Edward d'Édimbourg — Wikipédia

Edward d'Édimbourg
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Edward d'Édimbourg en 2022.
Biographie
Titulature Prince du Royaume-Uni
Duc d'Édimbourg
Comte de Wessex
Comte de Forfar
Vicomte Severn
Dynastie Maison Windsor
Nom de naissance Edward Antony Richard Louis
Naissance (60 ans)
Londres (Royaume-Uni)
Père Philip, duc d'Édimbourg
Mère Élisabeth II
Fratrie Charles III
Anne, princesse royale
Andrew, duc d'York
Conjoint Sophie Rhys-Jones
Enfants Louise Mountbatten-Windsor
James, comte de Wessex
Résidence Bagshot Park

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Le prince Edward (Edward Antony Richard Louis, parfois francisé en Édouard)[1], duc d'Édimbourg, né le au palais de Buckingham à Londres, est un membre de la famille royale britannique. Il est le quatrième et dernier enfant d'Élisabeth II et du prince Philip.

Depuis le , il est 14e dans l'ordre de succession au trône britannique ; à sa naissance, il en occupait la troisième place derrière ses frères aînés Charles et Andrew et devant sa sœur aînée Anne.

En tant que membre de la famille royale, il remplit pour le souverain un rôle de représentation dans l'ensemble des royaumes du Commonwealth et plus particulièrement au Royaume-Uni.

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Le prince Edward est né le , au palais de Buckingham. Il est le quatrième enfant et le troisième fils de la reine Élisabeth II et du prince Philip et le cinquième petit-fils du roi George VI et d'Elizabeth Bowes-Lyon[2],[3].

Edward est baptisé le dans la chapelle Saint-Georges du château de Windsor[3]. Il a pour parrains et marraines[4] :

En tant qu'enfant de la souveraine, Edward est titré dès sa naissance Son Altesse Royale le prince Edward[6].

Comme pour ses frères et sa sœur avant lui, une gouvernante est nommée pour s'occuper du prince et de son éducation au palais de Buckingham. À l'âge de sept ans, Edward est envoyé à l'école Gibbs, puis en septembre 1972, à l'école préparatoire Heatherdown, près d'Ascot. Il est alors, comme son père et son frère aîné avant lui, envoyé à la Gordonstoun School, en Écosse[4]. Lors de sa dernière année à Gordonstoun, il est nommé préfet. Il obtient un C et deux D à ses A-level[7].

Il prend une année sabbatique en 1982, travaillant comme assistant professeur durant deux semestres à la Whanganui Collegiate School, en Nouvelle-Zélande[3]. À son retour de Nouvelle-Zélande, bien que ses notes soient insuffisantes pour y être admis, Edward étudie l'histoire au Jesus College de Cambridge où il obtient un Bachelor of Arts en 1986[3].

Carrière après l'université[modifier | modifier le code]

Royal Marines[modifier | modifier le code]

Il rejoint, incité par ses parents, en , après l'université, les Royal Marines. Le , contre l'avis du palais de Buckingham, le prince Edward quitte le cours commando qu'il suivait après avoir réalisé un tiers des douze mois de formation, ce qui engendre des critiques[4],[3].

Carrière dans le divertissement[modifier | modifier le code]

Le prince Edward décide de se lancer dans une carrière liée au divertissement. Il demande à Andrew Lloyd Webber et Tim Rice d'écrire pour les célébrations des 60 ans de sa mère, la comédie musicale Cricket, qui est jouée le au château de Windsor. Il est nommé président d'honneur du Théâtre National britannique pour la jeunesse en [3]. En 1988, il travaille ensuite pour Andrew Lloyd Webber et sa compagnie Really Useful Theatre Company en tant qu'assistant de production. Il participe notamment à la création de The Phantom of the Opera, Starlight Express, et Cats[3]. Il rencontre l'actrice Ruthie Henshall, avec qui il entretient une relation pendant trois ans[8].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Les fiançailles du prince Édouard et de Sophie Rhys-Jones sont annoncées le . Le mariage a lieu le en la chapelle Saint-Georges du château de Windsor. Ce lieu rompt avec les mariages fastueux — qui se terminèrent tous en divorce — de ses frères et sœur qui se sont tous mariés en l'abbaye de Westminster ou en la cathédrale Saint-Paul de Londres[9]. À l'occasion de son mariage la reine donne à son dernier fils le titre de comte de Wessex, et le titre subsidiaire de vicomte Severn, portable par l'aîné de ses fils. Contrairement à ses frères il n'est pas élevé au rang de duc, alors que c'est la tradition pour un enfant de souverain britannique[10]. Le Palais annonce également que les futurs enfants du comte et de la comtesse de Wessex n'utiliseront pas le titre de prince malgré les lettres patentes de George V donnant ce droit aux petits-enfants du souverain. Le , son frère le roi Charles III lui octroie le titre de duc d'Édimbourg[11].

Le duc et la duchesse d'Édimbourg ont deux enfants et vivent, depuis 1998, à Bagshot Park dans le Surrey[12] :

Activités officielles[modifier | modifier le code]

Le duc d'Édimbourg représente régulièrement le souverain britannique à l'étranger. Comte de Wessex à l'époque, il est présent au mariage de la princesse héritière Victoria de Suède en 2010, de celui du prince Albert II de Monaco en 2011, de celui du grand-duc héritier Guillaume de Luxembourg en 2012, de celui de la princesse Madeleine de Suède en 2013 et de celui du prince Carl Philip de Suède en 2015. Il représente la reine lors des obsèques de Jacques Chirac en 2019.

Le prince Edward est chancelier (Chancellor) de l'Université de Bath depuis le [15].

En février 2022, le prince Edward devient président du Royal Windsor Horse Show (en), succédant au prince Philip. Son épouse Sophie et son frère Andrew en sont les vice-présidents[16].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Titres et honneurs[modifier | modifier le code]

Titulature complète[modifier | modifier le code]

En tant que fils de la souveraine, Edward est prince du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord avec le prédicat d'Altesse Royale.

Il est connu successivement sous les noms suivants :

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Portant un titre royal, Edward n'est pas désigné par son nom de famille, Windsor, selon les lettres patentes de février 1960.
  2. Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique : Bade - Mecklembourg et familles alliées C-G, t. VI, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 617 p. (ISBN 978-2-901138-06-8), p. 356.
  3. a b c d e f et g Tourtchine 1990, p. 130.
  4. a b et c Régine Salens, « 60 ans du prince Edward, duc d’Edimbourg », sur noblesseetroyautes.com, (consulté le ).
  5. (es) Ricardo Mateos Sainz de Medrano, La Familia de la Reina Sofía : La Dinastía griega, la Casa de Hannover y los reales primos de Europa, Madrid, La Esfera de los Libros, , 573 p. (ISBN 84-9734-195-3), p. 346.
  6. (de) Genealogisches Handbuch des Adels : Fürtsliche Häuser, vol. IX, Limburg a. d. Lahn, Starke, , 541 p., p. 28.
  7. (en-GB) « The family qualifications », The Daily Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le ).
  8. « Henshall talks of love for prince », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Au mariage du prince Edward et de Sophie Rhys-Jones, il y a 20 ans », sur Paris-Match, .
  10. (en) « Duke », sur debretts.com, (consulté le ).
  11. Nicolas Fontaine, « Le prince Edward, duc d’Édimbourg », sur Histoires Royales, (consulté le ).
  12. (en) Kenneth J. Panton, Historical Dictionary of the British Monarchy, Londres, Scarecrow Press, , 665 p. (ISBN 978-0-8108-7497-8, présentation en ligne), p. 63.
  13. (en) « 2003: Royal baby born prematurely », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  14. (en) « Baby boy for Countess of Wessex », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
  15. (en) « His Royal Highness The Duke of Edinburgh KG GCVO », sur bath.ac.uk, (consulté le ).
  16. (en) « HRH The Prince Philip, Duke of Edinburgh KG KT », sur rwhs.co, (consulté le ).
  17. (en) « Title for the Earl of Wessex » [archive du ], sur The Royal Family, (consulté le ).
  18. « London Gazette, issue number 62588 », sur thegazette.co.uk, page 4737, 15 mars 2019 (consulté le 7 décembre 2022).
  19. (en) « The King confers The Dukedom of Edinburgh upon The Prince Edward », sur royal.uk (consulté le ).
  20. Régine Salens, « Le duc d’Edimbourg nommé dans l’Ordre du Chardon », sur noblesseetroyautes.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Fred Tourtchine, Les Manuscrits du CEDRE : Le Royaume de Grande-Bretagne et Irlande du Nord, vol. III, t. 8, Clamecy, Imprimerie Laballery, , 238 p..

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]