Frederik X — Wikipédia

Frédéric X

Frederik X
Frédéric X
Illustration.
Frederik X (alors prince héritier) en 2021.
Titre
Roi de Danemark
En fonction depuis le
(3 mois et 11 jours)
Premier ministre Mette Frederiksen
Prédécesseur Margrethe II
Prince héritier de Danemark

(52 ans)
Prédécesseur Margrethe
Successeur Christian
Biographie
Hymne royal Kong Christian
Dynastie Maison de Glücksbourg
Nom de naissance Frederik André Henrik Christian af Glücksborg
Date de naissance (55 ans)
Lieu de naissance Copenhague (Danemark)
Père Henri de Laborde de Monpezat
Mère Margrethe II
Fratrie Joachim de Danemark
Conjoint Mary Donaldson
Enfants Christian de Danemark
Isabella de Danemark
Vincent de Danemark
Josephine de Danemark
Héritier Christian (depuis 2024)
Distinctions Ordre de l'Éléphant
Ordre de Dannebrog
Ordre de Saint-Olaf
Ordre des Séraphins
Religion Luthéranisme danois
Résidence Palais d’Amalienborg
Palais de Fredensborg
Château de Marselisborg
Château de Gråsten (en)
Château de Caïx

Signature de Frederik X Frédéric X

Frederik X
Monarques de Danemark

Frederik X, en français Frédéric X, né le à Copenhague (Danemark), fils aîné de la reine Margrethe II et d'Henri de Laborde de Monpezat, est l'actuel roi de Danemark.

Il accède au trône le , le jour de l'abdication de sa mère, qu'elle avait annoncée lors du traditionnel discours pour la nouvelle année le .

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Naissance et famille[modifier | modifier le code]

Frederik André Henrik Christian, prince de Danemark, naît le au Rigshospital situé au centre de Copenhague. Il est le premier fils de la reine Margrethe II, alors princesse héritière du Danemark, et du prince Henri de Laborde, comte de Monpezat[1]. Selon la tradition, il reçoit le prénom de « Frederik », donné en alternance avec celui de « Christian ». Lors de sa naissance, son grand-père maternel Frédéric IX règne au Danemark, tandis que son arrière-grand-père maternel règne en Suède[2].

Le prince est baptisé, selon le rite luthérien, le en l'église Holmens (en danois : Holmens Kirke ; en français : église des Marins, sous-entendu de la Marine royale danoise) à Copenhague. Il est le filleul de la princesse Anne-Marie de Danemark, reine des Hellènes (sa tante maternelle), du prince Georges de Danemark, du baron de Watteville-Berckheim et d'Étienne de Laborde de Monpezat (son oncle paternel)[3]. Sa naissance est suivie, l'année suivante, par celle de son frère unique, le prince Joachim[2].

Le , le prince Frederik devient prince héritier de Danemark lorsque sa mère accède au trône[2].

Études et formation[modifier | modifier le code]

De 1974 à 1976, il suit des cours privés au palais d'Amalienborg. De 1976 à 1981, il étudie à l'école privée Krebs Skole à Copenhague. Il est élève et pensionnaire à l'École des Roches en France, en Normandie, à Verneuil-sur-Avre de 1982 à 1983 avec son frère Joachim, où ils font, ensemble, partie des élèves de la Colline[4]. En , il obtient son diplôme d'études secondaires (baccalauréat) au sein du lycée d'Øregård, institut public de Copenhague[2].

Frederik étudie à l'université Harvard de 1992 à 1993. Il obtient par la suite un master de sciences politiques de l'université d'Aarhus[5] avec un mémoire sur la politique étrangère des États baltes[6],[7]. Il parle, outre le danois, l'anglais, le français et l'allemand.

Le , Frederik entre sous les drapeaux dans le régiment The Royal Life Guard de Copenhague (en). Le , le prince entre à l'école militaire de Svenborg[2]. Il reçoit un enseignement militaire complet dans l'armée et la marine danoise et suit notamment un entraînement physique poussé. Il sert tout d'abord dans le régiment de la Reine puis dans le régiment des hussards de la Garde. Il reçoit l'enseignement d'une unité d'élite de commandos de marine et, de 2001 à 2002, l'enseignement de l'Académie militaire destiné aux officiers. En avril 2004, le prince Frederik est nommé officier supérieur dans les trois armes.

Prince héritier de Danemark[modifier | modifier le code]

Représentant de la Couronne au niveau international[modifier | modifier le code]

Le prince Frederik est en poste à l'ONU pour le compte de la représentation danoise en 1994 puis premier secrétaire à l'ambassade du Danemark à Paris d'octobre 1998 à octobre 1999.

Parrainage d'associations[modifier | modifier le code]

Depuis 2003, il est professeur à l'Académie de la Défense du Danemark[8].

Le prince patronne des institutions liées à la recherche scientifique, à l'environnement, à la politique étrangère, à la santé et au sport.

En 2009, il est l'auteur du livre Kongelig Polartokt (« L'Expédition polaire royale »), traitant des défis liés au climat, avec une préface écrite par Kofi Annan[9],[10],[11].

En 2006, le prince pose sa candidature au Comité international olympique[pas clair]. Il est élu en 2009[12].

En 2010, Frederik écrit la préface du livre Naturen og klimaændringer i Grønland sur le changement climatique au Groenland[13].

Président de fondations[modifier | modifier le code]

Le prince donne son nom à la fondation Prince héritier Frederik, qui parraine la recherche scientifique et des activités sportives à caractère social.

Il est président de la fondation Roi Frederik et Reine Ingrid, dont les fonctions sont humanitaires et culturelles[14].

Frederik a participé aux championnats d'Europe et du monde de voile. Il était le quatrième meilleur en Europe (Dragon Championships 2003)[15] et le quatrième meilleur dans le monde (Farr 40 2008)[16].

Roi de Danemark[modifier | modifier le code]

Après l'abdication de la reine Margrethe II le [17], Frederik est proclamé roi de Danemark sous le nom de Frederik X (Frédéric X en français). Son fils Christian, deuxième dans l'ordre de succession, devient le nouveau prince héritier.

D'après la journaliste Daniela Elser, la liste civile du roi et son épouse — qui assure les dépenses de personnel, les frais de la maison royale, l'entretien des propriétés et les dépenses privées et se trouve exonérée d'impôts — pourrait atteindre l'équivalent de 10,4 millions de livres sterling par an, contre 2,5 millions quand Frederik était l'héritier du trône[18].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Frederik de Danemark épouse le dans la cathédrale luthérienne de Copenhague l'Australienne Mary Donaldson (née le à Hobart en Tasmanie), devenue la princesse Mary de Danemark, qu'il a rencontrée aux Jeux olympiques de Sydney en 2000[12].

La cérémonie de mariage rassemble de nombreux dignitaires royaux, tels que le roi et la reine de Suède, Charles XVI Gustave et Silvia, les princes héritiers japonais et espagnol, Naruhito et Felipe, ou encore les princes britanniques Edward et Sophie de Wessex. Parmi les personnalités politiques présentes, figurent le gouverneur général d'Australie Michael Jeffery, le gouverneur de Tasmanie Richard Butler et Bernadette Chirac, épouse du président de la République française[20].

Les quatre enfants du couple portent le prédicat d'altesse royale et, comme le veut la tradition au Danemark, leurs prénoms n'ont été révélés que le jour de leur baptême :

Minik et Ivalo, les prénoms portés par ses deux derniers enfants, sont des prénoms communs au Groenland, pays constitutif du royaume de Danemark[21].

Titulature[modifier | modifier le code]

  • -  : Son Altesse Royale le prince Frederik de Danemark (naissance) ;
  • -  : Son Altesse Royale le prince héritier ;
  • -  : Son Altesse Royale le prince héritier, comte de Monpezat ;
  • depuis le  : Sa Majesté le roi, comte de Monpezat.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations nationales[modifier | modifier le code]

  • Order of the Elephant Ribbon bar Souverain de l’ordre de l’Éléphant depuis le
    • Chevalier de l'ordre de l'Éléphant, du au  ;
  • DNK Dannebrogordenen BAR Grand Maître de l’ordre de Dannebrog depuis le
    • Grand commandeur de l'ordre de Dannebrog, du au .

Décorations étrangères[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Parisot et Parisot 1987, p. 226-229.
  2. a b c d et e Parisot et Parisot 1987, p. 229.
  3. Parisot et Parisot 1987, p. 245.
  4. École des Roches
  5. Anne-Françoise Hivert, « Frederik et Mary de Danemark, un couple royal presque normal en visite à Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. au-gustus/tidligere_numre/2008/au-gustus_arkiv_2008/augustus-3-2008.pdf
  7. [1]
  8. [2]
  9. « Tre tronarvinger med felles bokprosjekt : Kongelig polartokt (Pressesenter --… », sur cappelendamm.no via Wikiwix (consulté le ).
  10. [3]
  11. « Kongelig polartokt, Kronprins Frederik, Kronprinsesse Victoria og Kronprins… », sur cappelendamm.no via Wikiwix (consulté le ).
  12. a et b Slim Allagui, « Frederik, le prince qui craignait d’être roi », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  13. [4]
  14. [5]
  15. [6]
  16. farr40worlds.com
  17. « Danemark: la reine Margrethe II annonce qu'elle va abdiquer après 52 ans de règne », sur BFMTV (consulté le )
  18. Prisma Média, « Frederik X et Mary de Danemark : leurs nouveaux statuts font gonfler leurs salaires ! - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
  19. (da) Robert W Harvest & Helga Tulinius: Europas fyrstehuse. En genealogisk nøgle, København, 1977. (s. 45)
  20. (en) « Fairytale moment », sur the Guardian, (consulté le )
  21. a b et c « Vincent et Joséphine, les princes jumeaux baptisés au Danemark », sur LExpress.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Parisot et Nelly Parisot, La descendance de Guillaume Ier empereur allemand, Paris, Christian, , 326 p. (ISBN 978-2-86496-027-0).

Liens externes[modifier | modifier le code]