le [23] à 47 ans, des suites de sa tuberculose. Ses obsèques ont lieu le lendemain, au cimetière de Serban Vodu de Bucarest. Des milliers de Bulgares sont présents pour ses funérailles. Partisans comme opposants lui rendent un dernier hommage. Tous ont conscience que la Bulgarie vient de perdre son plus fervent défenseur, un homme qui a donné sa vie pour son peuple et qui a ouvert une nouvelle ère pour sa nation[24].

Ses combats pour l’éducation, la libération et le développement de la Bulgarie ont touché ses pairs au-delà des frontières [25]. Il reste une des figures les plus emblématiques de la renaissance bulgare mais n’aura pas connu la Bulgarie libre.

Liens internes

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Références

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  1. a et b Vesselin Traikov, Georgi Rakovski A Short Biography (1977) Sofia Press.
  2. Veselin Nikolov Traĭkov, G. Mukherjee Georgi Stoikov Rakovski, a Great Son of Bulgaria and a Great Friend of India p. 158
  3. Crampton, R. J. (1997). A Concise History of Bulgaria. Cambridge University Press. p. 77. (ISBN 0-521-56719-X).
  4. Traïkov, Веселин. Georgi Sava Rakovski. Sofia, maison d'édition de l'Académie des Sciences Bulgares, 1974. с. 44-68. (En Bulgare)
  5. Veselin Nikolov Traĭkov, G. Mukherjee Georgi Stoikov Rakovski, a Great Son of Bulgaria and a Great Friend of India (p. 88)
  6. Georgi Bokov (1981) Modern Bulgaria: History, Policy, Economy, Culture p. 56
  7. Ivan Vazov - "Sous le Joug" (Pod Igoto) (1894)
  8. Veselin Nikolov Traĭkov, G. Mukherjee (1987) "Georgi Rakovski, a Great Son of Bulgaria and a Great Friend of India" Northern Book Centre.
  9. Margaret H. Beissinger, Jane Tylus, Susanne Lindgren Wofford (1999). Epic Traditions in the Contemporary World: The Poetics of Community. University of California Press. p. 79. (ISBN 0-520-21038-7).
  10. Biographie de Georgie Sava Rakovski sur Academic.ru
  11. Article sur Rakovski sur All4Sofia.com (Eng)
  12. Emanuela Costantini, Armando Pitassio (2008) Ricerca di identità, ricerca di modernità: il Sud-Est europeo tra il XVIII e el XX secolo. p. 29
  13. Trotsky, Leon; Brian Pearce, George Weissman, Duncan Williams (1980). The War Correspondence of Leon Trotsky. The Balkan Wars, 1912-13. Resistance Books. p. 487. (ISBN 0-909196-08-7).
  14. Marcel Cornis-Pope, John Neubauer (2007) History of the Literary Cultures of East-Central Europe: Junctures..., Volume 3 p. 44
  15. Article de Petar Kostadinov du 08/05/2006 dans "The Sofia Echo"
  16. Judit Maar, Patrick Renaud, Traian Sandu (2011) "Ouest-Est : dynamiques centre-périphérie entre les deux moitiés du continent" p. 140
  17. Association of Yugoslav Historial Societies (1975) The Historiography of Yugoslavia: 1965-1975 p. 212
  18. Rabindranath Tagore, A Century Volume 1861-1961 (1967) p. 323
  19. Georgi Sava Rakovski sur New World Encyclopédia
  20. Trotsky, Leon Brian Pearce George Weissman Duncan Williams (1980) The War Correspondence of Leon Trotsky. The Balkan Wars, 1912-13. Resistance Books, p. 487
  21. Balázs Trencsényi, Michal Kopeček (2007) "National Romanticism: The Formation of National Movements" p. 381
  22. Dossiers de Hristo N. Macédoine
  23. Trotsky Leon Brian Pearce George Weissman Duncan Williams (1980) "The War Correspondence of Leon Trotsky. The Balkan Wars, 1912-13". Resistance Books, p. 487
  24. Biographie Rakovsky à la Bibliothèque virtuelle «Le Verbe» (En Bulgare)
  25. Annick Benoit-Dusausoy, Guy Fontaine (2007) Lettres européennes: Manuel d'histoire de la littérature européenne p. 527
  26. Par exemple, la rue Georgi-Sava-Rakovski à Bourgas.

Liens externes

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